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TF1 a essayé de subtiliser une vidéo du journal 20 Minutes et d’en réclamer les droits d’auteur

vendredi 22 mai 2015 à 09:00

Il est toujours extrêmement drôle de constater que ceux qui nous prêchent de respecter à la lettre les droits d’auteur ou la propriété intellectuelle d’autrui soient aussi ceux qui tentent de les bafouer sans vergogne.

Ainsi, nous avons ici une situation où TF1 a subtilisé une vidéo de 20 minutes pour l’utiliser dans une de ses émission, et dont la chaîne française s’est ensuite réclamée la propriété pour la faire retirer de la page YouTube du journaliste de chez 20 Minutes. Un comble…

C’est Julien Ménielle, journaliste chez 20 Minutes et rédacteur en chef adjoint de la section vidéo, qui a découvert cette situation plutôt accablante pour TF1 :

<script src="//platform.twitter.com/widgets.js" async="" charset="utf-8">Devant le tollé généré sur Twitter par ce genre de pratique, TF1 a semble-t-il rapidement fait marche arrière pour ne plus réclamer à YouTube le droit sur cette vidéo, qui de toute façon ne lui appartenait pas.

<script src="//platform.twitter.com/widgets.js" async="" charset="utf-8">

Pour plus de clarté, Julien nous précise comment se sont déroulés les faits :

Voilà ce qu’il s’est passé :

  1. TF1 utilise un extrait de mon interview de José Bové (jusqu’ici pas de problèmes) dans l’émission de Canteloup (vers 6 minutes) sans demander l’autorisation (bon, admettons) et en croppant l’image pour faire disparaître le logo 20 Minutes (là, non)

  2. Je récupère l’extrait (moins de 30 secondes) de l’émission de Canteloup pour le mettre sur ma page YouTube perso

  3. Je reçois une notification de YouTube qui me prévient que suite à la réclamation de TF1, la vidéo a été supprimé de mon compte et qu’à la 3ème incartade mon compte sera supprimé (c’est comme ça qu’ils procèdent)

  4. Je tweete le mail de YouTube, TF1 retire sa réclamation et la vidéo est de nouveau en ligne sur mon compte perso

Cette situation problématique a pu être rapidement soldée grâce à l’éclairage médiatique dont dispose 20 Minutes, mais que se serait-il passé si TF1 avait décidé de s’approprier le contenu d’un vidéaste amateur et de faire comme s’il s’agissait du sien ? Nous avons ici je pense une bonne illustration des dérives qui peuvent être provoquées par la toute puissance donnée aux gros producteurs de contenus sur YouTube. Ce n’est pas pour rien qu’un youtubeur a récemment décidé d’attaquer Google à ce sujet

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La vidéo « Internet de l’époque » serait-elle une publicité déguisée ?

jeudi 21 mai 2015 à 12:33

Depuis le 14 mai, le comique youtubeur Norman rencontre un fort succès avec sa vidéo « Internet de l’époque », mise en musique et interprétée par un autre youtubeur bien connu, PV Nova.

Cette vidéo joue sur la nostalgie du bon vieux temps d’Internet au début de la popularisation de l’accès au Web. Bien écrite, drôle et bien interprétée, « Internet de l’époque » devrait prochainement atteindre les 5 millions de vues sur YouTube.

Sauf qu’une dissonance, un détail qui cloche, m’a interpellé dans cette vidéo, et il me semble bien qu’il ne s’agit pas seulement d’un clip comique, mais aussi d’une vidéo sponsorisée qui ne dit pas du tout son nom…

Vous avez perçu le truc qui cloche selon moi ? Allez je vous aide : il se situe vers la fin de cette vidéo, à 4 minutes 26 secondes :

Le discret logo du casque est celui du fabricant Razer

Le discret logo du casque est celui du fabricant de matériel informatique Razer

Ce qui m’a fait me dire qu’il ne s’agissait pas que d’une simple vidéo comique, mais aussi d’un contenu publicitaire qui ne dit pas son nom, est cette fin futuriste, semblant rajoutée sans proposer une réelle cohérence avec le reste de la vidéo. Juste de quoi placer un produit comme un casque de Razer et donner l’impression de manière subliminale qu’il s’agit d’un produit futuriste ?

Serais-je parano ? Vérifions donc qui a produit « Internet de l’époque » :

une production noside

« Internet de l’époque » a été produit par Noside

Il s’agit donc d’une production Noside. Je me rends alors sur le site de Noside, où figure une rubrique BRAND CONTENT, soit en bon français :  Contenu de marque.

Pour ceux qui ne serait pas familiers avec ce terme, le contenu de marque consiste à associer une logique de communication d’une marque avec un contenu qui n’est normalement pas publicitaire (un film, un reportage, un jeu ou, comme ici… une vidéo rigolote). Il s’agit d’une pub atypique, dont le message passe en général mieux car elle n’est pas perçue comme une publicité classique.

Or, sur cette page Brand Content du site de Noside, nous retrouvons justement notre vidéo populaire « Internet de l’époque » au milieu d’autres productions maison :

noside

« Internet de l’époque » est bien un Brand Content d’après ses producteurs, bien que cela ne soit signalé nulle part sur YouTube (Mise à jour : Noside a, depuis cet article, retiré la vidéo de sa page Brand Content)

Au moins cela commence à devenir un peu plus clair : « Internet de l’époque » est bien un contenu publicitaire, mandaté par une marque.

Bizarrement, alors que les autres vidéos de Brand Content de Noside affichent bien qui est la marque pour laquelle ils ont fait une publicité (Adobe avec « Comment cracker Photoshop ?« , Garnier Fructis avec « Evolution of Style« , Nestlé – Crunch avec « Super Social Movie« , qui mettait aussi en scène notre ami Norman, « Les objectifs de Cyprien«  pour le CIC, « Find the movie«  pour Lenovo…), aucune marque ne figure pour « Internet de l’époque ».

La seule mention qui soit faite de Razer, le plus que probable commanditaire de cette vidéo humoristique publicitaire qui ne dit pas son nom, se situe en tout petit dans la présentation de la vidéo sur YouTube :

Vous l'aviez repéré ? Moins non plus

Vous l’aviez repéré au premier coup d’oeil ? Moins non plus. Cela suffit-il pour préciser qu’il y a eu sponsoring ?

Et il n’est ici nullement fait mention qu’il s’agit clairement d’un contenu sponsorisé, contrairement aux précédentes vidéos de Brand Content de Noside.

Selon moi, il est donc très fortement probable que « Internet de l’époque » soit en fait une vidéo sponsorisée, produite spécifiquement pour Razer.

Or, la loi oblige bien les créateurs de vidéos à afficher le caractère publicitaire de ces dernières :

LCEN, article 20 : « toute publicité, sous quelque forme que ce soit, accessible par un service de communication au public en ligne, doit pouvoir être clairement identifiée comme telle. Elle doit rendre clairement identifiable la personne physique ou morale pour le compte de laquelle elle est réalisée. »

Code de la consommation, article L121-1-1 : « Sont réputées trompeuses au sens de l’article L. 121-1 les pratiques commerciales qui ont pour objet […] d’utiliser un contenu rédactionnel dans les médias pour faire la promotion d’un produit ou d’un service alors que le professionnel a financé celle-ci lui-même, sans l’indiquer clairement dans le contenu ou à l’aide d’images ou de sons clairement identifiables par le consommateur. »

Ici clairement, « Internet de l’époque » ne semble pas respecter la législation et nous propose un contenu publicitaire probablement déguisé, flirtant de plus avec le neuromarketing, en mettant en scène d’une manière très contrastée l’Internet d’avant, avec son lot de marques oubliées et de pratiques désuètes, et Razer, représentant les technologies cool du futur.

Attention : je ne critique en rien le talent de nos youtubeurs, ni la qualité intrinsèque de cette vidéo. Je ne critique que la possibilité d’une publicité déguisée, sans qu’il ne soit mentionné à aucun moment sur la vidéo qu’il s’agit d’un Brand Content. Et ce n’est pas parce qu’il s’agit d’une pratique courante sur YouTube que cela atténue le problème de fond.

Mise à jour : déclaration sur Twitter d’un des producteurs de cette vidéo :

noside s'exprime

Suite à cet article, la vidéo a été retirée de la catégorie Brand Content du site de Noside.

Il est dommage que les publicitaires modernes puissent utiliser ce genre de techniques de manipulation pour induire en erreur les spectateurs, et ce au mépris de la loi pourtant en vigueur, qui est pourtant clair : il est obligatoire de signaler les contenus sponsorisés. La généralisation de ce genre de pratique va-t-elle devoir nous rendre parano, au point de nous poser ces questions à chaque visualisation d’une nouvelle vidéo comique : Pour le compte de qui a-t-elle été créée ? Qu’essaie-t-on de me vendre ?

Mains Lib’, un concept qui veut vous débarrasser de votre casque en toute sécurité

jeudi 21 mai 2015 à 10:46

Si vous vous déplacez souvent en 2 roues, vous avez dû déjà être confronté à ce problème : que faire de son casque lourd et encombrant lorsque vous êtes arrivé à destination ? Si cela ne pose pas de problème quand vous arrivez chez vous ou au bureau, c’est tout de même moins pratique de faire les boutiques avec un casque à la main.

De là, d’ingénieux entrepreneurs français ont eu l’idée de proposer une borne permettant de ranger votre casque pour vous débarrasser, et ce en toute sécurité.

Une borne Mains Lib'

Une borne Mains Lib’

Mains Lib’ se présente donc comme une borne accessible à tous, permettant de ranger son casque pour le reprendre ensuite à votre départ.

Un service de garde pour vos casques de motos ou scooter en somme !

La carte des emplacements des bornes Mains Lib' déjà installées

La carte des emplacements des bornes Mains Lib’ déjà installées

Avec déjà 12 bornes installées en Île-de-France (et oui, toujours à Paris !), ce concept est déjà en test afin de s’assurer de l’intérêt de potentiels clients pour ce service Ô combien pratique.

Au prix de 1 € la garde de casque, Mains Lib’ va-t-il trouver son marché ?

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Fiabilité des marques de matériel informatique : comparatif 2015 des taux de retour

jeudi 21 mai 2015 à 10:29

Quand nous achetons de nouveaux composants pour nos ordinateurs se pose la question fatale : quelle marque dois-je choisir pour mon matériel informatique ? Il faut dire qu’il y a tellement de fabricants qui se battent sur ce marché, avec souvent les mêmes arguments marketing, qu’il est difficile d’effectuer un choix objectif et éclairé, même en connaissant bien les marques principales.

Le site Hardware.fr, propriété de LDLC, un des leaders de la vente de matériel informatique, analyse les taux de retour des cartes mères, alimentations, mémoires vives, cartes graphiques, disques durs et SSD. Il en ressort qu’il y a bien certaines marques à favoriser – et d’autres à éviter – si vous souhaitez obtenir une meilleure fiabilité pour votre ordinateur.

Les données présentées ici concernent les taux de retour de produits ayant de 6 mois à 1 an d’âge, basés sur des échantillons d’au moins 500 pièces.

Cartes mères

Taux de retour 2015 des cartes mères

Taux de retour 2015 des cartes mères

Comme on peut bien le voir ici, Asus semble la marque à privilégier en ce qui concerne la fiabilité des cartes mères. Toutefois, il n’y a ici pas de grand écart entre les principales marques de cartes mères en ce qui concerne leurs taux de retour.

Alimentations

Taux de retour 2015 des alimentations

Taux de retour 2015 des alimentations

Avec des taux de retour bien plus faibles pour certaines marques, be quiet! remporte la palme de la fiabilité des alimentations électriques pour ordinateur de bureau.

Mémoires vives

Taux de retour 2015 des mémoires vives

Taux de retour 2015 des mémoires vives

Ici c’est Crucial qui tire son épingle du jeu, avec des taux de retour vraiment très bas (0.50%).

Cartes graphiques

Taux de retour 2015 des cartes graphiques

Taux de retour 2015 des cartes graphiques

Gainward semble assurer une meilleure fiabilité que ses consoeurs dans le monde des cartes graphiques.

Disques durs

Taux de retour 2015 des disques durs

Taux de retour 2015 des disques durs

Seagate assure et se place premier haut la main dans le top des marques de disques durs les plus fiables.

SSD

taux de retour SSD 2015

Taux de retour 2015 des SSD

Les SSD présentent les taux de retour les plus bas des composants informatiques analysés, avec seulement 0.15% pour Intel.

Ces résultats sont néanmoins à mettre en perspective avec le fait qu’il ne s’agit que du taux de retour sur la première année de vie d’un produit. Les fabricants ne communiquent pas sur les taux de panne sur 2, 3, 4, voire même 5 ans, bien que cette donnée intéresserait je pense leurs potentiels clients.

Autre point à prendre en compte : les fiabilités de produits différents d’une même marque ne sont pas toujours les mêmes. Ainsi, si ASRock a un score de 2.61% de taux de retour dans le monde des cartes mères, sa carte FM2A75 Pro4+ accuse un taux de retour de 7.94%. Paradoxalement, c’est souvent le cas avec le matériel informatique le plus haut de gamme : c’est aussi celui qui accuse un taux de retour le plus élevé.

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Google, Apple et 140 autres entreprises tentent de convaincre Obama de ne pas donner à la police un accès aux données encryptées

mercredi 20 mai 2015 à 14:33

Le fameux Cloud, pourtant si prometteur dans l’économie mondiale, en a pris un sacré coup après les révélations d’Edward Snowden sur l’espionnage international orchestré par la célèbre NSA. Quelle entreprise aurait envie de confier ses données confidentielles en sachant que n’importe qui pourrait par la suite les consulter sans permission ?

Afin de redonner confiance en la sécurité de leurs services d’hébergement de données, Google, Apple, ainsi que d’autres entreprises High Tech, des organismes de défense des droits des citoyens et des experts en sécurité informatique ont rédigé et signé une lettre pour tenter de convaincre le président américain Obama de ne pas donner à la police l’accès aux données encryptées.

backdoor

Dans le jargon, on appelle ça une Backdoor, une porte dérobée permettant de donner l’accès à un utilisateur, même si les données ont été encryptées.

Des responsables du FBI ont récemment demandé à ce que de telles Backdoors soient obligatoirement implémentées dans les smartphones et autres services Internet hébergeant nos données.

En réponse à cette menace pour la sécurité des données stockées (et aussi car aucun utilisateur n’aurait confiance en un encryptage pour lequel il existe un accès dérobé), les géants de la High Tech ont signé cette lettre à destination du président Barack Obama, afin de soutenir l’usage des technologies d’encryptage pour le bien de la sécurité informatique, de la croissance économique, et enfin des droits de l’Homme.

« Un fort encryptage représente la pierre angulaire de la sécurité d’une économie informatique moderne. »

Cette missive invite le président américain à choisir entre le soutien aux technologies d’encryptage, sans limitation d’usage pour ces dernières, et la sécurité des données, qui ne peut être garantie avec l’implémentation de portes dérobées.

Espérons qu’Obama saura choisir ce qui est le mieux pour le respect des droits de l’Homme de tous les citoyens de ce monde. Vu le poids politique d’une telle décision (à cause du poids économique mondial des géants américains d’Internet), il faudrait presque nous accorder le droit de vote pour que nous puissions aussi décider de ce qu’il adviendra de nos données ^^

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