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NiKopiK

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source: NiKopiK

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Un artiste vend plusieurs milliers de dollars des photos subtilisées sur Instagram

jeudi 28 mai 2015 à 10:35

Certains artistes sont des génies qui marqueront leur époque, d’autres sont clairement des profiteurs essayant de récolter un maximum d’argent grâce au travail des autres.

Dans quelle catégorie classeriez-vous le travail de Richard Prince, qui a revendu des photos qu’il a prises sur Instagram, sans demander l’accord des photographes, pour des dizaines de milliers d’euros, en ne faisant qu’ajouter un commentaire en bas de l’image ?

Tout a commencé avec une utilisatrice d’Instagram qui s’est aperçu que son portrait été affiché dans une galerie d’art à New York. Aucun travail de peinture ou de modification de la photo n’a été réalisé, l’artiste Richard Prince s’est contenté d’ajouter un simple commentaire fictif en bas de chacune de ses « oeuvres ».

Une utilisatrice d'Instagram qui réagit à l'utilisation de son portrait par Richard Prince

Une utilisatrice d’Instagram qui réagit à l’utilisation de son portrait par Richard Prince

Un imprimé qui s’est vendu pour 90 000 $ et dont la photographe ne touchera pas un centime dessus, alors même qu’elle n’a jamais donné la moindre autorisation de l’utilisation de son image.

Et pourtant, selon la justice américaine, Richard Prince semble être dans son bon droit, puisqu’il a déjà gagné en 2013 un procès concernant une affaire similaire. La cour a alors validé le fait que les modifications (même minimes) des photographies d’un autre artiste constitue bien une nouvelle oeuvre.

Avec ce genre de jurisprudence, n’importe qui pourrait se permettre de littéralement voler le travail de quelqu’un d’autre pour espérer en soutirer de l’argent facile. Si l’art, ainsi que la culture en général, sont un éternel remix, une modification aussi ténue ne me semble tout de même pas suffisante pour qualifier le travail de Richard Prince comme étant une oeuvre originale. Je vous laisse vous faire votre avis sur la question…

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Des robots capables de s’adapter à la perte d’un de leurs membres

jeudi 28 mai 2015 à 10:16

Quand on programme les modes de déplacement d’un robot, on optimise au mieux ce que cette petite machine sera capable d’accomplir afin qu’elle puisse se déplacer rapidement. Mais dès qu’une malfonction arrive sur un des éléments impliqués dans la locomotion, notre robot n’arrive quasiment plus à se déplacer…

Pour éviter cela, un chercheur français travaille sur la capacité d’adaptation des robots à pouvoir se déplacer en cas de perte d’un de leurs membres, et le résultat est plutôt impressionnant :

Le robot à 6 pattes testés ici

Le robot à 6 pattes testés ici

Plutôt que de prévoir à l’avance tous les cas de figure, ce robot hexapode est capable d’analyser avec sa caméra ce qui pose problème dans le cas où ses déplacements seraient ralentis ou aberrants. Il essaie alors différents moyens de locomotion jusqu’à trouver celui qui lui permettra de se déplacer malgré tout avec suffisamment de performance.

Ces robots à 6 pattes sont alors capables de retrouver une manière détournée de se déplacer en seulement 1 à 2 minutes maximum.

On imagine aisément que ce genre de recherche sera tout à fait porteuse pour les robots utilisés dans l’exploration spatiale ou la reconnaissance d’environnements dangereux.

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Un impressionnant accident avec une voiture capable de se garer de manière autonome a été filmé

mercredi 27 mai 2015 à 13:22

Nous plaçons de plus en plus de confiance dans les aides au pilotage et les premiers pas de l’autonomie de nos véhicules.

Certains placent tellement de confiance en cette autonomie qu’ils en viennent à oublier que ces aides ne font pas tout dans la conduite d’un véhicule…

Détection automatique des piétons, une option proposée par Volvo

Détection automatique des piétons, une option proposée par Volvo

Des blogueurs de République Dominicaine ont récemment publié une vidéo intitulée « Self-Parking Car accident« , dans laquelle on voit une Volvo XC60 reculer doucement, avant d’accélérer vers un groupe de personnes en leur fonçant dessus :

Volvo déclare que ce n’est pas ici la fonctionnalité permettant au véhicule de se garer de manière autonome qui est en cause, mais la détection des piétons, appelée City Safety. Une fonctionnalité que ne semble pas posséder ici ce modèle.

De plus, les personnes présentes sur la vidéo auraient été trop confiantes dans les capacités de cette voiture à s’arrêter automatiquement.

La foi en la technologie poussera-t-elle certains piétons à devenir trop imprudents ? On a bien vu de nombreux accidents se produire à cause de certains conducteurs faisant un peu trop confiance à leur GPS après tout. L’erreur humaine serait donc toujours la cause de ce genre d’incidents, même avec un véhicule supposé autonome.

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Des chercheurs créent une puce informatique presque entièrement composée de bois

mercredi 27 mai 2015 à 13:00

Avec la durée de vie de plus en plus faible de nos appareils, et l’implémentation de composants informatiques dans de plus en plus de nos gadgets, la production de nouvelles puces informatiques à partir de matériaux non-polluants et biodégradables risque de devenir cruciale dans un avenir pas si lointain.

Même si les usines des fabricants de composants ne sont pas encore prêtes à changer, des chercheurs américains nous montrent qu’il est possible de fabriquer une puce informatique presque entièrement à partir de bois.

Un composant informatique biodégradable

Un composant informatique biodégradable

Cette équipe de l’université de Wisconsin-Madison a tout récemment publié ses recherches dans la prestigieuse revue scientifique Nature.

Ces chercheurs ont ainsi réussi à produire une puce informatique parfaitement fonctionnelle, et dont le substrat (la couche supportant les composants de la puce) a été remplacé par des nanofibres de cellulose.

Autrement dit : un matériau flexible et biodégradable provenant du bois.

« La majorité des matériaux utilisés dans une puce électronique le sont pour le support. Nous utilisons moins que quelques micromètres pour tout le reste. Maintenant nos puces sont si neutres que vous pouvez les laisser dans une forêt et qu’elles seront dégradées par les champignons. Elles sont aussi neutres que de l’engrais. »

Bien qu’il faudra encore de nombreuses années avant que l’industrie ne s’intéresse de près à la commercialisation de ce type d’invention, il est tout de même bon de noter que cette idée de créer des composants informatiques à partir de bois présente de nombreux avantages : biodégradables, réalisées à partir de matériaux renouvelables, flexibles et peu coûteuses… Les puces de ces chercheurs ont tout pour plaire !

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Pour Richard Stallman, Windows et iOS sont devenus des Malwares

mercredi 27 mai 2015 à 12:24

Véritable porte-parole de la culture libre dans le monde du logiciel, Richard Stallman n’y va pas par 4 chemins lorsqu’il s’agit de donner son opinion.

Dans une tribune accordée au journal The Guardian, il affirme que la plupart des logiciels propriétaires sont devenus des Malwares, et il nous explique pourquoi avec brio.

Êtes-vous enchaîné par le système d'exploitation de votre ordinateur ?

Êtes-vous enchaîné par le système d’exploitation de votre ordinateur ?

Pour Richard Stallman, un Malware est un programme conçu spécifiquement pour maltraiter son utilisateur.

Alors qu’au début des années 80 les malwares étaient très peu répandus (et donc fort mal perçus par les utilisateurs), ils sont maintenant devenus la norme dans le monde du logiciel propriétaire. Bien que les logiciels propriétaires dominaient de loin le marché de l’informatique dans les années 80, les développeurs de ces programmes avaient tout de même une certaine éthique : les logiciels conçus avaient pour but de réellement être utiles aux utilisateurs et de traiter ces derniers correctement.

La situation a maintenant terriblement évolué du côté des logiciels propriétaires. La plupart des développeurs n’ont aucun scrupule à installer des logiciels avec des fonctionnalités clairement négatives pour les utilisateurs : espionnage de vos habitudes, limitation des usages de vos fichiers grâce aux DRM, censure de la culture et inclusion de Backdoors (ou portes dérobées) afin de pouvoir prendre le contrôle de votre ordinateur ou de vos fichiers à volonté.

Vous n’êtes pas encore convaincu ? Penchons-nous de plus près sur les logiciels qui permettent de faire tourner nos ordinateurs et nos smartphones :

Windows envoie régulièrement à Microsoft des données sur l’usage que vous avez de votre ordinateur ou de votre smartphone. Il restreint les utilisateurs à ne passer que par son système d’exploitation maison, et la boutique d’applications présente sur ordinateur et smartphone n’hésite pas à censurer arbitrairement certains contenus. Des Backdoors sont implémentées au sein de Windows, et Microsoft dévoile les failles de sécurité de son système à la NSA avant de les corriger, ce qui met gravement en danger ses utilisateurs.

Idem pour Mac OS et iOS selon Richard Stallman : espionnage de vos données et de vos habitudes, Backdoors, censure des contenus ou des applications… Et c’est la même chose du côté d’Android  : Google a la possibilité de forcer la désinstallation de n’importe quelle application de son choix, de même que l’entreprise peut forcer l’installation de n’importe quel programme, et ce depuis de nombreuses années. Les GPS inclus dans nos smartphones pistent régulièrement vos déplacements, les enregistrent et les envoient à des serveurs distants, même si vous ne les utilisez pas.

Les pires pratiques de Malwares sont utilisées par la plupart des applications propriétaires gratuites, où même une simple appli lampe torche peut vous espionner en toute impunité. Car en effet, à chaque fois les créateurs de ces applications se cachent derrière d’obscures conditions d’utilisation pour justifier leurs actions. Cela les rend légales, mais non pas éthiques…

Les logiciels connectés à Internet étant utilisés dans des familles de produits de plus en plus larges, on a même pu voir des téléviseurs envoyer des données à propos de vos habitudes, de ce que vous regardez, qui enregistraient même en continu vos conversations ! Renault à la possibilité de bloquer à distance la recharge des batteries des véhicules électriques de sa marque. La réparation ou la modification de votre véhicule peuvent parfois être impossibles à cause des licences des logiciels présents sur vos objets, qui ne vous appartiendront jamais.

Le livre électronique Kindle d’Amazon est un très bon exemple du pouvoir de censure maintenant permis grâce à l’utilisation de ce genre de pratiques dignes d’un Malware : Amazon peut, arbitrairement et à distance, retirer un de vos livres, pourtant légalement acheté, de votre lecteur d’ebooks.

Ces entreprises pourraient-elles fournir les services que l’on attend de leurs logiciels sans nous imposer ces inconvénients ? La plupart du temps oui. Il ne s’agit donc pas d’une obligation, mais belle et bien d’une volonté de nous contraindre afin de continuer à monétiser nos données personnelles ou nos habitudes, à pouvoir nous espionner à loisir et à nous censurer si besoin est.

Ne s’agit-il pas ici de la définition même de ce qu’est un logiciel Malware ? Comment en sommes-nous venus à tolérer ce genre de pratiques, alors qu’elles auraient tout bonnement été inacceptables il y a tout juste 10 ans ?

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