Quand les richesses accumulées par les entrées en salle et les sorties en DVD et Blu-Ray ne suffisent plus, le Cinéma se tourne vers les pirates pour espérer grappiller un peu plus d’argent…

Après avoir mené ce genre de campagne de racket aux USA, certains ayants-droits de l’industrie du cinéma s’attaquent à l’Europe, en exigeant 250 € par film piraté sur la plateforme populaire Popcorn Time.

Ce sont les créateurs du film Dallas Buyers Club qui attaquent des européens, pirates présumés sur Popcorn Time en commençant par le Danemark.

Aidés de l’entreprise Maqs, spécialisée dans la lutte contre le piratage, ils réclament 250 € aux internautes indélicats par film piraté.

Une action mise en place avec la justice européenne ? Que nenni ! C’est ici deux entreprises privées qui choisissent de surveiller les réseaux P2P à leur manière. De quelle façon ? Est-ce fiable ? Nous ne le saurons probablement jamais, il faut les croire sur parole ! On sait bien que l’on peut aveuglément faire confiance à ce genre de boîte ! ^^

Nous seulement ils vous demandent des sous si vous avez été reconnus coupable par leur système, mais en plus, ils ont choisi d’augmenter progressivement et arbitrairement l’amende en cas d’absence de réponse de votre part.

Tout cela est-il légal aux yeux de la loi européenne ? Difficile de répondre avec certitude, mais cela n’empêche pas aussi d’autres ayants-droits de tenter le même genre de business dans un autre pays européen : l’Allemagne.

A quand l’arrivée d’une telle pratique en France ?

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Après les révélations de Snowden sur le fait que la NSA possède de nombreuses portes dérobées sur de nombreux logiciels de sécurité, on sait maintenant qu’il est quasiment impossible d’être véritablement à l’abri derrière un logiciel propriétaire.

Mais pour des informaticiens experts judiciaires français, comment se passent concrètement les choses quand on tombe sur des fichiers chiffrés avec un utilitaire comme TrueCrypt par exemple ?

Zythom nous apprend sur son blog que face à TrueCrypt, et sans mot de passe pour accéder aux fichiers… il n’y a pas grand chose à faire pour le commun des mortels !

L’écrasante majorité des personnes travaillant pour la justice française n’ont pas accès à des outils top secret susceptibles de casser ce genre de chiffrement.

Bien sûr, il peut être possible de trouver un mot de passe en déterminant ceux utilisés pour d’autres logiciels de l’ordinateur saisi, mais nulle garantie que ce ne soit pas qu’une façade et qu’il n’existe pas un conteneur caché derrière tout ça, si ce n’est la date des fichiers, trop ancienne la plupart du temps dans le cas d’un conteneur bidon.

Bien que TrueCrypt soit devenu vraisemblablement compromis depuis l’arrêt de son développement l’année dernière, il semble que cela reste une solution suffisante pour la plupart des personnes ayant besoin d’une protection de leurs données privées.

D’ailleurs, vous utiliseriez quoi vous si vous deviez utiliser un outil TrueCrypt-like sûr ?

Combattre le feu par le son : voilà une idée à priori originale qui pourrait bien aider les pompiers !

Des ingénieurs créatifs ont créé un extincteur fonctionnant grâce à des ondes sonores, et il est plutôt efficace !

En utilisant des fréquences très basses, la flamme est presque immédiatement maîtrisée par ce premier prototype fonctionnel :

Viet Tran et Seth Robertson, les deux têtes derrière ce concept génial, sont en attente d’acceptation du brevet déposé pour leur idée.

De quoi se débarrasser des extincteurs chimiques à faible autonomie ? Espérons que cet extincteur à ondes sonores saura s’avérer aussi efficace sur tous les types de feu qu’il est possible de croiser et qu’il permettra d’améliorer le travail des combattants du feu !

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La plupart des utilisateurs des sites et applications de rencontre ne se rendent même pas compte de la quantité incroyable de données très personnelles qu’ils donnent à des entreprises qui, souvent, ne font pas de la sécurité informatique leur priorité numéro 1.

Il semble que ça soit aussi le cas de Tinder, qui est ces temps-ci sous le feu des projecteurs. Non pas pour la réussite de ses rencontres, mais pour la facilité qu’ont les hackers à détourner ce service de rencontre à succès…

Pour ceux qui ne connaissent pas, Tinder est une application permettant d’être géolocalisé et de discuter avec des personnes utilisant le service et étant près de chez vous.

Devant le succès de cette application, de nombreux hackers ne se sont pas privés pour essayer de trouver des failles au service. Catfi.sh est l’un d’entre eux. Il a débuté en connectant des profils féminins à d’autres profils masculins, ces derniers s’occupant de tout l’aspect drague. Lorsque la rencontre allait plus se concrétiser, il reprenait le contrôle de la conversation.

Il est aussi possible de connecter deux profils masculins, ces derniers ne sachant pas qu’ils parlent tous deux à un homme ^^ L’idée étant de dénoncer le comportement de certains hommes sur les sites de rencontre.

Mais il est aussi possible de passer à l’étape au-dessus et d’industrialiser le hacking de comptes Tinder. En créant de faux profils et les reliant à un bot de conversation, 10 000 utilisateurs du service se sont ainsi faits piéger. Pour le moment le résultat de ce détournement reste bon enfant, mais on peut imaginer sans peine que programmer un bot capable de soutirer quelques informations personnelles n’est pas une tâche impossible…

Des programmes permettant d’optimiser ses chances sur Tinder ont aussi été créés, comme Loltinder ou Instalove. Tinderbot est quant à lui utilisé pour envoyer des messages publicitaires à des utilisateurs du service.

Le plus poussé est Tinderbox, créé par Justin Long. Ce programme est carrément capable de reconnaître les visages sur les photos et de déterminer les types de physiques que vous aimez en observant vos habitudes sur Tinder. Au bout de 60 « swipes », il se chargera pour vous d’automatiser la recherche de votre partenaire en validant seulement les photos de profils correspondant à vos critères.

Un robot de conversation a même été implémenté pour assurer les premiers échanges de manière automatique oO

Des initiatives qui ne plaisent pas chez Tinder, qui annonce prendre des mesures contre les comptes trompant les utilisateurs.

Mais ce genre de mesure va-t-elle suffire si les hackers se mettent à véritablement rechercher d’importantes failles dans le service, sans les dévoiler ? Avec l’accès à des données très privées, à la position géographique des utilisateurs, un pirate mal intentionné aurait de quoi faire pour harceler ou faire chanter une personne.

Rappelez-vous que ce genre de site ou d’application de rencontre ne sont en général pas conçus par des entreprises ayant une grande expérience en sécurité informatique, et que vos données sont potentiellement à la portée de n’importe qui !

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Vous souvenez-vous quand vous étiez encore à l’école et que l’on vous demandait de réaliser des exposés mais de ne surtout pas faire de copier/coller depuis Internet ?

Il semble que cette leçon simple, aujourd’hui pleinement intégrée par des enfants de 12 ans, soit encore hors de la portée de certains députés UMP qui ne se sont pas gênés pour tout bêtement réaliser un copier/coller d’un article de Wikipédia dans leur proposition de loi…

Si l’on regarde la proposition de loi déposée, relative à la reconnaissance du génocide assyrien de 1915, nous pouvons avoir l’impression que ce texte est le fruit de longues recherches, présenté par un groupe de 15 députés.

Sauf que… cette bande de cancres a tout simplement réalisé un copier/coller de la page Wikipédia parlant de ce sujet, en oubliant même de retirer les liens présents renvoyant vers d’autres articles de l’encyclopédie collaborative.

Une boulette qui n’est pas passée inaperçue longtemps :

#Epicfail de la députée Valérie Boyer qui plagie Wikipedia pour faire sa loi… sans enlever les liens http://t.co/CTUes11TfI #directAN

— Pierre Januel (@PJanuel) 30 Mars 2015

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Quand vous remettez les choses dans leur contexte :

• Nous avons ici l’UMP, le parti qui a lancé la Hadopi pour endiguer le piratage d’oeuvres culturelles,
• Des membres de ce parti ne respectent même pas la base des règles de l’encyclopédie libre pour rédiger leur proposition de loi, en subtilisant le travail d’autrui sans même leur accorder le moindre crédit,
• Un groupe de 15 personnes adultes et censées être responsables font moins bien que 3 collégiens lambda,
• Et enfin, ces députés sont payés avec l’argent que nous reversons à l’état chaque année.

Il y a de quoi se mettre en rogne contre Valérie BOYER, Damien ABAD, Dominique DORD, Alain SUGUENOT, Josette PONS, Élie ABOUD, Guy TEISSIER, Sylvain BERRIOS, Marc-Philippe DAUBRESSE, Jean-Charles TAUGOURDEAU, Jean-Claude GUIBAL, Jean-Claude BOUCHET, Lionnel LUCA, Jean-Michel COUVE, et Marcel BONNOT non ?

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