Plutôt que d’utiliser un capteur biométrique supplémentaire, pourquoi ne pas utiliser l’écran tactile des smartphones afin de permettre une identification de l’utilisateur ?

C’est cette idée intéressante qui est passée par la tête d’une équipe de chercheurs, qui a alors pu réaliser une application permettant d’utiliser un écran tactile comme scanner biométrique.

Votre oreille, vos phalanges, la palme de votre main ou vos doigts peuvent ainsi être identifiés avec un taux de précision annoncé à 99.52 %, ce qui laisse envisager l’utilisation de cette application pour un usage courant sur smartphone ou tablette.

Bodyprint doit encore être testé à une échelle plus grande afin de s’assurer que la sécurité promise par ce type d’application soit bien au rendez-vous. Il est tout de même fort probable qu’une idée comme celle-ci finira par trouver son chemin sur les futurs smartphones proposés dans les années à venir.

Mais ne suffira-t-il pas d’une simple prothèse en silicone pour tromper Bodyprint ?

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Cela vous est-il déjà arrivé que vous fassiez une recherche sur votre ordinateur pour visualiser l’itinéraire que vous deviez parcourir avant de partir, puis que vous refassiez la même recherche ensuite sur votre smartphone, afin que ce dernier puisse vous guider jusqu’à votre destination ?

L’équipe de Google Maps a aussi dû rencontrer le même genre de situation, puisqu’elle vient d’ajouter la possibilité de s’envoyer un itinéraire depuis un ordinateur vers son téléphone portable sous Android.

Une fonctionnalité déjà implémentée dans Google Maps aux USA, mais qui ne semble pas encore active du côté de chez Google FR. Cela ne devrait pas tarder avant que nous puissions nous aussi nous envoyer très facilement un itinéraire depuis notre navigateur vers notre téléphone portable en seulement quelques clics !

Cette nouvelle fonctionnalité est pour le moment réservée seulement aux téléphones Android. Google risquerait-il de ne pas la proposer aux possesseurs d’appareils sous iOS ?

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Alors que les possesseurs de Mac ont été protégés durant des années par la plupart des attaques des vilains pirates d’Internet, il semble qu’il y ait maintenant de nombreuses failles de sécurité critiques dans le fonctionnement même de Mac OS.

Une situation révélée par un chercheur spécialisé en sécurité informatique, qui ne semble pourtant pas préoccuper Apple.

Gatekeeper est un des composants de Mac OS qui est censé protéger votre ordinateur Apple. Il doit normalement restreindre l’exécution des applications sur votre Mac en choisissant, par exemple, de n’autoriser que les applications vérifiées et installées depuis l’App Store de l’ordinateur.

« Gatekeeper ne vérifie pas le contenu supplémentaire des applications. Donc, si je peux trouver une application approuvée par Apple et la modifier pour lui faire lancer du contenu supplémentaire de mon choix, lorsque l’utilisateur la lancera, elle contournera Gatekeeper. Ce dernier ne vérifie que l’application » affirme Patrick Wardle, directeur de recherche chez SynAck.

Mais il y a encore XProtect, le système anti-malware d’Apple. Là encore, le contournement de ce composant censé garantir la sécurité de l’ordinateur est trop simple : en recompilant un malware connu pour changer son Hash, voire même en ne faisant que modifier son nom, XProtect n’arrive plus à l’identifier comme une menace et le laisse s’exécuter.

« Il est trivial de contourner XProtect. »

Mais tout n’est pas encore joué, il reste une étape de taille à passer pour espérer avoir accès à toutes les fonctionnalités du système : sortir de la SandBox (ou bac à sable en français) qui cloisonne les applications afin qu’elles ne puissent accéder à des ressources auxquelles elles ne sont pas censées avoir accès.

« Bien que le coeur de cette technologie de bac à sable soit solide, il y a de nombreux bugs permettant de la contourner. »

La vérification des signatures des logiciels est aussi sujette à des failles critiques n’empêchant finalement pas l’exécution d’applications non-signées.

Moralité : comme quasiment tout ordinateur actuel, la sécurité informatique de Mac OS reste relative, et rien n’empêchera un Hacker motivé à prendre le contrôle de votre machine, ainsi que de vos données, comme le démontre les résultats de la dernière Pwn2Own 2015…

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Le cerveau humain est très facile à tromper : montrez à une personne un site similaire en tous points à une page Internet qu’elle a l’habitude de fréquenter, et elle ne verra pas tout de suite qu’il s’agit en fait d’un simple clone.

Vous aimeriez bien réaliser très simplement des clones de vos sites favoris afin de piéger vos ami(e)s ? Lisez donc ce qui suit…

Clone Zone est un site gratuit permettant de réaliser en quelques minutes un clone parfait d’un site de votre choix, que vous pouvez ensuite éditer comme vous le souhaitez en quelques clics seulement.

Changement des images, des titres, du texte, des liens… Il ne m’a par exemple fallu quelques secondes pour réaliser cette fausse page d’accueil, clone de Nikopik.com, comportant une news bien entendu fausse.

Attendez-vous donc à croiser de nombreux faux sites du genre dans les jours à venir, avec des informations incroyables à la Gorafi, mais peut-être aussi quelques tentatives de Fishing…

Quand on est confronté à des centaines de sollicitations publicitaires chaque jour, il est extrêmement difficile pour une marque d’arriver encore à capter l’attention des passants dans la rue.

Il existe néanmoins une méthode qui fonctionne toujours très bien, mais elle demande par contre un peu plus de créativité que pour une publicité lambda : le Street Marketing, soit le fait de faire passer des messages aux passants en utilisant des méthodes alternatives.

La dernière campagne de publicité de Netflix en France réussit particulièrement à capter notre attention par son concept plutôt osé…

Plutôt que de bêtement placarder des affiches « classiques », l’agence Ogilvy & Mather Paris a réalisé pour Netflix une campagne collant véritablement à l’esprit corrosif et décalé du géant mondial du streaming légal.

Ce sont ainsi pas moins de 5 000 affiches qui ont été collées à des endroits stratégiques dans toute la France. Et plutôt que d’afficher un message à chaque fois identique, elles mettent en scène le célèbre avocat véreux tiré de la série culte Breaking Bad, Saul Goodman, pour la série spin-off centrée autour de cet avocat véreux. Ce dernier donne à chaque fois des conseils très politiquement incorrects, qui ne manqueront pas de susciter l’intérêt des passants (ainsi que des policiers) :

Pour une fois qu’une campagne de publicité respecte l’esprit de ce qu’elle compte nous vendre, et qu’un annonceur à le courage d’accepter d’être associé à une image aussi osée, il faut bien saluer la prise de risque !