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Deux danois ont été arrêtés pour avoir créé un site d’information sur Popcorn Time

jeudi 20 août 2015 à 11:30

Popcorn Time représente un véritable phénomène dans le monde du piratage de films et de séries. Suite à son lancement plus que réussi, ce logiciel a su marquer les esprits en s’installant dans de nombreux foyers qui n’étaient pas encore prêts à passer à des offres de Streaming légal comme Netflix.

Un phénomène qui intéresse et dérange l’industrie des loisirs, ainsi que ses représentants légaux. Ainsi, au Danemark, deux hommes ont été arrêtés pour avoir mis en ligne un site qui ne faisait que partager des informations sur Popcorn Time.

Nul lien illégal vers des contenus à la légalité douteuse ni aucune connexion avec des développeurs de l’un des forks de Popcorn Time, mais seulement des informations sur les développements en cours du logiciel, des guides d’utilisation (car je vous rappelle que ce logiciel n’est en rien illégal), une section FAQ et des astuces pour utiliser Popcorn Time.

Le logiciel Popcorn Time n’était même pas hébergé sur le site censuré, mais cela n’a pas empêché nos deux administrateurs d’être arrêtés un beau jour par la police danoise.

Les deux hommes sont ainsi accusés d’avoir distribué du savoir et des guides sur comment obtenir du contenu illégal en ligne, et ils auraient avoué leur crime d’après le site TorrentFreak.

Il semble donc que certains pays européens se fassent de plus en plus durs avec les sites partageant des informations sur les logiciels qui permettent aujourd’hui d’accéder à du contenu en ligne, piraté ou non. C’est à se demander si un simple lien vers un fork de Popcorn Time ou un tutoriel d’installation ou de configuration ne risquent pas de vous envoyer purement et simplement en prison dans un avenir proche…

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L’anti-tracker Ghostery contient… un tracker

jeudi 20 août 2015 à 08:30

Difficile de surfer sur le Web sans être suivi par de nombreux trackers, mouchards, et autres balises maison créées par Facebook, Google, Twitter et les centaines d’autres régies publicitaires existantes.

Néanmoins, il existe certaines extensions vous protégeant de ces trackers, comme la très connue et populaire Ghostery. Manque de bol : il semble que Ghostery contienne elle-même un tracker…

Il faut savoir ici que Ghostery n’est pas une extension Open Source développée par des geeks défenseurs de nos vies privées, mais par une entreprise enregistrée dans le secteur de la publicité et du marketing en ligne.

Conçue à la base pour éviter que ses utilisateurs soient trop suivis par des trackers indésirables, Denis Szalkowski nous démontre pourtant que Ghostery possède en son sein un tracker envoyant régulièrement à l’entreprise qui édite cette extension des informations comme la date et l’heure de l’ouverture de votre session, le navigateur que vous utilisez, ainsi que votre système d’exploitation.

Pour bloquer ces requêtes, deux solutions sont ainsi préconisées :

Si l’on ne peut même plus faire confiance à l’une des extensions censée assurer la défense et la protection de notre vie privée face aux trackers non-sollicités, quelle solution sera donc à privilégier ? Un mélange de système d’exploitation libre (GNU/Linux), de navigateur Open Source ne comportant pas en son sein même des trackers (Mozilla Firefox), couplés à une extension comme uBlock Origin semble donc la meilleure solution pour naviguer sur internet sans être suivi par n’importe qui. Encore faut-il aussi que vos emails ne soient pas accessibles par une autre entreprise. ProtonMail semble être une bonne alternative à Gmail, Hotmail, Yahoo Mail et autres fournisseurs de boîtes de réception.

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Battle Kart, la véritable course de karts qui vous permet de jouer à Mario Kart dans la vraie vie

mercredi 19 août 2015 à 14:52

Mario Kart est un jeu de course extrêmement convivial qui a su à chaque sortie d’un nouvel opus remporter un véritable succès populaire. Qui a déjà touché une manette de jeu et n’a jamais joué à l’un des épisodes sortis sur l’une des consoles de Nintendo ?

Il est vrai que ce genre de jeu apporte du piment en ajoutant de nombreuses possibilités face à un jeu de course standard. Et s’il était possible de réaliser le même genre de chose avec une véritable course de karts ? C’est exactement ce que vous propose Battle Kart.

Imaginez pouvoir bénéficier d’armes et de bonus au sein d’une véritable course de karts. Grâce à des objets et éléments interactifs projetés directement sur la piste de course, Battle Kart vous promet de pouvoir aussi interagir avec vos adversaires comme si vous étiez dans un jeu à la Mario Kart.

Afin d’apporter encore plus d’intérêt dans les courses, Battle Kart propose aussi une sorte d’évolution inspirée des RPG de vos parties : chaque joueur commence un tournoi de courses au niveau 1. Vous réussissez des attaques contre vos adversaires, vous établissez des records, vous êtes bien positionné dans le classement… et vous aurez ainsi accès à de nouvelles possibilités de jeu comme des bonus plus dévastateurs, de nouveaux modes de jeu, la possibilité (simulée) de bénéficier de l’aspiration lorsque vous êtes derrière un concurrent… Bref, Battle Kart promet que l’on ne puisse pas s’ennuyer en faisant la course !

Proposant des parties à partir de 18 € par personne, Battle Kart me semble être une véritable bonne affaire vu l’originalité du concept proposé. Situé à Mouscron, à la frontière du côté de la Belgique, juste à côté de Lille, c’est une attraction qui risque d’attirer pas mal de geeks en mal de sensations fortes et souhaitant pimenter un peu leurs courses de karts habituelles. Il est néanmoins dommage que je doive traverser toute la France pour que je puisse m’y essayer…

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La technologie a créé plus de jobs qu’elle n’en a détruit ces 140 dernières années

mercredi 19 août 2015 à 12:46

Nombreux ont été ceux qui ont annoncé la mort du travail pour les humains avec l’influence grandissante des technologies, ces dernières détruisant de nombreux postes au sein notamment des industries.

Mais le bilan est-il aussi négatif que certains ne le pensent ? Il s’avère en fait que non, d’après une étude menée par des économistes britanniques : la technologie a créé plus de jobs qu’elle n’en a détruit ces 140 dernières années.

Une usine de voiture entièrement automatisée
Une usine fabriquant des voitures, entièrement automatisée

Ainsi, si l’on remonte jusqu’à l’année 1871 en Angleterre pour compiler de nombreuses données sur l’influence des nouvelles technologies au fur et à mesure des années qui ont suivi, il s’avère que leur influence a été véritablement bénéfique pour l’humanité dans son ensemble.

Nouveaux besoins à combler, nouvelles demandes, nouveaux postes… Le marché du travail a énormément muté pour réduire le nombre d’emplois très physiques, répétitifs ou contraignants vers des carrières plus créatives, de support de ces nouveaux outils, ou dans le secteur des services et de la santé.

« Les machines vont prendre en charge plus de tâches répétitives ou laborieuses, mais ne semblent à aucun moment prêtes à éliminer le besoin du travail réalisé par des humains, et ce depuis ces 150 dernières années. »

Ainsi, cette étude montre, entre autre, que :

Les emplois les plus dangereux ou répétitifs ont fortement diminué

Evolution du nombre de travailleurs agricoles
Evolution du nombre de travailleurs agricoles

L’impact a été très fort sur les emplois nécessitant peu d’éducation préalable, ce qui a grandement augmenté la productivité, permettant aussi de faire baisser les prix de nombreux produits ou services, et ce dans de nombreux secteurs.

Les emplois nécessitant de nombreuses connaissances ont fortement augmenté

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Explosion du nombre de comptables

Des jobs nécessitant une éducation poussée, comme les services aux professionnels, la médecine, l’éducation… ont été grandement favorisés par l’utilisation grandissante des technologies, notamment grâce à un accès de plus en plus facile aux informations, à l’éducation et aux communications.

Cela a aussi entraîné une augmentation du salaire moyen des employés, ainsi qu’une augmentation générale de l’industrie des loisirs (plus d’argent et plus de temps libre pour les salariés), ce qui a aussi entraîné une montée en puissance de ce secteur aujourd’hui extrêmement porteur.

Le bilan général des technologies dans le monde de l’emploi est donc extrêmement positif si l’on regarde l’ensemble des données. Néanmoins, ont peut légitimement se demander ce qu’il adviendra des personnes qui n’auront malheureusement pas les possibilités d’acquérir des connaissances et compétences poussées, même avec un accès à l’éducation amélioré et une très bonne volonté : quelle place la société du futur réservera à ces personnes ne pouvant pas accéder aux jobs à plus forte valeur ajoutée ?

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Avec son routeur OnHub, Google tente de s’installer un peu plus dans votre salon

mercredi 19 août 2015 à 12:18

Comment faire en sorte que les gens puissent dépendre tellement d’un écosystème logiciel et matériel pour qu’ils ne puissent plus après espérer s’en sortir ? C’est bien la question que se pose les grands de l’industrie dans le domaine des nouvelles technologies : Apple avec ses multiples terminaux (iPhone, iPad, Apple Watch, Apple TV, iMac…) qui ne donnent pas envie d’aller voir ailleurs une fois que l’on y a mis le pied, et Google, avec ses tablettes, smartphones et mediacenter sous Android, ainsi qu’avec ses multiples services en ligne.

Mais tous ces appareils ont une chose en commun : la nécessité de posséder une connexion à Internet. Connexion qui passera obligatoirement par un routeur à votre domicile. C’est avec cette idée en tête que Google nous propose son nouveau routeur : le OnHub.

Le OnHub, accompagné de son application mobile
Le OnHub, accompagné de son application mobile

Ce routeur sans fil, construit par TP-Link et basé sur un système d’exploitation dérivé de Gentoo, adopte une forme pouvant tout à fait s’inclure dans un intérieur moderne. Toute l’administration de ce routeur se fera via une application mobile, qui sera disponible sur iOS et Android, via la connexion Bluetooth de votre terminal.

On pourra ainsi décider de quelle priorité donner aux appareils branchés sur votre réseau local par exemple : plus de bande passante pour votre Chromecast ou votre ordinateur portable ?

Mais ce n’est pas tout : Google prévoit sur le long terme avec son OnHub et assure non seulement une connexion WiFi de qualité, mais aussi la compatibilité avec les normes Zigbee et Weave, deux standards de la domotique !

Un partenariat avec Asus est aussi prévu pour que d’autres produits OnHub voient le jour sous cette marque de référence. Le but étant ici de proposer un produit très facile à configurer, même pour les débutants en informatique.

Proposé pour le moment à 199 $ aux USA et au Canada, le OnHub n’a pas encore prévu d’atteindre la France dans les mois prochains. Il faut dire que notre marché de l’Internet domestique est bien particulier : nous sommes un des seuls pays où les routeurs sont en général compris avec l’offre Internet via les Box de nos fournisseurs d’accès. Reste à voir ce que Google fera de son OnHub au fur et à mesure des futures mises à jour pour en faire un produit qui soit véritablement incontournable, ou pas…

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