source: NiKopiK
Rares sont les émissions de télévision qui s’intéressent aux nombreux problèmes posés par la dictature du Copyright.
Mais quand la très bonne émission Le Vinvinteur sur France 5 traite le sujet, elle le fait sans langue de bois, avec beaucoup de brio et une pointe d’humour.
Je vous laisse découvrir ce numéro qui sent la sueur et le hareng :
De quoi faire comprendre le problème à une plus grande majorité de gens !
Merci à Sylv pour l’info 
Certains hackers malveillants ne manquent pas d’idées pour infecter nos ordinateur, quitte même à passer par le Google Play d’Android pour arriver à s’installer sur des ordinateurs Windows !
Deux applications, SuperClean et DroidCleaner (en réalité, elles sont identiques, il n’y a que le nom qui change), étaient déguisées comme étant des applications permettant de libérer de la mémoire vive sur son smartphone Android.
En vérité, elles lançaient de nombreux processus en arrière-plan permettant d’espionner le contenu du téléphone infecté, mais pas seulement : elles installaient aussi quelques fichiers dans la carte SD du smartphone…
Ces fichiers permettaient d’infecter un ordinateur tournant sous Windows une fois le téléphone relié en USB. Le malware ainsi installé se mettait alors à activer le microphone de l’ordinateur infecté, enregistrait toutes les conversations et envoyait les fichiers chiffrés à des serveurs distants.
L’application a été installée 6000 fois avant d’être retirée du Google Play. Je ne saurais trop vous conseiller de ne pas installer n’importe quoi sur votre téléphone, de bien faire attention aux autorisations qui vous sont demandées lors de l’installation et de ne pas activer l’Autorun sur votre ordinateur, qui a conduit ici à installer le malware automatiquement quand un smartphone infecté était branché à un ordinateur.
On savait déjà que la Hadopi vivait au-dessus de ses moyens et ne prenait même pas la peine de payer des factures qui lui étaient réclamées, on sait maintenant où part la majorité du budget de cette entité : dans les salaires.
Et visiblement il fait bon travailler à la Hadopi, car les salaires moyens dépassent les 4 800 € nets par mois, bien supérieurs à ce que l’on peut trouver dans une PME du même secteur d’activité !
Penchons-nous sur l’usage prévu des charges pour l’année 2013 chez notre bonne vieille Haute Autorité : outre un budget prévisionnel supérieur de près de 2 millions d’euros par rapport à la somme qui lui a été allouée, on découvre la répartition des charges :
5.4 millions d’euros de salaires et de charges du personnel sont prévus pour l’année 2013 chez Hadopi.
Pour combien d’employés ? 71 emplois.
Prenons donc une calculette : (5 400 000 / 71) / 12 = 6 338 € de salaire brut mensuel moyen, soit environ 4 880 € net par mois.
Personne ne reste choqué devant des moyennes salariales aussi énormes ?
En même temps avec un secrétaire général qui touche 15 000 € par mois, c’est sûr que ça ne semble pas si monstrueux que ça.
Quelqu’un pourrait-il expliquer aux membres de la Hadopi que nous sommes tous en pleine crise économique, et que nous n’avons pas à payer leurs trains de vie complètement fous avec nos impôts ?
Quand on voit comment les téléchargeurs et partageurs de fichiers se font traiter comme les pires voleurs dans certains médias et par des représentants de l’industrie culturelle, en argumentant sur le fait que l’on enlève le pain de la bouche des pauvres artistes, il est bon de regarder ce qu’il en est véritablement sur les revenus que touchent ces derniers sur la musique numérique.
Car les artistes ne touchent quasiment rien de la manne financière de la musique en ligne…
C’est l’Adami qui révèle qu’une chanson écoutée en streaming rapporte 0.0001 € à l’artiste, lorsque son producteur touche 18 fois plus au même moment.
De même qu’une chanson achetée légalement sur iTunes rapporte 0.04 € à l’artiste, son producteur touche encore une fois 19 fois plus sur la vente d’un titre.
Rappelons qu’à l’ère de la musique « physique », où les CD étaient rois, le rapport n’était encore que de 14 fois plus de revenus pour les producteurs lors de la vente d’un CD.
Au passage à l’ère numérique, ces derniers ont donc réussi à payer encore moins les artistes, et à nous faire croire que la mise en place d’une loi comme celle de la Hadopi était dans l’intérêt de ceux qui jouent vraiment la musique et qui la chantent…
Je vous pose donc la question : qui sont les vrais pirates dans cette affaire ? Qui fait de la soustraction frauduleuse de la chose d’autrui ? Les pirates ou les producteurs ?
Je vous en laisse seul juge…
Le fait que le système d’exploitation des smartphones Android soit basé sur un noyau Linux permet d’ouvrir des perspectives fort sympathiques pour nous autres geeks !
En voici une parmi tant d’autres : l’adaptation de Wine, le logiciel qui permet de faire tourner des programmes pour Windows sur Linux, mais cette fois-ci sur Android !
Alexandre Julliard son développeur est en effet en train de travailler sur une version compatible pour les processeurs ARM (les processeurs de la majorité des smartphones et des tablettes quoi).
Une démonstration complète a même été faite, comme quoi le travail est déjà bien avancé !
Si pour le moment, Wine sur Android a réussi à faire tourner des applications Windows d’une manière horriblement lente, la démo a été faite sur un émulateur Android, ce qui explique les lenteurs.
Avec encore un peu de travail et sur une vraie machine, il sera alors possible de lancer Photoshop ou un jeu prévu pour Windows sur sa tablette par exemple.
De quoi ouvrir l’usage de Wine a un plus grand public, et peut-être rendre de nombreuses autres applications prévues pour Windows compatibles sur GNU/Linux et Android 