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Slick, le stabilisateur motorisé pour caméra embarquée

dimanche 23 août 2015 à 15:00

Loin de l’époque des caméscopes VHS encombrants de papa, les ventes des caméras embarquées ont véritablement explosé durant ces dernières années. Il faut dire que la qualité d’image que peuvent procurer ces caméras, couplé à une taille qui leur permet de pouvoir être fixées sur à peu près n’importe quel support, en font des appareils capable de capturer des scènes qui n’étaient jusque-là pas à la portée d’un vidéaste amateur.

Mais cette mode des caméras embarquées n’y a rien changé : la plupart des plans filmés via une caméra de ce type sont malheureusement remplis de tremblements, ce qui produit des vidéos parfois assez difficile à regarder.

Bien qu’il existe déjà des stabilisateurs vidéo professionnels sur le marché, ceux-là sont en général extrêmement encombrants et hors de prix pour le commun des mortels (comme par exemple celui-ci). Mais Slick, une jeune start-up française, entend bien proposer un stabilisateur motorisé pour caméra embarquée qui soit à la fois compact et abordable.

Slick, le stabilisateur motorisé et abordable pour GoPro
Slick, le stabilisateur motorisé et abordable pour GoPro

Slick vous propose de stabiliser les images prises par votre GoPro en utilisant 3 moteurs capables de compenser les mouvements de votre caméra.

Bénéficiant de 2 heures d’autonomie, étanche et compact, ce dispositif s’attache sur n’importe quel support compatible GoPro.

La vidéo de promotion de la campagne de financement de Slick vous donnera une meilleure idée de ce que cela peut donner sur des prises de vues de type sport extrême ou filmées via un drone volant :

Un concept qui a su très rapidement obtenir l’intérêt du public, puisque sa campagne IndieGoGo a réussi à obtenir 100 000 $ de financement en à peine 1 journée, soit le double de l’objectif initialement fixé !

Avec un premier prix démarrant à 179 $, Slick pourrait bien rencontrer le succès auprès des utilisateurs de GoPro. Imaginez maintenant que ce concept puisse être couplé à celui d’une caméra capable de monter automatiquement vos vidéos (comme la Graava), et vous aurez je pense un bon aperçu de ce que le futur nous réserve en matière de prise de vue pour les particuliers.

Un accessoire pour pouvoir utiliser 2 cartes SIM en même temps sur n’importe quel smartphone iOS ou Android

dimanche 23 août 2015 à 11:30

Depuis que la téléphonie mobile est devenue un marché accessible pour le grand public, elle n’a eut de cesse de bouleverser nos habitudes, qu’elles soient professionnelles ou sociologiques. Il faut dire que la France est particulièrement bien équipée avec, au 31 mars 2015, 71.3 millions de cartes SIM en service recensées sur le territoire hexagonal, soit un taux d’équipement assez incroyable de 107.9 %.

Comment expliquer qu’il puisse y avoir plus de cartes SIM que de citoyens chez les français ? La réponse est assez simple : de nombreuses personnes possèdent aussi une carte SIM supplémentaire, en plus de leur abonnement personnel, afin de l’utiliser à des fins purement professionnelles. Le problème, c’est que cela nécessite d’être équipé de deux terminaux afin d’être joignable à tout moment sur chaque numéro. Et bien peu de smartphones vendus aujourd’hui en France permettent d’utiliser deux cartes SIM en même temps… En tout cas quasiment aucun modèle dit haut de gamme.

Mais un accessoire révolutionnaire pourrait bien changer les choses dans le petit monde de la téléphonie mobile, puisqu’il permet de pouvoir utiliser 2 cartes SIM en même temps sur n’importe quel smartphone utilisant un système d’exploitation iOS ou Android !

Le PIECE posé sur un iPhone
Le PIECE posé sur un iPhone

Le PIECE est ce que l’on pourrait qualifier de lecteur de carte SIM externe et autonome. C’est à dire qu’il vous permet d’insérer une carte SIM au format micro ou nano-SIM, et de communiquer avec votre smartphone via une liaison Bluetooth.

Ainsi, PIECE vous permet de recevoir des appels ou d’en passer, de même pour les SMS, et ce en toute transparence et de manière entièrement configurable grâce à son application pour terminaux iOS ou Android.

Bénéficiant d’une autonomie de 150 heures, PIECE peut être placé dans votre portefeuille ou dans l’une de vos poche pour rester à chaque instant à portée de liaison Bluetooth de votre smartphone principal.

Et lorsque vous souhaitez éteindre votre carte SIM professionnelle, il vous suffit d’éteindre PIECE ou de configurer son application pour ne plus être dérangé lorsque vous êtes par exemple en vacances.

PIECE a l’avantage de régler le principal problème du fait d’utiliser deux numéros de téléphone portable au quotidien : vous n’avez pas besoin d’avoir un deuxième terminal pour gérer vos appels et messages professionnels. Mais, mieux que si vous n’utilisez qu’un seul numéro pour les deux usages, il vous permet de pouvoir débrancher complètement le téléphone professionnel lorsque vous avez réellement besoin de faire une pause loin du travail. Une très bonne idée qui a rapidement explosé son financement sur Kickstarter et qui est proposée à un tarif de seulement 75 $. Plutôt abordable non pour pouvoir se passer d’un deuxième téléphone portable ?

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L’impressionnant historique des explosions nucléaires recensées sur Terre en vidéo

dimanche 23 août 2015 à 08:09

L’histoire de l’arme nucléaire débute par sa création durant la Seconde Guerre Mondiale par les américains, bien que des physiciens avaient déjà envisagé de pouvoir utiliser l’énergie atomique pour créer des bombes surpuissantes dans les années 1930.

Depuis le largage des deux seules bombes atomiques qui ont été utilisées dans un contexte militaire, à Hiroshima et à Nagasaki, plus de 2 000 explosions nucléaires ont été effectivement recensées dans le monde, pour environ 100 000 têtes nucléaires fabriquées. Une puissance dévastatrice, qui en fait fort heureusement l’arme la moins employée opérationnellement à ce jour dans l’histoire de l’humanité (0.002%).

Pour que vous puissiez tout de même vous rendre compte de l’impressionnant historique des bombes nucléaires qui ont effectivement explosées dans le monde, avec leurs différentes provenances et puissances de feu, je vous invite à regarder la vidéo qui suit et qui risque bien de vous donner froid dans le dos…

Si seulement 2 de ces tirs ont été véritablement des explosions ayant un objectif militaire, les autres explosions n’ont été « que » des essais ou avaient pour but un usage politique de dissuasion, notamment durant la Guerre Froide qui a opposé les USA avec l’Union Soviétique.

On peut aussi apprendre, au cours de cette vidéo, que toutes les bombes testées n’avaient pas la même puissance ! Par exemple, si la bombe Little Boy qui a été larguée au-dessus de Hiroshima en 1945 a réussi à tuer instantanément 70 000 personnes, elle avait une puissance de feu de « seulement » 15 kilotonnes.

Un chiffre à comparer avec celui de la bombe nucléaire la plus puissante jamais tirée, la Tsar Bomba soviétique, qui a atteint la puissance de 57 mégatonnes, soit plus de 3800 fois la puissance de la première bombe nucléaire utilisée contre des humains et qui reste à ce jour l’arme la plus meurtrière jamais employée.

Tsar Bomba, l'incroyable bombe nucléaire soviétique
Tsar Bomba, l’incroyable bombe nucléaire soviétique

Aujourd’hui, alors que la Guerre Froide est maintenant terminée depuis de nombreuses années, l’arme atomique continue de jouer un rôle important en matière de dissuasion. Qui oserait attaquer un pays équipé de milliers de têtes nucléaires suffisamment puissantes pour pouvoir raser l’intégralité d’un pays en seulement 1 seconde ? Ce que l’on a appelé l’équilibre de la terreur continue encore d’être utilisé au niveau politique, malgré des tentatives de réductions des arsenaux atomiques des principales puissances nucléaires.

Le problème aujourd’hui, c’est que le droit international n’interdit pas totalement l’usage des armes nucléaires. Malgré leur important pouvoir de destruction et le fait qu’elles ne remplissent pas les conditions du droit international humanitaire (interdiction d’utiliser des armes causant des pertes inutiles ou des souffrances excessives), les pays détenteurs de la bombe atomique ne veulent définitivement pas s’en séparer. Et quelque part, on peut les comprendre : il suffirait qu’ils démantèlent leur stock d’armes nucléaires pour qu’un beau jour, un pays dirigé par un fanatique comme la Corée du Nord puisse avoir un pouvoir militaire bien plus grand si jamais il venait à s’équiper de la bombe A. Les armes nucléaires resteront donc d’actualité pendant encore de nombreuses années, même si elles resteront (on l’espère) les armes les moins utilisées de l’histoire de l’humanité.

RoboKiller, l’application qui devrait aider à éradiquer le spam téléphonique

samedi 22 août 2015 à 15:00

Cela a sûrement déjà dû vous arriver : un numéro que vous ne connaissez pas vous appelle sur votre téléphone portable, vous décrochez et vous tombez sur un message pré-enregistré vous débitant un baratin pour vous vendre je ne sais quel service à la noix ou vous débitant bien gentiment de plusieurs dizaines de centimes à la minute.

Une arnaque qui a maintenant pour nom le spamming téléphonique, à l’heure où les nouvelles technologies permettent de facilement automatiser ce genre de pratiques et de les mettre en place pour un coût dérisoire. Heureusement, la Federal Trade Commission (l’équivalent américain de notre répression des fraudes) a lancé en mars 2015 un concours pour favoriser la création de logiciels capables d’identifier les appels spam et pouvant ainsi automatiquement les bloquer. Le vainqueur de ce concours a été l’application RoboKiller, et cette dernière entend profiter de cette nouvelle notoriété pour réussir son financement sur Kickstarter.

RoboKiller, l'application anti-spam téléphonique
RoboKiller, l’application anti-spam téléphonique

Ainsi RoboKiller est une application qui entend lutter comme le spamming téléphonique et les appels automatisés. Il faut dire que ce genre d’appels commence à prendre une ampleur de plus en plus importante aux USA et en Europe, et qu’il va bientôt devenir nécessaire que les opérateurs puissent aussi directement agir afin de bloquer ce genre d’usages extrêmement agaçant pour nous, les usagers.

Pour arriver à identifier et bloquer en amont les appels automatisés, RoboKiller utilise une analyse de l’empreinte audio de chaque appel.

Empreinte audio d'un appel téléphonique
Empreinte audio d’un appel téléphonique

Leur algorithme est ainsi capable d’identifier plus d’une douzaine de points sur un enregistrement d’à peine quelques secondes afin de savoir à coup sûr si nous avons à faire avec un appel automatisé, ou bien à un véritable interlocuteur humain. De plus, le numéro du téléphone appelant permet d’effectuer une recherche dans la base de données de RoboKiller, au cas où ce numéro aurait déjà été identifié par le passé comme étant un émetteur de spam téléphonique.

Là où RoboKiller se montre aussi ingénieux, c’est qu’il fait croire à l’appelant que son appel a été décroché, mais il continue de diffuser une sonnerie d’attente. Ainsi, un interlocuteur humain saura patienter, là où un robot d’appels commencera à ressortir son discours pré-enregistré, ce qui lui vaudra d’être très rapidement identifié comme étant un appel indésirable.

RoboKiller pourrait donc être une solution intéressante pour lutter contre le problème grandissant des appels téléphoniques indésirables. Seul problème, et de taille : cette application sera vraisemblablement payante et fonctionnera avec un système d’abonnement, là où ce devrait être les opérateurs qui pourraient financer en commun la lutte contre cette nouvelle forme de spam. Mais sans contrainte légale, ces derniers ne semblent pas prêts à réaliser les investissements nécessaires pour bloquer les appels spam directement depuis leurs réseaux.

Les nouvelles conditions d’utilisation de Spotify dérangent

samedi 22 août 2015 à 11:30

Spotify est un service de streaming musical originaire de Suède qui a su s’imposer sur Internet grâce à sa qualité et à son offre très étendue. Le site revendique, en juin 2015, pas moins de 75 millions d’utilisateurs, dont 20 millions utilisent sa version Premium.

Un beau succès commercial et critique donc, qui pourrait néanmoins être terni par la volonté de Spotify d’obliger les utilisateurs à accepter les nouvelles conditions d’utilisation pour continuer à utiliser son service. Des conditions d’utilisation qui dérangent par l’étendue de leur pouvoir de récolte sur vos données privées.

L'application pour Smartphone de Spotify, le nouvel espion de vos données privées
L’application pour Smartphone de Spotify, le nouvel espion de vos données privées

Il faut savoir que le monde de l’industrie musicale est en train de vivre une véritable révolution : de grands artistes connus ne gagnent pas d’argent grâce au streaming musical, là où les majors et des acteurs comme Apple, Deezer ou Spotify touchent au passage le pactole. L’un des exemples le plus criant de ces dernières années est le cas de Portishead.

La nouvelle source de revenus des majors et des plateformes de streaming musical est donc la récolte des données personnelles de leurs millions d’utilisateurs. Une manne dont il serait difficile de se priver lorsque vous pouvez avoir la possibilité d’accéder à de gros volumes de données en étant présents dans l’appareil électronique le plus personnel qui puisse être en ce moment : votre smartphone.

Ainsi donc, les nouvelles conditions d’utilisation de Spotify se réservent le droit de piocher allègrement dans vos données, et vous allez pouvoir constater combien la pioche est étendue :

Un accès à vos contacts, vos photos personnelles et vos fichiers médias

« Avec votre permission, nous pouvons collecter des informations stockées sur votre appareil mobile, comme vos contacts, vos photos ou vos fichiers médias. »

Spotify n’explique pas pourquoi il pourrait avoir besoin de ce genre de fichiers pour la bonne utilisation de son service de streaming en ligne…

Un accès à votre position géographique

« Selon le type de terminal que vous utilisez pour accéder à nos services, nous pouvons aussi collecter des informations à propos de votre localisation. Des informations basées sur votre localisation GPS ou tout autre forme de géolocalisation mobile (par exemple via le Bluetooth). Nous pouvons aussi collecter des données provenant de vos senseurs (par exemple des données à propos de la vitesse de vos déplacements, pour savoir si vous êtes en train de courir, de marcher ou si vous êtes en train d’être transporté »

Ici les raisons de cet accès sont plus évidentes : cela permet à Spotify de vous proposer des playlists en fonction de votre activité physique. Néanmoins, il aurait été préférable de pouvoir choisir soi-même ce mode plutôt que celui-ci accède à toutes ses informations pour simplement nous diffuser une musique en adéquation avec notre activité sportive.

Spotify sera encore plus connecté à Facebook

« Vous pouvez intégrer votre compte Spotify avec des applications de tierces parties. Si vous faites cela, nous pourrions recevoir des informations relatives aux interactions que vous avez avec le service sur ces applications de tierces parties. Cela inclut, par exemple, vos « J’aime » ou vos contenus postés sur Facebook. »

Sans surprise, la plateforme de Streaming permet aussi de lier son compte à Facebook, et ainsi d’accéder à des informations supplémentaires pour vous permettre de vous proposer des musiques correspondant le plus possible à vos goûts.

Que faire si vous ne voulez pas accepter les nouvelles conditions d’utilisation de Spotify ?

Il n’y a malheureusement qu’une seule chose à faire si vous ne souhaitez pas que Spotify puisse accéder à ces nouvelles informations personnelles : fermer votre compte chez eux.

« Si vous n’êtes pas d’accord avec les termes de notre politique de confidentialité, alors n’utilisez pas le service s’il vous plaît » – Spotify

Ce genre de collecte de données personnelles à grande échelle devient de plus en plus la norme au sein des services les plus populaires du domaine de l’informatique et du Web. Entre Apple et Google qui piochent allègrement dans nos données, et Microsoft qui a récemment atteint un niveau encore plus haut avec la sortie de Windows 10, les seules alternatives semblent être de se tourner vers des solutions Open Source. Quitte parfois à rogner un peu sur votre confort pour que vous puissiez ainsi garder votre vie véritablement privée.

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