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Les voitures autonomes peuvent être stoppées avec un simple laser et un mini-ordinateur

lundi 7 septembre 2015 à 08:30

Promises à un avenir radieux, les voitures connectées pourraient bien changer notre manière de « consommer » l’automobile, voire même de révolutionner nos habitudes de vie au quotidien ! Sans compter sur une réduction drastique de nombre de morts et de blessés sur les routes…

Mais encore faut-il que ces voitures connectées puissent être suffisamment sécurisées pour pouvoir rouler sur route ouverte sans risque de danger pour ses occupants et son environnement proche. Si les essais de Google confirment que ce type de véhicule est bien plus sûr en ce qui concerne les risques d’accident, il apparaît aussi que les voitures autonomes peuvent être bien plus sensibles au piratage qu’un véhicule standard…

Le système de détection des obstacles au laser, utilisé dans la plupart des voitures autonomes
Le système de détection des obstacles au laser, utilisé dans la plupart des voitures autonomes

Le chercheur en sécurité informatique Jonathan Petit a ainsi pu déterminer qu’il était assez facile de tromper le LIDAR des voitures autonomes, soit le laser qui est utilisé pour détecter les obstacles et autres véhicules qui sont présents sur route.

Il suffit ainsi d’utiliser un laser standard, ainsi qu’un mini-ordinateur comme un Raspberry Pi ou un Arduino pour réussir à faire croire au LIDAR que des obstacles se trouvent devant lui, et ainsi faire arrêter complètement un véhicule autonome. Il est aussi possible de créer de faux objets virtuels mouvants, pour orienter ainsi la voiture ou le camion visé dans une direction particulière.

Ce qui est encore rassurant, c’est que le système mis au point par notre chercheur n’est fonctionnel seulement si le LIDAR utilise des impulsions qui ne sont pas encryptées. Bien que la plupart des véhicules autonomes actuellement en test n’utilisent pas des LIDAR chiffrés, il est probable que les versions commercialisées proposeront cette option pour sécuriser la navigation. Ces recherches illustrent néanmoins bien le genre de futures problématiques que vont rencontrer les constructeurs auto dans un avenir très proche !

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Une technologie alternative au Bluetooth qui permet d’envoyer des signaux à travers le corps humain

dimanche 6 septembre 2015 à 14:24

Avec le boom des objets connectés arrive un gros problème à régler pour la plupart des industriels du monde des nouvelles technologies : comment faire en sorte que ces nouveaux périphériques compacts consomment le moins d’énergie possible afin de proposer des objets avec une autonomie conséquente ?

Car c’est bien ici une des limitations de nos nouveaux objets High Tech : leur autonomie. Qui a envie de recharger sa montre tous les 2 jours ? Une des pistes de recherche envisagée est donc d’utiliser des technologies de transmission de l’information qui soient bien moins gourmandes que le Bluetooth communément utilisé de nos jours. Et quel meilleur vecteur de ces signaux que notre corps ?

Jiwoong Park, en pleine démonstration de son prototype sur son propre corps
Jiwoong Park, en pleine démonstration de son prototype sur son propre corps

C’est ici une équipe de chercheurs californiens qui a eu l’idée de tester la possibilité d’envoyer et de recevoir des signaux magnétiques diffusés au travers du corps humain. L’un des principal avantage de cette technologie alternative au Bluetooth est que la consommation d’énergie d’un dispositif l’utilisant devient dérisoire face aux technologies sans-fil actuellement utilisées dans les objets connectés de notre quotidien actuel. L’étude conduite estime ainsi que le fait de passer directement pas le corps humain pour envoyer des signaux magnétiques plutôt que de devoir booster le signal Bluetooth afin que notre anatomie ne fasse pas obstacle aux informations transmises serait ainsi 10 millions de fois plus économique

Nos chercheurs imaginent déjà utiliser ce genre de technologie pour créer un réseau de senseurs consommant extrêmement peu d’énergie, afin de pouvoir surveiller en temps réel l’intégralité de notre corps.

Autre avantage de passer par une technologie utilisant notre corps comme vecteur : la sécurité des communications. Il sera plus difficile d’intercepter ces signaux sans avoir un accès physique à votre personne, alors que des signaux Bluetooth peuvent être interceptés à une certaine distance. Une condition Sine Qua None lorsque vous voulez transmettre en continu des informations sur votre santé.

En ce qui concerne les potentiels risques pour la santé, les recherches en cours estiment que cette technique ne devrait pas présenter de risques particuliers.

Ces recherches nous laissent entrevoir de nouveaux usages des nouvelles technologies couplés à notre corps. De quoi accroître les possibilités de monitoring de nos constantes vitales, voire d’envisager de pouvoir créer des montres connectées avec une autonomie bien plus importante dans un avenir proche…

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La protection anti-copie HDCP 2.2 a été très rapidement contournée

samedi 5 septembre 2015 à 10:54

Comme à chaque arrivée d’un nouveau format de vidéo pour regarder nos films et séries à notre domicile, les ayants droits et constructeurs mettent en place des systèmes de protection censés limiter le piratage et la copie des vidéos. Et, comme à chaque fois, cet éternel jeu du chat et de la souris est très rapidement contourné par les bidouilleurs qui ne mettent que peu de temps à cracker les protections mises en place.

Ainsi, l’arrivée de l’Ultra HD (appelée aussi 4K) a été accompagnée de la protection anti-copie HDCP 2.2. Une protection réputée comme étant inviolable, ce qui ne l’a pas empêché d’être violée avant même le lancement commercial des premiers disques Blu-Ray Ultra HD !

Le HDCP, ou Protection des contenus numériques haute définition, est censé interdire la copie numérique des flux vidéo et audio
Le HDCP, ou Protection des contenus numériques haute définition, est censé interdire la copie numérique des flux vidéo et audio

Ainsi, c’est le premier épisode de la mythique série Breaking Bad qui s’est retrouvé disponible en qualité 2160p sur les plateformes de téléchargement.

Les informations du premier fichier pirate en Ultra HD
Les informations du premier fichier pirate en Ultra HD

Un fichier d’une taille de 17,73 Go, ce qui limitera probablement le piratage des contenus Ultra HD à ceux qui possèderont un lien Internet suffisamment véloce.

Il est à noter que seule la vidéo semble avoir été capturée depuis la source UHD de Netflix : le son de ce fichier pirate provient d’un Blu-Ray de la série.

Cela nous fait légitimement nous poser la question : quel véritable intérêt les constructeurs ont-ils à mettre en place une protection qui ne résiste qu’à peine quelques temps aux tentatives de piratage ? Le but est très probablement de forcer les consommateurs à changer complètement de matériel (nouveau téléviseur, nouveau lecteur, nouveaux câbles, etc…) et de facturer, au passage, une licence HDCP 2.2, même si cette protection anti-copie est notoirement inefficace. Cette norme empêchera aussi les systèmes d’exploitation comme Linux de pouvoir lire légalement des vidéos Ultra HD sur leur ordinateur lorsque les premiers disques seront disponibles dans le commerce.

Encore une fois : ce sont les consommateurs respectant la loi qui seront plus pénalisés que ceux qui pirateront les contenus de leur choix. Ce n’est pas avec ce genre de pratiques que le marché de la vidéo à domicile risque d’enrayer définitivement le piratage vidéo !

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Votre smartphone peut déterminer si vous êtes en train de vous ennuyer

vendredi 4 septembre 2015 à 15:27

Que ne peut-on pas encore déterminer en analysant vos habitudes d’utilisation des outils informatiques ou de votre téléphone ? On peut déjà savoir à quelle heure vous vous levez ou vous vous coucher, à quels endroits vous êtes allé, quelle activité sportive vous avez pratiqué, qui vous contactez fréquemment…

Voilà qu’une équipe de chercheurs a réussi à créer un algorithme qui arrive à déterminer si vous êtes en train de vous ennuyer, rien qu’en regardant votre activité sur votre smartphone. Ce dernier risque bientôt d’encore mieux connaître vos émotions et vos états d’âme que vos amis les plus proches…

Afin de déterminer votre état d’ennui avec une certaine précision, les chercheurs de Telefonica Research à Barcelone utilisent des données comme l’heure de la journée, la manière dont vous utilisez votre téléphone, si vous envoyez fréquemment des messages, si vous y répondez rapidement ou si vous faites beaucoup d’appels…

« Ce genre de données permet d’obtenir une prédiction fiable à 83% du temps. »

Le but est de profiter de ces moments d’ennui pour, par exemple, notifier l’utilisateur du smartphone de la publication d’un nouvel article sur un de ses sites favoris, le moment où il s’ennuie étant le plus opportun pour susciter son intérêt.

La prochaine étape de ces recherches va être de déterminer quel est le type de contenu qui sera le plus à même de susciter l’intérêt des utilisateurs dans ces moments d’ennui. Le but n’étant pas seulement de les distraire, mais aussi d’introduire des activités d’apprentissage, afin que l’utilisation de votre smartphone lorsque vous ne savez pas quoi faire reste un levier positif dans votre vie quotidienne.

Le problème qui va devenir évident avec une utilisation massive de ce genre de pratiques, c’est que vous risquez d’être rapidement noyé de notifications aux moments où vous vous ennuyez. Or, ces périodes sont des moments propices pour prendre du recul sur les choses qui vous entourent, faire le point sur vos choix de vie et espérer avoir un minimum de créativité. Ce genre de systèmes risque, s’ils deviennent trop performants, de nous empêcher de régulièrement « débrancher » notre cerveau et de focaliser notre attention sur des choses futiles.

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Samsung envisage de créer un véritable écosystème propriétaire entre ses différents produits

vendredi 4 septembre 2015 à 15:04

Quel est le point commun entre un smartphone, un téléviseur, une climatisation et de nombreux autres objets connectés ?

Tous ces produits sont notamment proposés par la marque coréenne Samsung, leader dans de nombreux marchés du matériel High Tech. Un leader qui souhaite encore grappiller des parts de marché et qui entend créer un véritable écosystème propriétaire autour des produits de sa marque !

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Le SmartThings Hub, l’une des pièces maîtresse de la stratégie de Samsung

En plein boom des objets connectés, le géant coréen entend profiter de cette grande vague pour imposer sa marque dans de plus en plus de foyers. Une des clés de sa stratégie ? Le SmartThings Hub, un appareil Made by Samsung, chargé de centraliser les données des différents appareils de la marque au sein de votre domicile, afin que ces derniers puissent interagir entre eux intelligemment.

Exemple tout bête : le SleepSense, un objet connecté Samsung qui enregistre votre sommeil et qui en tire des analyses poussées. Une fois que vous vous endormez, le système centralisé de Samsung peut décider de baisser progressivement le son de votre TV et de l’éteindre, voire même de prendre le contrôle de la climatisation afin que vous puissiez dormir d’un sommeil de plomb, en fonction de la réaction de votre corps à la température ambiante.

Des interactions supplémentaires sont aussi prévues en ce qui concerne le contrôle de l’éclairage ou d’autres appareils connectés. Néanmoins : le grand public est-il prêt à laisser rentrer l’écosystème de Samsung au sein de son intérieur, pour gérer ce qui s’apparente être de la domotique ? Les produits de Samsung sauront-ils véritablement apporter une valeur ajoutée perçue suffisante pour que les potentiels clients basculent vers la marque coréenne, avec des produits dont les usages sont encore loin d’avoir conquis le grand public ?

L’autre problème qui va se poser avec cet écosystème Samsung est qu’il sera 100% propriétaire : n’imaginez pas pouvoir ajouter facilement de nouvelles fonctionnalités non supportées à la base par le constructeur coréen. Et n’espérez pas pouvoir utiliser des produits d’autres marques qui, à moins que ces dernières ne passent des accords de licence avec Samsung, ne pourra pas interagir avec les produits maison. Le coréen ne serait-il pas en train de ressembler de plus en plus à Apple dans sa stratégie opérationnelle ? Et est-ce véritablement une bonne chose pour nous autres consommateurs que d’être restreints à un écosystème technologique fermé ? Je vous en laisse seul juge…

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