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source: NiKopiK

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Une surveillance automatisée mise en place pour les étudiants par correspondance

jeudi 9 avril 2015 à 17:25

Avec l’avènement des universités en ligne et des cours disponibles sur Internet, il est fréquent que des étudiants puissent aussi passer les examens depuis leur ordinateur s’ils ne possèdent pas un centre d’examen proche de leur domicile.

De là se pose la question : comment surveiller à distance et en même temps plusieurs centaines d’étudiants sur leurs ordinateurs personnels ? Tout simplement en exigeant qu’ils allument leur Webcam et en utilisant un logiciel qui va les surveiller de manière automatisée.

L’entreprise Verificient Technologies a développé le logiciel Proctortrack, une solution pour automatiser la surveillance des examens : en analysant le flux vidéo de la Webcam de l’étudiant, le logiciel est capable de détecter les comportements suspects (regards en dehors du champ de la caméra, stylo qui tombe par terre, parler à une autre personne en dehors du champ…). L’identité de l’étudiant est vérifiée par ce biais, et les actions effectuées sur l’ordinateur de l’élève sont aussi analysées, afin de s’assurer qu’il n’y ait pas non plus de tricherie de ce côté-là.

L’étudiant est ensuite évalué par ce logiciel selon son intégrité présumée, de haute à basse suivant ce qu’il s’est passé durant les examens contrôlés par Proctortrack. Les segments vidéo suspects sont transmis à des surveillants humains, qui peuvent déterminer si oui ou non il y a eu des véritables tentatives de fraude durant les examens.

Le logiciel Proctortrack en action

Le logiciel Proctortrack en action

C’est aux étudiants eux-mêmes de télécharger et d’installer le logiciel Proctortrack sur leur ordinateur personnel, sur demande des professeurs.

Une méthodologie qui n’a pas plu à une des étudiante de l’université américaine Rutgers, Betsy Chao. Cette dernière s’est insurgée contre ces méthodes de surveillance automatisée et  lance une pétition pour enrayer cette automatisation des méthodes de surveillances des étudiants.

Il faut dire que le logiciel peut être très sensible comme on peut le voir sur le site de Proctortrack : aucune pause toilette n’est tolérée, des gestes simples comme des étirements ou le fait de faire tomber son stylo au sol peuvent vous catégoriser comme potentiel suspect à la triche.

De plus, bien que l’entreprise se défend de partager les informations récoltées à des tierces parties, elle se réserve le droit de pouvoir tout de même le faire dans sa politique de confidentialité.

La ruée vers le marché des cours en ligne pourrait conduire certaines universités et entreprises à mettre en place des méthode de surveillance qui ne seront probablement pas au goût de tous les étudiants. Mais la légitimité de l’obtention de diplômes en ligne passe aussi par une nouvelle forme de contrôle qui reste à définir. Dans le cas de Proctortrack, ce contrôle n’est-il pas quelque démesuré ?

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Un véhicule volant inspiré des drones réussit son premier envol

jeudi 9 avril 2015 à 11:48

L’engouement du monde entier pour les drones civils cache malheureusement une pauvreté d’usage que peut en tirer un particulier lambda : mis à part prendre quelques photos et films en hauteur, les limitations de vol imposées en France ne permettent pas de faire grand chose de son drone volant si l’on ne possède pas les accréditations adéquates.

Néanmoins, ce succès populaire et technique a motivé des ingénieurs hongrois à travailler sur un véhicule volant largement inspiré des drones que l’on peut se procurer dans le commerce. Sauf qu’il est ici bien plus imposant, et qu’il peut embarquer un pilote !

Le premier vol du FLIKE, un tricoptère ressemblant comme deux gouttes d’eau aux appareils volant radiocommandés, mais en bien plus gros, a été un succès prouvant que ce type d’engin était à la portée de nos technologies actuelles :

Les leçons qui ont été apprises avec les vols de drones lambdas, notamment un meilleure contrôle de la stabilité, un pilotage plus facile, etc… vont probablement permettre à cet engin à 6 hélices contrarotatives de pouvoir bientôt voler dans nos cieux.

Les concepteurs du Flike annoncent une facilité de pilotage équivalente à celle d’un simple vélo, ainsi qu’une autonomie de 20 minutes en vol stationnaire, et jusqu’à 40 minutes en vol de croisière. L’alimentation en énergie se fait grâce à une batterie lithium-polymer (LiPo). La stabilité de l’engin est assurée par un calculateur, dont ses programmes sont dérivés de ce qui se fait déjà pour les petits drones volants à hélices.

On imagine bien que si le Flike est un jour disponible à la vente, il faudra néanmoins disposer d’une autorisation de vol pour pouvoir espérer piloter cet engin dans les cieux. Son entretien devra aussi sûrement être extrêmement suivi pour éviter toute panne lors du vol.

Ce concept nous rapproche néanmoins d’un véhicule volant facile à conduire. Le rêve des auteurs de science-fiction des années 60 est peut-être bientôt à notre portée, et ce grâce au succès populaire et commercial des drones volants.

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D’après un de ses administrateurs, la Bitcoin Foundation est en faillite

jeudi 9 avril 2015 à 11:01

Bien qu’extrêmement populaire depuis plusieurs années, la monnaie virtuelle Bitcoin reste, pour la France, une monnaie sans statut légal défini. Plusieurs polémiques ont d’ailleurs pu éclater par le passé sur les potentiels dangers à utiliser le Bitcoin, dont la Banque de France s’est aussi faite la porte-parole.

Afin de lui assurer un statut de monnaie légitime, la Bitcoin Foundation a été créée en 2012 pour standardiser, protéger et promouvoir les usages du Bitcoin dans le monde entier.

Mais il semble ironiquement que cette fondation ait été extrêmement mal gérée de l’aveu même d’un de ses administrateurs : d’après lui, la Bitcoin Foundation serait même carrément en faillite.

Avant de continuer, je vous précise que cela ne signifie pas la fin de la crypto-monnaie telle que nous la connaissons, mais que cela va affecter sa représentation auprès des médias et des entreprises, ainsi que les développement informatiques du Bitcoin qui pourraient bien se voir ralentir pendant quelques temps.

Olivier Janssens

Olivier Janssens, qui a rejoint la fondation au mois de février, vient de lâcher une véritable bombe médiatique sur le forum officiel de la Bitcoin Foundation.

Il y critique le manque de transparence de la fondation, une volonté selon lui de la majorité des membres du conseil d’administration de la fondation. Ce manque de transparence proviendrait d’une cause principale plutôt critique : la fondation Bitcoin serait effectivement en faillite.

Le conseil d’administration aurait souhaité cacher ces faits aux membres de la fondation Bitcoin :

Olivier Janssens s’est illustré plusieurs fois par le passé en ce qui concerne l’excès de centralisation et le manque de transparence de l’organisation gérant les intérêts de Bitcoin. Il précise qu’il ne souhaite aucunement posséder un quelconque contrôle sur les fonds récoltés pour le Bitcoin.

Janssens propose même de faire donation depuis ses fonds personnels de plusieurs centaines de milliers de dollars afin de payer les derniers développeurs travaillant sur les développements du Bitcoin. Seuls ces derniers auront la responsabilité de la gestion de cet argent, afin d’éviter qu’une autre banqueroute puisse avoir lieu de par l’incompétence des précédents gestionnaires.

Une situation loin d’être rose pour le Bitcoin ! Néanmoins, son statut de monnaie sous licence libre MIT devrait lui permettre de traverser ce genre de turbulences sans trop d’incidences pour les utilisateurs de la plus populaire des crypto-monnaies. Cependant, cette situation ne devrait pas rassurer les bitcoin-sceptiques et risque de retarder l’avènement d’une monnaie virtuelle décentralisée et libre de tout contrôle politique…

Une étude démontre que le piratage augmente l’alphabétisation et l’accès au savoir

mercredi 8 avril 2015 à 15:23

La plupart du temps, le piratage d’oeuvres numériques est considéré comme un outil permettant d’accéder gratuitement à de nombreux divertissements comme des musiques, des séries TV, des films… Une manière de passer le temps sans dépenser trop d’argent en somme.

Cette vision très « occidentale » des choses ne prend pas du tout en compte le point de vue de nombreux pays en voie de développement, notamment en Afrique, où le piratage est utilisé fréquemment pour permettre la diffusion du savoir, à des endroits où l’accès à des logiciels ou des ouvrages est véritablement difficile.

Cela vient d’être démontré par une étude scientifique, révélant l’impact positif du piratage logiciel dans le développement humain en Afrique.

Cette étude, financée par l’African Governance and Development Institute, arrive à la conclusion formelle que l’adoption d’un régime stricte de contrôle du piratage informatique pourrait impacter négativement le développement humain en Afrique, en diminuant le taux d’alphabétisation et en restreignant la diffusion du savoir.

Bien que ce rapport n’encourage pas le piratage logiciel à tout va, il met clairement en avant ses côtés positifs en terme de développement humain, notamment pour les populations les plus pauvres.

Quand on constate qu’actuellement certains états américains envisagent d’interdire l’accès aux cinémas pour les personnes bénéficiant d’une aide sociale, on peut se dire que le piratage jouera toujours un rôle de diffusion des connaissances pour les classes les plus pauvres.

Quelque soit les mesures qui seront imposées pour tenter de l’enrayer, les internautes trouveront toujours une parade pour continuer à diffuser des films, des séries TV, mais aussi des livres et documentaires accroissant leur connaissance du monde…

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Popcorn Time va permettre l’installation sans Jailbreak sous iOS d’applications non validées par Apple

mercredi 8 avril 2015 à 14:46

Popcorn Time continue de remporter un franc succès auprès des fanatiques de séries TV et de cinéma (et quand on voit l’état de l’offre française, de Netflix ou du marché des Blu-Ray, on comprend aisément pourquoi).

Déjà disponible sur de nombreuses plateformes, l’application iOS était jusqu’à présent réservée aux possesseurs d’appareils Jailbreakés. Mais les développeurs de chez Popcorn Time sont sur le point de changer la donne, en proposant une application ne nécessitant pas que votre iPhone ou votre iPad ne soient débloqués.

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Description du processus d’installation de Popcorn Time

L’installation, extrêmement simple, se fera depuis un ordinateur (sous Windows pour le moment) sur lequel sera branché votre appareil tournant sous iOS.

Ce processus d’installation d’applications officieuses risque de faire des émules auprès des autres développeurs souhaitant combattre la main-mise d’Apple sur l’écosystème logiciel d’iOS. Les développeur derrière cette véritable révolution disent avoir bien pris conscience du fait que cela ne plaira pas à la firme à la pomme, mais ils se prétendent prêts à affronter la bataille avec le géant américain dans ce futur jeu de chat et de la souris qui se prépare.

Popcorn Time entend donc non seulement casser le marché traditionnel de l’industrie culturelle, mais aussi celui des applications pour smartphones et tablettes sous iOS. Deux véritables révolutions menées de front pour un logiciel qui semble inarrêtable. Il n’est donc pas étonnant que les ayants-droits s’attaquent aux utilisateurs de ce logiciel de Streaming pour espérer toucher des revenus

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