Si les smartphones sont des appareils qui ont réussi à changer en profondeur le quotidien de millions de personnes grâce à leurs nouvelles fonctionnalités avancées, certains regardent encore avec nostalgie ce que l’on appelle maintenant les « dumbphones », soit ces anciens téléphones permettant de téléphoner, d’envoyer des Textos et… c’est à peu près tout.

Pourquoi regarder en arrière vers ce que l’on pourrait maintenant appeler des antiquités à l’ère du tout connecté ? Car ces dumbphones possèdent un avantage que nos smartphones ne peuvent aujourd’hui espérer atteindre : une autonomie incroyable, permettant de les utiliser pendant une semaine sans avoir à les recharger.

Une entreprise britannique prétend avoir trouvé la clé pour proposer un iPhone 6 avec une autonomie d’une semaine : en utilisant une minuscule pile à combustible tournant à l’hydrogène, implantée au sein même du téléphone.

On serait effectivement loin de la journée d’utilisation maximum que nous promet aujourd’hui Apple. Imaginez : 7 jours consécutifs d’utilisation, le genre d’utilisation que l’on a pas croisé depuis au moins 15 ans dans le monde de la téléphonie mobile !

Les ingénieurs de chez Intelligent System seraient donc parvenus à créer une pile à combustible si fine qu’elle peut être incluse dans le smartphone d’Apple sans en modifier véritablement son apparence et sans retirer la batterie Lithium-Ion d’origine. Seules de petites fentes d’aération ont été ajoutées afin que la vapeur d’eau dégagée durant le processus de transformation chimique de l’hydrogène en énergie puisse s’évacuer hors du téléphone.

Sommes-nous en train d’assister à un véritable changement technologique durable, ou cette entreprise anglaise est-elle en train de nous prendre pour des buses ? Il semble que ce projet soit tout à fait sérieux : Intelligent System commercialise déjà depuis plusieurs mois des batteries externes à l’hydrogène. Des batteries notamment distribuées dans les Apple Stores britanniques…

Reste une question en suspend : quid de la recharge en hydrogène de cette prometteuse pile à combustible ? Plusieurs pistes sont envisagées :

• La recharge en hydrogène par des professionnels via un orifice qui passera par la prise casque de l’iPhone 6. Une piste qui nécessiterait de se rendre régulièrement chez son revendeur, ce qui en fait tout de même une contrainte de taille au niveau de la simplicité d’usage de son smartphone.
• La création de cartouches jetables permettant de recharger instantanément son téléphone. Des cartouches qui viendraient alors s’insérer à l’arrière de l’iPhone 6, ce qui en modifierait un peu son design. Autre problème : le recours à des cartouches jetables risque de ne pas être une solution très respectueuse de l’environnement, et le prix de ces cartouches pourrait bien représenter un gouffre financier pour les adaptes de cette solution (et une manne pour l’entreprise qui l’exploite ^^).

S’il existe bien aujourd’hui un prototype d’iPhone 6 avec une autonomie de 7 jours, nous ne sommes pas encore prêts de voir circuler ce genre de téléphone dans la rue : les modifications profondes exigées pour utiliser une pile à combustible au sein d’un smartphone nécessitent que les chaînes de fabrication de ces appareils nomades et les processus de conception soient repensés en profondeur. Peut-être que nous pourrions en bénéficier d’ici quelques années, si la recherche sur les batteries classiques n’arrivent pas à obtenir le même genre de résultat avec les traditionnels accumulateurs au Lithium-Ion !

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Qui ne s’est jamais retrouvé quasiment à court de batterie, mais pouvait relier son smartphone à une prise de courant pour le recharger durant quelques minutes ?

Si jusqu’à présent cela n’arrivait à ne recharger que quelques pour-cents de la batterie de votre téléphone, les derniers modèles comportent en général une fonctionnalité appelée Quick Charge qui leur permet d’être rechargés à la vitesse de l’éclair. Il est néanmoins intéressant de voir que tous les smartphones du moment ne sont pas égaux sur ce sujet…

Quick Charge 2.0 est une technologie proposée par le fabricant Qualcom disponible sur tous les téléphones disposant d’un processeur fabriqué par ce constructeur américain. Pour recharger plus rapidement les téléphones, elle utilise une tension de 9 volts, contre 5 normalement pour les chargeurs classiques et ceux d’Apple pour les iPhone 6 et 6 Plus.

Pour profiter de cette technologie de recharge accélérée, vous devez aussi disposer d’un chargeur compatible, le plus souvent livré avec votre smartphone. Certaines marques utilisent d’autres noms marketing pour désigner cette recharge rapide, comme Motorola et son Turbo Charge maison, le mode Droid Turbo du Google Nexus 6 ou celui d’Asus, nommé Boostmaster technology.

Samsung quant à lui propose une technologie maison encore plus rapide, en tirant pleinement parti du fait que le processeur et la batterie du téléphone sont aussi conçus et designés par le constructeur coréen. Une technologie visiblement au point, puisque le vaisseau amiral de Samsung bat à plate couture ses concurrents pour arriver à être rechargés en moins d’une heure trente !

Ces résultats, tirés d’une étude de Tomsguide, sont néanmoins à prendre avec des pincettes pour le Galaxy S6 : s’il s’agit bien du smartphone se chargeant le plus rapidement possible à 100% de capacité, il s’agit aussi du téléphone possédant ici la batterie avec la plus faible capacité (2550 mAh, contre 3000 mAh et plus pour les autres modèles). Il y a donc fort à parier que vous allez devoir recharger plus souvent votre smartphone Samsung, même si ce dernier peut stocker de l’électricité à la vitesse de l’éclair.

Il s’agit peut-être ici d’une stratégie pour le fabricant coréen pour réduire ses coûts au niveau des batteries : des accumulateurs de plus faible capacité coûtent moins chers que des batteries « standards », et permettraient de grappiller quelques dollars supplémentaires sur le coût de fabrication global des smartphones de la marque, sans que cela ne pénalise trop les utilisateurs, qui peuvent très rapidement charger leurs terminaux.

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Nombreuses sont les entreprises à chercher un moyen de révolutionner un peu nos interfaces Homme-Machine habituelles (clavier/souris, écran tactile…) afin de pouvoir proposer quelque chose de plus moderne et offrant des possibilités plus nombreuses. Si les écrans tactiles modernes ont su nous apporter des interfaces dynamiques, changeant en fonction de nos usages, ils ne sont malheureusement qu’assez peu sensibles aux différences de pression et manquent d’un retour haptique suffisant pour espérer remplacer un jour notre bon vieux couple clavier/souris.

Mais l’entreprise californienne Sensel propose ici le Morph : un pavé tactile hyper sensible qui promet de révolutionner notre usage de l’informatique !

Plus qu’un pavé tactile classique, le Morph est si sensible qu’il peut détecter les plus fines différences de pression appliquées sur sa surface. Ainsi, il est possible de carrément utiliser un pinceau pour pouvoir « peindre » virtuellement en utilisant une application adaptée.

Et la liste des usages que peut avoir le Morph ne s’arrête pas là : puisque sa détection des mouvements est très fine, il détecte aussi ce que vous pouvez écrire ou dessiner sur une feuille de papier posée par dessus ce pavé tactile du futur. Ainsi : plus besoin de numériser après coup vos dessins ou vos prises de notes, puisque le Morph peut ainsi les enregistrer de manière numérique en temps réel.

Il est aussi possible d’ajouter une interface adaptée pour la création graphique, la création de musique, un clavier d’ordinateur « classique », des touches de piano… Les possibilités offertes par l’extrême sensibilité de ce pavé tactile de la taille d’un iPad semblent sans fin !

Et pour que le Moprh puisse avoir de nouvelles applications dans l’avenir, une API Open Source a aussi été créée pour que n’importe qui puisse exploiter la puissance de ce pavé tactile à sa manière.

Proposé à un tarif de 199 $ sur Kickstarter, le Morph a explosé son objectif de financement en seulement quelques jours, ce qui montre bien l’intérêt que les gens portent à l’arrivée d’une potentielle nouvelle manière plus intuitive pour eux d’utiliser l’outil informatique. Malheureusement, la livraison des premiers exemplaires de ce petit gadget n’est pas prévue avant le mois de juin de l’année 2016. Il va donc falloir être extrêmement patient si vous souhaitez mettre la main sur un Morph.

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L’électro-sensibilité (ou sensibilité électromagnétique ou intolérance environnementale idiopathique attribuée aux champs magnétiques ou électro-hypersensibilité ou syndrome d’intolérance aux champs électro-magnétiques) est une maladie qui était jusqu’ici non reconnue officiellement en France. Elle se manifeste par l’apparence de symptômes causés ou aggravés par la présence d’ondes électromagnétiques autour du sujet touché.

Une situation qui n’était jusque là pas reconnue par la Commission des droits et de l’autonomie des personnes en situation de handicap. Cet organisme refusait de reconnaître la réalité du lien entre les troubles vécus par une personne électro-sensible et la présence de champs magnétiques dans l’environnement de la personne. Mais la justice française en a récemment décidé autrement.

Il faut savoir que cette sensibilité électromagnétique peine encore à être reconnue en France par le corps médical, bien que de nombreux pays aient accepté la réalité de ce trouble.

Il faut dire que la liste des symptômes rencontrés par les personnes dites électro-sensibles peuvent être réellement handicapants dans le cadre de la vie quotidienne personnelle ou professionnelle. Selon Wikipédia, voici une liste exhaustive des symptômes connus :

• souffrances physiques (impression de décharges électriques dans le corps, de fourmillements, oreilles qui chauffent, sensation cuisante dans la zone temporale, sensation de « pression dans le crâne », nausées, gorge « serrée », maux de tête…)
• psychologiques (anxiété, état dépressif) ;
• asthénie (fatigue), perte d’appétit, insomnie, douleurs musculaires, malaises ;
• troubles digestifs, dérèglement hormonal, baisse de l’immunité (état grippal) ;
• problèmes dermatologique : rougeurs, gonflement de la peau, démangeaisons, irritation oculaire, sécheresse de la partie supérieure de la trachée ;
• dyspnées, troubles du rythme cardiaque (palpitations), problèmes vasculaires (hypertension, sensations de froid ou de bouffée de chaleur), épistaxis ;
• dystonie musculaire (contractions involontaires), craquements articulaires, sensation de « crispation » au niveau mastoïdien ou maxillo-mandibulaire, bruxisme ;
• sensibilité aux odeurs, troubles visuels, baisse auditive (acouphènes), hyperacousie (augmentation de la sensibilité aux bruits)¹³
• maladresse, difficulté de langage et de raisonnement, troubles de l’attention et de la mémorisation à court terme, aboulie ;
• perturbation de la vie affective, apathie, isolement social, irritabilité ;

avec pour conséquences :

• comportement d’évitement à la suite de la mise en cause d’une source ondulatoire, organisation de la vie du patient autour de ce problème ;
• déménagements au profit de zones non exposées aux influences de téléphones portables et lignes de distribution de courant électrique.

Ajoutez à cela que nous sommes aujourd’hui dans un monde littéralement rempli d’ondes électromagnétiques (comme on peut le visualiser avec cette application) et que l’entourage personnel ou professionnel des malades ne comprend souvent pas ou ne croit pas à la réalité de ce handicap. Une situation qui n’était jusque là pas facilitée par le fait que l’organisme chargé de donner des droits aux personnes handicapées refusait toute prise en charge de ces soit-disant malades imaginaires.

Fort heureusement, le tribunal de Toulouse est allé contre l’avis de l’administration et a suivi celui du médecin d’une jeune femme présentant un syndrome d’intolérance aux champs électro-magnétiques, en attribuant à cette personne une reconnaissance de son handicap à 85%, ainsi qu’une allocation afin de lui permettre de pouvoir vivre malgré ses troubles, qui la limite fortement dans l’obtention d’un poste dans le monde du travail.

« Il s’agit d’un grand pas en avant pour la reconnaissance de ce syndrome d’électro-hypersensibilité. La Justice – comme souvent – est en avance sur les politiques » déclare le porte-parole de l’association Robin des Toits, un organisme oeuvrant pour la sécurité sanitaire dans les technologies sans fil

Saluons ici la justice française pour avoir reconnu la réalité des faits pour cette jeune personne, véritablement handicapée par un trouble encore méconnu et incompris. L’électro-sensibilité pourrait enfin devenir un handicap reconnu officiellement en France grâce à ce genre de décision, qui devrait permettre, pour les personnes atteintes de ce handicap, d’être enfin entendues et considérées non plus comme des affabulatrices, mais bel et bien comme souffrant d’un réel problème de santé indépendant de leur volonté.

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Aujourd’hui, quasiment tous les conducteurs de voiture possèdent un véhicule pouvant se verrouiller ou de déverrouiller à distance grâce à une petite télécommande incluse dans votre clé de contact. Vous avez même peut-être une télécommande de garage vous permettant d’ouvrir votre porte sans avoir à quitter votre véhicule. Vous pensez que votre garage ou votre voiture pouvant s’ouvrir à distance via l’appui d’un simple bouton sur votre télécommande est à l’abri des voleurs ?

Détrompez-vous ! Un simple dispositif à 30 $ permet d’ouvrir quasiment n’importe quelle voiture ou porte de garage radiocommandée. Une véritable clé universelle pour les portes déverrouillables à distance !

Ces télécommandes de voitures et de portes de garage ont longtemps été considérées comme étant relativement sûres, car elles utilisent un système ne permettant pas que l’on puisse réutiliser le signal émis à chaque fois par la télécommande car les combinaisons utilisées entre l’émetteur et le récepteur changent à chaque fois que vous utilisez cette télécommande.

Un chercheur en sécurité informatique a alors eu l’idée de créer le RollJam, un dispositif compact qui va enregistrer le signal émis par une télécommande, tout en le brouillant pour faire en sorte que le récepteur ne le reçoive pas. Ainsi, puisque le signal est brouillé, cela force la personne souhaitant ouvrir sa porte à rappuyer sur le bouton de sa clé. A ce moment là, le RollJam diffuse le premier code qu’il a enregistré (qui va déverrouiller effectivement la porte), mais il enregistre aussi le dernier signal reçu.

Imaginez par exemple que je place ce dispositif sur votre voiture : je pourrais ainsi toujours posséder un code valide afin de déverrouiller votre portière sans effort.

Ce système fonctionne avec virtuellement n’importe quelle voiture ou porte de garage, pour peu qu’elles utilisent un signal radio pour commander la fermeture et l’ouverture à distance du verrou.

Pourtant, il existe déjà une technique permettant de rendre ce genre de dispositif inutilisable : le fait d’attribuer une période de validité réduite aux codes émis par les clés. Ainsi, vous aurez beau posséder un code valide au moment de son émission, il ne vous servira plus à rien seulement quelques secondes plus tard.

Une sécurité que les constructeurs automobiles ou de portes de garage ne souhaitent pas spécialement mettre en place tant que ce genre de dispositif ne sera pas connu du grand public. Ainsi, en dévoilant publiquement les failles existantes dans les systèmes actuels, l’on peut espérer que les responsables sauront prendre la décision de combler les vulnérabilités à l’avenir pour éviter que votre véhicule ou le contenu de votre garage ne soient un peu trop facile à voler. Ce genre de décision ne semble se prendre que sous la pression résultant du risque que les potentiels clients de ces produits ne soient échaudés par les failles de sécurité qu’ils présentent. N’hésitez donc pas à partager cet article et à en parler autour de vous pour que cela se sache le plus possible

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