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Si Sega revenait dans le monde des consoles : Dreamcast 2 et nouvelle Megadrive portable

vendredi 20 décembre 2013 à 10:31

Sega Dreamcast 2

Ah Sega, une entreprise americano-japonaise qui a laissé une empreinte indélébile dans l’univers des jeux vidéo, et aussi dans nos souvenirs de jeunesse…

Imaginez les projets que pourrait apporter un gros fan de Sega en reprenant les manettes de la firme : Dreamcast 2, nouveaux accessoires et périphériques, remakes des vieilles consoles…

Bien sûr, c’est une parodie pleine de clins d’oeil pour les connaisseurs de Sega, mais ça fait tout de même un peu rêver…

Notez au passage que l’image d’illustration de cet article est le fruit du travail d’un designer talentueux, qui a imaginé « Et si Sega sortait une Dreamcast 2, à quoi ressemblerait-elle ? »

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YouTube répond officiellement aux youtubers agacés : il va falloir changer

mercredi 18 décembre 2013 à 12:03

youtube

Après la déferlante de critiques et de haine qu’ont provoqué de récents changements dans la politique de gestion des copyrights des vidéos YouTube, la plateforme de partage de vidéos en ligne répond officiellement aux « youtubers » agacés.

Ne vous attendez pas à des excuses, mais juste à une explication :

Comme je l’avais perçu au premier abord, aucun changement dans les conditions d’utilisation de YouTube n’est intervenu. La plateforme a seulement appliqué son système de contrôle d’infraction au Copyright, imposé par l’industrie de la culture, au système des MCN (Multi-Channel Networks). Une sorte d’équivalent des grosses chaînes de TV traditionnelles sur YouTube.

Des organisations qui s’en mettaient plein les poches en monétisant des contenus ne leur appartenant pas (en employant des musiques de fond principalement) se sont alors rendus compte que faire du business avec des contenus sur lesquels elles n’ont aucun droit n’était tout simplement plus possible, et que les milliers d’heures de vidéos déjà intégrées à YouTube allaient être monétisées aux ayants-droit originaux des musiques et/ou vidéos.

Le système de contrôle sur YouTube était déjà en place, les conditions d’utilisation n’ont pas bougé, ce sont juste les vidéos faisant partie d’un MCN qui se sont vues sanctionnées.

Étrange tout de même que la plateforme de Google n’ait pas appliqué plus tôt la même politique concernant les MCN au Copyright non ? Et c’est là qu’ils ont été quelque peu hypocrite : cette manne de contenus légèrement borderline en ce qui concerne les droits d’auteur ont permis au site de se forger une place de leader incontestable et une audience confortable.

Quant aux youtubers, désolé les gars, mais vous flirtiez beaucoup trop dangereusement avec les limites en ce qui concerne les copyrights. Ok, vous sanctionner pour un extrait d’une quinzaine de secondes est excessif, mais la loi n’impose pas que vous ayez le droit d’utiliser des extraits de films ou de musique pour illustrer vos vidéos ou vos critiques. La notion de Fair-Use est terriblement floue, mais elle précise néanmoins qu’« il y a une différence entre quelques images reprises d’un film pour une critique non commerciale et ces mêmes images figurant dans une compilation commercialisée de critiques (encore que la critique commerciale puisse être qualifiée d’information journalistique). » Vous aviez une épée de Damoclès au-dessus de votre tête, et elle est définitivement tombée par le bon vouloir de YouTube.

Ce dernier vous conseille alors de vous arranger avec les ayants-droit en faisant une réclamation directement dans le mail que vous enverra la plateforme en cas « d’infraction » si vous pensez vraiment que la situation est excessive, d’utiliser vos propres musiques ou des musiques libres de droits, dont une collection est fournie par Google. Youtube recommande même de couper la musique des jeux dans les options afin d’être tranquille en ce qui concerne d’éventuelles demandes de la part des détenteurs des droits sur la bande-son d’un jeu. Il va falloir s’adapter si vous voulez continuer à utiliser YouTube : la politique du site ne changera pas.

Je persiste à penser que les problèmes de fond dans cette affaire viennent des ayants-droit qui réclament des contrôles et des droits excessifs sur leur propriété intellectuelle, de l’absence d’un Fair-Use clairement défini pour empêcher toute dérive, d’un inconscience globale des youtubers qui ont mis tous leurs œufs dans le même panier sans parfois se poser de questions basiques (combien j’ai vu de vidéos avec un générique utilisant directement une musique connue sans même la citer dans les crédits !), d’une certaine hypocrisie de Youtube qui a laissé tout ce petit monde se développer avant de faire tomber le couperet…

En bref, le problème est complexe, multiple, il n’y a pas qu’un seul coupable : quasiment tous les acteurs de ce petit jeu sont plus ou moins impliqués et responsables de cette situation.

Pourtant, il existe des solutions, effectivement plus complexes à mettre en place, mais plus sûres. Construire l’intégralité de ses revenus sur une plateforme propriétaire est très souvent suicidaire. Des youtubers connus aux USA ont commencé il y a quelques mois à refuser les offres de YouTube et à utiliser d’autres partenaires pour diffuser leur contenu et le monétiser.

Les plus gros poids lourds de YouTube comme Machinima ne comptent plus sur cette seule plateforme pour assurer leurs revenus : ils comptent créer leur propre plateforme, en ne diffusant que quelques épisodes d’une Websérie sur YouTube pour vous appâter, et en vous proposant de voir la suite sur leur propre site, sur lequel ils gardent un contrôle total.

La monétisation des vidéos en ligne vient de changer à tout jamais, et il est d’autant plus urgent de trouver de nouveaux modèles économiques pour les youtubers qui vivaient de leurs vidéos, de nouvelles manière de créer, d’être diffusés.

Bizarrement, ça me rappelle pas mal le discours moralisateur que l’on sort aux artistes piratés : « vous n’avez qu’à vous adapter ». Et effectivement, dans un monde où ces derniers ne peuvent pas lutter contre le piratage, il faut essayer de vivre autrement de ses oeuvres. Ici les youtubers vont devoir eux aussi apprendre à changer de manière de diffuser leurs contenus, de se promouvoir et de monétiser leurs oeuvres. Certains ont la chance d’avoir un public extrêmement fourni de fans : le potentiel est bien là. Migrer seulement sur une autre plateforme propriétaire d’hébergement vidéo ne changera rien à long terme : il va falloir trouver un nouveau modèle économique.

C’est aussi la même chose pour la presse en ligne, qui doit « subir » les bloqueurs de publicités qui réduisent petit à petit leurs revenus, et qui doit aussi théoriquement garder une indépendance vis-à-vis des annonceurs.

Conclusion : les ayants droit et les artistes (ici les youtubers) découvrent la réalité du monde dans lequel ils sont. La plupart donnait des leçons durant ces dernières années aux artistes piratés et aux majors en leur rétorquant qu’ils étaient incapables de s’adapter au piratage. Sauf que ce sont maintenant eux les artistes qui voient leur revenus fondre. Ce sont eux qui vont devoir trouver de nouveaux modèles économiques.

Une machine numérique capable de synthétiser des protéines, des virus, de l’ADN et même des cellules vivantes à partir de fichiers sources

mardi 17 décembre 2013 à 16:12

game of life

Quand vous tombez sur un article qui annonce qu’une équipe de chercheurs a réussi à créer une machine qui est capable de numériser et de recréer des protéines, des virus, de l’ADN et même des cellules vivantes, vous êtes normalement sur la défensive. Encore un article sensationnaliste pondu par des pseudo-journalistes en mal de visiteurs ?

Mais, lorsque vous vous rendez compte que le chercheur derrière cette machine est quelqu’un d’extrêmement sérieux et reconnu, là vous êtes carrément interpellé…

Craig Venter s’est en effet illustré dans la course au séquençage du génome humain grâce à une technique innovante de séquençage automatisé. C’est aussi lui qui réalisa le premier séquençage complet du génome d’un organisme vivant, ainsi que l’un des premiers séquençages complets de génome humain.

Depuis, il travaille notamment à la création du premier organisme vivant artificiel. Des travaux qui sont en bonne voie, puisque son équipe a réussi notamment à créer un chromosome artificiel et à l’introduire dans des organismes vivants. Ce chromosome contient même un marqueur artificiel pour être sûr de pouvoir le différencier d’un matériel génétique naturel : un alphabet complet a été créé, permettant d’inclure les noms complets de l’équipe travaillant sur le projet, ainsi qu’une adresse email au sein du code génétique. Un organisme qui contient une adresse email encodé au sein même de ses cellules, je trouve déjà cela complètement fou oO

Craig Venter est donc un homme ambitieux, respecté, mais aussi iconoclaste dans le milieu scientifique, avec des méthodes contestées comme étant parfois trop simples, malgré les résultats bien concrets de ses travaux.

Ce monsieur a donc révélé l’existence d’une machine capable de réaliser ce qu’il appelle de la « téléportation biologique » : en gros, un réplicateur qui peut recréer des protéines, des virus, de l’ADN et même des cellules vivantes à partir de fichiers numériques qu’il est même possible de télécharger via Internet.

Arrêtons-nous ici une petite minute pour intégrer ce que cela signifie : il existe une machine qui peut imprimer des matériaux de base du vivant, et même des cellules, et il est possible de s’échanger les fichiers sources par Internet. C’est tellement dingue que je suis étonné que ce genre de nouvelle n’est pas fait la une des journaux ces derniers mois !

Au niveau des applications, ça peut aussi vite devenir complètement démentiel :

Même si le prototype actuel qui est en voie de commercialisation pour les hôpitaux, les centres de recherche, et même pour les particuliers ne permet pas encore d’imprimer des organismes vivants, l’équipe de Craig Venter continue de plancher sur leur organisme artificiel idéal. Une sorte de support vierge capable d’accueillir n’importe quelles informations génétiques avant de venir à la vie, et potentiellement de se reproduire.

Espérons juste qu’il n’y aura pas un taré qui va imprimer chez lui le virus mortel idéal, dérivé d’Ebola

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Badland, le jeu indépendant de l’année pour smartphone et tablette (et en plus c’est gratuit)

mardi 17 décembre 2013 à 14:37

badland

Vous en avez marre des Angry Birds, des jeux Free-To-Play qui vous demandent de jouer pendant des heures d’une manière très répétitive pour vous forcer à passer à la caisse si vous ne voulez pas vous ennuyer, ou encore de cette infamie qu’est Candy Crush, ce jeu qui a tout pompé sur Bejeweled en ajoutant le harcèlement par Facebook poussé à l’extrême, et qui est conçu juste comme il faut pour que vous soyez sans cesse frustré afin vous payez enfin pour finir ce maudit niveau sur lequel vous bloquez depuis des jours ?

Bref, vous aimeriez bien un jeu bien foutu, intéressant, simple à comprendre mais sans être pour autant trop répétitif. Un jeu qui ne vous prend pas pour un neuneu en vous proposant de payer pour des trucs sans aucune valeur. Un bon jeu gratuit pour smartphone et tablette, est-ce trop demander ?

Visiblement non ! Je vous propose donc de découvrir Badland sur iOS et Android :

Un très bon jeu indépendant, vainqueur de nombreux prix, qui ne vous demande pas des autorisations hallucinantes pour vous espionner sur votre smartphone et qui ne requiert pas que vous repassiez à la caisse ensuite… le pied quoi !

Vous aurez là de quoi vous occuper lorsque vous prendrez le train ou le métro, ou que vous passerez un peu trop de temps lors d’une pause pour vous « repoudrer le nez » (personne n’est dupe de ce que vous faites aux toilettes voyons… :-P ).

Badland est disponible pour iOS ici (désolé les possesseurs d’iPhone et d’iPad, c’est payant pour vous. Mais vous avez les moyens non ? ^^), et gratuitement pour Android là.

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Un parking à vélo robotisé impressionnant

mardi 17 décembre 2013 à 11:48

ecocycle parking à vélo

Avec la saturation du nombre de voitures dans nos centres urbains, le vélo devrait s’assurer une place de choix dans un futur proche.

Facile de récupérer des Vélo’v ou des Vélib aux stations qui quadrillent les grandes villes françaises, mais quelles solutions pour garer son propre vélo sans se le faire piquer, et sans que les armées de deux-roues ne viennent encombrer nos trottoirs ?

Giken, une entreprise japonaise, propose des parking à vélo robotisés qui sont tout bonnement impressionnants !

Même si cette vidéo date de 2011, l’implantation de tels parkings à vélo dans nos contrées resterait une avancée majeure pour la population et pour contrer le surnombre de véhicules motorisés dans nos villes.

Je prendrais direct un abonnement pour ne plus avoir à remonter mon vélo chez moi à chaque fois !

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