Le saviez-vous ?

La chanson Joyeux Anniversaire, écrite et composée à la fin du XIXe siècle, n’est toujours pas libre de droit depuis 1893 et la maison de disque à qui appartiennent les droits demande toujours une compensation pour chaque exploitation de son tube oO

Grâce aux nombreux bricolages permettant de prolonger à outrance les droits d’auteur d’une oeuvre, le fameux « Happy Birthday » devrait encore être protégé jusqu’en 2030 au minimum…

Puisqu’il est clairement inadmissible de refiler de l’argent à une maison de disque qui ne fait rien de nouveau sur cette chanson depuis plus d’un siècle, une radio américaine a proposé un concours pour que de nouvelles chansons d’anniversaire soient composées et disponibles pour tous sous la licence Creative Commons 3.0.

Et le gagnant est It’s your Birthday :

Une chanson que vous pouvez télécharger, reprendre, modifier, utiliser commercialement… sans verser un kopek à ces rapaces !

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Vous êtes un client fidèle de Sony et vous vous êtes procuré de nombreux jeux en téléchargement sur le Playstation Network avec votre Playstation 3.

Ô joie ! Toutes vos dépenses effectuées sur votre compte SEN ne seront pas transférés sur la prochaine console de Sony, la Playstation 4…

Vous commencez à sentir un peu la problématique d’avoir dépensé des nombreux euros pour vous procurer légalement certains hits de la PSX, de la Neo Geo, de la Dreamcast, et même de la Playstation 3… et de devoir tout perdre avec la nouvelle console de Playstation 4 ?

Il se pourrait qu’il puisse exister une solution de streaming de certains jeux en passant par les nouveaux services de Sony, mais ne vous attendez pas à en bénéficier gratuitement. Il est fortement probable que vous deviez repasser à la caisse pour bénéficier de ce genre de service (vu l’infrastructure nécessaire du côté de Sony, ce n’est guère étonnant).

De plus, vous aurez besoin d’une bonne connexion Internet (sans trop d’erreurs TCP, n’est-ce pas Free :p), ce qui n’est pas le cas de tout le monde.

Bref, les jeux dématérialisés sur console de salon, c’est toujours aussi contraignant pour les consommateurs, sans que cela ne leur apporte des avantages conséquents…

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Vous avez sûrement dû voir les vidéos impressionnantes des chutes d’astéroïdes qui ont eu lieu il y a quelques jours en Russie.

De nombreux particuliers ont pu facilement mettre en ligne leur vidéo de l’évènement sur Youtube pour les partager avec le monde entier.

Le monde entier vraiment ? Il faut croire qu‘il est interdit en l’Allemagne de diffuser ce genre de vidéo à cause d’une plainte de la GEMA, l’organisme qui gère les droits d’auteur outre-Rhin, équivalent germain de notre SACEM…

La raison du retrait en Allemagne de toutes les vidéos filmant les chutes d’astéroïdes de Youtube ? Les musiques diffusées sur les autoradios des voitures durant l’évènement…

Oui il est difficile de faire plus ridicule ! Vous entendez un vague fond sonore avec une musique de mauvaise qualité ? Cela suffit pour la GEMA pour réclamer le blocage de ces vidéos en Allemagne.

Ce serait 60% des 1000 vidéos les plus vues sur Youtube qui seraient concernées par ce genre de problème. L’Allemagne risque-t-elle de se retrouver privée de la plupart des films de Youtube ?

La GEMA propose une autre solution : faire payer Google 0.00375 € à chaque visionnage d’une vidéo comportant une oeuvre sous Copyright.

On parie combien que nos ayants droit français vont s’empresser de réclamer la même chose de leur côté ? Ah mais on me signale que c’est déjà dans les tuyaux malheureusement…

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Ils sont gentils à la Haute Autorité, ils nous annoncent très sérieusement que leur activité a eu de l’impact sur une certaine frange de la population et que leur mission de référencement sonnera le glas de la piraterie en France.

Pendant ce temps-là, dans le monde réel, Kim Dotcom a lancé sa plateforme d’échange de fichiers encryptés Mega.

Devinez quel est le pays qui comporte le plus de clients Premium à Mega ?

Ce sont bien les français qui ont su les premiers comment contourner les méthodes de détection obsolètes mises en place par TMG, l’entreprise mandatée par la Hadopi pour faire son travail de surveillance des réseaux.

Injectons encore quelques millions dans cet organisme avant d’en arriver à la conclusion évidente : il est impossible de stopper le partage de fichiers sur Internet, il va falloir apprendre à vivre avec !

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Selon Libération, la mission Lescure, chargée de la concertation sur les contenus numériques et la politique culturelle à l’heure du numérique, ne devrait pas abroger la Hadopi afin de ménager les ayants droit, mais devrait par contre la désarmer pour la rendre bien inoffensive (déjà qu’elle n’était pas bien agressive ^^).

C’est cette solution qui a été choisie : la conservation des premières phases de la riposte graduée (détection, avertissement par mail, courrier…), mais le classement sans suite des dossiers transmis au parquet par la Hadopi, dans les cas où il n’y aurait eu aucun enrichissement personnel.

Donc pas de procès normalement pour les personnes téléchargeant seulement pour leur usage personnel.

Bilan de ces dernières années de la Hadopi : plusieurs dizaines de millions engloutis dans un dispositif qui n’a réussi qu’à épingler que deux internautes. Bravo les gars…

Il n’y a plus qu’à espérer que l’amende automatique ne refasse pas surface. Pour le moment, cette solution n’a pas été retenue, mais elle figurerait toujours sur la table des négociations, au cas où…

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