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NiKopiK

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source: NiKopiK

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Un logiciel Android pour bloquer individuellement l’orientation de l’écran pour chaque application

mardi 8 septembre 2015 à 15:00

Je ne sais pas vous, mais j’ai tendance à toujours laisser bloqué la position de mon écran sur mon smartphone Android, car il a souvent tendance à se placer dans une position qui ne me convient pas forcément dans l’utilisation que j’ai de mon téléphone ou de mes applications.

L’idéal serait de pouvoir déterminer individuellement le comportement de l’orientation de l’écran pour chaque application… Ce qui est maintenant possible avec Swivel pour Android !

Swivel vous laisse ainsi le choix de configurer la position souhaitée pour chaque application installée sur votre smartphone et de forcer cette orientation d’écran, quelque soit la manière dont vous tenez physiquement votre smartphone.

Il est ainsi possible de faire adopter un comportement classique à une application, passant du monde portrait au mode Paysage grâce à l’accéléromètre de votre smartphone, ou bien de la forcer à rester en mode Portrait, ou bien même en mode paysage et paysage inversé.

De quoi par exemple forcer l’application YouTube à ne s’exécuter qu’en mode Paysage, quand la navigation sur Internet reste bien plus intuitive en mode Portrait, même si vous êtes allongé sur le flanc.

L’idéal, pour mon utilisation par exemple, et de forcer le téléphone à ne pas basculer en mode Paysage par défaut, mais de quand même pouvoir passer outre cette configuration pour certaines applications que j’aurais préalablement sélectionné.

Proposé à un tarif de 1.07 € sur le Play Store, Swivel reste une bonne affaire pour ceux qui veulent personnaliser à tout prix le comportement de leur téléphone, et qui trouvent que l’auto-orientation de l’écran n’est parfois pas des plus pertinentes sur certaines applications !

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Pour John McAfee, « les antivirus sont morts »

mardi 8 septembre 2015 à 11:30

Le milliardaire John McAfee est connu pour son franc parler extrêmement incisif et ses prises de position parfois excentriques. Auparavant, il avait même blogué sa folle cavale lorsqu’il avait été accusé d’avoir tué son voisin au Belize…

En bref, une forte personnalité, un aventurier connaissant bien le monde des nouvelles technologies et naturellement méfiant envers les différentes agences qui essaient d’espionner ses conversations et le moindre de ses faits et gestes. Il est donc intéressant de se pencher sur la séance de questions libres qu’a donné John McAfee il y a de ça quelques jours pour recueillir son opinion éclairée à propos de nombreux sujets touchant au monde du High Tech et de la protection de la vie privée :

Premier sujet sulfureux et non des moindres, puisque notre richissime aventurier a fondé l’entreprise McAfee qui éditait l’antivirus du même nom (qui a depuis été racheté par Intel et s’appelle maintenant Intel Security) : quel est aujourd’hui son antivirus préféré ?

« Je n’utilise pas d’antivirus. Je pense que les antivirus sont morts et sont basés sur une technologie ancienne qui n’est plus pertinente de nos jours. Les kits pour Hacker sortent 10 fois plus vite. Les antivirus sont des systèmes inutiles. J’utilise des téléphones, des téléphones à clapet sans GPS intégré. Je n’utilise mon smartphone Samsung que lorsque je veux utiliser Internet et j’en achète un nouveau toutes les 2 semaines [NDLR : pour rendre plus difficile l’espionnage de ses conversations]. »

Une autre question pertinente à poser à ce gourou des temps modernes est de savoir quel système d’exploitation il utilise :

« Je les utilise tous, aucun d’entre eux n’est sûr. J’utilise Windows, Android et iOS. La raison pour laquelle je fais cela est que ça rend les écoutes plus difficiles pour la NSA, la CIA et le FBI. Où que j’aille, il y a un van de surveillance qui me suit. Donc je change continuellement, cela les emmerde vraiment quand ils ne peuvent pas me localiser. L’art ancien de l’espionnage a maintenant véritablement disparu. Mon système d’exploitation favori est Android, pour sa facilité d’utilisation. La première chose que je fais avec est de le rooter avec Towelroot afin de retirer la possibilité pour le système d’effectuer des mises à jour, puis je retire tous les malwares présents par défaut sur le téléphone, sans oublier ensuite de l' »unrooter ». »

Quant au rôle que joueront les objets connectés dans les futurs cybercrimes, John McAfee nous cite un bon exemple montrant que les fabricant de ces objets n’ont actuellement aucun recul en sécurité informatique par rapport aux choix qu’ils ont fait :

« Putain de merde. Les objets connectés auront le premier rôle. Exemple : voilà ce qui se passe avec les objets connectés. Tous ceux qui fabriquent des grille-pain veulent être les premiers à faire un grille-pain connecté. A la Defcon, je suis allé à une conférence qui montrait le dernier coffre-fort connecté de la Brinks (considéré comme étant le coffre-fort le plus sûr du monde). Brinks sait comment fabriquer des coffres, ses camions sont comme des tanks, mais ses coffres-forts connectés utilisent un système d’exploitation Microsoft Windows et un port USB. Les hackers ont pu pirater ce coffre en démontant simplement sa façade, où se cache un moniteur et un bouton rouge. Si vous appuyez sur le bouton rouge, vous pouvez démarrer le coffre depuis n’importe quel autre périphérique. C’était complètement fou : il n’y avait pas un seul composant qui ne soit pas disponible en grande surface. Cela n’a pris que 30 secondes à ces hackers pour pirater ce coffre-fort. Il s’agit de la Brinks : ils fabriquent des coffres ! Vous ne pouvez pas vous attendre à ce qu’un réfrigérateur connecté soit meilleur sur ce sujet. […] Nous sommes dans une situation dangereuse avec les objets connectés. »

Je vous laisse jeter un oeil aux autres questions qui ont été posées à John McAfee si vous voulez en savoir plus sur l’opinion de notre rebelle milliardaire de la sécurité informatique : de nombreuses autres de ses réponses sont tout aussi intéressantes et nous permettent de mieux nous rendre compte des risques posés pour de nouvelles pratiques dans le monde de l’informatique.

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Google commence à punir les utilisateurs d’AdBlock en leur imposant de longues pubs vidéo

mardi 8 septembre 2015 à 08:30

Lorsque Internet a commencé à exploser auprès du grand public, de nombreux sites Internet ont alors essayé de trouver un modèle économique viable pour survivre : abonnements, vente de produits ou de services, affichage de publicités… Il s’avère que les modèles économiques gratuits ont pu plus facilement percer auprès de la majorité des surfeurs du Web.

Mais, paradoxalement, le prix à payer pour cette gratuité du contenu a été par extension l’augmentation des publicités affichées sur les sites. A cause de certains sites peu scrupuleux, noyant d’encarts publicitaires les visiteurs, des développeurs ont alors créé des bloqueurs publicitaires pour que nous puissions surfer tranquillement sur les sites qui essaient de nous imposer trop de réclame.

Mécaniquement, certains sites et certaines régies publicitaires ont alors vu leurs revenus diminuer. Mais puisque la majorité des lecteurs ne sont pas habitués à payer pour du contenu, la mise en place d’offres d’abonnement payantes reste quelque chose de délicat à mettre en place pour un site Internet, tandis que la plus grande régie publicitaire en ligne, gérée par Google, génère moins de revenus à cause de cette situation.

Le géant du Web a donc décidé de commencer à pénaliser les utilisateurs d’AdBlock. Ainsi, si vous utilisez un bloqueur publicitaire, que vous surfez sur le navigateur de Google, Chrome, et que vous vous rendez régulièrement sur YouTube, vous risquez dorénavant de croiser de longues publicités vidéo qu’il ne sera pas possible de contourner avant que vous ne puissiez voir le contenu que vous voulez visionner.

Des publicités vidéo impossibles à passer qui peuvent durer jusqu'à 3 minutes !
Des publicités vidéo impossibles à passer qui peuvent durer plusieurs longues minutes !

Le but de Google est d’encourager les utilisateurs d’AdBlock à désinstaller cette extension sur leur navigateur.

Si l’on imagine aisément que les utilisateurs avancés sauront trouver un moyen de contourner ce processus mis en place par Google (en changeant tout simplement de navigateur par exemple), le grand public met en général bien plus de temps à changer ses habitudes de surf. Et demander à une personne n’ayant que peu de connaissances en informatique de migrer vers un nouveau navigateur comme Firefox ou Opera risque de dépasser leurs compétences et leur motivation à changer d’environnement de navigation.

Il semble donc que Google souhaite déclarer la guerre aux bloqueurs de publicités, et qu’un jeu du chat et de la souris vient de démarrer en ce qui concerne le blocage des publicités sur YouTube, la plateforme de partage de vidéos du géant de Mountain View. Les bloqueurs de publicités risquent de devoir se mettre fréquemment à jour pour suivre les évolutions lancées par Google, tandis que ce dernier va essayer de trouver de nouvelles méthodes pour que ses publicités soient de moins en moins bloquées. On risque d’en arriver à une situation où il ne sera plus possible, à l’avenir, de bloquer les publicités sur les sites Internet, même sur ceux qui abusent allègrement de la pub…

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La plupart des applications Fitness ne respectent pas les directives conseillées par les médecins

lundi 7 septembre 2015 à 16:28

Nos smartphones peuvent s’avérer être de redoutables traqueurs de notre activité physique grâce aux nombreux capteurs qu’ils embarquent, ainsi qu’à la connexion Internet sans fil qu’ils ont à leur disposition pour récupérer et transmettre de nombreuses données en ligne.

Ainsi, les applications gratuites pour vous conseiller dans votre pratique du sport sont nombreuses, mais il peut aussi s’avérer que tous les conseils qu’elles nous fournissent ne sont pas forcément tous à prendre au pied de la lettre, puisqu’elles ne respectent pas toujours les directives de santé conseillées par les médecins…

Pour vérifier cela, des chercheurs de l’Université de Floride ont testé 30 applications iOS gratuites pour faire du sport pour s’assurer qu’elles respectaient bien les conseils de l’American College of Sports Medecine.

Si la plupart des exercices de fitness ou de musculation suivent bien les directives, il n’en est pas de même pour tout ce qui concerne la souplesse, qui est pourtant une des composantes principales d’un programme sportif !

En effet, les 2/3 de ces applications gratuites ne respectent pas les critères de santé recommandés, et seule une application, Sworkit Lite Personal Workout, arrive à valider l’intégralité des recommandations officielles édictées par des médecins.

Une étude qui a eu le don de faire réagir rapidement certains éditeurs de logiciels, dont Johnson & Johnson, qui s’est insurgé dans les colonnes du Washington Post contre les résultats qui placent son application Official 7 minute Workout dans la catégorie des mauvais élèves.

Pour que cette étude soit plus complète, il ne manque plus qu’à aussi tester les applications spécifiques à Android, ainsi que celles qui sont payantes, afin que l’on puisse aussi s’assurer que les sportifs qui font confiance aux applications de fitness de leur smartphone en ont vraiment pour leur argent, et qu’ils ne risquent pas de potentiels problèmes de santé…

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VIV, l’assistant virtuel qui entend mettre Siri au rebut

lundi 7 septembre 2015 à 14:12

Quand l’application Siri a été rachetée en 2010 par Apple, de nombreux fans de la pomme ont attendu que cet assistant virtuel devienne une véritable aide pour leur quotidien. 5 ans après, force est de constater que les promesses qu’Apple nous a fait ne sont clairement pas à la hauteur des annonces de la firme de Cupertino ! S’il est bien possible de lancer un appel téléphonique, une navigation, ou une musique, de dicter laborieusement un SMS ou de lancer des recherches sur Internet, Siri n’est pas à véritablement parler un assistant capable de comprendre le fondement de ce que vous pourriez lui demander.

C’est dans ce contexte que débarque VIV, une application qui pourrait bien devenir le premier véritable assistant virtuel avec une intelligence artificielle suffisamment élevée pour comprendre ce que nous lui demandons.

viv
VIV, le prochain assistant virtuel qui pourrait bien mettre définitivement Siri à l’amende

VIV ne se contente pas de seulement comprendre ce que vous lui demandez, il va de lui-même effectuer des recherches de fond en fonction du contexte de votre demande.

Si vous demandez par exemple la position d’un vol d’avion et l’heure estimée de l’arrivée, en posant tout simplement la question « Où en est JetBlue133 ? », VIV va en parallèle se connecter à une base de données comportant les statistiques sur les retards des vols aériens pour savoir si la compagnie est régulièrement sujette à des vols décalés dans le temps. Ainsi, VIV répondra : « Encore en retard. Rien de nouveau, donc. » après avoir constater que 62% des vols de JetBlue présentaient des retards.

Afin d’aller plus loin, VIV vous crée un profil extrêmement personnalisé afin d’enregistrer les informations personnelles vous concernant pour pouvoir vous proposer à chaque requête des réponses des plus pertinentes. Ainsi, si vous demandez à VIV de vous réserver un siège sur le prochain vol pour Los Angeles, ce dernier saura que vous préférez les sièges côté hublot avec de l’espace pour vos jambes, et tentera de vous réserver un siège qui corresponde le mieux à vos attentes.

Pour rester dans le monde du tourisme, ce genre de personnalisation extrêmement poussée saura déployer tout son intérêt dans le cadre d’une réservation d’hôtel, ainsi que des restaurants ou de loisirs divers et variés. Imaginez : VIV pourra prendre en charge la planification de votre voyage de bout en bout en connaissant simplement vos préférences ! Avion réservé, taxi ou chauffeur prévu, hôtel avec une chambre correspondant à votre budget et vos envies, une sélection de restaurants et de loisirs pour la durée de votre séjour…

VIV entend révolutionner le modèle économique de nombreux sites de réservation en n’utilisant (au départ) que des résultats organiques. De quoi clairement bousculer le business juteux des nombreux sites de comparateur en ligne ! Il est fort probable que les géants du Web vont s’intéresser de près à cette petite startup Ô combien prometteuse. Google a déjà envoyé des représentants afin de suivre le travail de VIV et a exprimé un avis extrêmement positif sur le sujet. Il est probable que cette petite application tombe bientôt dans l’escarcelle du géant de Mountain View très prochainement…

Source et merci à Fred pour l’info 😉