Le 30e Chaos Communication Congess vient de se terminer. Cet évènement spécialisé dans le hacking a notamment vu défiler une bande de bidouilleurs ayant une idée en tête : hacker complètement le Gamepad tactile de la WiiU pour en faire un périphérique indépendant de la console de salon.

Ils sont notamment arrivés à faire du reverse engineering le Gamepad en décodant les flux vidéos envoyés à l’imposante manette, et en déchiffrant une partie du firmware présent dans le périphérique.

Si la première vidéo n’a pas affolé la foule (un simple flux vidéo entre un PC transmis sur le Gamepad), la démo jouable du jeu émulé The Legend of Zelda: Wind Waker sur GameCube a par contre montré le potentiel de ce nouveau hack.

Du code source a déjà été librement diffusé pour utiliser le Gamepad de la WiiU dans vos applications, et les chercheurs prévoient de sortir des utilitaires faciles à installer pour Windows, MacOS et Android pour utiliser le WiiU Gamepad.

La présentation complète de ce hack est disponible en vidéo (les démos commencent à partir de la 47e minute) :

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Quand un geek rencontre une geekette, il est plutôt facile de faire une proposition de mariage originale !

Les inspirations ne manquent pas, et créer un jeu vidéo complet à tendance rétro pour cette occasion est un bon exemple de ce qu’il est possible de faire

C’est l’histoire de Robert Fink, qui a voulu déclarer sa flamme à sa petite amie Angel White, en lui faisant jouer à un jeu créé de toutes pièces avec l’aide de ses amis.

Et le résultat est plutôt fort sympathique :

Vous pouvez trouver plus de détails sur cette belle histoire sur le site Pixel Proposal

Internet continue de changer nos habitudes, de bousculer les systèmes mis en place depuis des dizaines d’années, et, comme tous les changements, il continue de faire peur !

La culture n’échappe pas à cette révolution, et Vincent Touati, podcasteur sur Convergence Numérique, m’a invité à m’exprimer sur ce sujet avec Pierre Journel, entrepreneur sur la toile passionné par la musique, pour tenter de répondre à cette question : Quel avenir pour la culture sur internet ?

J’espère que ça vous plaira et que je n’ai pas dit trop de conneries

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Simuler un organisme vivant complet sur ordinateur, voilà une prouesse digne de la science-fiction non ?

Imaginez : arriver à recréer virtuellement toutes les réactions chimiques de chaque cellule, les interconnexions entre les neurones, les processus bio-chimiques qui ont lieu au sein d’un organisme pluricellulaire…

Un travail titanesque, mais qui a déjà commencé et qui en plus est disponible en Open Source !

OpenWorm est un projet de recherche scientifique qui a pour but de simuler l’intégralité de l’organisme d’un nématode (un être vivant très simple).

L’objectif est de simuler virtuellement l’intégralité des mouvements des cellules, des réactions de chacune d’entre elles, afin de mieux comprendre le fonctionnement du système nerveux animal.

Une étape vient d’être franchie, avec la première simulation fidèle des contractions des cellules musculaires de ce ver microscopique :

De nombreuses autres étapes restent à franchir avant de parvenir à simuler l’intégralité de cet organisme plus complexe qu’il n’y paraît : par exemple, la simulation d’un tiers de seconde de son activité neuronale prend actuellement 72h de calcul informatique !

Autant dire que l’on est encore loin de pouvoir émuler l’activité cérébrale complète d’un cerveau humain virtuel… mais il faut bien commencer quelque part non ?

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Cette phrase on la voit très souvent passer sur Internet : « Si c’est gratuit, c’est vous le produit ». On la croise tellement qu’elle est parfois utilisée à tort et à travers par certaines personnes qui pensent l’utiliser à bon escient.

La vidéo qui suit explique avec objectivité et humour cette célèbre phrase, et montre les côtés négatifs, mais aussi positifs, de ce modèle économique mis en place sur Internet :

Mine de rien, elle reste aussi très utile pour expliquer aux personnes profanes comment Google, Facebook et autres fournisseurs de services en ligne gratuits arrivent à faire de l’argent. Et croyez-moi, quand je discute autour de moi avec des gens qui ne touchent pas plus que ça à l’informatique, mais qui utilisent ces services quotidiennement, ils sont encore très nombreux !