Il faut croire que quand on est dans une galère pas possible, on trouve des solutions auxquelles personne n’avait pensé avant.

Qui aurait eu l’idée de créer de l’énergie à partir d’un déchet humain tel que l’urine, et qui aurait eu la motivation de créer un prototype fonctionnel ?

En Afrique au Maker Faire Africa qui s’est déroulé à Lagos, 4 filles âgées de 14 et 15 ans ont présenté leur prototype de générateur électrique tournant à l’urine, capable de produire 6h d’électricité avec 1 seul litre ! 

Il fallait avoir l’idée : recueillir l’hydrogène contenu dans l’urine grâce à l’électrolyse, le filtrer avec un filtre à eau pour éliminer les déchets, envoyer l’hydrogène dans un cylindre rempli de borax liquide éliminant les traces d’humidité restantes dans l’hydrogène, pour finalement injecter l’hydrogène purifié dans le générateur, qui sera en mesure de produire du courant.

Une invention ingénieuse, capable d’apporter un peu d’énergie électrique grâce à un déchet extrêmement commun et peu de matériel, mais aussi une invention dangereuse. L’hydrogène étant un gaz explosif et inflammable, je vous laisse imaginer ce que pourrait donner une telle installation si elle était manipulée sans précaution particulière…

Du coup je ne me sens pas de réaliser ce genre de bricolage pour faire des économies chez EDF ^^

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On croit rêver !

D’un côté, on a une autorité créée pour traquer les vilains pirates fraudeurs qui osent ne pas payer pour accéder à la culture (mais il paraît que ce n’est pas vraiment le but d’Hadopi d’après Eric Walter), allant jusqu’à faire condamner une pauvre victime malgré elle à 150 € d’amende.

Et de l’autre, des factures impayées par la Hadopi qui s’accumulent et qui dépassent les 2.5 millions d’euros pour la seule année 2011 !

Que se passerait-il si un citoyen normal ou une entreprise se permettait d’avoir de telle lacune dans sa gestion budgétaire ? Le citoyen serait interdit bancaire et passerait obligatoirement sous tutelle, et l’entreprise serait liquidée pour espérer éponger le maximum des dettes.

Mais quand c’est la Hadopi qui ne paie pas ses factures à plus de 6 zéros, il se passe quoi ? Bah pas grand chose en fait… La loi est pourtant très claire sur ce point : l’état doit compenser les factures délirantes de la Hadopi.

Mais rassurez-vous, d’après Orange, chez Hadopi on ne panique pas vraiment : « C’est un détail, mais la Hadopi n’a pas les moyens de payer les opérateurs qui vont faire les interventions qui leur sont demandées. C’est ballot ! »

Avoir des créances de plusieurs millions d’euros en attente et réagir d’une manière aussi légère, ça laisse tout de même songeur. Mais maintenant, je saurai quoi répondre quand Orange me harcèlera personnellement pour payer des soi-disant sommes restantes depuis que je suis passé chez la concurrence : C’est ballot !

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Depuis que certains marketeux ne jurent plus que par le nombre de vues, de « J’aime » ou d’abonnés pour les vidéos en ligne, des entreprises peu scrupuleuses se sont lancées dans le créneau porteur du clic !

Avec des tarifs à 100$ pour 50 000 vues par exemple, certaines agences n’hésitent pas à utiliser ces services pour booster la visibilité de certaines vidéos, et assurer à leurs clients la réussite (purement articifielle) de leur campagne.

On nage en plein délire non ? Et pourtant ce genre de services existe bien… Voici une vidéo de présentation d’une agence spécialisée dans les clics !

Vous vous êtes fait avoir ? ^^ En effet la vidéo ci-dessus n’est qu’une parodie bien faite, lancée pour se moquer de ces entreprises qui proposent réellement ces services : Achat de followers sur Twitter, de fans sur Facebook, de « J’aime » sur une vidéo Youtube… Tout y passe, pour notre plus grand malheur.

Une caricature, mais tout de même très proche de la réalité : avec ce genre de maladie qui risque de se répandre sur le Net, on risque de voir de plus en plus de comptes bidons aux multiples fans fleurir, de vidéos mises en avant artificiellement, de comptes Facebook dopés aux faux fans et pris en compte par les moteurs de recherche…

Gageons que si ces pratiques deviennent trop courantes, Google, Facebook, Twitter et les autres sauront bien mettre en place des algorithmes pour détecter les activités de ces comptes bidonnés, et qu’ils pénaliseront les entreprises peu scrupuleuses qui proposent ces services, et celles qui les utilisent.

Et sinon, ça ne viendrait à l’idée de personnes de faire des contenus qui plaisent réellement au public ? ^^

C’est toujours intéressant de voir comment une industrie entière peut se fourvoyer et continuer de se tirer une balle dans le pied, malgré tous les signaux d’alarme démontrant qu’ils sont en plein dans l’erreur et qu’ils continuent de foncer droit dans le mur !

Voilà encore une bonne démonstration que le fait de taper sur sa clientèle ne va pas lui donner envie de consommer plus : une nouvelle loi anti-piratage a été mise en place au Japon. Les premiers résultats ne se sont pas fait attendre : dès le premier mois de son application, les intentions d’achats des consommateurs n’ont jamais été aussi basses !

Un résultat qui ne surprendra personne finalement : agresser et fliquer ses clients n’est pas la bonne solution pour les faire consommer. Mais l’industrie japonaise de la musique n’a semble-t-il pas jugé bon de se remettre en question.

La nouvelle loi mise en application au pays du soleil levant au début du mois d’octobre 2012 punit de 2 ans de prison et de 2 million de yens d’amende (20 000 € en gros) toute personne téléchargeant illégalement de la musique et des films.

Une loi qui a effectivement refroidi les pirates, mais aussi les clients habituels qui ont perdu encore plus d’intérêt pour l’achat de musique que jamais jusqu’à présent !

Une rumeur enfle sur les réseaux japonais, affirmant que maintenant qu’il n’est plus possible de télécharger gratuitement des albums pour découvrir de nouveaux artistes, bien peu de consommateurs seraient prêts à prendre le risque d’acheter des CD payés au prix fort au risque d’être déçu. Une faible minorité de japonais seraient assez intéressés par la musique actuelle pour la payer, ils préfèrent donc ne plus la télécharger illégalement ou légalement, sachant qu’ils ont d’autres priorités budgétaires en ces temps de crise…

Avec des modes de consommation qui ont changé, une majorité de clients qui utilisent aujourd’hui la musique comme fond sonore, et bien plus rarement pour écouter un album en particulier, la valeur de la musique a bien chuté dans la tête des gens.

Et même une loi anti-piratage aussi drastique que celle qui a été mise en place au Japon ne peut rien y faire. Au contraire, elle contribue encore plus à détourner les clients de l’achat légal…

Epilogue : Je pense que, dans le monde de la musique, nous avons à faire à un super exemple du Principe de Peter : « Tout employé tend à s’élever à son niveau d’incompétence », suivi de son corollaire : « Avec le temps, tout poste sera occupé par un incompétent incapable d’en assumer la responsabilité. »

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Une borne d’arcade, c’est vraiment le pied pour un vrai fan de jeux vidéo.

Le problème c’est qu’une borne d’arcade c’est encombrant, et c’est souvent carrément moche dans un salon !

Voici un projet de borne d’arcade sobre et fonctionnelle, réalisée à partir d’une commode Ikea extrêmement courante :

Le geek bricoleur à l’origine de ce projet s’est basé sur le concept des tables arcade de ce type :

Notez le placage en bois typique des années 70 ^^

Afin d’avoir quelque chose de plus moderne et sobre, il s’est tourné vers un modèle de commode Ikea extrêmement populaire : la MALM, vendue 39 €.

Un modèle idéal car pas cher, compact, sobre, avec assez de place pour caser un écran de 15 à 17 pouces au sommet, et un tiroir permettant d’intégrer un Pad arcade coulissant.

Notre ami à tout d’abord découpé la planche du sommet de la commode, pour intégrer l’écran plat qui servira d’affichage à la future borne :

Pour planquer les trous de vis et autres imperfections sur les bords de l’écran, il a ensuite ajouté du scotch noir le long de l’écran :

Puis il a ajouté une vitre, donnant à son projet un rendu vraiment classe et bien fini !

En ce qui concerne les contrôles de sa borne, notre bricoleur a converti le premier tiroir en une sorte de porte s’ouvrant de manière verticale, en ajoutant deux charnières et en renforçant le bois à la base de la porte. Il a aussi ajouté un aimant pour que le tiroir reste fermé :

Le mécanisme du tiroir a été renforcé pour accueillir le futur pad :

Il a ensuite utilisé les pièces devant normalement servir à assembler le tiroir pour créer une boîte, qui servira de support pour le joystick et les boutons de notre futur pad :

Il a bien prit soin de prévoir l’emplacement des différents éléments en vue de la découpe des trous. Des ouvertures sur le devant ont aussi été prévues pour les enceintes.

Une fois le joystick et les boutons installés, ça commence vraiment à avoir une sacrée gueule !

Pour faire tourner les jeux d’arcade, une carte JAMMA a été intégrée, avec son alimentation. Des pieds en aluminium ont aussi été ajoutés pour surélever notre mini borne d’intérieur.

Ce qui nous donne ce résultat au final :

Une petite partie de Galaga ?

La borne allumée :

Et éteinte :

Parfait pour votre salon, personne ne remarquera que vous avez une borne d’arcade avant que vous ne l’allumiez et que vous ne déployez la manette arcade

Ça vous a donné quelques idées pour vos projets ?

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