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Un CV tout en ligne de commande

mercredi 19 septembre 2012 à 01:17

J’adore les CV qui sortent de l’ordinaire… On peut vraiment voir que certaines personnes n’hésitent pas à prendre des risques pour sortir du lot et à proposer des idées ingénieuses pour se différencier des autres candidats.

Jean-Noël Pierre a carrément créé un site largement inspiré du système d’exploitation en ligne de commande DOS, où vous pouvez taper diverses commandes pour accéder aux informations souhaitées.

Un régal  !

Vraiment une bonne idée !

Si vous voulez tester, c’est par ici que ça se passe.

Merci à k0en pour l’info ;-)

L’histoire du stockage numérique

mercredi 19 septembre 2012 à 01:01

S’il y a une chose qui a drastiquement évolué depuis les débuts de l’informatique, ce sont bien les capacités de stockage de nos machines !

Quand on passe de 0.625 ko pour un dispositif coûteux et encombrant à une petite clé USB de plusieurs dizaines de Go pour une somme modique, on s’aperçoit bien des énormes progrès qui ont été effectués en 65 ans…

Voici une infographie récapitulant les principaux progrès dans l’histoire du stockage numérique, pour prendre un peu de recul par rapport à ce que nous pouvons avoir aujourd’hui :

Il n’y a finalement qu’un seul gros point noir que j’aimerais signaler : depuis plusieurs mois, le prix des disques durs est devenu bien plus cher que par le passé, et les capacités n’évoluent quasiment plus.

On nous a sorti l’excuse des inondations des usines, ayant paralysé une majorité de la production (ok c’est bien arrivé et on peut parfaitement le comprendre), sauf que ça c’est passé il y a un an ! Les constructeurs ne profiteraient-ils pas un peu de cette catastrophe naturelle pour garder volontairement des prix gonflés ?

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Free va ENFIN devoir rendre des comptes à propos du problème de lenteur sur Youtube

mercredi 19 septembre 2012 à 00:36

Des années que les abonnés Internet à Free se plaignent de subir de terribles lenteurs rendant impossible le visionnage de vidéos sur Youtube aux heures de pointe, des années que Free et Google se renvoient la responsabilité du problème, sans qu’un accord soit trouvé…

Il faut dire que le problème n’est pas simple : Free ne bride pas volontairement le débit, ce sont les capacités d’interconnexion entre le fournisseur d’accès et les serveurs Youtube qui sont trop faibles.

Du point de vue de Free, l’opérateur aimerait que Google prenne en charge les frais. Du point de vue de Google, refus en bloc : ils n’ont pas à payer l’infrastructure d’interconnexion, c’est au fournisseur d’accès à Internet de fournir une structure adaptée aux besoins de ses clients et de la faire évoluer en fonction des besoins des consommateurs.

Une situation qui est laissée à l’abandon depuis des années, avec des abonnés pris en otage qui n’ont finalement pas d’autres choix que de partir vers un autre opérateur… Sauf que l’UFC-Que Choisir a pris en main le dossier et travaille avec l’autorité de régulation des télécoms et la direction générale de la répression des fraudes pour établir des règles claires sur ces problèmes d’interconnexion qui ne touchent pas que l’opérateur créé par Xavier Niel.

Car en effet, Orange avait aussi rencontré un problème similaire avec Megaupload, dont les débits étaient fortement limités chez l’opérateur historique.

Une problématique susceptible de toucher un grand nombre d’abonnés donc, et aussi d’entreprises : si un jour un gros acteur du Net comme Google est contraint de payer aux fournisseurs d’accès pour obtenir une infrastructure permettant un accès correct à ses services, cela veut aussi dire que l’on arriverait à un Internet à plusieurs vitesses, avec des grosses entreprises capables de financer les coûts des infrastructures des FAI et bénéficiant d’un bon débit, et les autres, condamnées à rester au bas débit, ce qui risque de faire fuir bon nombre de potentiels clients vous ne pensez pas ?

Espérons que l’ARCEP et la DGCCRF prêteront une oreille attentive à ce dossier brûlant, aux enjeux bien plus importants que le simple visionnage de vidéos sur Youtube…

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Encore un journaliste du Nouvel Obs qui défend Hadopi, avec des arguments bien légers…

mardi 18 septembre 2012 à 12:33

Pour une fois que nous avons une Ministre qui ose affirmer que la Hadopi coûte bien trop cher par rapport à ce qu’elle peut apporter de bénéfique, et que tout le monde l’acclame car c’est ce que nous ne cessons de répéter depuis les prémices de cette loi mort-née… un journaliste retourne sa veste et accuse la Ministre de la Culture de favoriser le piratage en osant critiquer cette bonne vieille Hadopi.

Et ce n’est pas tout, l’article de Claude Soula, grand reporter et journaliste au Nouvel Obs, se permet de prendre un ton condescendant et de donner des leçons aux jeunes journalistes critiquant la Haute Autorité… sauf que ses arguments sont bien légers et ne tiennent pas à l’épreuve des faits !

« Une bonne partie de la presse se déchaîne contre Hadopi. Etrange combat de la part de journalistes, qui oublient régulièrement que – pour la plupart d’entre eux – ils sont payés non pas par les mirages de l’internet gratuit mais par des cochons de payants : les lecteurs de la presse papier. »

Monsieur Soula semble oublier que tout le monde n’est pas payé par un grand journal quand il publie des articles en ligne, et que les sources de revenus de nombreux sites sont plutôt des publicités en ligne ou des partenariats avec des sites de ventes par l’affiliation, voire même des systèmes d’abonnements et de dons (bien que cela soit tout de même confidentiel). Les mirages de l’Internet gratuit, tout le monde en est revenu depuis au moins 10 ans…

« Ces journalistes (jeunes, pour la plupart), élevés depuis leur plus jeune âge avec l’habitude de faire ce qui leur chante sur le net et de prendre leurs désirs immédiats pour des obligations impérieuses, ont du mal à faire le lien entre deux faits : quand les auteurs interprètes musicaux (ou cinématographiques) se font piller sur le net, sans aucune rémunération, c’est comme si eux, journalistes, devaient renoncer à leur salaire, ou leur pige. »

Pour ma part, je n’ai jamais eu de souci de paiement avec Google. Par contre, je ne décrirais pas par le détail le temps qu’il m’a fallu pour toucher quelques malheureux euros sur mes piges au Nouvel Obs… Mais j’imagine que quand on est grand reporter, on a un peu de mal à se rendre compte de cette réalité : les jeunes journalistes ne sont pas extrêmement bien traités et payés.

J’ajouterais une chose aussi : sur un site d’informations ou un blog, ce ne sont pas les informations toutes récentes qui rapportent le plus d’argent à long terme, mais les articles qui s’accumulent au fil du temps, et ramènent des visiteurs très régulièrement. Les jeunes journalistes vont-ils toucher une part des revenus publicitaires générés par cette manne ? Les interprètes musicaux ou cinématographiques qui se font parfois piller sur le net touchent quelque chose lors d’une diffusion à la radio ou à la télévision. Il me semble que rien n’est prévu pour assurer une part des revenus publicitaires pour les jeunes journalistes « qui font ce qui leur chante sur le net et prennent leurs désirs immédiats pour des réalités »

« Il y a eu un contrevenant sanctionné par Hadopi ? Toute la presse nous explique que le malheureux ne comprend rien au net, que c’est sa femme qui téléchargeait, qu’il est un benêt innocent, que le méchant, c’est Hadopi, pas lui le voleur. Ça paraît un peu fort de café, car il avait reçu auparavant des lettres d’avertissement : sa femme savait ce qui se passait, et lui aussi sans doute. »

Une idée reçue étayée par… rien du tout. Quand on se donne la peine de se renseigner sérieusement sur cette affaire et que l’on comprend comment fonctionne certains logiciels, on se rend bien compte que le gars condamné à cause d’Hadopi pour un téléchargement qu’il n’a pas commis a été averti 3 fois pour le téléchargement de 2 chansons de Rihanna. Or il n’a pas retéléchargé ces 2 chansons 3 fois de suite et s’est fait flashé 3 fois de suite à cause d’un manque de bol inimaginable : le logiciel qui a permis le téléchargement des chansons était laissé en partage durant des mois, car les deux protagonistes de cette affaire n’ont qu’une connaissance sommaire, voire inexistante pour le monsieur incriminé, du fonctionnement des logiciels de partage via BitTorrent.

Ça vous paraît peut-être un peu fort de café, mais vous n’avez visiblement pas compris cette subtilité. Imaginez donc que cela puisse aussi échapper à un novice en informatique plutôt que de le fustiger avec des idées reçues…

« Il existe aujourd’hui de multiples façons d’écouter légalement de la musique, gratuitement pour l’auditeur, ou pour pas très cher via des offres comme Deezer, Spotify et consorts. Quand la ministre reproche à Hadopi le manque d’offres légales, c’est un mensonge absurde. Soit elle n’y connaît rien, soit elle ment volontairement. »

Il est vrai que les offres d’écoute musicale sont nombreuses… mais je doute que le dangereux pirate attrapé par Hadopi aurait pu en informer sa femme, puisqu’il n’en avait pas connaissance.

Pour rappel, Hadopi n’a pas qu’un rôle de surveillance, mais aussi d’encouragement de l’offre légale et du suivi de l’interopérabilité des dispositifs de DRM. Sur le premier point, il s’agit visiblement d’un échec, et sur le dernier, je ris tellement fort de constater qu’il s’agit d’une des missions de cette autorité, puisque par exemple Apple continue de vendre des chansons sur iTunes seulement compatibles avec ses produits maisons, ou qu’il n’existe pas aujourd’hui de moyen légal de lire un disque Blu-Ray sur un système d’exploitation GNU/Linux, preuve que le suivi de l’interopérabilité est inefficace.

Et en ce qui concerne le cinéma et les séries télévisées ? Pourquoi la Hadopi n’a-t-elle pas favorisée la venue des offres de Netflix ou de Hulu, qui rêvent pourtant de s’implanter en Europe ? Le site TorrentFreak constatatait pourtant une baisse importante du piratage des séries aux Etats-Unis, qui s’explique par des alternatives intéressantes pour les spectateurs, proposant un très large choix de films et de séries en streaming illimité pour un abonnement à un prix correct (Netflix représente environ 20 % du trafic Internet aux US durant les heures de pointe). J’imagine que cela ne doit pas plaire aux grandes chaînes de télévision et à certains médias…

« Dans les deux cas, elle est en tort. Quand les journalistes la suivent, c’est de la mauvaise foi militante, qui joue aussi contre eux. Aujourd’hui, l’intérêt de tous, c’est que l’utilisation des oeuvres sur le net, qu’elles soient journalistiques ou artistiques, soit payée – même symboliquement. La presse allemande vient d’obtenir une grande victoire contre Google, avec une loi qui va obliger le géant à rémunérer les articles qu’il utilise pour s’enrichir (même cela a été critiqué par des journalistes français, très masochistes !). Les éditeurs français – qui auraient dû agir depuis longtemps dans le même sens – s’engouffrent enfin dans la brèche. Mais seront-ils soutenus par une ministre qui préfère les pirates aux artistes qu’elle doit défendre ? »

En ce qui concerne la mauvaise foi, il est difficile de ne rien vous reprocher de ce côté-là ^^ Et affirmer que la Ministre défend les pirates plutôt que les artistes, alors qu’elle critique légitimement Hadopi, n’est-ce pas un peu fort de café pour reprendre votre expression ?

On s’étonne après que le milieu de la création culturelle a tant de mal à s’adapter aux changements imposés par la popularité et les nouveaux usages permis par Internet : certains n’ont toujours pas compris comment tout cela fonctionne (voir aussi la sortie de piste récente du patron de la rédaction du Nouvel Obs), mais semble néanmoins persuadés de maîtriser parfaitement le sujet, au point de se permettre de donner des leçons à l’immense majorité de journalistes et blogueurs osant s’exprimer contre Hadopi…

PS : au début de l’article, je parle de retournement de veste, car Clause Soula avait co-écrit un article en 2006 soutenant l’article du Nouvel Observateur : Nous sommes tous pirates. Et oui c’est chiant Internet, on peut facilement retrouver des choses que l’on aimerait bien garder enterrées… ^^

Le voyage plus rapide que la lumière dans l’espace semble moins inaccessible

mardi 18 septembre 2012 à 07:54

Nombreuses sont les oeuvres de science-fiction à imaginer une humanité colonisant d’autres planètes, le principal problème aujourd’hui étant qu’il faudrait de très nombreuses années pour nous rendre vers d’autres systèmes solaires…

Si nous sommes encore loin d’avoir trouvé un moyen de propulsion allant à la vitesse de la lumière (ce qui nous prendrait tout de même 4 ans de voyage pour rejoindre le plus proche système…), des scientifiques ont trouvé une astuce pour contourner cette limitation : déformer l’espace-temps devant un hypothétique vaisseau spatial, afin de parcourir de très grandes distances sans franchir les limites des lois de la physique.

Une ruse qui s’avérait malheureusement bien trop gourmande en énergie pour être un jour mise en pratique, puisqu’un tel dispositif demandait une masse d’énergie équivalente à la masse de Jupiter pour déplacer un vaisseau spatial à taille humaine…

Sauf qu’un chercheur de la NASA a semble-t-il trouvé quelques trucs pour réduire cette masse d’énergie nécessaire à la taille d’un vaisseau grand comme la sonde Voyager 1, ce qui nous laisse l’espoir de pouvoir un jour réaliser le rêve de dizaines d’auteurs de science-fiction :-)

L’idée d’utiliser la déformation de l’espace grâce à de la matière exotique a été émise en 1994 par un chercheur mexicain, suggérant que le vaisseau soit entouré d’un anneau de matière exotique créé par un afflux considérable d’énergie pour le faire déformer l’espace-temps devant et derrière le vaisseau, et ainsi se déplacer 10 fois plus vite que la vitesse de la lumière en respectant les lois de la physique traditionnelle.

Harold White, du NASA Johnson Space Center, a determiné qu’en ajustant le design du vaisseau et en faisant vibrer la matière exotique, il était possible d’utiliser une masse d’énergie bien moindre pour déplacer un objet.

Lui et ses collègues conduisent actuellement des expériences dans le but d’arriver à déplacer ainsi des particules via des mini-portes des étoiles, et espère ainsi valider son hypothèse, qui pourrait à long terme permettre à l’humanité de quitter son berceau et de coloniser d’autres mondes extraterrestres.

Le jour où une nouvelle planète s’ouvre à l’humanité avec de bonnes conditions de vie (pas sur Mars quoi), je n’aurais quasiment qu’une seule question à poser : Où est-ce que je signe pour embarquer sur ce nouveau monde ??? :-P

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