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Pourquoi il ne faut pas se fier à une seule étude scientifique pour affirmer quelque chose ?

lundi 18 mai 2015 à 12:18

La plupart des médias (et même parfois ce site, nous ne sommes malheureusement pas encore parfaits) donnent bien trop de crédit aux conclusions d’une seule étude scientifique, alors que cela n’est clairement pas suffisant pour démontrer la validité ou non d’une théorie.

Voulez-vous une bonne illustration des raisons pour lesquelles il ne faut pas se fier à une seule étude scientifique pour affirmer quelque chose ? Je vous invite à lire ce qui suit :

Le monde des sciences est en effet en train d’être secoué d’une crise sans précédent.

Y aurait-il un accroissement des cas de fraudes scientifiques ? Pas forcément non. Il semble que la plupart des problèmes proviennent de véritables failles dans le raisonnement scientifique de certains chercheurs, qui affirment avoir réussi à démontrer une hypothèse, mais dont il est par exemple impossible de reproduire les résultats de recherche pour une autre équipe indépendante.

Le directeur de publication du prestigieux journal médical The Lancet affirme même que « beaucoup des publications scientifiques, peut-être même la moitié, pourraient simplement être fausses. »

De ce fait, il ne faut surtout pas se fier aux conclusions d’une seule étude scientifique sur quelque sujet que ce soit, mais sur de nombreuses études vérifiées pour arriver à démontrer la véracité ou non d’une hypothèse.

Ainsi, pas un mois ne s’écoule sans que les journaux ne publient des articles affirmant que tel ou tel aliment joue un rôle soit bénéfique contre le cancer, soit qu’il causerait l’apparition de tumeurs malignes. Sauf qu‘il faut regarder l’ensemble des études publiées sur un sujet pour espérer approcher de la vérité objective, plutôt que de se focaliser sur un seul travail de recherche :

Les études médicales portant sur les risques de développer un cancer selon les aliments consommés

Les études médicales portant sur les risques de développer un cancer selon les aliments consommés

Ainsi, vous aurez là un très bon argument si une personne vient vers vous en espérant vous convaincre que l’homéopathie a plus de bénéfices qu’un simple effet placebo en brandissant une seule étude, lorsque l’écrasante majorité des études sérieuses publiées démontrent bien qu’elle n’a pas plus d’effets sur le corps humain ou sur les animaux.

Libre à vous de croire ce que vous voulez, mais n’espérez pas rationaliser vos croyances en utilisant des failles dans le raisonnement scientifique et en ne mentionnant qu’une minorité d’études allant dans votre sens, sinon ce n’est plus de la science… ^^

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Cookies et CNIL : quasiment tous les sites Web français sont dans l’illégalité, même pour des sites du gouvernement

lundi 18 mai 2015 à 11:35

Alors que la CNIL a publié des recommandations relatives aux cookies et autres traceurs à la fin de l’année 2013, la plupart des sites Internet français n’en ont pas toujours tenu compte.

Quasiment tous les sites Internet français ne respectent pas les obligations relatives aux traceurs, et ce même pour des sites officiels appartenant au gouvernement.

Un avertissement insuffisant et qui ne respecte pas la loi

Un avertissement relatif à l’utilisation des cookies de suivi

Depuis ces derniers mois, la plupart des sites Internet français se sont mis à afficher un avertissement en ce qui concerne l’utilisation des cookies, obligeant les internautes à se débarrasser de cette petite fenêtre Ô combien irritante (cf. ci-dessus) en cliquant sur un bouton OK ou une croix.

Que se passe-t-il sur la plupart des sites Internet si vous ne validez pas cet avertissement ? Le site a tout de même récolté des informations sur vous via des cookies comportementaux (publicités Adsense, outils de statistiques, affichage des boutons de partage sur les réseaux sociaux…) comme si de rien n’était.

Sauf que cela va clairement à l’encontre de ce qui a été édicté par la CNIL :

L’article 2 de la recommandation du 5 décembre 2013 indique que « sauf consentement préalable de l’internaute, le dépôt et la lecture de cookies ne doivent pas être effectués : si l’internaute se rend sur le site (page d’accueil ou directement sur une autre page du site à partir d’un moteur de recherche, par exemple) et ne poursuit pas sa navigation : une simple absence d’action ne saurait être en effet assimilée à une manifestation de volonté ».

Interdiction donc de suivre les visites des internautes n’ayant pas validé l’acceptation de l’utilisation de cookies comportementaux. Interdiction d’afficher des publicités Adsense basées sur le comportement des internautes, ou d’utiliser la plupart des boutons de partage sociaux, tous ces usages demandant l’utilisation de cookies traqueurs.

Comment la CNIL juge que l’internaute donne son accord ? Cela semble être « qui ne dit mot consent », mais c’est finalement un peu plus subtile que ça…

Les cookies, conformément à l’article 32-II de la loi, ne peuvent être, par définition, déposés qu’une fois ledit consentement recueillit. Ce dernier doit « se manifester par le biais d’une action positive de la personne préalablement informée des conséquences de son choix et disposant des moyens de l’exercer ».  Qu’il s’agisse du fait de cliquer sur une image ou de faire défiler intentionnellement la première page consultée, l’internaute doit avoir pleinement conscience des conséquences de son action pour que celle-ci traduise son accord au dépôt de cookies.

Un clic sur OK ou le fait de faire défiler une page est donc considéré comme un accord de l’internaute pour l’utilisation des cookies comportementaux. Sauf que, si un site souhaite respecter les recommandations de la CNIL, les cookies comportementaux ne doivent pas être utilisés avant que l’internaute n’est consenti et, actuellement, ce n’est pas du tout comme cela que ça se passe.

Selon le blog de Axe-Net, une agence Web et référencement s’intéressant à ces sujets et qui a demandé à la CNIL ce qu’il en était pour une douzaine des plus gros sites français, ces derniers sont clairement hors-la-loi.

Voyages-SNCF, CDiscount, Rue du Commerce, Air France, Le Monde, Le Parisien, L’Express, le Huffington Post, Gouvernement.fr, Service-public.fr, France.fr et Culturecommunication.gouv.fr… Ces sites ne font qu’afficher un message d’information, jugeant que cela est bien suffisant pour installer chez les internautes une flopée de cookies traqueurs.

Mais la CNIL le dit clairement : « la seule information préalable est insuffisante ».

Pour se rendre conformes à la loi, quasiment tous les sites Internet français vont devoir trouver un moyen de ne pas déposer de cookies de tracking avant que l’internaute n’ait consenti. La CNIL avait annoncé qu’elle commencerait à réaliser des contrôles à partir du mois d’octobre 2014. Depuis cette déclaration… plus rien. La CNIL aurait-elle baissé les bras face à l’immense majorité de contrevenants en France ?

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Warner Music affirme générer plus d’argent avec le streaming qu’avec le téléchargement de ses musiques

dimanche 17 mai 2015 à 10:49

Le futur de la musique et du cinéma numérique semble véritablement tourner non pas vers des musiques, des séries ou des films que vous allez acheter et avoir à disposition dans votre bibliothèque, mais vers un système de location vous obligeant à être tout le temps abonné pour regarder ce que vous voulez à la TV ou écouter vos chansons favorites.

Un système qui bénéficiait surtout aux plates-formes de streaming jusqu’à présent, mais il semble bien maintenant que les majors y ont trouvé de quoi générer suffisamment d’argent pour dépasser les ventes de musiques numériques. C’est en tout cas le cas de Warner Music Group.

Le siège de Warner Music Group

Le siège de Warner Music Group

Cette major du monde de la musique a en effet déclaré pour le première fois que les bénéfices issus du streaming de ses musiques ont pu dépasser ceux tirés du téléchargement légal.

Un récent bond de 33 % des revenus provenant de Youtube ou Spotify explique ce dépassement, qui risque de sacraliser l’avènement du modèle de location continue de la culture, plutôt que de la vente définitive.

Et les artistes dans tout ça ? Difficile de recueillir un témoignage de ces derniers. Si l’on se base sur la situation chez la plus grande major musicale au monde, Universal, la situation n’est pas rose du tout pour ceux qui écrivent les chansons, les jouent et chantent sur les tubes d’hier ou d’aujourd’hui.

Ajoutez à cela les fameux DRM qui vous empêcheront de faire ce que vous souhaitez avec vos fichiers, et le futur numérique de la culture s’annonce bien sombre…

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Une application propose une analyse psychologique de n’importe qui depuis son activité publique sur les réseaux sociaux

dimanche 17 mai 2015 à 10:26

Alors que la plupart des êtres humains se considèrent comme des êtres presque purement rationnels, il apparaît en vérité que ce sont les émotions qui guident nos décisions et nos actes, plus que notre raison.

De ce fait, si vous savez comment provoquer une réponse émotionnelle adaptée face à vos interlocuteurs, vous aurez de meilleures chances d’aboutir à vos fins…

Cela, Crystal Knows l’a bien compris, et vous propose d’analyser le profil psychologique de n’importe quelle personne, sans lui demander sa permission, et offre carrément un correcteur comportemental pour mieux manipuler vos interlocuteurs.

Crystal Knows présente son application comme étant le plus gros pas en avant depuis le correcteur orthographique

Crystal Knows présente son application comme étant le plus gros pas en avant pour les emails depuis le correcteur orthographique

Après une inscription gratuite, vous disposez de 2 semaines d’essai illimité au service proposé par Crystal Knows.

Mais finalement, quel est concrètement ce service ? Vous fournissez un nom et un prénom à Crystal Knows et, une fois la personne sur laquelle vous souhaitez faire des recherches correctement identifiée, l’application va parcourir les réseaux sociaux de cette personne afin d’établir les 5 traits psychologiques centraux de sa personnalité.

Ce profil généré me correspond plutôt bien dans les grandes lignes

Ce profil généré me correspond plutôt bien dans les grandes lignes

Vous voilà déjà avec une meilleure connaissance de votre interlocuteur, ce qui peut vous permettre de connaître les points sur lesquels vous devez mettre de l’emphase, ou au contraire les sujets à éviter pour parler avec lui, communiquer par email, travailler avec cette personne ou lui vendre quelque chose.

Non seulement Crystal Knows établit un profil psychologique relativement fiable d’une personne, mais une extension pour Gmail sur le navigateur Chrome permet de demander directement le profil psychologique de votre interlocuteur depuis votre boîte de réception, et vous donne aussi des conseils pour mieux communiquer avec lui. Le but ici est d’offrir un véritable correcteur comportemental, qui vous guidera afin de mieux parler à une personne pour arriver à vos fins, quitte même à la manipuler un peu en jouant sur ses émotions profondes…

Everybody loves hypnotoad

« Everybody loves hypnotoad »

Ne vous voilez pas la face : les publicitaires établissent déjà ce genre d’analyse psychologique pour mieux vous connaître et vous faire de la publicité de manière optimisée. Il est fort probable que des vendeurs utilisent déjà ce genre d’outil pour accroître leurs résultats, et que de plus en plus de commerciaux vont y avoir recours à l’avenir. Les recruteurs aussi vont pouvoir utiliser des services similaires à Crystal Knows pour déduire votre personnalité de votre activité sur les réseaux sociaux, et ce sans même avoir besoin de votre consentement pour vous faire passer un test psychologique. Attention donc à ce que vous postez sur les réseaux sociaux : une application pourrait bien en tirer des conclusions erronées sur la personne que vous êtes réellement…

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Les inspirations historiques de Game of Thrones résumées en une vidéo

dimanche 17 mai 2015 à 09:45

Si vous êtes fans de la série Game of Thrones ou des livres du Trône de Fer, vous avez dû croiser un paquet de moments dans l’intrigue où il y a eu des retournements de situations incroyables, et pourtant crédibles.

Mais comment son auteur George R. R. Martin a-t-il pu inventer de tels twists ? D’où lui vient son inspiration ?

De l’Histoire avec un grand H, tout simplement !

George R. R. Martin, auteur de Game of Thrones

George R. R. Martin, auteur de Game of Thrones (et sosie officieux du Capitaine Igloo)

Et oui finalement, quelle meilleure source d’inspiration pour écrire de bonnes histoires que les événements incroyables qui ont jalonné les siècles passés dans l’Histoire humaine ?

George l’a bien compris, et il s’est inspiré de nombreuses situations qui ont bien eu lieu par le passé.

Game of Thrones, finalement inspiré par des faits réels ?