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Un compte Gmail potentiellement piratable grâce à un réfrigérateur Samsung

lundi 31 août 2015 à 15:01

C’est la grande mode de 2015 : tous les fabricants d’appareils électroménagers veulent se lancer dans la mouvance des objets connectés ! Four contrôlable à distance, chauffage commandé via le système domotique de la maison, réfrigérateur vous permettant d’accéder à vos e-mails ou à votre agenda…

Le problème, c’est qu’en mettant de plus en plus d’appareils sur le réseau des réseaux, nous exposons aussi de nombreuses machines qu’il était jusque là impossible de pirater. Et puisque les fabricants de ces machines ne sont pas habitués à proposer une sécurité informatique certaine, leurs failles de sécurité peuvent aussi amener des vulnérabilités vers certains de nos comptes en ligne, comme ici l’exemple d’un compte Gmail potentiellement piratable grâce à un réfrigérateur Samsung.

L'écran du réfrigérateur vous permet d'accéder à de nombreuses fonctionnalités connectées, dont l'accès à vos e-mails
L’écran du réfrigérateur vous permet d’accéder à de nombreuses fonctionnalités connectées, dont l’accès à votre agenda en ligne

Ce sont des chercheurs en sécurité informatique qui ont révélé, lors de la dernière Defcon, qu’il serait possible d’exploiter une faille présente sur le frigo RF28HMELBSR de Samsung pour subtiliser les identifiants d’un compte Gmail.

Pour réussir cet exploit, il faudrait pratiquer une attaque de type Man-in-the-middle en analysant le trafic partant du dit réfrigérateur. Bien que supportant normalement les connexions sécurisées de type SSL, le système informatique du réfrigérateur n’arrive pas à les valider et laisse passer de nombreuses informations en clair sur le réseau local où est connecté notre appareil réfrigérant.

Bien que cette vulnérabilité n’ait pas été concrètement testée par nos amis chercheurs, elle illustre bien le fait que la multiplication des dispositifs capables de se connecter à Internet multiplie aussi les risques de piratage de nos données personnelles.

De quoi s’intéresser de plus près aux soins que portent les constructeurs aux mises à jour logicielles de leurs appareils…

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Paradoxalement, Internet a diminué le plagiat chez les étudiants

lundi 31 août 2015 à 11:30

Internet a grandement facilité l’accès à l’information et à la culture à de nombreuses personnes : il est maintenant possible de pouvoir quasi instantanément recueillir des renseignements très complets sur n’importe quel sujet, que ce soit sur l’économie intérieure de la Chine, les meilleures recettes pour faire des macarons ou l’histoire de l’informatique depuis Alan Turing…

Des usages qui profitent aussi grandement à une frange de la population qui a besoin constamment d’accéder à des informations complexes et pointues : les étudiants. Un préjugé qui a la vie dure part du principe que, avec l’avènement d’Internet, le nombre de copier-coller dans les travaux universitaires auraient grandement augmenté. Paradoxalement, il s’avère qu’Internet a diminué le plagiat chez les étudiants !

La copie n'est en général pas tolérée en classe
La copie n’est en général pas tolérée en classe

Une étude américaine s’est penchée sur le sujet du plagiat dans les thèses de centaines d’étudiants pour déterminer si oui ou non les élèves sont devenus de plus grands copieurs avec l’arrivée du Web. Et il s’avère que la phénomène du plagiat était plus répandu dans le passé que de nos jours !

En comparant des dissertations publiées avant 1994, et d’autres écrites après 2010, l’auteur de cette étude a pu s’apercevoir que, dans les deux cas, environ 50% des travaux de ces étudiants contenaient des passages plagiés.

Mais, en poussant plus loin l’analyse en utilisant un logiciel capable de déterminer précisément le taux de plagiat dans un texte, il s’est avéré que les étudiants pré-1994 présentaient des textes avec un taux de similarités plus élevés (14.5%) que celui des étudiants post-2010 (12.3%).

David Ison, l’auteur de cette étude, affirme que les préjugés désignant Internet comme le coupable d’une montée du plagiat dans le monde des études ne sont probablement dus qu’à une peur irraisonnée (et non scientifique) de certains universitaires. En effet, depuis l’avènement d’Internet, le nombre d’études portant sur le sujet du plagiat grâce à Internent aurait augmenté en flèche en 1999 et 2014. Des études qui auraient inconsciemment orienté les opinions de nombreux professeurs et du grand public, voyant les jeunes étudiants modernes comme des cancres adeptes du copier-coller à tout va.

Comme quoi Internet ne contribue pas à un appauvrissement des connaissances de nos jeunes étudiants. Il semble, au contraire, que le réseau des réseaux soit capable de contribuer à la recherche d’informations d’une manière bien plus efficace que dans une bibliothèque classique, sans pour autant que les étudiants tombent dans la facilité consistant à recopier mot-à-mot certains textes.

Mais attention : s’il n’y a pas eu plus de passages plagiés dans les travaux d’études universitaires, il semble que les passages plagiés soient devenus plus longs que par le passé. Il faudra rester vigilant sur ce point pour s’assurer que nos étudiants ne joueront pas plus la carte de la facilité dans les années à venir.

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La police pourra-t-elle prendre le contrôle des voitures autonomes ?

lundi 31 août 2015 à 08:30

Si l’automobile autonome entend révolutionner dans les prochaines années notre usage de la voiture, du transport de marchandises, et promet de nous conduire à bon port avec un niveau de sécurité bien plus élevé qu’avec un conducteur humain, elle laisse aussi envisager qu’il sera possible de suivre nos moindres déplacements avec une facilité déconcertante.

Une question reste néanmoins en suspend : la police aura-t-elle le pouvoir de prendre le contrôle à distance des voitures autonomes ?

Les courses-poursuites appartiendront-elles bientôt au passé ?
Les courses-poursuites appartiendront-elles bientôt au passé ?

Les voitures autonomes sont censées respecter le code de la route à la lettre : leur système de guidage et de détection des obstacles surveille aussi les panneaux et les feux de signalisation afin de ne pas tracer tout droit si vous croisez un feu rouge par exemple. Et dans le code de la route, il est aussi prévu qu’un véhicule doive s’arrêter sur le bas-côté si un policier lui fait signe de se ranger au bord de la route.

Ainsi donc, la voiture autonome va devoir être aussi capable de détecter les possibles interactions avec un policier si elle veut vraiment être 100% autonome. Car le conducteur, devenu simple passager, va peut-être profiter de son trajet pour se reposer, regarder un film ou surfer sur Internet et pianoter sur son smartphone. Il ne sera probablement pas suffisamment attentif pour prendre en compte l’ordre du policier.

Il pourrait ensuite être facile, si un tel système était installé au sein des véhicules autonomes, de pouvoir voler un camion ou une voiture en se faisant passer pour un policier faisant des signes à un véhicules de s’arrêter. Il s’agit normalement d’une action humaine : un système informatique aura bien du mal à prendre une décision pour décider s’il faut oui ou non s’arrêter sur le bas-côté.

Pour aller encore plus loin : il est facile d’imaginer que ces véhicules du futur seront équipés d’une connexion WiFi pour les smartphones, tablettes et ordinateurs des occupants. Renault travaille déjà avec Orange sur son projet de voiture autonome et propose un équipement similaire dans son prototype. De ce fait, il pourrait être très facile pour la police de connaître en temps réel les identités des occupants d’un véhicule, et ainsi de pouvoir connaître en temps réel la position de la voiture à appréhender bien plus facilement qu’aujourd’hui.

Faudra-t-il implémenter une fonctionnalité permettant de prendre le contrôle du véhicule à distance pour l’obliger à s’arrêter ou à se rendre directement vers le poste de police le plus proche ? Et si une telle fonction est mise en place, comment faire en sorte que des pirates ne puissent pas en prendre le contrôle à distance comme c’est déjà le cas aujourd’hui ?

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Drivemode, l’application Android gratuite indispensable pour les conducteurs

dimanche 30 août 2015 à 13:05

Si vous avez un smartphone et que vous prenez souvent le volant, vous devez probablement gérer avec de nombreuses fonctionnalités dont vous ne vous passeriez pas, comme par exemple l’utilisation de la navigation GPS, la gestion de vos musiques, et même le fait de prendre des appels, et parfois même, de lire ou d’envoyer des textos, malgré le caractère extrêmement dangereux de cette pratique au volant…

Notre smartphone a donc besoin d’adapter son interface lorsque nous sommes derrière le volant de notre véhicule, et l’application gratuite pour Android Drivemode vous offre quelque chose de véritablement bien adapté pour cet usage !

Disponible gratuitement pour Android, Drivemode vous permet d’utiliser des commandes assez poussées sur votre smartphone sans pour autant que vous n’ayez besoin d’en regarder son écran.

De simples gestes permettent de contrôler votre téléphone, le tout allié à des surfaces interactives présentant des codes couleur faciles à identifier, même si vous ne regardez pas l’écran tactile de votre smartphone sous Android.

Vous pouvez ainsi facilement répondre à un SMS par des messages prédéfinis, pour expliquer que vous arrivez ou que vous êtes en train de conduire et que vous ne pouvez pas répondre pour le moment.

De plus, Drivemode s’interconnecte avec vos applications existantes : Google Maps ou Waze pour gérer la navigation géolocalisée, Google Music ou Spotify pour vos musiques, etc…

Drivemode est même suffisamment bien conçu pour s’interfacer avec votre calendrier et vous proposer de vous calculer directement l’itinéraire vers votre prochaine destination s’il détecte un événement imminent enregistré dans votre agenda.

Une application gratuite, vous permettant de mieux gérer votre utilisation du multimédia sur votre smartphone Android lorsque vous êtes au volant, vous permettant ainsi d’utiliser votre téléphone d’une manière bien plus sûre en respectant le code de la route… Que demande le peuple ? :-)

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Les gadgets secrets sur lesquels travaillaient les ingénieurs de chez Amazon

samedi 29 août 2015 à 10:00

Amazon est un des géants de l’Internet qui essaie de tirer son épingle du jeu en sortant de son métier de base (la vente en ligne) en essayant de proposer des terminaux pour accéder à des contenus proposés exclusivement sur sa plateforme de vente numérique.

Ainsi, si un appareil comme la liseuse électronique Kindle a su s’imposer dans son secteur, le smartphone Fire Phone d’Amazon n’a pas du tout rencontré le succès espéré par le géant de la vente en ligne. Un échec si retentissant qu’Amazon décide de renvoyer certains des ingénieurs qui ont pu travailler sur ce projet. Mais il ne s’agissait pas du seul gadget sur lequel ils étaient en train de travailler…

Les produits créés par le Lab216 d'Amazon
Les produits créés par le Lab216 d’Amazon

Ainsi donc, le Lab216, le principal laboratoire de recherche et de développement d’Amazon comporte dans ses cartons 3 gros futurs projets assez avancés qui pourraient bien voir le jour dans les années à venir. Voici ces projets :

  1. Un ordinateur de cuisine, appelé Kabinet. Un peu comme le OnHub de Google, ce projet se veut devenir un véritable hub pour une maison connectée. Il est ainsi probable qu’il propose des fonctions de routeur. Le Kabinet sera aussi capable de prendre en compte les commandes vocales de ses utilisateurs, par exemple pour passer des commandes auprès d’Amazon quand vous n’avez plus de lessive…
  2. Une liseuse électronique avec une batterie de 2 ans d’autonomie. Les ingénieurs du Lab216 ont pour projet de concevoir un Kindle possédant une durée de fonctionnement de 24 mois avec une seule charge ! De quoi aller bien plus loin que les 2 mois maximum que proposent les Kindles actuellement disponibles sur le marché.
  3. Une tablette tactile avec un écran 3D autostéréoscopique. Un peu comme ce qui se fait sur la console portable Nintendo 3DS, le but de cette tablette est de vous permettre de pouvoir regarder des vidéos en relief et de bénéficier d’une interface avec une véritable sensation de profondeur. Pas besoin de porter des lunettes 3D : l’écran adapte l’affichage en suivant votre regard. Par contre : impossible de regarder à 2 et en 3D l’écran, qui n’est adapté pour n’être utilisé que par une seule personne à la fois !

Tout aussi intéressant à prendre en compte, on apprend que d’autres projets d’Amazon ont été abandonnés en cours de conception :

  1. Une tablette tactile géante de 14 pouces.
  2. Un stylet numérique permettant de pouvoir créer des listes de produits pouvant être commandés sur Amazon.
  3. Un vidéoprojecteur appelé Shimmer, dont peu d’autres informations ont réussi à filtrer.
  4. Une future version du smartphone Fire Phone, qui a été annulée suite à l’échec du Fire Phone premier du nom.

Comme je le dis souvent : la seule possibilité que peut avoir une entreprise pour innover continuellement, c’est d’essayer les projets les plus fous, quitte parfois à les abandonner en cours de route ou à se planter avec le lancement de certains. Une entreprise qui innove est, malheureusement, une entreprise qui se plante. Ne fustigeons donc pas trop vite les sociétés qui essuient parfois des bides 😉

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