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Si le blocage d’un site de téléchargement n’améliore pas les ventes, celui de plusieurs sites en même temps fonctionne

dimanche 14 juin 2015 à 09:21

Des chercheurs de l’Université britannique Carnegie Mellon viennent encore de démontrer que le blocage d’un seul site de téléchargement illégal, comme par exemple The Pirate Bay, n’était toujours pas efficace pour faire grimper les chiffres des offres légales.

Néanmoins, il apparaît que le fait de bloquer plusieurs sites de partage populaires en même temps a bien un impact positif sur les offres légales d’accès aux films, aux séries et à la musique.

Le piratage tue

Le piratage tue

L’idée derrière le blocage des sites de téléchargement est que cela pourrait obliger les pirates patentés à se tourner vers des offres légales.

Le problème ici, c’est qu’après le blocage du site The Pirate Bay, les britanniques n’ont pas changé leurs mauvaises habitudes : ils ont tout simplement choisi d’utiliser d’autres sites similaires, ou se sont tournés vers un VPN pour contourner la censure.

Par contre, il s’avère que quand plus d’une douzaine de sites de téléchargement illégal ont été bloqués en même temps, l’usage de solution légale comme Netflix a fait un bond en moyenne de 12% !

Si ceux qui ne téléchargeaient que peu n’ont augmenté leur consommation légale que de 3.5%, les pirates les plus acharnés ont augmenté leur utilisation de solutions légales de 23.6%, ce qui représente tout de même une différence non négligeable.

La conclusion de cette étude est donc qu’il faut rendre l’usage des sites de téléchargement bien plus compliqué, notamment en bloquant simultanément un large panel de sites pirates afin d’augmenter l’utilisation des solutions légales mises en place.

Les chercheurs notent aussi que ces solutions légales doivent être suffisamment attractives pour que les habitudes de nos pirates changent durablement. Une situation en France sur ce point qui n’est toujours pas rose, malgré l’arrivée de Netflix dans l’Hexagone

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Un ordinateur qui fonctionne grâce à des gouttes d’eau et des aimants

samedi 13 juin 2015 à 10:19

Un ordinateur n’a pas forcément besoin de composants électroniques pour pouvoir jouer son rôle : après tout, les premiers calculateurs étaient bien purement mécaniques.

Mais voici qu’une équipe de chercheurs présente son ordinateur fonctionnant à l’aide de gouttes d’eau et d’aimants. Si la prouesse est intéressante, quid de l’intérêt d’un tel appareil ?

L'ordinateur à gouttes d'eau en fonctionnement

L’ordinateur à gouttes d’eau en fonctionnement

Il faut savoir que la science a récemment découvert tout un domaine encore trop peu exploré, et recelant pourtant un potentiel certain : la micro-fluidique.

La manipulation précises de millions de gouttes de liquide pourrait bien avoir de forts impacts dans les mondes de la chimie, de la médecine, de la biologie, et aussi en informatique.

Ainsi, un ordinateur fonctionnant sur ce principe pourrait bien devenir une sorte de laboratoire ultra-compact, voire même d’atelier servant à composer des mixtures nécessitant une précision extrême.

L’idée est d’arriver à miniaturiser la micro-fluidique, un peu comme ce qui a été fait avec l’informatique depuis ses débuts jusqu’à nos jours. Les usages que l’on pourra faire de ce nouveau domaine de recherche sont pour le moment si vastes qu’il est encore difficile de les appréhender, c’est dire si cet ordinateur à gouttes pourrait finalement devenir très prometteur d’ici quelques années…

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Porter Key Knife, le couteau de poche qui se fait passer pour une clé

samedi 13 juin 2015 à 10:14

Si vous faites par exemple des pique-niques improvisés et que vous avez besoin d’avoir un simple couteau sur vous pour couper vos aliments, vous ne pensez sûrement pas toujours à vous trimbaler un couteau de poche, ce qui pourrait parfois même poser problème lors de contrôle de sécurité.

Afin de pouvoir avoir sur vous en permanence une petite lame discrète et sans danger, voici un couteau qui promet de se fondre en toute discrétion dans votre porte-clé !

Porter Pocket Knife, le couteau de poche qui se planque dans votre porte-clés

Porter Pocket Knife, le couteau de poche qui se planque dans votre porte-clés

Le Porter Pocket Knife reprend tout simplement le design général d’une banale clé, mais il peut se déplier pour devenir un petit couteau, apte à vous rendre de menus services de découpe. Il fait aussi décapsuleur, ce qui peut parfois être une fonction utile en soirée 😉

Ce couteau compact et malin a réussi à dépasser (et de loin) ses objectifs de financement, et l’on comprend aisément pourquoi tant l’idée derrière sa conception paraît bonne. Par contre, je ne saurais trop vous recommander d’éviter tout de même de prendre l’avion avec un tel objet.

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Certains gouvernements se mettraient à pirater les entreprises de sécurité informatique

samedi 13 juin 2015 à 10:06

L’on croirait assister à un genre de scénario réservé à un blockbuster américain bien bourrin, à base de théorie du complot plus ou moins fumeuse…

Mais l’entreprise Kaspersky Lab, bien connue dans le monde de la sécurité informatique, révèle qu’elle a été victime d’attaques extrêmement sophistiquées de la part d’un groupe de hackers probablement liés à un état. Cela préfigure-t-il le futur visage de la guerre informatique ?

Eugene Kaspersky, le fondateur de la célèbre firme du même nom

Eugene Kaspersky, le fondateur de la célèbre firme du même nom

Kaspersky affirme publiquement avoir été victime de cyber-intrusions ayant affectées plusieurs de ses systèmes internes. Après une enquête minutieuse, ils ont pu découvrir que le malware responsable n’était autre qu’une version remise au goût du jour du ver Duqu.

L’analyse de ces attaques révèle que l’objectif des hackers était d’espionner Kaspersky Lab à propos de leurs projets de recherche en sécurité informatique, et sur leurs procédures internes.

Les chercheurs de l’entreprise supposent même que les hackers derrière ces attaques étaient soit incroyablement confiants dans leurs capacités à ne pas être détectés par des chercheurs de classe internationale, ou bien que la découverte de leur intrusion ne serait de toute façon jamais suivie de représailles.

Cette version Duqu 2.0 serait probablement liée, tout comme Duqu et son ancêtre Stuxnet, à un gouvernement, visiblement désireux de s’approprier quelques secrets dans ce jeu du chat et de la souris auquel jouent sans cesse les pirates attaquants et ceux qui défendent les systèmes informatique à protéger.

Kaspersky Lab a aussi choisi de communiquer le fichier Open IOC de cette version 2.0 de Duqu afin que vous puissiez vérifier la présence de Duqu 2.0 sur votre propre réseau local. OpenIOC est un moyen de partager de l’information sur les potentielles menaces que peut rencontrer un système (même si j’avoue que je ne saurais comment utiliser ce fichier).

Si même les firmes de cyber-sécurité ne sont plus à l’abri des manoeuvres de certains gouvernements, je vous laisse imaginer à quel point les systèmes d’information des entreprises classiques doivent représenter des passoires pour des hackers chevronnés, payés pour glaner des données pouvant avantager certains états…

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La NASA demande à des ingénieurs de réaliser des drones pouvant opérer dans un environnement sans gravité

vendredi 12 juin 2015 à 10:10

Si l’espace devrait être l’avenir de l’humanité, en raison notamment de l’épuisement de certains minerais pourtant indispensables à nos technologies actuelles et futures, cela reste un milieu incroyablement hostile pour un être humain.

De là, la NASA prévoit l’avenir, en envisageant la possibilité d’envoyer des drones dans l’espace. Mais pour cela, il faut déjà arriver à créer des engins capables de se déplacer dans un environnement sans gravité !

Un drone de l'espace capable de voler en l'absence de gravité

Un drone de l’espace capable de voler en l’absence de gravité

S’il ne s’agit pas encore de concevoir des drones parcourant le vide intersidéral, il s’agit néanmoins d’une première : un engin autonome capable d’aider les astronautes dans leur mission spatiale.

Les défis à relever sont ici nombreux : les objets ne se comportent pas d’une manière « conventionnelle » dans l’espace : il est ainsi difficile de stopper la trajectoire d’un objet se déplaçant dans un environnement sans gravité, l’orientation est aussi une prouesse pour un petit robot, là où il n’y a ni haut ni bas.

Des solutions ont été proposées par une équipe d’ingénieurs, comme d’utiliser des capteurs au sein de la base spatiale, qui permettront au drone de s’orienter. Il est aussi équipé de pinces, permettant soit de saisir des objets, soit de s’accrocher aux parois afin de stopper net sa trajectoire. Ce concept de drone de l’espace pourrait aussi être équipé de petits aspirateurs, lui permettant de se coller aux surfaces.

Si l’on est encore loin d’avoir de véritables assistants robotisés volants pour assister les missions spatiales, il sera je pense difficile d’envisager une mission sur la planète Mars sans l’aide de ces petits robots volants. Finalement, George Lucas avait vu juste avec C3-PO et R2-D2, sauf que les robots du futur seront probablement volants ^^

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