Quand vous envisagez d’espionner les conversations et faits et gestes de toute la France, qui est historiquement censée être le Pays des Droits de l’Homme, le respect des droits fondamentaux devrait au minimum être pris en compte.

Le Sénat vient pourtant de rejeter un amendement prévoyant que l’atteinte au respect de la vie privée par la Loi Renseignement ne soit prévu qu’à titre exceptionnel. Ce ne sera donc pas une exception en France que de porter atteinte à l’un des fondements de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme…

L’amendement déposé par 11 députés avait pour but d’ajouter 6 mots au texte de loi controversé. 6 petits mots qui changent tout au sein du projet de Loi Renseignement :

Le respect de la vie privée doit être complété par la mention du caractère nécessairement exceptionnel de l’atteinte qui peut être portée à ce droit fondamental.

Il convient de préserver l’acquis du droit en vigueur qui existe à l’article L. 241-2 du code de la sécurité intérieure et de rappeler que ce caractère exceptionnel est une garantie minimale élémentaire.

Nos représentants politiques n’ont donc pas choisi de respecter notre vie privée. Il faut dire qu’ils ont prévu le coup pour eux, puisqu’ils se sont exclus de la surveillance de la Loi Renseignement.

La notion de vie privée reste pourtant fondamentale. Edward Snowden, le lanceur d’alerte qui a réussi à faire trembler le gouvernement américain en dévoilant l’étendue des espionnages de la NSA, a résumé en une phrase la principale raison pour laquelle il faut continuer de lutter pour préserver le droit à la vie privée :

« Le fait de dire que l’on se fout de la vie privée parce qu’on n’a rien à cacher revient à dire que l’on se fout de la liberté d’expression parce que l’on n’a rien à dire. »

Peut-être que la liberté d’expression sera la prochaine victime du système qui est en train d’être mis en place après tout ?

Source, Image, et merci à Yann pour l’information

Les créateurs d’application mobiles ne manquent pas d’inspiration pour tenter de trouver la prochaine bonne idée qui va rencontrer autant de succès que Facebook.

Ainsi une jeune parisienne s’est mise en tête de proposer un réseau social qui permet d’échanger des rumeurs de manière totalement anonyme. Une idée qui a vite été détournée en une nouvelle méthode pour calomnier son prochain sans risquer d’être découvert…

Une idée que beaucoup ont tout de suite jugé honteuse, qualifiant même Gossip de « réseau social destructeur ». Il faut dire que Gossip incite clairement à balancer des informations personnelles potentiellement destructrices d’amitié ou de relations amoureuses :

« Lors de la création d’un post, deux possibilité s’offrent à vous : la première est de générer une « Rumeur » composée exclusivement de texte ainsi que de l’identification de la ou des personne(s) concernée(s).

La deuxième possibilité est d’apporter une « Preuve » ; Celle-ci sera composée d’une photo ou d’une vidéo accompagnée d’un commentaire ainsi que de l’identification de la ou des personne(s) présente(s) sur celle-ci » peut-on lire sur le site de l’application.

La créatrice de l’application envisage même de proposer un service de géolocalisation « pour permettre une visibilité sur les potins des personnes qui nous entoure ».

Alors que l’application visait au départ les 20-35 ans, ce sont les lycéens et les collégiens qui se sont arrachés Gossip en masse en France depuis maintenant un mois. Un petit mois qui a déjà suffit pour provoquer des premières victimes de Gossip, avec notamment des élèves dont la sexualité a été dévoilée au grand jour par une personne anonyme, grâce aux fameuses « preuves » que l’application se vante de pouvoir partager…

Des cas qui ont conduit Cindy Mouly, la créatrice de Gossip, à suspendre momentanément son application pour « renforcer la modération ». Vu les dérive que Gossip a déjà amené et risque d’amener dans le futur (car j’imagine mal qu’une équipe de modérateurs va lire tous les potins partagés avant publication afin de s’assurer qu’ils soient politiquement corrects, ce qui serait de toute façon insuffisant), le mieux serait encore de faire fermer ce réseau social incitant à la calomnie, à la diffamation et au non-respect de la vie privée, afin d’éviter de créer de nouvelles victimes d’humiliations, de dépressions et de harcèlements moraux.

Gossip est néanmoins révélateur de notre époque, où une génération entière ne semble plus porter d’intérêt à la véracité des propos ou au respect de la vie privée, au profit du seul divertissement individuel. Après tout, l’application nous montre peut-être ce que seront les réseaux sociaux dans leur facette la plus horrible d’ici quelques années…

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La portée des données personnelles, et même professionnelles, que nous confions à nos smartphones est énorme, alors même que nous savons maintenant qu’elles ne sont nullement à l’abri d’une surveillance généralisée.

Afin de pouvoir rassurer les utilisateurs sensibilisé aux problématiques de la sécurité des données, Google a travaillé pendant plusieurs mois sur le Projet Vault, un service cryptographique Open Source qui se présente sous la forme d’un mini-ordinateur.

Assez compact pour tenir dans un format de carte MicroSD, le projet Vault est un véritable micro-ordinateur, composé d’un processeur ARM, d’un module NFC, d’une minuscule antenne et il tourne sous un système d’exploitation RTOS.

L’objectif du projet Vault est de vous fournir l’équivalent d’un coffre-fort numérique qui va chiffrer certaines données de votre terminal (smartphone, tablette ou ordinateur), en écriture comme en lecture, afin que vous puissiez correspondre avec un autre utilisateur de Vault sans crainte d’être espionné.

C’est un projet Open Source (et fort heureusement, sinon je pense que personne n’aurait eu confiance dans la sécurité de cette solution) dont les sources sont d’ores et déjà disponibles sur GitHub.

Virtuellement compatible avec n’importe quel OS (Windows, GNU/Linux, Mac OS, iOS et Android), Vault nécessite tout de même que vous puissiez insérer une carte MicroSD dans votre appareil. Sachant que de plus en plus de fabricants tentent de ne plus proposer des téléphones avec des ports MicroSD, le projet Vault risque malheureusement de se limiter à un nombre de terminaux de plus en plus restreint…

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Vous vous souvenez du Dash Button d’Amazon, ce concept qui promet de vous rendre la vie bien plus simple en commandant à distance n’importe quel type de produit prédéfini en appuyant simplement sur un bouton ?

Un geek bricoleur a trouvé l’idée derrière ce concept très bonne, mais a souhaité proposer une alternative Open Source au bouton Dash d’Amazon. Voici donc le PiScan !

Encore mieux que le Dash Button, Le PiScan est basé sur un Raspberry Pi et un lecteur de code-barre USB. Ainsi, vous n’avez qu’à scanner les codes-barres des objets que vous souhaitez commander, ces derniers vont alors s’ajouter à une liste de commande prête à être validée, où vous n’avez qu’à vérifier les tarifs des produits et confirmer la commande.

Si pour le moment cela ne fonctionne encore qu’avec l’API d’Amazon, il sera possible d’ajouter de nombreux autres magasins en ligne, puisque le PiScan est complètement Open Source. Il serait même possible d’en faire une application pour smartphone, qui permettrait très simplement de scanner les objets que vous souhaitez racheter au fur et à mesure que vous jetez leurs emballages vides, afin de vous réapprovisionner sans effort. Serait-ce bientôt la fin de la corvée des courses hebdomadaires ?

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Vous pensez qu’il est encore difficile d’innover dans le monde des boîtiers d’ordinateur ?

Les célèbres fabricants Asus et In Win se sont associés pour concevoir un impressionnant boîtier d’ordinateur robotisé qui fera tourner quelques têtes !

Un clic sur un bouton fera s’ouvrir ce boitier qui révélera ses composants et les inclinera selon un angle qui vous permettra de plus facilement bricoler votre configuration.

Si cela peut, au premier abord, ressembler à un concept fou qui ne sera jamais commercialisé, il apparaît en fait qu’Asus entend bien proposer à la vente cet impressionnant boîtier. Nul tarif n’a encore été communiqué, mais on imagine aisément que ce dernier ne sera pas donné pour un tel châssis robotisé…

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