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BatBand, des écouteurs sans fil véritablement révolutionnaires

mardi 22 septembre 2015 à 11:30

Malgré le fait que je vois énormément de gens porter des casques audio ou utiliser des kits main libre autour de moi, personnellement je n’aime pas porter des écouteurs quand je me balade dans la rue : j’ai l’impression d’être isolé du monde extérieur, et j’ai peur que le volume de la musique que je pourrais écouter puisse déranger mon entourage immédiat (et j’ai pu constater que, malheureusement, trop d’adeptes du casque audio ne se préoccupent pas trop de ce dernier point…). Bref, les casques audio ne m’ont jamais attiré plus que ça et, même si j’en possède un, je ne l’utilise que très rarement.

Mais voici qu’une startup nommée Studio Banana Things nous présente un casque audio qui s’annonce comme véritablement révolutionnaire dans son usage et par les nouvelles possibilités qu’il offre à ses utilisateurs.

BatBand, les écouteurs Bluetooth qui promettent de changer nos usages des téléphones portables
BatBand, les écouteurs Bluetooth qui promettent de changer nos usages des téléphones portables

BatBand, car oui, c’est son nom, est un casque audio Bluetooth qui ne fonctionne pas comme un casque ordinaire : plutôt que d’utiliser de petites enceintes pour diffuser le son dans vos oreilles, BatBand utilise le principe de la conduction osseuse pour diffuser les sons directement via les os de votre crâne !

Le principe de la conduction osseuse expliqué dans ce schéma
Le principe de la conduction osseuse expliqué dans ce schéma

Ainsi, BatBand ne vous isole pas des bruits extérieurs comme le fait un casque ordinaire : vous pouvez toujours entendre les sons environnants, mener une discussion ou entendre une voiture qui se rapproche de vous si vous vous déplacez en vélo ou en courant. Et personne autour de vous n’entendra votre musique ou votre conversation téléphonique !

Ses contrôles tactiles et ses senseurs permettent aussi d’utiliser ce casque d’une manière très intuitive, sans que vous n’ayez besoin d’utiliser un écran ou de voir sur quel bouton vous appuyez pour lancer une action.

Les contrôles tactiles et de reconnaissance de mouvements du BatBand promettent une utilisation intuitive de ce casque du futur
Les contrôles tactiles et de reconnaissance de mouvements du BatBand promettent une utilisation intuitive de ce casque du futur

Sur un marché où les véritables nouveautés et révolutions se font bien rares, BatBand pourrait bien tirer son épingle du jeu en nous proposant un périphérique qui peut vraiment changer la manière dont nous utilisons notre smartphone. Entre ce casque du futur, les montres connectées et les casques de réalité augmentée, de nombreuses entreprises sont en train de réfléchir à ce qui sera le futur de l’interface homme machine pour les utilisateurs nomades, afin que nous puissions être connecté encore plus en permanence, et rendre ainsi les services qu’ils nous proposent de plus en plus indispensables. N’oubliez tout de même pas de déconnecter de temps à autres…

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L’antivirus gratuit AVG peut maintenant vendre vos données personnelles

mardi 22 septembre 2015 à 08:30

Au début de l’Internet grand public, il n’y avait finalement que les sites Internet qui enregistraient nos habitudes de navigation et qui essayaient de comprendre qui nous sommes. Puis ça a été le tour des navigateur eux-mêmes de collecter des données à notre propos. Puis ça a été les smartphones qui sont devenus parmi les appareils qui enregistrent et envoient le plus d’informations personnelles sur nous. Enfin, les systèmes d’exploitation, dont le plus populaire reste encore Windows, sont eux aussi devenus de véritables espions récoltant de nombreuses informations sur vous et les envoyant à Microsoft sans que vous ne puissiez y faire grand chose.

C’est maintenant au tour d’un antivirus connu de collecter des données sur vous et de les vendre au plus offrant afin d’espérer se faire plus d’argent ! L’antivirus gratuit AVG, très populaire auprès du grand public, a en effet récemment mis à jour ses conditions d’utilisation et sa politique de respect de la vie privée. On y apprend que maintenant, AVG peut « gagner de l’argent en proposant vos données non-personnelles ».

Et qu’elles sont ces données supposées non-personnelles ? Cela comprend la marque de l’ordinateur que vous utilisez, la langue que vous parlez, et les applications que vous utilisez. AVG prend bien soin de nous dire qu’elle ne collecte aucune donnée nominative et que les données aspirées sont anonymisées sans qu’il n’y ait la possibilité de retrouver la personne à qui sont reliées ces informations. Mais AVG utilise aussi des cookies pour monitorer vos recherches et votre activité de navigation sur le Web afin de construire de véritables « profils de données anonymes ».

Autant dire qu’une entreprise achetant déjà ses données auprès de Facebook, Google ou quelque autre géant du Web saura recouper ces informations pour arriver finalement à vous identifier avec un très bon taux de réussite…

Un représentant d’AVG affirme que cette politique de respect de la vie privée a été mise à jour afin qu’il ne puisse pas y avoir d’ambiguïté sur la manière dont l’éditeur d’antivirus arrive à générer de l’argent en proposant son logiciel de sécurité gratuitement.

Les nouvelles règles d’AVG seront mises en application au 15 octobre 2015. Après cette date, la collecte de données sur votre ordinateur commencera automatiquement, à moins que vous ne choisissiez de la désactiver dans les options de l’antivirus. Une option dont beaucoup d’utilisateurs n’auront probablement pas connaissance…

Le monde du logiciel devient de plus en plus gangréné par cette collecte d’informations effrénée que sont en train de mettre en place la plupart des acteurs du Web, mais aussi du logiciel. Pourtant, nombreux sont les utilisateurs qui seraient prêts à payer une option payante pour ne pas être suivis sur leurs moindres faits et gestes… Dans un contexte de scandale sur les espionnages mis en place par la NSA et les autres agences gouvernementales du même genre, l’industrie informatique risque de se mettre à dos une bonne partie des utilisateurs. Si seulement Linux pouvait arriver à grappiller une base d’utilisateurs plus importante au passage…

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BD : A-t-on vraiment construit un Hoverboard ?

dimanche 20 septembre 2015 à 18:31

L’Hoverboard est un de ces appareils vu dans une oeuvre de science-fiction qui fait le plus fantasmer les ingénieurs et les potentiels utilisateurs. Imaginez plutôt : une planche compacte flottant silencieusement à quelques centimètres du sol qui pourrait vous permettre de vous déplacer sur à peu près n’importe quel surface.

Si l’on n’a pas encore trouvé un moyen silencieux et peu consommateur en énergie de flotter au-dessus du sol qu’en utilisant les forces électromagnétiques et de puissants supraconducteurs, c’est que ce fameux Hoverboard reste encore une chimère, une invention qui n’a pas été encore créée, comme on essaie de nous le faire croire à tout bout de champ, comme avez pouvoir le constater dans cette très bonne BD de GriseBouille !

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Révolution dans le monde de l’informatique : Microsoft crée une distribution Linux

samedi 19 septembre 2015 à 11:58

Rien n’oppose plus le géant du logiciel propriétaire Microsoft, et son fameux Windows, au système d’exploitation libre GNU/Linux : basés sur des philosophies fondamentalement différentes, les deux OS sont en concurrence directe sur le marché des entreprises, ainsi que celui des particuliers, depuis plus de deux décennies.

Ainsi, l’annonce par Microsoft de l’arrivée d’une distribution Linux développée par les soins de l’entreprise de Redmond peut être considérée comme une véritable révolution dans le petit monde de l’informatique : le plus grand ennemi de Linux se met lui-même à développer et proposer une distribution basée sur le système d’exploitation libre ! De quoi annoncer un gros changement de fond dans la stratégie du géant américain ?

Azure, le pont entre Windows et Linux ?
Azure, le pont entre Windows et Linux ?

Cette distribution, baptisée Azure Cloud Switch, a été pensée spécialement pour Azure, la plateforme de Cloud Computing de Microsoft. Plutôt que de développer une version de Windows spécifiquement adaptée aux Switchs, l’entreprise fondée par Bill Gates a préféré partir sur une base GNU/Linux, bien plus souple et pouvant être développée pour cet usage.

Il faut dire que le Cloud Computing représente un énorme enjeu pour les entreprises, d’autant plus que le futur de l’informatique B2B sera probablement majoritairement hébergé dans des datacenters appartenant à de grandes entreprises High Tech : plus besoin d’un ingénieur système pour s’assurer que l’infrastructure est à jour, plus besoin de posséder le matériel en double en cas de panne pour que l’activité de l’entreprise puisse continuer, moins de risques (en théorie) pour la sécurité informatique, du matériel constamment mis à jour… et la promesse pour ces hébergeurs Cloud d’avoir des rentrées d’argent régulières grâce à un Business Model basé sur des abonnements à leurs services.

Alors qu’Azure était au départ réservé exclusivement à des environnements Microsoft, un ingénieur d’origine indienne, Satya Nadella, a réussi à convaincre sa direction qu’il fallait rendre cette plateforme compatible avec GNU/Linux, pour que les entreprises utilisant des serveurs sous cet OS puissent aussi utiliser Azure sans changer l’intégralité de leur système informatique.

Une initiative extrêmement audacieuse dans l’entreprise qui a combattu durant de nombreuses années la montée du logiciel libre, au point que Nadella est depuis devenu le PDG de Microsoft, et qu’il entend que les changements qu’il a commencé à opérer au sein de Microsoft se poursuivent.

Ainsi, même si Azure Cloud Switch n’est pas une distribution Linux destinée au grand public ni même aux développeurs, puisqu’elle est prévue pour être utilisée pour le moment exclusivement dans le cadre d’un usage interne, elle reste un symbole fort de l’ouverture de Microsoft vers le monde du logiciel libre.

Le géant du logiciel propriétaire n’en est pas non plus à dévoiler le code source de son système d’exploitation. Il reste que de gros changements peuvent être constatés dans l’attitude de Microsoft, au point que des représentants ont déjà pu annoncer publiquement qu’ils n’excluaient pas un jour de passer Windows en Open Source. Après tout, Google développe bien Android, son système d’exploitation mobile, sur une base GNU/Linux. Pourquoi Microsoft ne pourrait-il pas s’inspirer de ce modèle économique pour faire des économies en ce qui concerne la correction de failles de sécurité et des inévitables bugs qui peuvent apparaître dans un logiciel aussi complexe ?

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Comment savoir facilement si d’autres appareils se connectent sur votre réseau WiFi ?

vendredi 18 septembre 2015 à 10:18

Nos réseaux sans fil peuvent être soumis à de nombreux types d’attaques qui peuvent les rendre vulnérables à une intrusion, soit pour pouvoir se connecter à votre réseau local et espionner ou voler des données personnelles, soit pour vampiriser votre connexion à Internet. Si vous avez par exemple l’impression que votre débit est en baisse depuis quelques temps mais que vous n’avez pas ajouté un nouvel appareil à votre réseau sans fil local, il se pourrait bien qu’un de vos voisins ait pu réussir à casser la clé de protection de votre connexion WiFi pour se greffer sur votre accès à Internet.

Mais comment savoir si d’autres appareils se connectent sur votre réseau WiFi ? S’il est possible de lancer quelques lignes de commande afin de le savoir, ce n’est pas forcément le moyen le plus simple et le plus intuitif pour une personne qui n’a pas des connaissances poussées en informatique. Voici donc un logiciel qui va vous permettre simplement d’avoir la liste des appareils connectés sur votre réseau sans fil !

wnetwatcher
Wireless Network Watcher, un logiciel gratuit pour analyser votre réseau WiFi

Wireless Network Watcher est donc un logiciel gratuit pour Windows (versions 2000, XP, Serveur 2003/2008, Vista, 7, 8 et 10) qui scanne le réseau WiFi sur lequel vous vous trouvez afin de déterminer la liste des appareils qui sont actuellement connectés sur votre WiFi.

Il en ressort les adresses IP, le nom de l’appareil, son adresse MAC, le constructeur de sa carte réseau sans fil et des informations supplémentaires sur la machine, si elles sont disponibles.

Il est aussi possible d’exporter les informations analysées dans une liste aux formats HTML, XML, CSV ou TXT. De quoi l’ouvrir par la suite avec à peu près n’importe quel type de logiciel qui puisse ensuite servir à analyser plus en détails ces données.

Ce petit logiciel ne requiert pas d’installation : vous avez juste à extraire le fichier exécutable, WNetWatcher.exe, du fichier zip de téléchargement, et à le lancer. Il est aussi possible de lancer un Background Scan, une analyse en tâche de fond, qui jettera régulièrement un coup d’oeil sur vos réseaux sans fil et vous préviendra si un nouvel appareil s’y connecte afin que vous puissiez vérifier qu’il s’agisse bien d’un périphérique autorisé.

Wireless Network Watcher est donc un bon petit utilitaire gratuit à garder sous le coude si vous êtes un utilisateur de Windows et que vous voulez vous assurer que votre réseau sans fil est bien à l’abri des méchants pirates 😉