Saviez-vous que la Commission de Protection des Droits rattachée à la Hadopi, qui vu son nom devrait être chargée de surveiller qu’il n’existe aucun abus dans la surveillance des internautes français, est en fait l’organisme chargé d’avertir les téléchargeurs flashés que le piratage, c’est très mal ?

Visiblement cette dernière ne recule devant rien pour tenter d’endiguer le piratage, puisque sa présidente propose dans son dernier rapport sur le streaming et le téléchargement direct d’imposer l’installation directement au sein des systèmes d’exploitation des particuliers de modules de filtrage !

J’avoue qu’il faut être sacrément courageux pour proposer une telle mesure au pays des droits de l’Homme !

« D’un point de vue technique, la mesure de filtrage pourrait passer ou non par l’installation d’un module chez l’utilisateur (plug-in). L’utilisateur pourrait alors changer de logiciel ou ne pas installer le module, ce qui limiterait l’efficacité de cette solution ».

« L’efficacité d’une mesure de filtrage mise en place au niveau du système d’exploitation de l’ordinateur pourrait à cet égard apparaître plus efficace, car inhérente à l’ordinateur. Les acteurs à mobiliser seraient par ailleurs moins nombreux à solliciter mais également  étrangers, ce qui pose la question de la contribution volontaire des acteurs industriels aux efforts de régulation française ».

Vous imaginez la Hadopi aller demander à Google, Apple, Microsoft et aux organismes soutenant Linux d’imposer un module de filtrage impossible à désactiver pour les utilisateurs et spécifiques à la France ?

Windows 8, Edition filtrée…

Encore une énorme preuve de la profonde méconnaissance des nouvelles technologies et de leurs usages de la part de la présidente de la Commission de Protection des Droits.

D’ailleurs, n’est-il pas légèrement paradoxal que la Commission de Protection des Droits suggère l’installation forcée de filtres au sein des ordinateurs des particuliers ?

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N’y aurait-il pas un petit problème de voir qu’une telle conclusion ait pu sortir de la part de la commission chargée de l’avenir de la culture en France ?

C’est bien la mission Lescure qui a osé sortir de tels propos. Des propos qui font peur pour l’avenir de la culture libre…

« En parallèle, pas de dépénalisation des échanges non marchands au programme, mais la volonté de « valoriser » les licences libres du type Creative Commons. La mission Lescure estime que laisser les œuvres circuler librement (ce qu’elles font déjà…) risquerait de freiner le développement de l’offre légale, en particulier la VOD. »

Valoriser les licences libres ? Pour taxer des contenus gratuits ?

Laisser les oeuvres circuler librement risquerait de freiner le développement de l’offre légale ? Et que faudrait-il faire, restreindre les accès aux oeuvres librement accessibles à tous ?

Avec de telles idées, le possible avenir de la culture en France me semble vraiment noir… Faut-il vraiment rendre payant d’énormes pans de notre culture, les seuls qui soient accessibles gratuitement et légalement, ou les empêcher de circuler librement pour injecter encore des fonds à une industrie ne sachant pas s’adapter, et qui parfois n’hésite pas à se moquer ouvertement de ses clients ?

De toute façon, de telles propositions sont tout simplement impossibles à mettre en place sans une surveillance extrême d’Internet : les partisans du libre ne vont pas se laisser dépouiller facilement de leur patrimoine et de leur philosophie de partage du savoir et de la culture, et rien ne saura empêcher les gens d’échanger des fichiers.

La mission Lescure, déjà dans une voie de garage ?

Mise à jour : En fait il fallait interpréter ce passage par la volonté de mettre en avant les licences Creative Commons, et non pas de les rendre payante. De même, dans l’extrait « Laisser les oeuvres circuler librement risquerait de freiner le développement de l’offre légale », il faut en fait comprendre que le piratage risque de freiner l’offre légale, et non pas la circulation des oeuvres libres.

Je suis rassuré ^^

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Quand l’un des inventeurs du CD déclare que sa prochaine console, censée être un véritable centre multimédia dans le salon, ne lira pas les disques compacts audio, on peut légitimement se dire que les jours du CD sont définitivement comptés…

C’est le journaliste Reiji Asakura qui relaie cette information après l’avoir appris dans une interview avec une personne de chez Sony.

Si il existe encore de nombreux audiophiles et d’amateurs préférant posséder une copie physique des musiques qu’ils se procurent, l’avenir semble se tourner définitivement vers les chansons dématérialisées.

Le fait que Sony lui-même, co-inventeur du format Compact Disc avec Philips dans les années 80, ne soutienne même plus sa lecture malgré un surcoût probablement ridicule sur la Playstation 4 est plutôt révélateur…

Pour les amateurs de CD, vous pouvez toujours vous procurer une Playstation 1. C’est paraît-il une très bonne platine à moindre coût pour les audiophiles ^^

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On le savait déjà : les imprimantes à jet d’encre grand public ne coûtent quasiment rien, mais quand il faut changer les cartouches d’encres, on s’aperçoit alors que le prix de ces dernières est parfois égal voire supérieur au prix de l’imprimante neuve…

On commence alors à se dire qu’il y a un petit problème quelque part, et que les fabricants d’imprimantes doivent sûrement prendre leurs clients pour des cons, avec ces cartouches extrêmement chères !

En fait c’est pire que ça et ça s’est même dégradé depuis plusieurs années…

Après une petite enquête du journal The Guardian, les journalistes se sont aperçus que si les cartouches faisaient toujours la même taille en apparence, leurs capacités de stockage avaient chuté depuis une dizaine d’années. Elles sont passés :

• de 16 ml à 3.5 ml chez Epson.
• de 42 ml à 5 ml chez HP.

Pourtant la taille physique des cartouche n’a pas changé ! Si on ouvre une de ces cartouches, on s’aperçoit que la majorité de l’espace est en fait rempli par… du vide ! Ils ont osé nous vendre des cartouches quasiment vides !

L’autre grosse gruge de l’industrie des imprimantes vient des cartouches dites « XL » :

« Les cartouches XL sont une «insulte» pour le consommateur, explique un expert du marché : « HP vend des cartouches à moitié pleines, puis colle l’intitulé XL dessus, et les vend pour encore plus d’argent. La différence dans les coûts de fabrication est ridicule. C’est une arnaque choquante. »

L’excuse officielle de chez Epson est que les nouvelles imprimantes permettent d’imprimer plus de pages qu’avant avec une même quantité d’encre. Difficile d’y voir une avancée pour le consommateur si l’encre vendue par les fabricants ne fait qu’augmenter…

Une explication qui a du mal à convaincre, d’autant plus à l’heure où le prix de l’encre d’imprimante n’a jamais été aussi bas : à peine quelques euros pour un litre.

Bref, préférez faire recharger vos cartouches dans des enseignes spécialisées plutôt que de continuer à entretenir ces pratiques choquantes.

Source  via Sebsauvage et Image

Vous avez tous entendu parler du projet Google Glass, un appareil qui devrait nous permettre de nous passer des écrans tactiles de nos smartphones et d’enregistrer à peu près tout ce que l’on voit.

Tout ça c’est bien beau, mais ça ne vaut pas le prochain projet du géant des moteurs de recherche, Google Ass ! ^^

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