Une rumeur courait depuis quelques mois, prétendant que Microsoft aurait racheté des parts de Cyanogen afin de s’introduire sur le système d’exploitation Android.

Il s’avère finalement que ces rumeurs étaient bien fondées, puisque Cyanogen révèle que son système d’exploitation sera livré avec des applications Microsoft déjà pré-installées.

Bing, Skype, OneDrive, OneNote, Outlook et Microsoft Office, voici les applications Microsoft qui seront embarquées sur les systèmes conçus par Cyanogen, basés sur Android. Seuls les versions CyanogenOS, conçues pour devenir des ROMs OEM à destination des fabricants, sont pour le moment concernées par cet accord.

Microsoft essaie ainsi de s’implanter durablement sur le marché des smartphones et des tablettes Android. Quand on voit que la part de marché de Windows dans la téléphonie mobile augmente sensiblement ces derniers mois, il se pourrait bien que Microsoft – après des débuts mitigés – reviennent en force dans le monde de la téléphonie mobile.

Attention tout de même au géant de Redmond : les dirigeants de Cyanogen ne semblent pas être les meilleurs gestionnaires d’entreprise du monde !

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Au-delà du tarif prohibitif de la plupart des imprimantes 3D, ce qui freine l’adoption de cette technologie par un public plus vaste est la difficulté à concevoir soi-même des objets en 3 dimensions.

Si vous n’êtes pas familier avec l’utilisation des logiciels de design, difficile d’arriver à créer un objet en 3D par vous-même !

MakerBot semble bien avoir compris cette problématique, et se propose de convertir vos dessins en objets imprimables en 3 dimensions.

L’application pour iPad de MakerBot ajoute la fonctionnalité Shape Maker : il vous suffit de prendre en photo un dessin pour le convertir en objet 3D d’une manière extrêmement simple et intuitive !

Même si les experts d’impression 3D n’auront probablement pas l’utilité d’un tel usage, les particuliers souhaitant créer simplement un objet sans se prendre la tête à prendre en main un logiciel de design industriel seront tout simplement aux anges

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L’Assemblée Nationale a cédé durant la nuit de ce 15 avril 2015 et a adopté en première lecture le projet de loi sur le renseignement.

La France vient tout simplement d’échanger une promesse de sécurité contre la liberté de ses citoyens…

L’excuse de la fameuse menace terroriste a été utilisée pour justifier le fait que les opérateurs télécoms et les hébergeurs français se voient imposer un système de surveillance automatique des données.

Qu’est-ce qui pourra vous faire passer comme suspect par ce clone de Big Brother ? Le fait de regarder des vidéos ou de surfer sur des sites considérés comme terroristes, mais aussi le fait de chiffrer vos communications ou d’utiliser le logiciel TOR.

Certains hommes politiques déclarent maintenant publiquement que « la vie privée n’est pas une liberté » :

Ou qu’il faudra « renoncer à certaines libertés pour sauvegarder la liberté » :

Je le dis avec gravité, il faudra dans les années qui viennent renoncer à certaines libertés pour sauvegarder la liberté. #DirectAn

— Christian Estrosi (@cestrosi) 13 Avril 2015

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Il n’y avait pourtant pas que les experts en informatique pour critiquer le projet de loi : avocats, policiers, magistrats et même responsables du renseignement… La plupart des personnes familiarisées avec le sujet se sont exprimées contre.

Et pour cause : maintenant il n’y aura plus à modifier la loi française si un gouvernement souhaite se montrer un peu trop curieux envers les citoyens français. N’importe qui peut être soumis à une surveillance informatique disproportionnée.

Il est à noter qu’une manifestation contre cette loi a eut lieu ce lundi 13 avril 2015, et où deux dispositifs IMSI Catchers ont été identifiés par les manifestants. Des appareils conçus pour espionner les données des téléphones mobiles de la zone, soit celles des manifestants, mais aussi… des députés et des journalistes présents ce jour-là. Étaient-ils considérés comme des terroristes ?

Autre fait troublant : si l’on se penche de plus près sur le dossier, on découvre qu’un partenariat a été passé entre l’Etat et l’entreprise américaine Cisco le 16 février 2015. Pourquoi la France favorise un géant américain, spécialisé dans les réseaux informatiques et déjà mis en cause dans le scandale des écoutes de la NSA ? La députée Laure de la Raudière estime que les 100 millions investis par Cisco dans des startups françaises sont une manière d’acheter La France. Il y aurait pourtant de quoi faire avec des entreprises locales comme Orange, Atos, OVH, Gandi, etc.

Le premier ministre n’aurait-il pas favorisé la venue en France du spécialiste des équipements réseaux (et de leur surveillance) juste avant le vote de cette loi ? Difficile d’y voir un heureux hasard…

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C’est fou ce que l’on peut apprendre d’une simple application ! Et quand on s’appelle Google et que l’on projette de rentrer dans le monde des opérateurs de téléphonie mobile, il est encore plus dur d’arriver à conserver secret les détails d’un plan ambitieux, impliquant de nombreuses personnes et testeurs.

Attendez-vous donc à entendre parler de Google Fi dans les prochains jours ! Voici les premiers détails révélés par l’analyse d’une application censée piloter l’arrivée de Google dans le monde de la téléphonie mobile.

Avertissement : bien que la plupart des informations décrites ici semblent suffisamment solides de part leur vraisemblance et leurs sources, elles n’ont pas encore été confirmées ou infirmées par Google. Merci donc de les prendre encore avec des pincettes pour éviter une éventuelle déception.

Tycho, l’application qui va gérer votre abonnement téléphonique Google

Tout est parti d’une version du Firmware du téléphone Nexus 6 qui aurait fuité sur Internet et qui serait basée sur une version interne, destinée à des testeurs. Cette version comporte une application nommée Tycho.apk, et il semble bien qu’il s’agisse de l’application qui va servir d’interface au projet Télécom de Google…

Google Fi, le nom de code du projet Télécom de Google

Comme vous le savez peut-être, des rumeurs insistantes indiquent que Google est en train d’œuvrer à devenir une sorte de MVNO mondial. Pour ceux qui ne sont pas familiers avec ce terme, un MVNO est en gros un opérateur de réseau mobile virtuel, utilisant les réseaux d’autres opérateurs pour fonctionner. Une des innovations annoncées du futur service de Google serait la suppression des frais de roaming, soit la gratuité si vous passer un coup de fil ou que vous utilisez la 4G depuis un pays étranger.

En se penchant plus en détails sur l’application Tycho, le site Android Police remarque que le service Télécom de Google est nommé Project Fi dans les fichiers internes de l’application. Il pourrait donc bien s’agir du nom de code du prochain service de Google.

De nombreuses nouvelles manières d’utiliser son smartphone

Il semble que l’application Tycho soit conçue pour gérer la création rapide de plusieurs lignes liées à un même compte Google Fi. Vous pourriez donc facilement créer un nouveau numéro de téléphone pour certains usages, un peu comme nous utilisons aujourd’hui plusieurs adresses emails (une perso, une pro, une poubelle…). Il serait aussi possible de clore une ligne si l’on ne souhaite plus l’utiliser.

Google a aussi prévu le partage du volume de données attribuées à un abonnement vers une autre ligne, pratique si votre conjoint souhaite surfer sur Internet depuis son téléphone ou sa tablette. Des forfaits « Data Only » semblent aussi prévus.

La grande évolution semble être qu’il ne sera plus nécessaire de changer de carte SIM pour changer virtuellement de téléphone : une simple pression sur une touche de l’application Tycho vous permettra de basculer votre téléphone d’un numéro vers un autre, et donc de passer en mode perso ou pro en quelques secondes. Il serait aussi possible de faire en sorte que plusieurs téléphones puissent être sur le même compte au même moment, ce qui pourrait être utile pour une entreprise par exemple.

Une offre tarifaire basée sur la Data

Au niveau de l’offre tarifaire sous laquelle se présentera Google Fi, il semble que les appels et SMS locaux seront compris dans l’offre. Les coûts des appels et textos vers l’international seront probablement calqués sur ceux pratiqués actuellement par Google Hangouts. La différence de chaque offre se fera probablement sur le montant de données Internet qu’il sera possible d’utiliser, visiblement par tranche de 1 Go. Les volumes de données non-utilisées seront semble-t-il réattribuées au mois suivant.

Comme pour les opérateurs traditionnels, Google va semble-t-il proposer une offre de financement de votre terminal mobile. Ainsi, vous pourrez payer votre Nexus 6 au fil des mois, comme chez un opérateur classique. De quoi vendre plus de smartphones estampillés Google…

Conclusion : une révolution s’annonce dans la téléphonie mobile

Si les informations décrites ci-dessus s’avèrent confirmées dans les prochains mois, Google pourrait bien frapper très fort dans le monde de la téléphone et de l’Internet mobiles. Avec la création de multiples lignes téléphoniques facilitées et la prise en charge des frais d’itinérance, les opérateurs traditionnels vont devoir profondément changer pour espérer lutter contre cette nouvelle concurrence du géant mondial.

Comment vont-ils bien pouvoir réagir face à Google Fi ?

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Bien qu’il existe aujourd’hui de nombreux robots de cuisine, ces derniers ne s’occupent en général que d’une fraction de la préparation d’un plat (découpe, cuisson, etc…) et non pas de l’intégralité de la recette.

Pour ceux qui veulent bien manger sans faire appel à un chef étoilé, le robot de Moley Robotics s’annonce comme la concrétisation d’un rêve de science-fiction : voici venir le premier vrai robot cuisinier autonome.

Le chef britannique Tim Anderson, vainqueur de l’émission MasterChef en 2011, s’est associé à Moley Robotics et à Shadow Robot Company pour concevoir le premier robot capable de cuisiner véritablement comme un humain.

Plutôt que de coder précisément toutes les étapes de centaines de recettes différentes, le chef a choisi d’équiper ses mains de capteurs et de se faire filmer durant la préparation de ses recettes. Ainsi le robot cuisinier est capable de reproduire le moindre de ces mouvements et de réaliser à l’identique des plats de chef étoilé à partir de vos ingrédients (2 000 recettes automatisées sont ainsi prévues).

Il est prévu que ce robot cuisinier soit commercialisé d’ici 2 ans, pour un tarif de 14 990 € environ. Cela peut sembler au premier abord cher, mais si l’on prend en compte le fait que cela comprend l’équipement des bras robotisé, ainsi que d’un frigo, d’un évier, de plaques de cuisson et d’un four spécialement adaptés, et que l’on compare cela au coût d’une cuisine haut de gamme, le prix demandé pour ce robot cuisinier véritablement autonome n’est après tout pas si démesuré.

Comptez maintenant les sommes que vous dépensez dans les restaurants et les livraisons de plats, et vous constaterez qu’il peut exister un marché pour cette innovation qui pourrait bien changer le monde de la cuisine à domicile, ainsi que celle des restaurants, tel que nous le connaissons.

Ajoutez à cela un service équivalent à ce que propose Amazon, et vous n’aurez même plus besoin de faire les courses pour approvisionner votre robot en ingrédients.

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