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NiKopiK

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Star Drunk, le film de Science-Fiction écrit par des gens bourrés, joués par des acteurs bourrés

lundi 9 septembre 2013 à 09:28

Star Drunk

On dit qu’une grande créativité provient parfois d’un état second engendré par l’alcool, ou d’autres substances plus ou moins légales :-P

Afin de vérifier cela, plusieurs auteurs se sont réunis pour écrire un scénario en étant complètement bourrés, et en se promettant de réaliser un court-métrage, peu importe ce qui pouvait en résulter. Les acteurs aussi jouent la comédie en état d’ivresse, ce qui ne gâche rien…

Le résultat est Star Drunk, Space Alien V, un film de Science-Fiction écrit par des gens bourrés, joués par des acteurs bourrés !

Pour ceux qui douteraient de la véracité du fait que les acteurs soient dans un état second, je vous laisse regarder une vidéo du Making-Of, qui montre bien qu’il était assez difficile de discuter avec les acteurs ^^ :

Rappelez-vous : ne conduisez pas un vaisseau spatial en état d’ébriété !

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Les problèmes de la classe moyenne qui n’en sont pas vraiment, mis en image

lundi 9 septembre 2013 à 09:13

MiddleClassProblemQui n’a jamais eu des amis se plaignant d’une situation bien ridicule, en employant des mots bien trop forts pour exprimer leur ressenti ?

Un artiste s’est mis à collecter ces plaintes que les gens diffusent publiquement (je cite : « Real problems but not real actual problems, just middle class ones. »), et les illustre avec des photos de personnes véritablement en détresse.

Mettre en image les problèmes relatés par des gens qui se plaignent sur Twitter souligne bien l’absurdité de la plupart de ces soucis de la vie quotidienne :

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De quoi relativiser un peu non ?

Vous trouverez d’autres exemples de tweets recueillis sur le compte Twitter de l’artiste.

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Mirror’s Edge dans la réalité

lundi 9 septembre 2013 à 08:57

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Mirror’s Edge est un jeu original, inspiré de la pratique du Parkour, autrement dit « l’art de se déplacer en milieu urbain » : sauter entre les immeubles, contourner les obstacles de manière imprévues, grimper à des endroits insolites…

Si vous pensez que les activités qu’il est possible de réaliser dans le jeu sont irréalisables, je vous propose de visionner cette vidéo d’un adepte du Parkour, qui a filmé son entrainement avec une caméra subjective. Le résultat n’est pas sans rappeler ce qu’il est possible de faire dans le jeu culte ;-)

Je vous laisse, je vais grimper sur 2 ou 3 immeubles et courir sur les toits pour m’échauffer ! :-P

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Le Pôle Emploi propose des offres d’emploi Low Cost : mon expérience personnelle

samedi 7 septembre 2013 à 11:59

low-cost

Qui n’a jamais rêvé de changer de vie ? De partir à l’étranger sous des cieux plus cléments pour espérer réussir une vie professionnelle accomplie, dans des contrées où les opportunités semblent bien plus attrayantes qu’en France (et où accessoirement la météo est plus clémente ^^) ?

Nombreux sont les français à vouloir sauter le pas. Le mieux pour réussir dans un pays étranger est encore de débarquer avec un travail assuré, et le Pôle Emploi publie certaines offres offrant la possibilité de s’expatrier.

Je vais maintenant vous parler de mon expérience personnelle : je suis tombé sur une offre fort attrayante me promettant un job de chef de projet en informatique dans un pays exotique : l’Inde. Salaire de 1500 € net, logement fourni gracieusement avec personnel de maison, protection sociale, Visa et voyage Aller/Retour pris en charge par l’entreprise. Cela donne envie de partir à l’aventure non ?

Sauf que la réalité de cette offre validée par le Pôle Emploi est légèrement différente de ce qui est annoncé…

Mais je n’avais pas encore réalisé cela, puisque je venais tout juste de candidater à cette offre (pour information, la référence de l’offre est 005MTGM, visible sur Pôle Emploi => Recherche avancée => Numéro d’offre). On me propose rapidement d’envoyer une lettre de motivation, puis de faire un premier entretien via Skype pour valider le côté RH, puis un second entretien technique le lendemain, me confirmant que je dois donner ma réponse le jour-même ou le lendemain. Prêt à changer de vie quasiment du jour au lendemain ? Pour moi, la réponse à cette question est oui. Mais pas à n’importe quel prix (je ne parle pas du salaire attention, je reviendrais sur ce point), mais en fonction des conditions de vie et de travail que l’on me propose.

D’après ce que l’on m’a affirmé en entretien, il ne semble y avoir aucun problème : les semaines sont chargées certes (44h/semaine affichées sur Pôle Emploi, ce qui peut correspondre à une semaine de travail pour un cadre, jusque là c’est encore normal), mais la paye correspond à un niveau de vie plutôt élevé localement. On m’annonce lors de l’entretien que le salaire sur place d’un ingénieur informatique indien expérimenté est de 30 000 roupies, ce qui correspond environ à 350 €. Et que donc un salaire de 1500 € par mois dans un pays avec un pouvoir d’achat aussi faible représente une opportunité à ne pas manquer !

Je demande alors des traces écrites, des confirmations de ce que l’on m’a dit à l’oral. Et là, les choses devinrent tout de suite moins reluisantes : les 44h de travail par semaine deviennent 48h obligatoires, 6 jours par semaine, auxquelles s’ajoutent les heures supplémentaires que vous êtes obligés de travailler si la nécessité se fait sentir (et gageons que cela aurait sûrement été le cas à de nombreuses reprises, puisque cela est laissé à la seule discrétion de l’employeur), qui ne sont pas limitées, et qui ne sont pas payées. Je peux tout à fait comprendre que les conditions de travail en Inde puissent sembler très difficiles d’un point de vue européen, mais tout de même, pour une entreprise créée par des français, je trouve cela un petit peu abusé. On me rétorquera peut-être que je suis flemmard car beaucoup de gens arrivent à suivre le rythme, mais je pense que de vivre dans un pays étranger sans pouvoir sortir de l’immeuble dans lequel je travaille faute de temps, ni avoir du temps libre pour dépenser la soit-disant paye mirobolante fait perdre énormément de l’intérêt à cette offre.

Le salaire annoncé de 1500 € net passe en réalité à 1200 € avec le taux de change (depuis que j’ai émis une remarque à ce sujet lors de l’entretien, l’annonce Pôle Emploi à d’ailleurs été mise à jour…). Les salaires locaux annoncés se révèlent être différents de la réalité : « Un ingénieur en informatique qui a deux ans d’expérience gagne entre 652 et 850 euros par mois », précise Camille Allauzen, directrice du cabinet de conseil en recrutement international EuroTriade à Chennai, en Inde. Le salaire réel n’est donc pas aussi avantageux que l’on me l’a présenté au premier abord.

Autre surprise : le logement que l’on m’a annoncé comme étant offert gracieusement est en fait une location déguisée. Le contrat stipule que 20 000 roupies sont prélevées de mon salaire pour payer ce logement (qui plus est en colocation avec les dirigeants français de l’entreprise, à l’étage au-dessus de votre lieu de travail. Bonjour la vie privée). Encore une fois c’est étrange, on ne m’avait pas présenté les choses sous cet angle.

Je découvre aussi que les frais offerts du Visa de travail, ainsi que le billet d’avion Aller / Retour ne sont nullement pris en charge par l’entreprise : les sommes correspondantes sont prélevés chaque mois de votre salaire.

Et là où cela devient dangereux, c’est une toute petite condition du contrat de travail qui stipule que si vous devez de l’argent à l’entreprise, vous devez la rembourser immédiatement en cas de rupture du contrat. En clair, si votre période d’essai n’est pas approuvée, si vous êtes renvoyé dans un délais de préavis de 1 mois de la part de l’employeur sans justification (il faut par contre compter 4 mois de préavis si c’est l’employé qui souhaite partir), vous allez devoir rembourser le visa et le billet d’avion. Vous savez quand est-ce que j’ai entendu parler d’une telle méthode de gestion des ressources humaines ? Dans la série Maison Close, où une potentielle prostituée se voit criblée de dettes qu’elle ne peut pas payer par l’entreprise qui lui a fait miroiter des conditions de vie intéressantes, et qui se voit obliger de travailler avec des conditions de travail imposées pour rembourser ce qu’elle doit. Troublante ressemblance n’est-ce pas…

Une recherche sur Internet me démontre que je ne suis pas le seul à penser qu’il y a un problème avec ce genre d’offre : la même entreprise, Hangar 17, a déjà défrayé la chronique en 2008, obligeant le Pôle Emploi a retirer l’annonce en toute vitesse, et provoquant un débat national d’envergure. Mais 5 ans après, il semble que cette affaire ait été oubliée et que Hangar 17 puisse continuer de proposer ses offres Low Cost auprès de l’organisme chargé de l’emploi en France.

Ce qui me dérange un peu plus dans tout ça, c’est que le Pôle Emploi ait choisi de valider cette annonce en connaissance de cause. Avec la loi stipulant que vous pouvez être radié de l’organisme après le refus de deux offres raisonnables (le caractère raisonnable pouvant être sujet à toutes les interprétations personnelles de votre conseiller), je vous laisse imaginer ce qui pourrait advenir si ce genre d’offres d’emploi venait à se généraliser dans leur base de données…

Ce n’est donc pas tout de suite que je vais partir en Inde pour travailler. Mais je pense bien trouver dans un avenir proche une offre d’emploi potentiellement intéressante pour réaliser mon projet ^^

Les fournisseurs d’accès à Internet britanniques bloquent par défaut l’accès aux VPN

vendredi 6 septembre 2013 à 11:30

censorship

Quelle excuse est en général utilisée pour justifier d’un filtrage sur Internet ? La protection de nos chères têtes blondes apparaît fréquemment comme une bonne manière de mettre en place ce genre de censure sans provoquer trop de vagues parmi l’opinion publique.

Au Royaume-Uni, les fournisseurs d’accès à Internet mobile bloquent par défaut les contenus pour adulte, pour protéger les jeunes enfants. Il est ainsi possible de demander le déblocage du contenu (jusqu’à ce qu’un gouvernement puritain arrive au pouvoir ?), ce qui vous cataloguera automatiquement comme faisant partie de la case « pervers » dans la base de données de votre FAI.

Déjà que ce n’était pas très reluisant, la plupart des opérateurs se mettent aussi à bloquer les accès aux services VPN, sous prétexte que ces derniers rentrent dans la catégorie « pour adulte »…

L’excuse est que les enfants pourraient utiliser les VPN pour contourner le filtrage mis en place afin d’accéder malgré tout à du contenu pornographique. Déjà si un gosse est capable de comprendre le fonctionnement de base d’un VPN et de le configurer sur son mobile, je doute que ce genre de restrictions l’empêche véritablement d’arriver à ses fins.

Mais surtout, avec l’arrivée prochaine d’un filtrage similaire sur les opérateurs Internet fixes (annoncée par le premier ministre David Cameron le mois dernier), ce sont tous les accès Internet qui se verront privés de VPN par défaut.

Pour rappel, les services VPN permettent de contourner sur Internet des filtrages mis en place, mais aussi parfois une certaine anonymisation. Et surtout, c’est extrêmement utilisé en entreprise pour accéder à des ressources en interne à distance depuis n’importe quel point d’accès à la toile.

Le blocage par défaut des VPN est donc un énorme pas en arrière pour la liberté des britanniques, qui risquent un jour de se voir refuser l’option de pouvoir désactiver ce blocage. Mais nos enfants seront protégés paraît-il…

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