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Des lampes utilisant une illusion d’optique pour donner une impression de profondeur

jeudi 10 septembre 2015 à 11:30

La décoration de nos intérieurs poussent les gens à trouver sans cesse de nouvelles idées pour personnaliser l’environnement dans lequel nous vivons ou travaillons, afin que ce dernier puisse posséder une identité, une « âme ». Et l’une des composantes de la décoration intérieure est le soin porté aux luminaires, qui peuvent réellement apporter de grands changements d’ambiance avec un simple éclairage bien placé ou l’utilisation d’une astuce pour rendre cet éclairage original.

C’est ici le cas avec ces lampes utilisant une illusion d’optique toute simple pour donner une impression de profondeur !

L’idée derrière ces lampes 2D utilisant des illusions d’optique en 3D est tout simple : il s’agit juste d’utiliser un morceau de plexiglas sur lequel vous allez insérer des LEDs afin que la lumière de ces diodes électroluminescentes se diffusent au sein du plastique transparent. Pour donner cette impression que l’abat-jour est dessiné avec de la lumière, il suffit que le plexiglas soit gravé (ici la gravure se fait au laser pour plus de précision), ce qui fait ressortir la lumière des LEDs aux endroits où le plastique a été sculpté. L’effet est véritablement saisissant !

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Les lampes Bulbing de la collection 2014

Proposées sur Kickstarter à des tarifs entre 65 et 70 $ selon les types de lampes, ces lampes, baptisées Bulbing, ont été créées par le studio Cheha, un studio de design spécialisé dans le monde du luminaire.

Ce dernier n’en est pas à son coup d’essai, puisqu’il avait déjà proposé des lampes à illusion d’optique sur la plateforme de financement participatif il y a de ça un an. Un financement qui avait déjà été couronné de succès, ce qui a motivé le studio à réitérer son idée, avec cette fois des formes d’inspiration plus classique par rapport à nos bonnes vieilles lampes de bureau.

Notez que ces lampes sont livrées avec un variateur intégré, qui vous permettra de pouvoir réguler la puissance de la lumière diffusée selon vos souhaits. Les LEDs intégrées sont annoncées avec une durée d’utilisation de 50 000 heures. De quoi vous assurer plus de 5 ans et demi de lumière si vous laissiez allumée votre lampe en continu.

La livraison des premières commandes est prévue pour la fin de l’année 2015 (juste avant Noël), mais la plupart des livraisons s’étaleront jusqu’au mois de février 2016. Ne prévoyez donc pas d’en faire une idée cadeau pour les fêtes de 2015 !

Ces lampes Bulbing illustre bien un concept fondamental du design : prendre une forme ou une apparence que l’on connait bien car vue, revue et rerevue des milliers de fois pour l’adapter en quelque chose de totalement différent avec une forme originale, mais qui reste pour autant familière. Un pari visiblement gagné pour le studio Cheha, qui pourrait bien inspirer des geeks un peu bricoleurs pour créer leurs propres lampes design à peu de frais !

Disney a créé des objets qui communiquent par la lumière

jeudi 10 septembre 2015 à 08:30

De nombreux moyens de faire communiquer deux objets à distance existent de nos jours : connexion 3 ou 4G, WiFi, Bluetooth, et même l’utilisation du corps humain comme moyen de transfert des informations. La plupart de ces moyens de communication utilisent des ondes radio, dont certaines pourraient être soupçonnées de provoquer des effets négatifs sur notre santé. Mais puisque nous sommes à l’ère des objets connectés, la transmission d’informations entre plusieurs appareils est devenue un enjeu vital pour de nombreux fabricants d’objets High Tech.

Une autre voie explorée par certains chercheurs est d’utiliser la lumière pour transmettre des informations sans fil et sans risquer d’ajouter encore des ondes à notre environnement proche. C’est notamment l’un des projets sur lequel travaille une équipe d’ingénieurs chez Disney, qui a réussi à créer des objets qui communiquent effectivement par la lumière !

En utilisant des LEDs, ces petites diodes électroluminescentes qui ont maintenant envahi à peu près chaque objet technologique et qui vont probablement remplacer nos ampoules traditionnelles sur le long terme, nos chercheurs ont réussi à pouvoir moduler très précisément l’allumage de ces lumières artificielles.

Au point de pouvoir les allumer et les éteindre à une fréquence invisible à l’oeil nu, mais qui peut alors permettre de pouvoir transmettre des informations en analysant les modulations de ces LEDs. Et ces mêmes LEDs peuvent aussi servir de récepteurs pour analyser la lumière perçue, ce qui permet alors de créer de véritables réseaux LED-à-LED pouvant s’échanger des informations !

Comme il s’agit de recherches menées par Disney, les projets montrés pour le moment sont surtout portés sur l’univers du jouet, mais aussi des lampes connectées pouvant communiquer avec ces jouets et possédant un accès à Internet. On peut ainsi imaginer pouvoir transmettre des informations à distance à une poupée, en passant par une banale lampe de bureau à LED. Il sera aussi possible de faire communiquer un objet à LED avec son smartphone en utilisant simplement la caméra et l’écran de votre téléphone pour échanger des données.

L’un des avantages de cette méthode de transmission d’informations est qu’elle reste très économique en terme de consommation électrique, et qu’elle devrait donc permettre de bénéficier d’une solide autonomie pour nos gadgets du futur.

Disney imagine aussi un concept permettant à des voitures de communiquer entre elles par la lumière de leurs feux à LED. Une bonne manière d’éviter les accidents en communiquant directement avec les véhicules environnants ?

Les projets de recherche de Disney à propos de cette nouvelle technologie de communication ouvrent finalement de nouvelles perspectives pour permettre à des objets de communiquer entre eux. Même s’il est probable que nous ne verrons pas encore de jouets connectés via la lumière durant ce Noël 2015, il y a fort à parier que ce genre de technologie pourrait s’avérer utile dans les prochaines années. Rappelons tout de même que nos vieilles télécommandes de TV utilisent aussi une technologie de transmission d’informations en utilisant la lumière infrarouge, invisible à l’oeil nu, et qu’elle a été souvent remplacée par la technologie RF (radio fréquence), qui s’avère être bien plus agréable à utiliser au quotidien. Disney ne serait-il pas en train de réinventer la roue ?

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Les fabricants d’écrans transforment un risque pour la santé de nos yeux en opportunité marketing

mercredi 9 septembre 2015 à 15:00

Vous avez sûrement déjà entendu une personne vous dire de ne pas regarder trop longtemps votre écran si vous ne voulez pas vous abîmer les yeux. Mais savez-vous ce qui peut provoquer cette dégradation à long terme de votre faculté visuelle ?

Ce n’est pas directement la luminosité excessive de vos écrans qui fatigue à outrance vos yeux, mais la lumière bleue qu’ils émettent et qui peut endommager vos rétines lorsque vous êtes trop longtemps exposé. Les fabricants d’écran sont en train de transformer ce risque pour la santé en une nouvelle opportunité découlant de cette découverte : voici arriver l’ère des « Safe screens ».

Ces écrans pouvant potentiellement équiper nos téléphones, tablettes ou ordinateurs ne diffusent pas une lumière bleue dont la fréquence est comprise entre 415 et 455 nanomètres. Cette dernière s’est avérée nocive et peut tuer des cellules de notre rétine, ce qui peut endommager votre vue sur le long terme.

Voici donc arriver la mode des Safe screens, ces écrans utilisant une lumière bleue dont la fréquence ne passe pas en-dessous des 460 nanomètres. Philips présente ainsi son appellation marketing maison SoftBlue pour désigner ces nouveaux types de produits :

Ainsi donc, les constructeurs d’écrans ont transformé un risque pour la santé en opportunité marketing. Car ils vont aussi continuer de vendre des écrans pouvant présenter des dangers pour nos yeux dans les années à venir ! Il faudra juste payer une option pour s’assurer de garder des yeux en bonne santé. Je vous laisse imaginer le cynisme qu’il faut pour prendre une telle décision en toute connaissance de cause…

Sachant que l’ophtalmologiste Vincent Gualino recommande de passer moins de 6h par jour à regarder un écran (que ce soit d’ordinateur, de télévision, de tablette ou de smartphone), de nombreuses personnes vont donc rester exposées à des doses trop importantes de lumière bleue délétère ! Je ne saurais trop vous recommander de bien respecter le fait de faire régulièrement des pauses pour tenter de préserver au maximum vos yeux si vous travaillez dans un environnement qui vous impose d’utiliser un écran pour votre activité quotidienne. Il serait dommage que vous abîmiez prématurément vos rétines.

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Vous pouvez maintenant bloquer les publicités en ligne sur iOS et Android, mais est-ce vraiment une bonne chose ?

mercredi 9 septembre 2015 à 11:30

Après avoir colonisé les sites sur lesquels nous surfions via nos ordinateurs, les publicités en ligne sont aussi devenues très présentes sur les sites mobiles, puisque nos smartphones sont devenues les périphériques que nous utilisons le plus pour surfer sur le Web.

Alors qu’il est très facile d’ajouter un bloqueur de publicité à son navigateur sur Windows, Mac OS ou Linux, cela devenait tout de suite plus complexe de faire la même chose sur Android ou iOS. Mais la célèbre extension AdBlock Plus, très populaire sur Chrome et Firefox, vient de lancer son navigateur sans publicité pour smartphone et tablette. Une avancée pour les antipubs, mais est-ce véritablement une bonne chose pour la majorité des internautes que ce soit la société éditant AdBlock Plus qui lance un tel navigateur ?

Des exemples de publicités affichées dans les résultats de Google
Des exemples de publicités affichées dans les résultats de Google

La publicité en ligne reste, pour la majorité des sites Internet, une des principales sources de revenus pour que le site puisse continuer à subsister.

Mais, je ne suis pas langue de bois, je vous avoue que si je pouvais me passer de la publicité sur ce site et trouver un moyen pour que cela puisse malgré tout continuer à payer ses frais de fonctionnement, c’est quelque chose que je ferais immédiatement sans hésiter. Malheureusement ce genre d’offres alternatives ne se prépare pas du jour au lendemain et ne peut s’implémenter en quelques minutes…

C’est pour cela que j’ai décidé en attendant de continuer à afficher des publicités discrètes (pas de popup en arrivant sur le site ou de message qui s’affiche par-dessus le véritable contenu par exemple), mais en affichant néanmoins un message d’alerte pour ceux qui utilisent un bloqueur de publicité, pour qu’ils aient bien conscience de la situation du site Nikopik.

Je ne condamne pas pour autant les bloqueurs publicitaires : j’en utilise un moi-même, à cause de certains sites qui abusent de l’affichage de publicités à outrance.

Néanmoins, j’ai un problème avec AdBlock Plus : loin d’être une extension Open Source développée par des personnes voulant véritablement changer la navigation des internautes, AdBlock Plus est éditée par une entreprise lucrative. Jusque là, pas de souci : on n’a bien le droit d’essayer de vivre de ce que l’on produit en créant pour cela une entreprise.

Ce qui me dérange avec AdBlock Plus, c’est qu’il s’agit finalement d’une entreprise possédant une régie publicitaire : il est ainsi possible pour un annonceur de faire d’emblée partie de la liste blanche des publicités en ligne, pour peu que l’annonceur paie pour y figurer. Il s’agit, je pense, d’une manière de racketter les annonceurs et de prendre en otage les internautes qui utilisent son extension pour cela. Ce genre de pratique m’avait déjà défrisé il y a de ça quelques années, quand j’ai pu découvrir la face cachée d’AdBlock Plus en tentant de rentrer dans sa liste blanche.

Tout ça pour dire que la disponibilité du navigateur Adblock sur Android et iOS n’est pas, à mon sens, une bonne nouvelle : laissez la possibilité à une entreprise tierce quelque peu indélicate de contrôler les publicités qui seront affichées sur votre smartphone n’est pas, je pense, une bonne manière d’envisager le futur de l’Internet mobile.

De plus, la majorité des publicités en ligne affichées sur les smartphones le sont dans les applications natives : Facebook, Twitter, Instagram… Là se trouvent la majorité des publicités qui passent sur votre mobile, et Adblock Browser ne les bloquera toujours pas si vous passez par leurs applications respectives (comme 90% des utilisateurs de ces services). Il s’agit donc selon moi d’un coup d’épée dans l’eau dans le monde de la navigation mobile, qui ne risque pas d’évoluer dans le bon sens avec ce genre d’application pouvant potentiellement provoquer une forme de racket.

PS : Si vous connaissez une autre extension qu’Adblock Plus pour Android que je puisse ici conseiller, je reste preneur 😉

Le prêt de livres entre particuliers devient suspect pour la répression des fraudes…

mercredi 9 septembre 2015 à 08:30

Les livres sont un vecteur de la connaissance et de la culture qui reste un des plus abordables pour la majorité des gens aujourd’hui. Nul besoin de matériel complexe ou de quoi que ce soit d’autre que de votre tête et de vos yeux pour parcourir les pages et vivre des aventures ou apprendre de nombreuses choses au fil des pages. Les livres possèdent aussi un autre gros avantage face à de nombreux autres médias : ils sont très faciles à prêter.

Un point que leurs double numériques peinent à proposer, puisque le prêt d’ebooks reste encore une pratique contraignante pour la plupart des clients, lorsque ce dernier est possible. Mais que se passe-t-il lorsque le prêt de livres physiques entre particuliers se met à inquiéter les éditeurs d’ouvrages, ce qui les pousse à alerter la répression des fraudes par peur d’un manque à gagner sur ce point… ?

Booxup, l'application de partage de livres entre particuliers
Booxup, l’application de partage de livres entre particuliers

Le service qui inquiète nos traditionnels éditeurs de livres est Booxup, une startup française qui promet de mettre en relation les détenteurs d’ouvrages afin qu’ils puissent s’échanger et se prêter de nombreux livres à lire et ainsi se rendre service entre particuliers.

Un concept qui a visiblement effrayé un professionnel du livre, éditeur, distributeur ou diffuseur, qui s’est empressé d’alerter la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes afin que cette dernière débarque dans les bureaux de Booxup. Et l’inspecteur chargé de cette « enquête préventive » n’est autre que la personne chargée, en France, du sulfureux dossier Uber. Ambiance…

« Deux procès-verbaux ont été rédigés par cet inspecteur : pour le premier, il souhaitait connaître nos liens avec les grands éditeurs informatiques, comme Google, Amazon… »

« Le deuxième était un peu moins contraint, et il nous demandait quelles étaient nos ambitions, notre business model… »

Alors que les prêts entre particuliers constituent une véritable source de découverte et d’enrichissement pour les fanatiques de la lecture, habitués à découvrir de nouveaux ouvrages ou de nouveaux auteurs par ce biais, la réaction de l’industrie du livre illustre encore bien la totale incompréhension qu’elle a des habitudes de ses clients.

Si encore nous étions en train de parler ici d’ouvrages numériques, bien plus faciles à prêter… Mais il s’agit de livres physiques, des objets que les particuliers s’échangent depuis de nombreuses années sans qu’il n’y ait jamais eu besoin de contrôler ces échanges !

La peur engendrée par les nouvelles technologies qui facilitent les échanges directs entre particuliers ou petits entrepreneurs, comme c’est le cas d’Uber dans le secteur des transports, ou de Airbnb dans celui de l’hôtellerie, conduit maintenant les industries traditionnelles à la paranoïa envers toutes formes d’innovation pouvant potentiellement changer quelque chose au sein de leur marché. Or, une industrie qui n’innove plus se fera fatalement rattraper par la concurrence ou par de nouveaux usages, et ce qu’elle le veuille ou non… Freiner des 4 fers ne changera jamais les mentalités.

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