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Microsoft travaille sur un projet d’intelligence artificielle capable de noter l’humour

mardi 11 août 2015 à 18:23

L’humour, voilà une des particularités typiquement humaine que nous avons bien du mal à faire comprendre ou à simuler avec nos ordinateurs. Il faut dire que même un humain aurait bien du mal à déterminer une liste de critères indiscutables permettant de déterminer si oui ou non une blague est drôle, et surtout pourquoi elle l’est.

Cela n’empêche pas un chercheur de chez Microsoft de commencer un projet avec le journal The New Yorker à propos d’une intelligence artificielle capable de noter l’humour.

Ce journal américain est en effet connu pour ses courtes BD comiques quotidiennes en 4e de couverture :

Une BD du journal The New Yorker
Une BD du journal The New Yorker

En fournissant à cette intelligence artificielle de nombreuses archives de ces comics, Dafna Shahaf a ainsi été capable de l’entraîner à déterminer les dessins les plus drôles parmi un choix de BD proposé. Puisque son programme n’est pas capable de reconnaître le contexte du dessin comme ce qu’il est aujourd’hui possible de faire sur une photo, notre chercheur a dû saisir manuellement les situations décrites dans chaque cartoon et le contexte de chaque dessin, notamment via des actualités en lien avec le sujet de la BD.

Pour apprendre à son IA à déterminer ce qui est drôle ou non, il a fait appel à des employés extérieurs chargés de noter chaque dessin du plus drôle au moins comique, ce qui a permis à ce programme de comprendre ce qui semble faire le plus rire les humains.

Au final, cette intelligence artificielle a été capable de trier et d’éliminer les dessins les moins drôles, soit approximativement 2 200 dessins sur les 5 000 proposés chaque semaine par des lecteurs. De quoi rendre le travail plus rapide pour les rédacteurs chargés de choisir le dessin qui figurera sur la prochaine édition du journal.

Mais cela ne reste qu’une première étape vers un projet autrement plus ambitieux : apprendre aux ordinateurs à pouvoir faire leurs propres blagues. Car si aujourd’hui des assistants personnels comme Siri sont capables de ressortir des plaisanteries prévues en amont par ses développeurs, il serait bien incapable de trouver de nouvelles idées pour faire rire ses utilisateurs. Je vous invite à regarder le film Her si vous voulez voir ce que cela donnerait si l’on était un jour capable de créer un ordinateur capable d’avoir de l’humour…

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Google devient une filiale du groupe Alphabet : schéma de la nouvelle organisation

mardi 11 août 2015 à 17:41

Sans trompette ni tambour, Google surprend tout le monde en plein mois d’août en annonçant une grosse restructuration de ses activités au sein d’un nouveau groupe nommé Alphabet.

Pour les fans du moteur de recherche, rassurez-vous : Google s’appellera toujours Google, cette filiale et les activités annexes de l’entreprise seront tout simplement placées sous le contrôle d’une nouvelle société baptisée Alphabet.

L'annonce de la nouvelle société Alphabet par Larry page
L’annonce de la nouvelle société Alphabet par Larry page

Cette holding est la consécration d’un long processus de changement, de diversification et de mutation au sein de l’énorme empire anciennement nommé Google. Ce dernier n’était au départ qu’un moteur de recherche, une activité qui continue d’assurer une immense majorité des revenus du groupe, mais qui ne représente maintenant qu’une petite partie de ses activités.

Et c’est justement ce découpage des finances qui devrait permettre au nouveau groupe de rassurer ses investisseurs en montrant la bonne santé économique de l’activité principale de l’entreprise, tout en permettant aux activités périphériques – qui entraient anciennement sous l’égide de Google – d’être décorrélées du métier « traditionnel » du groupe.

Voici donc un schéma expliquant comment va s’organiser la nouvelle holding des anciennes activités de Google :

Organisation d'Alphabet
Organisation d’Alphabet

On peut ainsi voir qu’Alphabet va être découpée en 7 branches distinctes, regroupant chacune les entreprises ou projets liés à leurs domaines d’activités :

Si certains n’y voient qu’une restructuration d’entreprise, d’autres affirment que le géant Google se prépare à devenir encore plus imposant et à conquérir toujours plus de nouveaux domaines d’activités grâce à sa nouvelle organisation plus souple. Je me demande néanmoins si la justice américaine ne va pas tenter un beau jour de démanteler ce gigantesque ogre sous le coup de la loi anti-monopole. La domination d’Alphabet dans certains domaines d’activités est si grande qu’il reste finalement peu de place à une saine concurrence pour d’autres acteurs dans le même secteur. Cela risque fort de conduire l’entreprise vers des dérives anticoncurrentielles dans un avenir proche…

Virtualizer, le tapis de réalité virtuelle présent à la Gamescom 2015

mardi 11 août 2015 à 08:30

La réalité virtuelle, voilà le nouvel eldorado technologique vers lequel la plupart des entreprises High Tech foncent, sans qu’elles ne puissent encore savoir si le grand public adhérera à ce concept innovant, mais qui, paradoxalement, existe tout de même depuis de nombreuses années.

Si l’on a déjà pu s’essayer à moindre frais à la réalité virtuelle (avec le Google Cardboard par exemple), les nouvelles applications prometteuses de ce concept restent encore à venir.

Afin d’améliorer l’immersion lorsque vous mettez votre casque devant les yeux, l’idéal est finalement de se passer d’une manette classique pour interagir avec votre environnement virtuel en utilisant directement votre corps. Et c’est exactement ce que Cyberith prévoit de faire avec son tapis de réalité virtuelle, que nous avons pu croiser à la Gamescom 2015 (vous pouvez retrouver des informations plus détaillées à propos de la Gamescom 2015 sur jeux.video).

Courir, sauter, tourner sur vous-même, vous accroupir... on peut en faire des choses avec le Virtualizer !
Courir, sauter, tourner sur soi-même, s’accroupir… on peut en faire des choses avec le Virtualizer !

Ce tapis de réalité virtuelle se présente sous la forme d’une base plate ayant une friction très faible (en gros : ça glisse !), vous permettant ainsi de pouvoir marcher, courir, vous déplacer sur le côté, etc… une fois que vous êtes dessus et en chaussettes (ou avec des chaussettes à chaussures se mettant par dessus vos souliers favoris).

Un anneau relié à 3 petits poteaux vous permet de ne pas perdre l’équilibre (car, une fois le casque enfilé, la sensation d’immersion peut être si trompeuse pour notre cerveau qu’il est très facile de tomber lorsque vous êtes pris dans le jeu) et détecte la position de votre corps dans l’espace (debout, assis…) et lorsque vous tournez sur vous-même.

Le Virtualizer, c'est du costaud !
Le Virtualizer, c’est du costaud !

Le Virtualizer a clairement été conçu pour durer et absorber les chocs d’une pratique de jeu intense : il est construit en métal (et il vaut mieux que ça soit le cas lorsque vous avez un geek baraqué qui est à fond dans sa partie et qui n’hésite pas à sauter dans tous les coins ^^) et fabriqué en Europe, afin que la qualité de ce produit puisse être à la hauteur de ses ambitions.

Et si nous testions maintenant ce périphérique prometteur ? Couplé à un casque de réalité virtuelle comme l’Oculus Rift, l’immersion est vraiment totale pour peu que vous ayez un programme ou un jeu vraiment bien conçu pour ce genre d’usage. Il faut savoir qu’il y a un coup à prendre avec ce tapis de réalité virtuelle en ce qui concerne les déplacements : vous ne marchez pas normalement comme sur un tapis de course classique, mais vous faites glisser vos pieds sur la surface du Virtualizer. Cela est un peu perturbant au départ, mais l’on s’y fait vite, et l’on se retrouve à bouger dans tous les sens assez rapidement pour éviter de se faire tirer dessus !

La précision de ce tapis, couplé avec un temps de réponse véritablement faible, permet d’éviter le fameux Motion Sickness, soit le mal de mer que l’on peut vite attraper lorsque ce que vos yeux voient ne correspond pas aux informations que votre cerveau attend.

Chaque partie de votre corps peut indépendamment bouger dans l'environnement virtuel généré par votre casque
Chaque partie de votre corps peut indépendamment bouger dans l’environnement virtuel généré par votre casque

Le fait que les mouvements de votre tête soient indépendamment pris en compte de ceux de votre contrôleur de jeu, ainsi que ceux de vos jambes, illustrent bien toute la puissance du Virtualizer : vous pouvez continuer à avancer dans une direction, tout en jetant un oeil à une autre, et en tirant dans une direction différente pour couvrir l’avancée de votre avatar virtuel. Le genre de chose qu’il est impossible de reproduire avec une simple manette et un écran TV !

Une machine élitiste
Une machine élitiste

Le principal inconvénient du Virtualizer risque par contre d’être son prix : proposé en précommande à 1 499 €, vous devez ajouter à cela le prix d’un bon casque de réalité virtuelle, plus celui d’un PC de jeu moderne qui fera tourner les magnifiques graphismes des mondes virtuels que vous parcourrez. Autant dire que l’ensemble risque de dépasser allègrement les 3 000 €, et que vous devez de plus bénéficier de la place nécessaire chez vous pour entreposer ce volumineux engin si vous ne souhaitez pas qu’il trône en continu au milieu de votre salon. C’est finalement ce qui risque de desservir le plus le Virtualizer : son tarif élitiste le réserve à une petite frange de passionnés ayant les moyens d’investir autant dans un périphérique de jeu. Un « simple » périphérique oui, mais quel périphérique : la reproduction de vos mouvements dans des mondes virtuels vous permettent de vous dépenser physiquement tout en jouant et en ayant une sensation inédite d’immersion. Combien seront prêts à payer ce prix pour profiter d’une telle expérience ?

Tesla envisagerait de se lancer dans un service de location temporaire de véhicules autonomes à la Uber

lundi 10 août 2015 à 15:00

Le constructeur automobile américain le plus innovant du moment continue d’envisager des moyens d’apporter de nouvelles révolutions dans le monde très traditionnel des voitures.

Après la voiture électrique qui se recharge toute seule ou les mises à jour de sécurité Over-The-Air pour ses véhicules, voici que Tesla envisage très probablement de se lancer dans un service de location de véhicules autonomes à la Uber.

Le tableau de bord de la Tesla Model S
Le tableau de bord de la Tesla Model S

Il faut dire que Tesla envisage de faire en sorte que ses modèles déjà existants puissent devenir de véritables véhicules autonomes grâce à une simple mise à jour logicielle. Tous les capteurs nécessaires, ainsi que les commandes pouvant être pilotées directement par l’ordinateur de bord sont déjà présentes dans les véhicules commercialisés. Il ne reste plus qu’à faire en sorte qu’un cadre légal soit défini, et que les voitures de Tesla passent tous les tests nécessaires afin que l’on puisse s’assurer de la fiabilité de cette future conduite autonome.

Lorsque le PDG d’Uber annonce à l’un des principal actionnaire du constructeur américain qu’il voudrait acheter 500000 véhicules Tesla autonomes pour son propre usage, on imagine aisément que cet actionnaire a dû se féliciter d’avoir mis de l’argent dans une entreprise potentiellement aussi porteuse avec une si grande commande qui pourrait bien arriver dans un futur proche.

Mais, et c’est là le don qu’ont certains visionnaires, plutôt que de ne percevoir que cette opportunité à court terme, il est fort probable qu’Elon Musk ait plutôt imaginé une possibilité de diversifier les activités de Tesla et de gagner encore plus d’argent. Comment cela ? En se passant tout simplement d’Uber et en proposant directement son propre service de location temporaire de véhicule autonome. C’est l’hypothèse qui a été formulée suite à une interview d’Elon Musk à propos d’un tel service.

Plus besoin d’attendre la disponibilité d’un taxi ou d’un chauffeur : commandez simplement votre course et attendez votre véhicule pour qu’il puisse vous emmener directement à votre destination, sans que vous n’ayez à prendre le volant ou que le pilote ne fasse des détours pour gonfler la note.

La révolution apportée par le mariage d’un constructeur de voitures autonomes avec un service de location temporaire de véhicule laisse envisager de grands changements dans la manière dont nous utiliserons nos automobiles dans un avenir proche avec, par exemple, la possibilité de faire en sorte que votre voiture vous rapporte de l’argent lorsque vous ne l’utilisez pas en journée. Une idée qui pourrait bien modifier en profondeur nos vies quotidiennes !

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Des lunettes pour empêcher les systèmes de reconnaissance faciale de vous reconnaître

lundi 10 août 2015 à 11:30

Avec l’arrivée de nombreux systèmes de reconnaissance faciale dans des lieux publics, il va être de plus en plus difficile d’espérer échapper à une identification systématique de votre personne, ainsi à ce que des entreprises tierces puissent identifier vos habitudes en vous suivant tout au long de vos déplacements.

Pour éviter cela, des chercheurs japonais ont créé une paire de lunettes protégeant votre anonymat en bloquant les systèmes de reconnaissance faciale. Problème : on est encore loin de pouvoir se procurer un modèle discret et sexy…

Afin de pouvoir bloquer efficacement les tentatives de reconnaissance faciale, ces lunettes utilisent des LEDs diffusant une lumière proche de l’infrarouge. Une lumière invisible donc pour nos yeux, mais qui a l’avantage de perturber quelque peu les caméras utilisées dans les systèmes de reconnaissance faciale.

"I'm Sexy and I know it"... ou pas !
« I’m Sexy and I know it »… ou pas !

Mais nos amis japonais veulent aller plus loin, en proposant un modèle dit passif, ne nécessitant pas d’électricité pour fonctionner. Le secret sera d’utiliser des matériaux réflectifs absorbant une partie de la lumière ambiante et la redistribuant d’une manière perturbante pour les systèmes de reconnaissance faciale. Un modèle prévu pour l’année 2016, et qui devrait être proposé pour 240 $ environ.

Attention tout de fois : ce système ne permet de tricher avec la reconnaissance faciale que dans approximativement 90% des cas. Même en portant un dispositif censé empêcher la reconnaissance de votre visage, vous n’êtes finalement pas à l’abri du fait que vous soyez identifié par des entreprises privées lors de vos déplacements dans des lieux publics.

Ce genre d’initiatives bloquant physiquement la reconnaissance faciale reste une bonne idée, mais doit nécessairement être accompagnée d’un encadrement légal stricte pour faire en sorte que les systèmes de reconnaissance faciale ne puissent pas dériver vers une société orwellienne. Bien que les enjeux pour la sécurité des citoyens soient extrêmement importants, ce genre de problématique est rarement placée au coeur de débat, et les entreprises peuvent à peu près faire ce qu’elles veulent dans ce domaine pour le moment…

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