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Mediapart nous rappelle avec brio ce que signifie l’indépendance de la presse

mardi 21 janvier 2014 à 10:10

Les liaisons vachement dangereuses

Beaucoup de lecteurs et de spectateurs ne semblent pas réaliser que, aujourd’hui plus que jamais, les organismes de presse sont fortement influencés par de nombreux lobbies, investisseurs, et entreprises faisant de la publicité dans les pages de nos quotidiens / hebdomadaires / mensuels.

Mediapart nous rappelle avec brio ce que signifie l’indépendance de la presse :

Je rappelle au passage que le métier de journaliste est régenté par la Charte d’éthique professionnelle des journalistes de 2011, un ensemble de droits, mais aussi de devoirs qui sont rarement respectés aujourd’hui et qu’il serait bon de rappeler aux nombreux sensationnalistes et manipulateurs qui pullulent dans les grands journaux et sur les version Web de ces organismes de presse (Jean Marc Morandini, tes oreilles doivent siffler…).

Je copie ci-après cette charte, pour que vous vous rendiez bien compte à quel point le métier de journaliste est en train de se détacher de cet ensemble de droits et de devoirs indispensables à une information de qualité…

Le droit du public à une information de qualité, complète, libre, indépendante et pluraliste, rappelé dans la Déclaration des droits de l’homme et la Constitution française, guide le journaliste dans l’exercice de sa mission. Cette responsabilité vis-à-vis du citoyen prime sur toute autre.

Ces principes et les règles éthiques ci-après engagent chaque journaliste, quelles que soient sa fonction, sa responsabilité au sein de la chaîne éditoriale et la forme de presse dans laquelle il exerce.

Cependant, la responsabilité du journaliste ne peut être confondue avec celle de l’éditeur, ni dispenser ce dernier de ses propres obligations.

Le journalisme consiste à rechercher, vérifier, situer dans son contexte, hiérarchiser, mettre en forme, commenter et publier une information de qualité ; il ne peut se confondre avec la communication. Son exercice demande du temps et des moyens, quel que soit le support. Il ne peut y avoir de respect des règles déontologiques sans mise en œuvre des conditions d’exercice qu’elles nécessitent.

La notion d’urgence dans la diffusion d’une information ou d’exclusivité ne doit pas l’emporter sur le sérieux de l’enquête et la vérification des sources.

La sécurité matérielle et morale est la base de l’indépendance du journaliste. Elle doit être assurée, quel que soit le contrat de travail qui le lie à l’entreprise.

L’exercice du métier à la pige bénéficie des mêmes garanties que celles dont disposent les journalistes mensualisés.

Le journaliste ne peut être contraint à accomplir un acte ou exprimer une opinion contraire à sa conviction ou sa conscience professionnelle, ni aux principes et règles de cette charte.

Le journaliste accomplit tous les actes de sa profession (enquête, investigations, prise d’images et de sons, etc…) librement, a accès à toutes les sources d’information concernant les faits qui conditionnent la vie publique et voit la protection du secret de ses sources garantie.

C’est dans ces conditions qu’un journaliste digne de ce nom :
• Prend la responsabilité de toutes ses productions professionnelles, mêmes anonymes ;
• Respecte la dignité des personnes et la présomption d’innocence ;
• Tient l’esprit critique, la véracité, l’exactitude, l’intégrité, l’équité, l’impartialité, pour les piliers de l’action journalistique ; tient l’accusation sans preuve, l’intention de nuire, l’altération des documents, la déformation des faits, le détournement d’images, le mensonge, la manipulation, la censure et l’autocensure, la non vérification des faits, pour les plus graves dérives professionnelles ;
• Exerce la plus grande vigilance avant de diffuser des informations d’où qu’elles viennent ;
• Dispose d’un droit de suite, qui est aussi un devoir, sur les informations qu’il diffuse et fait en sorte de rectifier rapidement toute information diffusée qui se révèlerait inexacte ;
• N’accepte en matière de déontologie et d’honneur professionnel que la juridiction de ses pairs ; répond devant la justice des délits prévus par la loi ;
• Défend la liberté d’expression, d’opinion, de l’information, du commentaire et de la critique ;
• Proscrit tout moyen déloyal et vénal pour obtenir une information. Dans le cas où sa sécurité, celle de ses sources ou la gravité des faits l’obligent à taire sa qualité de journaliste, il prévient sa hiérarchie et en donne dès que possible explication au public ;
• Ne touche pas d’argent dans un service public, une institution ou une entreprise privée où sa qualité de journaliste, ses influences, ses relations seraient susceptibles d’être exploitées ;
• N’use pas de la liberté de la presse dans une intention intéressée ;
• Refuse et combat, comme contraire à son éthique professionnelle, toute confusion entre journalisme et communication ;
• Cite les confrères dont il utilise le travail, ne commet aucun plagiat ;
• Ne sollicite pas la place d’un confrère en offrant de travailler à des conditions inférieures ;
• Garde le secret professionnel et protège les sources de ses informations ;
• Ne confond pas son rôle avec celui du policier ou du juge.

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L’éditeur de Candy Crush Saga dépose le mot Candy…

mardi 21 janvier 2014 à 09:50

Candy crush meme

La folie Candy Crush Saga continue…

Après les harcèlements pour que vous connectiez le jeu à votre compte Facebook, après les véritables bonbons Candy Crush, King, l’éditeur du jeu à succès, dépose le mot « Candy » comme étant une marque à part entière, et part en guerre contre toutes les autres applications utilisant ce mot…

Déposée en février 2013, la marque Candy a été acceptée aux USA pour entrer en application à partir du 15 janvier 2014.

De nombreuses lettres de menaces ont déjà été envoyées aux éditeurs d’applications et de jeux sur iOS dont le nom contient le mot « Candy », même sur des applications dont le seul point commun se trouve être l’utilisation de ce mot commun dans la langue de Shakespeare…

All Candy Casino Slots

Le jeu All Candy Casino Slots

Des experts du droit des marques ont commencé à s’exprimer sur ce sujet, argumentant que les réclamations de King sont disproportionnées, puisque le seul mot Candy n’est pas suffisamment distinctif pour constituer une marque à part entière. Et il va être difficile pour l’éditeur de poursuivre les développeurs qui ont réalisé des clones de Candy Crush, puisque ce jeu est lui-même un clone de Bejeweled…

Nous assistons donc à un bon gros troll de marque complètement déplacé, de la part d’un éditeur de jeu qui a de toute façon complètement pompé le concept de son titre à succès chez la concurrence, et qui ferait mieux de faire profil bas…

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Les jeux vidéo peuvent-ils vous rendre plus intelligent ?

mardi 21 janvier 2014 à 09:30

Cortex

Après des années à passer pour des loisirs abrutissants auprès des médias grand public, les jeux vidéo gagnent de plus en plus leurs lettres de noblesse.

Il faut dire que les premiers adeptes des loisirs vidéoludiques ont depuis grandi et savent que la pratique du jeu vidéo ne les a pas rendu tarés (et que ça serait même plutôt l’inverse).

Des études scientifiques tendent à prouver que la pratique raisonnée du jeu vidéo améliore de nombreuses capacités de votre cerveau :-)

De là à penser que la « génération Y », celle-là même qui est régulièrement montrée du doigt dans les médias, pourrait bien tenir sa revanche avec ses capacités cognitives plus avancées suite à la pratique régulière du jeu vidéo, il n’y a qu’un pas… que je ne franchirais pas ^^

Une vidéo pour ceux qui n’ont pas le vertige…

lundi 20 janvier 2014 à 11:22

vertige

Comment faire parler de soi quand on est un jeune cascadeur russe ? Tout simplement en réalisant des vidéos extrêmement impressionnantes de ses prouesses !

Je vous invite à ne pas regarder ce qui va suivre si vous avez le vertige…

Attention à ce que ça ne devienne pas un mème ! N’essayez pas de reproduire ces cascades vous-même !!!

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Limelight, le streaming de jeux vidéo local Open Source

lundi 20 janvier 2014 à 11:07

steam_in_home_streaming

Annoncé par Steam et par Nvidia, le streaming de jeux vidéo local devrait intéresser pas mal de joueurs…

Ça consiste en quoi ? Tout simplement à utiliser la puissance d’un ordinateur (par exemple votre gros PC fixe) pour générer les graphismes d’un jeu vidéo gourmand, et « streamer » le tout vers un ordinateur de salon bien moins puissant ou une tablette Android.

Alors que la solution de Nvidia ne semble pas rencontrer un gros succès et que le streaming local façon Steam se fait toujours attendre, Limelight, une solution de streaming de jeux vidéo local Open Source, pourrait bien intéresser quelques joueurs sur PC qui voudraient aussi profiter de certains jeux dans leur canapé…

Limelight est tellement efficace qu’un simple Raspberry Pi suffit à l’utiliser d’une manière tout à fait jouable (sur l’écran de gauche dans le vidéo suivante) :

Disponible en Open Source pour le Raspberry Pi, Android, Linux, Mac OS et Windows, Limelight pourrait bien révolutionner le jeu vidéo sur PC à la maison !

Seul inconvénient pour profiter de Limelight : votre ordinateur « émetteur » doit posséder une carte graphique Nvidia de la gamme GTX 600/700.

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