Sans prévenir qui que ce soit, Apple a pris la décision d’augmenter les prix de ses produits sur son Apple Store.

Une décision qui pourrait être considérée comme « normale » avec l’arrivée de nouveaux produits mais, si l’on s’y attarde de plus près, on peut surtout constater des tarifs revus à la hausse jusqu’à plusieurs centaines d’euros sur des ordinateurs Mac, et jusqu’à + 20 % sur certains accessoires…

Une hausse importante des tarifs pour l’Europe

Prenons l’exemple de l’iMac Retina, un ordinateur qui semble baisser ses prix car il est proposé maintenant à 2 299 €, alors que cette gamme débutait ses tarifs à 2 599 €. Les plus technophiles d’entre vous remarqueront qu’en fait, il ne s’agit pas exactement du même ordinateur, puisqu’il est proposé avec un processeur moins puissant, une carte graphique moins puissante et un disque dur au lieu d’un Fusion Drive (combinaison d’un SSD et d’un disque dur, plus rapide qu’un disque dur classique).

Le site MacG.Co nous signale que si la carte graphique de base de cet iMac était déjà susceptible de causer des lenteurs lors de sa sortie en automne 2014, il y a fort à parier que ce nouveau modèle d’entrée de gamme ne soit pas du tout une bonne affaire, comme il tente de nous le faire croire.

Les options ne sont pas en reste, puisqu’elles augmentent toutes de 20 % :

• 16 Go de mémoire vive sont maintenant facturés 240 € au lieu de 200 €,
• Les 32 Go passent de 600 à 720 €,
• Le Fusion Drive 3 To passe de 150 à 180 €,
• 512 Go de SSD passe de 300 à 360 €,
• 1 To de SSD passent de 800 à 960 €,
• La carte graphique AMD Radeon R9 M295X passe de 250 à 300 €,
• Et enfin, le processeur Intel Core i7 passe de 250 à 300 €.

Ce sont les hausses les importantes appliquées sur le site, avec les accessoires Apple :

• Le clavier filaire avec pavé numérique passe de 50 à 60 €, + 20 %,
• Le clavier sans fil passe de 70 à 80 €, + 14 %,
• L’Apple Magic Mouse passe de 70 à 80 €, + 14 %,
• L’adaptateur USB-C vers USB passe de 21 à 25 €, + 19 %,
• Et le convertisseur MagSafe vers MagSafe 2 passe de 10 à 12 euros, + 20 %.

Pourquoi Apple augmente-t-il ses prix eu Europe ?

Apple serait-il en train d’augmenter ses marges de manière drastique ? En partie oui, mais ce n’est pas la seule explication.

En effet, les prix de l’informatique sont aussi régis en Europe par les fluctuations du cours de l’euro face au dollar car la grande majorité du matériel est négocié en dollars américains.

Or, l’euro est en baisse face au dollar US, ce qui conduit, en Europe, à une augmentation du prix des biens achetés avec des dollars.

Apple l’a déjà affirmé clairement : l’entreprise ne souhaite pas perdre d’argent à cause de l’évolution des taux de change internationaux et elle répercute de manière systématique les changements en sa défaveur dans sa politique de prix.

D’où une augmentation des tarifs en Europe, qui sera probablement suivie par d’autres constructeurs.

Pourtant, il existe un gros acteur du monde des ordinateurs qui a réussi à trouver une parade : Intel. Le leader mondial des fabricants de processeurs facture ses produits en dollars, à l’acheteur d’effectuer la conversion vers sa monnaie.

Comment le marché du matériel informatique va-t-il évoluer pour l’Europe ?

Annonçons le tout net : ça se présente mal pour nous. Le cours de l’euro face au dollar n’est semble-t-il pas prêt de s’inverser, et un euro faible face au dollar rend nos importations chères, tandis que nos exportations pourraient, quant à elle, être avantagées.

Sauf que nous ne produisons quasiment plus rien en France en ce qui concerne le matériel informatique. A ma connaissance, il n’y a que la tablette tactile QOOQ qui soit aujourd’hui fabriquée en France, et je nous vois mal tous passer sur une tablette conçue à la base pour un usage culinaire ^^

L’idéal serait que des usines de production d’ordinateurs, de tablettes ou de smartphones reviennent s’implanter en Europe pour que nous puissions profiter des tarifs « normaux ». Mais quelle entreprise européenne est prête à prendre ce risque ? Qui possède encore le savoir-faire nécessaire pour concevoir et produire des produits de haute technologie qui soient aussi complexes ?

C’est le genre de situations que l’on croise assez souvent si l’on navigue sur Internet : vous ouvrez quelques onglets, vous surfez paisiblement… jusqu’à ce qu’un bruit strident d’une publicité ou d’une vidéo qui s’est lancée automatiquement se mette à vous vriller les tympans.

S’il est possible depuis 2013 de détecter les onglets bruyants sur Chrome, Google n’avait toujours pas implémenté une fonction pour faire taire d’un seul clic ceux qui nous dérangeaient. Mais réjouissez-vous : voici comment faire pour couper le son d’un onglet trop bruyant directement depuis Chrome.

Il suffit tout bonnement d’entrer l’URL suivante sur un onglet de votre navigateur Chrome :

chrome://flags/#enable-tab-audio-muting

Puis d’activer la fonctionnalité la commande d’interface utilisateur pour désactiver l’audio d’un onglet, en cliquant sur Activer :

Redémarrez votre navigateur pour que cela soit pris en compte, et faites taire les onglets dérangeants une bonne fois pour toute :

Source et Image

Saviez-vous que l’iPhone 5 a des capacités de traitement informatique 2.7 fois supérieures au superordinateur Cray-2 de 1985 ? Ou que la console NES de Nintendo, sortie aussi en 1985, avait 2 fois moins de puissance que l’ordinateur de guidage qui a été utilisé lors de la mission Apollo qui a emmené les premiers hommes sur la Lune ?

Personne n’imaginait il y a pratiquement 60 ans que nous pourrions accéder à autant de puissance au sein d’appareils pouvant loger dans le creux de nos mains !

Cette infographie compare principalement les FLOPS, soit le nombre d’opérations qu’est capable de réaliser un appareil par seconde. Plus le nombre de FLOPS est élevé, plus la capacité de traitement informatique de l’engin est grande, et ainsi l’on peut dire : plus il est puissant.

Reste à imaginer ce que cela sera dans 60 ans… Avec la terrible course à la puissance qui ne semble toujours pas s’épuiser, quelle capacité auront l’équivalent des smartphones de 2075 ? Et surtout : que ferons-nous d’autant de puissance de calculs dans nos gadgets High Tech ? Ne vont-ils pas consommer trop d’énergie à terme ?

Source

Alors que la très controversée Loi Renseignement a été adoptée en France de manière très récente, des sénateurs essaient déjà d’étendre les domaine de surveillance de cette fameuse loi…

Déjà que la plupart des associations de défense des droits fondamentaux des citoyens se sont élevées contre le vote de cette loi, et que le gouvernement a promis que ses champs d’action resteraient limités à l’intérêt public de la France, 3 sénateurs demandent d’étendre cette surveillance à de nouveaux domaines d’activités, pourtant loin d’être vitaux pour la république :

« Cet amendement vise à étendre la liste des finalités concernées.

Souvenez-vous, c‘était en 2012 : Planetary Resources venait d’être lancée en grande pompe avec, aux manettes, de richissimes visionnaires comme 2 des hauts responsables de Google, Larry Page et Eric Schmidt, ou bien même le réalisateur James Cameron, ainsi que d’anciens ingénieurs et astronautes de la NASA.

Le but de ce projet ambitieux : exploiter les ressources des astéroïdes de notre système solaire. Un projet fou qui se concrétise de plus en plus, avec le lancement des premiers satellites de Planetary Resources.

Après un premier lancement réussi par une fusée de chez SpaceX du premier satellite de démonstration Arkyd 3 Reflight en avril 2015, l’A3R devrait atteindre la station spatiale internationale, afin d’être positionné dans une orbite basse d’ici le mois de juillet 2015.

Le but ici est de tester et valider les satellites qui seront utilisés pour la première étape du projet de Planetary Resources : analyser les astéroïdes.

L’A3R va envoyer des données sur Terre durant son vol de 90 jours, avant de se désintégrer dans l’atmosphère à la suite de sa mission.

En parallèle de l’A3R, Planetary Resources prévoit de lancer l’Arkyd 6, un petit appareil autonome capable non seulement d’embarquer des instruments scientifiques et des technologies permettant d’assurer sa navigation dans l’espace profond, nécessaires pour l’exploitation à terme des astéroïdes, mais aussi d’assurer des missions pour le compte d’autres entreprises.

L’A6 comportera en effet des outils de précision, des possibilités d’envoi ou de réception de données avec une large bande passante et une architecture modulaire, capable de s’adapter aux besoins scientifiques ou commerciaux d’autres organisations, qui n’auront ainsi pas besoin de concevoir leur propre vaisseau.

Pour ceux qui se demandent encore s’il y a de l’argent à faire dans cette ruée vers l’espace moderne, rassurez-vous : il s’agit d’une industrie qui pourra vraisemblablement générer, dans les 30 ans à venir, des billions de dollars de bénéfices pour les entreprises qui posséderont la capacité à accéder aux ressources cachées dans les astéroïdes :

Je suis étonné que les médias grand public ne parlent pas plus de cette nouvelle course à l’espace, qui pourrait bien provoquer dans notre quotidien des répercussions encore plus importantes que le premier pas de l’Homme sur la Lune en 1969. Pour la première fois de notre Histoire, nous sommes en train de concrétiser véritablement la conquête de l’espace, et nous pourrions bien assister à cela de notre vivant.

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