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Apple répond à propos des inquiétudes concernant le respect de la vie privée de ses utlisateurs

dimanche 13 septembre 2015 à 15:51

Les nouvelles fonctionnalités annoncées par Apple lors de son dernier événement en date ont eu le don d’intéresser de nombreux fans des smartphones à la pomme, mais aussi d’inquiéter quelque peu les personnes sensibilisées aux problématiques du respect de la vie privée.

En effet, des fonctions comme « Hey Siri » ou les « Live Photos » peuvent potentiellement comporter des risques pour la vie privée si elles en venaient à être utilisées à mauvais escient. Apple, conscient de ce problème, tente de rassurer les foules.

Ainsi, la fonction Hey Siri permet à ce que vous puissiez utiliser l’assistant à reconnaissance vocale d’Apple sans que vous n’ayez à le déclencher au préalable : une simple phrase suffit à transformer votre smartphone sous iOS 9 en une aide immédiatement à votre écoute.

Pour réaliser cela, Apple active le micro de votre smartphone en permanence pour détecter les mots clés « Hey Siri ». Votre téléphone est donc constamment à l’écoute, ce qui peut légitimement poser des questions concernant les potentielles écoutes réalisables avec ce genre de technologie.

Apple nous promet ainsi que cette fonctionnalité est désactivable, et qu’absolument aucune donnée n’est enregistrée avant que vous n’ayez prononcé les mots clés. Pour ce faire, votre smartphone utilise votre empreinte vocale, préalablement enregistrée, afin qu’aucune autre personne n’active la fonctionnalité à votre place.

Pas d’enregistrement en continu des données, pas de stockage du flux audio et effacement en temps quasi réel du tampon dans lequel sont temporairement stockées les informations.

En ce qui concerne les Live Photos, 1,5 secondes de vidéo sont enregistrées avant et après une prise de vue. Encore une fois, ce sont des données qui ne sont sauvegardées que si vous choisissez de garder la photo prise avec votre iPhone. Des photos qui seront alors encryptées pour être envoyées sur le Cloud d’Apple.

La caméra de l’iPhone ne sauvegarde donc pas en continu le flux vidéo du téléphone et ne devrait pas aider à ce que la NSA sache ce que vous voyez au travers de votre téléphone avant que vous ne preniez et sauvegardiez une photo.

Malgré les déclarations rassurantes d’Apple, je reste néanmoins sur la réserve en ce qui concerne les potentielles dérives qui pourraient conduire à un espionnage à grande échelle. Qui se souvient que les premiers iPhones demandaient systématiquement l’accès au GPS lorsque une application en demandait l’usage ? Un système qui avait été mis en place pour rassurer les utilisateurs, concernés par la peur de pouvoir être traquer par n’importe quel éditeur logiciel. Et aujourd’hui, les applications ne demandent plus le droit d’utiliser votre position géographique : elles prennent ce droit. J’ai déjà vu mon smartphone utiliser le GPS sans que je n’utilise aucune application en cours. Une tâche de fond était donc en train d’accéder à mes information de géolocalisation, sans que je ne l’autorise ! Qui nous dit qu’il n’en sera pas un jour de même pour les flux audio ou vidéo de nos smartphones du futur ?

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Comment empêcher Microsoft de télécharger Windows 10 contre votre gré

samedi 12 septembre 2015 à 15:11

Windows 10 s’est rapidement imposé comme étant un des systèmes d’exploitation les plus utilisés dans le monde, avec la barre des 100 millions d’utilisateurs qui devrait être franchie d’ici la fin du mois.

Une situation provoquée par la mise en place d’une grande campagne de communication de Microsoft. Une campagne qui a même eu lieu au sein de votre ordinateur si vous êtes sur Windows 7 ou 8, puisque votre système d’exploitation vous a sûrement invité à passer gratuitement à Windows 10. Sauf que vous ne voulez peut-être pas passer à l’ultime version de système d’exploitation vedette de Microsoft (notamment à cause des polémiques en ce qui concerne l’étendue des données collectées par la firme de Redmond).

Mais Microsoft entend à ce qu’un maximum d’utilisateurs basculent le plus vite possible à Windows 10, quitte à ce que les fichiers d’installation se téléchargent automatiquement si vous êtes sur Windows 7 ou 8, même si vous avez choisi de ne pas réserver votre licence de W10. Voici donc comment supprimer les fichiers d’installation de Windows 10 qui ont été automatiquement téléchargés sur votre ordinateur, et comment éviter qu’ils ne se retéléchargent tout seuls.

Pour informations, les fichiers d’installation de Windows 10 automatiquement téléchargés se situent dans le dossier caché $Windows.~BT. Vous pouvez donc le supprimer sans problème (et gagner de 3,5 à 8 Go de place sur votre disque dur).

Il va par contre falloir bloquer la mise à jour qui permet à ces fichiers de débarquer sur votre ordinateur sans votre accord. Allez dans le panneau de configuration, Programmes, Programmes et fonctionnalités, Mises à jour, et affichez les mises à jour déjà installées.

Une fois ceci fait, redémarrez votre ordinateur, puis retournez sur le panneau de configuration des mises à jour et faites un clic droit sur les mises à jour que vous avez désinstallées pour choisir de masquer la mise à jour.

Cela devrait suffire à faire en sorte que Windows 10 ne tente pas de s’installer de force dans votre ordinateur !

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La Fédération Française des Télécoms ne considère par que l’accès à Internet soit indispensable à une personne dans le besoin

vendredi 11 septembre 2015 à 17:04

Pas facile d’être pauvre dans un monde qui exige de vous que vous soyez joignable à tout moment pour espérer décrocher un job ou toucher certaines aides vous permettant de survivre (et je ne parle même pas de vivre dignement). De plus, certaines aides publiques nécessitent que vous passiez obligatoirement par un accès à Internet via un ordinateur pour espérer être accessibles au plus démunis, ce qui pourrait bien être considéré comme un comble tant cela peut parfois être difficile à assumer financièrement pour une personne dans le besoin…

Le projet de Loi numérique prévoit en l’état de proposer une connexion à Internet quasi gratuite pour les publics les plus fragiles au niveau financier. Une idée humaniste, qui déplaît fortement à la Fédération Française des Télécoms !

Ainsi, si un tel dispositif existe pour le téléphone, l’eau ou l’énergie, la FFT ne considère pas qu’un accès à Internet entre dans ce cadre. Il s’agit pourtant ici de proposer un accès restreint, permettant à des personnes dans le besoin de pouvoir au moins consulter et répondre à leurs emails et leur permettant de surfer avec une limite de débit ou de volume de données échangées.

« Le service d’accès à Internet restreint comporte, dans des conditions définies par décret en Conseil d’Etat, des restrictions dans le débit des communications ou dans le volume de données auquel la personne a droit dans le cadre de son contrat, ainsi que l’accès à un service de courrier électronique. »

La FFT estime ainsi que ce genre de projet serait « démagogique », « pas sérieux » alors qu’il vise les 195 000 familles qui se trouvent dans la plus grande précarité. Les arguments avancés ne sont pourtant pas non plus très sérieux si l’on se penche sur le coeur du problème :

« Nous ne sommes pas dans le même cas de figure que le gaz ou l’eau. Internet n’est pas indispensable au bien-être minimal et le service de téléphonie est déjà maintenu pour les foyers en difficulté afin de passer des appels d’urgence. »

Il faut savoir que la FFT regroupe 3 des 4 plus gros fournisseurs d’accès à Internet (Orange, Numericable-SFR et Bouygues) et qu’elle considère que les nombreux accès existants au WiFi devraient permettre à tout un chacun de pouvoir surfer sur Internet, ainsi qu’en passant par les forfaits mobiles comportant un accès à Internet, soit disant à 2 €/mois tout compris (ce qui est faux dans ce dernier cas). « Le coût financier n’est donc pas lié à l’accès mais à l’acquisition des appareils, smartphones et PC. »

Néanmoins, Numericable-SFR a tenu à se désolidariser des propos de la FFT en déclarant que son forfait à un tarif social de 4 € par mois comporte l’accès à Internet fixe, ainsi que la réception des appels téléphoniques et le bouquet des chaînes de TV TNT. Des contrats en général pris en charge par les bailleurs sociaux et qui concernent plusieurs centaines de milliers de foyers en France.

De mon point de vue, le cynisme de la FFT est ici total et tout bonnement inacceptable : le conseil des droits de l’homme de l’ONU a reconnu l’accès à Internet comme un droit fondamental depuis 2012, et il est évident qu’avoir un accès à Internet est aujourd’hui vital pour une personne souhaitant trouver un emploi ou pouvant bénéficier d’aides de l’état. La FFT ne fait que défendre les droits financiers des plus gros opérateurs français, sans même prendre en compte ses responsabilités et les missions qu’elle s’attribue elle-même, soit « de promouvoir une industrie responsable et innovante au regard de la société, de l’environnement, des personnes et des entreprises ». Espérons que cet organisme n’obtiendra pas gain de cause !

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« Auteurs en danger », la campagne lancée par les éditeurs français pour conserver leurs intérêts

vendredi 11 septembre 2015 à 11:30

Les acteurs du monde du Livre sentent bien que le vent est en train de tourner, que le droit d’auteur va certainement profondément évoluer à cause (ou grâce, c’est selon le point de vue) des nouveaux usages culturels (partage, modification, etc…) lancés par Internet. Le prêt de livres devient même une activité suspecte en France. Mais pour s’adapter à ce monde nouveau, chez les éditeurs de livres français, on n’est pas à une contradiction près !

Ces derniers viennent en effet de lancer une campagne de communication (certains diront même de propagande) afin que la réforme du droit d’auteur au niveau européen et le projet de loi français sur le numérique conservent bien les petites lignes qui protègent les intérêts de ces grandes maisons d’édition. Une campagne dont les valeurs défendues ne correspondent pas aux choix qui ont été pris pour la création du site Web de cet événement !

Sont donc des voleurs : les utilisateurs de Linux et de logiciels libres, n'importe quel spectateur d'une création sous licence libre ou publique, etc...
Sont donc des voleurs : les utilisateurs de Linux et de logiciels libres, n’importe quel spectateur d’une création sous licence libre ou publique, les bénéficiaires d’un don de livre, les prêteurs et emprunteurs de bouquins, etc…

Les arguments contre la création de contenus gratuits sont ainsi résumés dans un livret disponible… gratuitement. On sent déjà que la campagne de communication des « Auteurs en danger » commence bien.

Si l’on se penche un peu plus sur le site Web utilisé par nos chers éditeurs, on s’aperçoit qu’ils utilisent un serveur Apache pour le faire tourner. Un logiciel libre, gratuit… Mais n’est-ce pas censé être du vol d’après eux ?

L’utilisation de PHP, un langage de programmation libre, ainsi que le fait de faire tourner leur serveur sous une distribution Debian (libre et gratuite) continuent de rendre cette opération de communication aussi crédible qu’une promesse d’homme politique.

De plus, le site tourne sur un CMS libre et gratuit bien connu : WordPress…

Au-delà de ces considérations et de ces nombreuses contradictions, le fait pour les éditeurs de brandir les auteurs comme étant les victimes de futures lois qui vont potentiellement assouplir la propriété intellectuelle me fait directement penser aux campagnes de propagande orchestrées par la Hadopi et certaines majors de la musique, qui prétendaient que les artistes seraient les premiers floués par les assouplissements des usages permis par l’arrivée d’Internet dans nos foyers.

Et pourtant, les artistes, même parfois connus, ne touchent aujourd’hui que des miettes face aux bénéfices engendrées par certaines majors, qui bradent les prix des oeuvres dont elles assurent la gestion pour tirer des revenus d’autres sources indirectes. Croyez-vous vraiment que ce seront les auteurs qui seront touchés, ou bien les maisons d’édition qui profitent de rentes parfois quelque peu abusives, et ce depuis de nombreuses années ?

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L’Education Nationale pourrait enfin mieux prendre en compte les nouvelles technologies dans l’enseignement

vendredi 11 septembre 2015 à 08:30

On reproche souvent à notre bonne vieille éducation nationale de rester trop traditionnelle, de ne pas assez intégrer les nouvelles technologies et leurs nouveaux usages dans l’enseignement, de jalousement garder la propriété intellectuelle de certains cours au lieu d’en faire des contenus pédagogiques accessibles à tous, et ce gratuitement.

Des critiques qui ont semble-t-il été entendues par le comité pour la Stratégie Nationale de l’Enseignement Supérieur qui, après plus d’un an de recherches, a rendu ses propositions au gouvernement dans un rapport assez conséquent. Au sein de ce rapport se cachent certaines pistes qui pourraient enfin permettre à l’Education Nationale de mieux prendre en compte les nouvelles technologies dans l’enseignement en France.

Parmi les propositions relevées, notons-en une particulièrement intéressante qui entend rendre Open Source tous les outils développés par les agents de l’enseignement supérieur public. Car oui, tant qu’à payer ces dits-agents avec notre argent public, autant faire en sorte que le fruit de leurs travaux puisse profiter à tous !

« Face aux investissements massifs réalisés actuellement dans le domaine de l’e-éducation, la France doit prendre des directives très claires pour protéger les créations de notre enseignement supérieur d’une possible privatisation. »

Le rapport propose aussi de placer sous licence libre les contenus officiels des cours créés pour l’enseignement supérieur afin d’éviter qu’une entreprise ne les utilise pour les modifier et en devenir le propriétaire intellectuel. Le genre de propositions qui risque de déranger quelque peu les éditeurs de livres scolaires, habitués à se gaver allègrement à chaque nouvelle édition et chaque commande de millions d’exemplaires, le tout payé avec des fonds publics.

On parle même, grand bouleversement dans les habitudes d’enseignement françaises, d’autoriser l’accès à Internet durant certains examens ! Une bonne manière d’appréhender le nouveau rapport aux connaissances qui s’est créé avec l’accès au Web, et de privilégier la recherche intelligente d’informations, ainsi que la possibilité de les comprendre, les résumer et en tirer quelque chose de nouveau, plutôt que de tabler sur l’apprentissage par coeur, qui a clairement montré ses limites durant les dernières décennies…

« Cette étape est inéluctable, anticipons-la afin de permettre le déploiement d’une formation adaptée au monde qui nous entoure. »

Un enseignement qui s’éloigne enfin du par coeur pour nous proposer des cours et des épreuves plus portés sur des aspects qui pourront être réutilisés dans la futures vies quotidiennes des élèves ? Voici des perspectives qui laissent véritablement rêveur !

Bien entendu, il ne s’agit pour le moment que de recommandations, qui sont tout de même formulées par des maîtres de conférences à l’université, des représentants de collectivités locales et des acteurs du monde socio-économique. Espérons que ces initiatives ne seront pas gangrenées par des intérêts purement économiques, comme par exemple le choix de proposer une marque d’ordinateur ou de tablette plutôt qu’une autre, et aussi la possibilité de choisir des systèmes d’exploitation et des logiciels libres pour les animer, histoire que nos chères têtes blondes ne soient pas embrigadées dès le plus jeune âge à préférer un système propriétaire plutôt qu’un OS libre ! Encore faudra-t-il former les enseignants à leur usage… ^^

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