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La DARPA travaille sur un hélicoptère capable d’adapter en temps réel son train d’atterrissage

mardi 15 septembre 2015 à 11:30

Les hélicoptères sont des appareils volants adaptés pour de nombreux usages : transports de personne ou de fret, lutte contre les incendies, secourisme, usages militaires… Bien que pouvant très facilement décoller, ces machines volantes ont aussi besoin d’un terrain d’atterrissage suffisamment stable et d’une surface plane pour espérer pouvoir se poser. Il n’est ainsi pas possible de faire atterrir un hélico sur un bateau soumis à de rudes conditions climatiques, ce qui peut s’avérer très problématique pour des missions de sauvetage ou de surveillance en mer.

Un casse-tête que tente de résoudre la DARPA avec ses premiers modèles réduits d’hélicoptères équipés de « jambes » robotiques s’adaptant en temps réel au terrain mouvant se trouvant sous l’appareil.

Pour que vous puissiez bien comprendre le genre de problème qui se pose à un pilote d’hélicoptère durant une mission en mer, voici la vidéo d’un appontage très mouvementé :

Un appareil capable d’adapter par lui-même son train d’atterrissage en temps réel suivant l’inclinaison du terrain ou les potentiels obstacles rencontrés pourrait donc bien représenter un véritable progrès dans le monde des hélicoptères !

Le concept imaginé par la DARPA, mis en image
Le concept imaginé par la DARPA, mis en image

Un peu comme un insecte se posant sur une surface, cet hélicoptère saurait placer ses « pattes » suivant les bons angles et les bonnes inclinaisons, afin de pouvoir rester le plus stable possible lors d’un atterrissage mouvementé.

Un prototype à échelle réduite a déjà été construit pour illustrer ce que souhaite réaliser l’agence américaine de recherche pour les projets innovants :

Plus besoin de roues donc pour ces hélicoptères du futur, mais de pattes robotisées capable de se replier durant le vol, afin de ne pas gêner à l’aérodynamisme de l’appareil. Des capteurs intégrés permettent de « sentir » les obstacles, et d’adapter l’orientation de l’appareil en conséquence, afin que l’atterrissage soit le plus stable possible.

La DARPA annonce même que ce genre de système peut être directement intégré sur des hélicoptères déjà assemblés. Ils en attendent aussi un risque réduit de dommages durant l’atterrissage, avec un taux de réduction de ces incidents aux alentours de 80%. Un système d’atterrissage bientôt présent chez les drones pour qu’ils puissent eux aussi éviter d’être endommagés durant l’une des phases les plus critiques d’un vol ?

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Cyanogen OS continue de perdre son âme en intégrant Cortana par défaut

mardi 15 septembre 2015 à 08:30

CyanogenMod a été une des ROMs alternatives les plus populaires qui soit sur Android. Jugez plutôt : des ajouts de fonctionnalités, l’implémentation de nouvelles applications libres et la possibilité de se passer de celles de Google, des mises à jour plus fréquentes que les versions officielles pour de nombreux smartphones… Une entreprise qui utiliserait convenablement ce système d’exploitation alternatif aurait toutes les cartes en main pour jouer un rôle dans le futur du monde des OS mobiles.

Sauf que CyanogenMod a été récupérée par une entreprise, Cyanogen, qui s’est empressée de vouloir commercialiser des dérivés de cet OS en perdant complètement de vue les valeurs qui avaient conduit à sa création. Voici maintenant que Cyanogen OS va carrément intégrer l’assistant virtuel de Microsoft, Cortana, au sein même de ses fonctionnalités de base.

"Salut, je suis Cortana, l'assistant virtuel qui va transmettre plein de données sur vous à Microsoft"
« Salut, je suis Cortana, l’assistant virtuel qui va transmettre plein de données sur vous à Microsoft »

On se souvient de la gestion plus que maladroite qui a pu être constatée durant ces derniers mois de la part des têtes pensantes de Cyanogen. Il semble que cette direction continue de prendre des décisions allant parfois à l’encontre du bon sens en s’éloignant drastiquement de ce qui a fait le succès de CyanogenMod.

On savait déjà depuis quelques mois que des applications Microsoft seraient embarquées par défaut dans Cyanogen OS, comme Microsoft Office, Skype, OneDrive, OneNote, Outlook, Bing…

On sait maintenant que l’assistant virtuel Cortana sera aussi intégré par défaut dans Cyanogen OS. Et on ne parle pas ici de seulement avoir une installation par défaut de l’application, mais bel et bien d’une véritable intégration que l’on ne peut aujourd’hui retrouver que sur un Windows Phone.

« L’objectif est de véritablement tirer parti de toutes les possibilités de cette intelligence artificielle en l’intégrant au niveau de l’OS. »

Cyanogen entend ainsi créer un système d’exploitation couplé à une intelligence artificielle poussée permettant de décoder au mieux notre langage naturel pour comprendre ce que nous voulons faire avec notre téléphone.

« Nous voulons tirer une balle dans la tête de Google » affirmait il y a déjà quelques mois le sulfureux Kirt McMaster, patron de Cyanogen Inc. Une volonté qu’il sera difficile d’atteindre avec une version de système d’exploitation qui promet, dans les grandes lignes, d’avoir une copie de Windows Phone, mais en utilisant un OS basé sur Android. Il sera néanmoins possible d’installer le Play Store sur ce téléphone hybride mi-Cyanogen OS, mi-Microsoft, afin de pouvoir aussi bénéficier des milliers d’applications Android disponibles sur cette plateforme de téléchargement et d’installation d’applications.

Sachant le passif de l’entreprise quant à réussir à garder ses partenariats stratégiques avec ces clients pendant seulement quelques temps, à cause notamment d’une gestion très échevelée, Cyanogen a encore du travail à faire pour convaincre des entreprises d’acheter son système d’exploitation alternatif, maintenant pleinement intégré avec les applications de Microsoft. Il est aussi probable que les utilisateurs de CyanogenMod, en voyant les dérives de la maison mère, puissent décider de changer de ROM alternative au profit d’une version d’Android plus respectueuse de ses utilisateurs, et de ses contributeurs ! Une version qui n’irait pas s’acoquiner avec Microsoft…

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Aurous s’annonce comme le Popcorn Time de la musique

lundi 14 septembre 2015 à 15:00

Le téléchargement de musique sous la forme de fichiers MP3 a d’abord été une véritable révolution culturelle et industrielle lorsque les premiers liens à l’Internet Haut débit ont été accessibles au grand public. Une révolution culturelle car cela a permis à de nombreuses personnes de découvrir de nombreux groupes et chansons qu’elles n’auraient jamais écouté spontanément par elles-mêmes, mais aussi une révolution dans l’industrie musicale, qui est passée d’un système de rareté payante (avec par exemple l’édition de disques ou de CD en petit nombre pour créer une demande artificielle) à celui d’une abondance gratuite. Une situation qui a tout d’abord paniqué les majors de la musique, le temps de trouver de nouveaux modèles économiques suffisamment attractifs pour lutter de manière efficace contre le téléchargement.

Car aujourd’hui, ce n’est pas le système de surveillance mis en place par la Hadopi qui a contribué à la baisse du téléchargement de la musique, mais l’adoption en masse d’offres de streaming musical, dont la plupart sont payantes, qui permettent à tout un chacun de pouvoir consommer de la musique à volonté, tant que vous avez un accès à Internet à portée de main (WiFi, 3 ou 4G, etc…).

Des offres de streaming musical qui vont probablement voir d’un très mauvais oeil l’arrivée d’Aurous, un logiciel considéré comme l’équivalent de Popcorn Time pour le monde de la musique !

Aurous présente un interface des plus intuitives
Aurous présente un interface des plus intuitives

Imaginez un service de streaming musical qui passe par le protocole BitTorrent et qui permet d’effectuer des recherches directement depuis son interface, afin d’accéder à l’écoute d’albums ou d’artistes connus sans avoir à télécharger au préalable les chansons sélectionnées.

C’est un peu comme si vous aviez là une version de Spotify ou de Deezer qui soit gratuite, décentralisée et qui fonctionne exclusivement par le système du Peer-to-peer.

Aurous facilite même la transition des services classiques vers son interface intuitive : vous avez ainsi la possibilité d’importer vos playlists depuis Spotify, Pandora et YouTube pour que vous n’ayez pas à les recréer de toutes pièces.

L'interface d'Aurous sera personnalisable en utilisant des technologies courantes dans le monde du Web
L’interface d’Aurous sera personnalisable en utilisant des technologies courantes dans le monde du Web

Un système de plugins ouverts, utilisant les technologies Javascript, HTML5 et CSS, vont aussi permettre à Aurous de proposer de nouvelles possibilités grâce au travail des utilisateurs. De quoi envisager fort probablement l’arrivée d’un plugin pour passer de Deezer à Aurous !

L’un des responsables du développement de cette nouvelle application a aussi déclaré qu’Aurous sera aussi lié à iTunes et à d’autres services payants afin que vous puissiez aussi choisir de supporter les artistes de votre choix en achetant certaines de leurs musiques.

Il est à noter qu’Aurous a été conçue pour être une application entièrement décentralisée : rien ne passe par des serveurs extérieurs pour toutes les fonctions primaires de l’application. Même si le développement d’Aurous était stoppé et que son site serait fermé, l’application continuerait à fonctionner en utilisant son moteur de recherche P2P pouvant accéder à des fichiers musicaux via BitTorrent.

Annoncé pour le 10 octobre pour sa première version alpha publique sur Android, iOS, Windows, Mac et Linux, Aurous risque de faire beaucoup de bruit dans les mois à venir. Notez, pour les plus audiophiles, que vous aurez aussi la possibilité de choisir la qualité d’écoute des musiques que vous souhaitez entendre : le classique MP3, mais aussi les formats Wav, Flac et Opus. De quoi avoir une meilleure qualité que sur les services de streaming musicaux payants !

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Apple va sortir une application Android pour aider à migrer vers iOS

lundi 14 septembre 2015 à 11:30

La guerre pour la suprématie du marché des smartphones et des tablettes reste le fief des deux systèmes d’exploitation mobiles principaux : Android, développé et maintenu par Google, et iOS, créé par Apple. Deux systèmes d’exploitation à la philosophie radicalement opposée. Tellement opposée parfois qu’il est assez difficile de faire basculer un utilisateur de l’un à l’autre, ce qui présente un côté positif pour ces deux marques (une fois le consommateur ferré, il est généralement inféodé à la marque), mais aussi un pendant négatif (il sera difficile de convertir de nouveaux clients à son système d’exploitation).

Pour palier à cela, Apple va sortir d’ici la fin du mois une application pour Android qui va aider ceux qui veulent changer de système d’exploitation pour leur téléphone ou leur tablette à franchir le cap d’une manière plus facile !

Baptisée Move to iOS, cette application sera lancée sur le Play Store de Google à la fin du mois, lors du lancement effectif des nouveaux iPhones 6s. Une fois Move to iOS installée sur votre appareil, l’application va effectuer des transferts sans fil de données pour faire passer vos contacts, vos SMS, photos, vidéos, vos favoris sur votre navigateur Web, vos comptes emails et votre calendrier sur votre tout nouvel iPhone.

Android ou iOS ? De toute façon, les terminaux concurrents se ressemblent aujourd'hui comme 2 gouttes d'eau !
Android ou iOS ? De toute façon, les terminaux concurrents se ressemblent aujourd’hui comme 2 gouttes d’eau !

Move to iOS analysera aussi la liste des applications installées sur votre téléphone Android pour vous proposer les versions équivalentes sur iOS afin que vous n’ayez pas à aller les chercher par vous-même. Une fois le processus de migration effectué, elle indiquera aussi à l’utilisateur qu’il est possible de recycler son vieux smartphone Android auprès de l’Apple Store le plus proche.

Dans cette bataille à qui arrivera le plus à convertir les utilisateurs déçus d’un système d’exploitation mobile, il restera néanmoins toujours un frein d’importance à prendre en compte : les applications et contenus achetés sur l’un des Stores de ces 2 OS ne seront pas transférables d’un système à l’autre. C’est-à-dire que si vous avez acheté des applications sur Android, vous devrez aussi les racheter sur iOS si vous souhaitez continuer à les utiliser. Et inversement : si vous avez dépensé quelques euros dans des applications pour votre iPhone, vous devrez réinvestir si vous faites le choix de passer à Android. De même pour les musiques, séries, films ou livres électroniques que vous aurez pris sur l’Apple Store ou le Play Store : ces plateformes d’achat, bien pratiques au demeurant, sont aussi une autre manière de vous enchaîner à un système d’exploitation en particulier afin que vous n’ayez pas envie de changer une fois que vous avez pris vos habitudes.

Le marché des smartphones semble véritablement être arrivé à une certaine maturité, et le nerf de la guerre va probablement se jouer maintenant sur la capacité qu’auront les marques présentes sur ce marché à attirer et intéresser suffisamment le consommateur pour le faire basculer vers son propre système d’exploitation. S’il n’existe pas encore d’application iOS officielle pour vous faire basculer vers Android, Eric Schmidt, le président exécutif du conseil d’administration de Google (et aussi ancien membre du conseil d’administration d’Apple) avait diffusé sur Google+ un guide donnant les instructions pour vous permettre de passer d’iOS à Android. Un guide qui date tout de même de 2013, qu’il serait sans doute bon d’actualiser !

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Les montres connectées peuvent savoir ce que vous tapez au clavier en analysant le mouvements de vos mains

lundi 14 septembre 2015 à 08:30

Le marché des montres connectées semblent être un des nouveaux vecteurs de croissance choisi par l’industrie High Tech : Apple et sa montre Apple Watch (la plus populaire), Samsung, Sony, Asus, LG, Google… Tout le monde se dit que la prochaine révolution de l’informatique portable ne se situera pas seulement dans nos poches, mais aussi à notre poignet !

Une révolution qui pourrait aussi poser d’inattendus problèmes de sécurité, comme en témoignent les travaux d’un groupe de chercheurs américains de l’Université de l’Illinois, qui ont pu démontrer que les montres connectées peuvent savoir ce que vous tapez sur le clavier de votre ordinateur en analysant le mouvements de vos mains !

« Quand un utilisateur tape au clavier, les mouvements de son poignet – même les plus infimes – peuvent être utilisés pour savoir ce qu’un utilisateur est en train de taper. »

Un pirate pourrait donc très bien créer une application malicieuse pour enregistrer les mouvements de poignet d’une personne au travers de sa montre connectée, grâce aux accéléromètres et autres capteurs permettant de déterminer les mouvements de la main d’une personne.

Pour effectuer leurs recherches, nos chercheurs ont demandé à 8 volontaires portant un montre Samsung Gear Live de taper 300 mots différents en anglais et ils ont enregistré au même moment les mouvements du poignet des sujets de l’expérience. Ensuite, les données enregistrées ont été compilées par un programme de leur cru qui s’est chargé d’effectuer une analyse et de savants calculs de probabilité.

Cela permet ainsi à MoLe, le système ainsi créé, de pouvoir déterminer les mots tapés par une personne portant une montre connectée avec suffisamment de précision pour que l’on puisse retrouver ce qu’elle a pu écrire au clavier.

Une smartwatch peut ainsi devenir un véritable petit keylogger, enregistrant toutes vos frappes sur votre clavier, et permettant ensuite d’obtenir vos identifiants et mots de passe, ou bien même d’espionner le contenu des emails que vous rédigez.

L’équipe de scientifiques prévient tout de même : il ne s’agit pas encore d’une véritable vulnérabilité sérieuse, puisqu’ils n’arrivent pas encore à déterminer l’utilisation de la barre Espace par exemple, et il a encore du mal à différencier les lettres proches les unes des autres sur les touches d’un clavier. Sachant aussi qu’il s’agit d’un système pouvant deviner les mots tapés selon certaines probabilités statistiques, les mots de passe composés de caractères aléatoires lui donneront encore du fil à retordre pendant un moment !

Probabilités de déterminer quelle lettre a été tapée au clavier par MoLe
Probabilités de déterminer quelle lettre a été tapée au clavier par MoLe

Autre limitation : puisqu’une montre connectée n’est portée que sur un seul poignet, elle ne peut déterminer avec précision que les lettres de la partie gauche d’un clavier, ce qui limite encore la précision de MoLe.

Les chercheurs estiment néanmoins qu’il va être possible d’améliorer encore la précision de MoLe avec l’arrivée de nouvelle techniques, ainsi que grâce à l’utilisation de montres connectées possédant des capteurs de plus en plus précis. De quoi utiliser les montres comme nouvelles failles potentielles dans la sécurité d’un système d’information. Quand les voitures, les réfrigérateurs et les montres ne sont pas à l’abri d’un piratage, quel appareil reste-t-il pour que nous ne courrions aucun risque d’être hacké dans un futur proche ?

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