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La reconnaissance des empreintes digitales de l’iPhone 5 craquée… avec une simple photo

lundi 23 septembre 2013 à 09:49

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Il n’aura fallu que quelques jours après la sortie de la nouvelle gamme de smartphone d’Apple pour que le nouveau système de reconnaissance des empreintes digitales, TouchID, soit facilement contourné.

Et nul besoin d’un matériel complexe ou de couper le doigt de la victime, une simple photo suffit :

Vous devez avoir à votre disposition la photo d’une empreinte digitale de la personne dont vous voulez pirater l’iPhone 5. Nul besoin d’une photo de son doigt, une simple empreinte laissée sur un verre suffit (comme celle qui a été utilisé ici : )

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Il faut ensuite réaliser un moule de cette empreinte, pur réaliser une copie en polymère transparent (rien d’inaccessible pour le grand public : de la simple colle séchée) qu’il sera possible de coller sur votre doigt pour un résultat quasiment invisible qui plus est !

Tous les détails de ce hack sont disponibles à cette adresse.

Comme il avait été annoncé par de nombreux experts en sécurité informatique, l’utilisation des empreintes digitales comme moyen d’accès à un smartphone (et à toutes les données personnelles qu’il contient) ne présente pas un niveau de sécurité suffisant. Il n’aura fallu que quelques jours au Chaos Computer Club pour le démontrer !

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Jouer à Doom avec un piano

jeudi 19 septembre 2013 à 10:57

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Vous trouvez que Doom est déjà suffisamment dur à terminer avec un clavier d’ordinateur ?

Imaginez maintenant ce que ça doit être de jouer à Doom avec un clavier de… piano !

Un groupe de hackers et de développeurs indépendants de jeux vidéo ont modifié un piano pour faire en sorte que l’activation de certaines touches soit interprétée par un ordinateur comme des commandes de clavier normales.

Ils ont relié le tout à un écran, en lançant le célèbre jeu Doom. Le tout est jouable en libre service au Hackerspace de Londres, et croyez-moi, ça n’a pas l’air d’être de la tarte de maîtriser ce First person shooter en jouant du piano :

Au passage, le mec qui joue sur la vidéo est plutôt un habitué des jeux de tir à la première personne, puisqu’il ne s’agit pas moins de Martin Hollis, qui a dirigé le développement de Goldeneye et de Perfect Dark sur Nintendo 64 !

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Les sites d’information français infiltrés par de faux-contributeurs faisant du lobbying ou de la publicité cachée

mercredi 18 septembre 2013 à 10:03

Les Barbouzes

Sur Internet, la mode pour les sites d’information est de laisser la parole à des contributeurs. Il faut dire que cela n’a quasiment que des avantages pour les éditeurs du Huffington Post ou du Plus du Nouvel Observateur : la plupart des informations sont rédigées par des contributeurs bénévoles qui ne touchent pas un kopek sur les revenus publicitaires des sites.

Mais un tel système est aisément facile à piéger pour peu que l’on ait un peu de jugeote et que l’on se présente comme un prétendu expert : une fausse biographie, une photo volée sur Internet, un nom inventé… et vous voilà prêt à influencer la ligne éditoriale de grands médias français ! C’est le JDN, qui s’est lui aussi fait piégé, qui révèle la supercherie.

Dans ces opérations d’intox à grande échelle, les créateurs de faux profils ne reculent devant rien pour rendre leurs positions crédibles : faux noms, photos empruntées à d’autres personnes, travail dans des entreprises de renom qui n’ont jamais entendu parler de ces personnes, soit-disant expert doctorant de prestigieuses universités (et dont on ne trouve aucune trace de leur thèse)… La liste des enfumages est longue.

Mercuri Urval n'a jamais entendu parler de Marc Chevrier...

Mercuri Urval n’a jamais entendu parler de Marc Chevrier…

Néanmoins, puisqu’il est si facile de se présenter sous n’importe quelle identité, et que bien peu de médias font une véritable vérification de la véracité des informations données (paradoxe !), il n’est pas étonnant que les faux profils se soient mis à fleurir dans les colonnes des Echos, de Capital, de l’Express, du Nouvel Observateur, de Mediapart, du Figaro, du Huffington Post et du JDN, et qu’ils soient parfois mis en avant comme contributeurs de qualité :

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Maintenant la question qui se pose naturellement est : à qui profite le crime ? Car c’est bien beau de manipuler l’opinion et les médias avec de fausses identités crédibles et pouvant faire figure de références, mais il doit forcément y avoir une raison !

C’est encore le JDN qui a enquêté plus en profondeur pour découvrir que certaines entreprises ou organisations reviennent systématiquement dans les tribunes de ces faux contributeurs :

 

 

Depuis que le pot-aux-roses a été découvert, les mentions des entreprises citées ci-dessus disparaissent comme par magie des articles. Bizarre, ayant pu travailler pour le Nouvel Obs sur ce genre de support, les modifications et corrections ne se font généralement pas directement par les contributeurs, mais par une personne en interne.

N’hésitez donc pas à fouiller sur Internet si vous pensez que les prises de position d’une personnalité sont étranges : il est fort possible qu’il puisse s’agir d’un faux profil utilisé par des agences de communication peu scrupuleuses pour tenter de manipuler l’opinion publique. Étrange que ces « spécialistes » n’aient pas été plus prudents dans leurs techniques d’embrouille pour ne pas se faire gauler aussi facilement…

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Rémunération des artistes sur le téléchargement : les producteurs ramassent quasiment toute la mise

mardi 17 septembre 2013 à 11:49

Picsou

« Le téléchargement illégal c’est mal, ça tue les artistes ! »

Avec sa campagne de propagande aux petits oignons, la Hadopi et ses soutiens nous ont assuré que le téléchargement illégal tuait à petit feu les artistes.

Mais que dire lorsqu’on se rend compte que le téléchargement légal ne reverse pas le moindre centime à l’artiste lambda, mais que son producteur lui s’arroge tous les bénéfices d’une manière éhontée ?

C’est PCINpact qui a interrogé la Spedidam (la Société de perception et de distribution des droits des artistes-interprètes) après que son pourvoi en cours de cassation ait été rejeté la semaine dernière. Et le constat est accablant.

Pour rappel : le combat de la Spedidam est de faire en sorte que les artistes soient rémunérés sur les ventes qui se font via le téléchargement légal. Actuellement, seule une poignée de nantis peut bénéficier d’un tel luxe, l’écrasante majorité des artistes n’ayant droit à absolument rien sur les ventes qui se font sur Internet. Par contre les producteurs touchent bien cet argent, mais ne le distribuent pas. Je voudrais bien ne pas verser dans la caricature facile, mais là c’est pourtant clair : les riches seront encore plus riches, et profiteront du travail des moins bien lotis, qui eux ne pourront pas espérer voir arriver une juste rétribution de leur travail.

Les artistes brandis dans toutes les campagnes pour le téléchargement sont au final laissés pour compte de ce système de vente dématérialisée mis en place avec l’arrivée d’Internet. Mais ne vous en faites pas pour ceux qui ont déjà de la thune : les revenus vont bien continuer à tomber, et en plus, ils ne verseront même pas un centime sur cet argent puisqu’ils vont s’expatrier pour ne pas payer d’impôts en France. Nous payons donc avec notre argent un système qui ne profite qu’aux super-riches qui ne payent pas d’impôts en compensation.

Sérieusement, on laisse encore passer un tel processus digne d’une république bananière ?

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Les entrées de cinéma favorisées par la baisse de la TVA, mais pas les auteurs

mardi 17 septembre 2013 à 11:27

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Numerama nous montre qu’alors que de nombreux secteurs d’activité vont voir leur taux de TVA augmenté à 10% en 2014, bizarrement, les entrées de cinéma vont voir leur taux passer à 5%.

Pour quelle raison ? Et bien en fait on ne le sait pas trop… d’autant plus que les auteurs du secteur ont eux été oubliés !

La Fédération nationale des cinémas français annonce une chute de 10% de la fréquentation des salles pour tenter de justifier cette décision. Cette chute est pourtant assez simple à expliquer :

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Certains diront que c’est pour favoriser l’accès à la culture pour tout le monde ! Et c’est vrai que cet argument pourrait sonner très juste sur le papier. Sauf que lorsqu’on se penche sur les chiffres (prix moyen d’une place de cinéma : 6.42 € TTC, baisse de seulement 12 centimes du prix moyen après passage à la TVA à 5%…), on se rend bien compte que ce ne sont pas 12 centimes qui vont changer quelque chose sur la fréquentation des salles… par contre, on peut aisément imaginer que si la différence de prix n’est pas répercutée auprès des clients, cela fera quelques millions d’euros de plus à engranger pour les multiplexes.

De plus, et encore une fois, les auteurs ne verront pas la couleur de cette baisse de la TVA. Par exemple, une entrée de cinéma ou un livre sera taxé à 5%, mais les droits des auteurs seront eux taxés à 10%. Il est étrange que les exploitants n’aient pas à se serrer la ceinture comme tout le monde, alors que les auteurs seront eux bien taxés et subissent la crise de plein fouet.

pubs hadopi

Ça va être encore plus difficile de justifier la lutte contre le piratage quand on voit à quel point si peu d’argent revient au final aux créateurs de ces histoires qui nous font rêver… Par contre les marchands de Pop-corn et de Coca à plus de 3 € le verre (quand ces derniers n’appellent pas la police pour port de soda illégal) vont continuer à engranger encore plus d’argent en pleine période de crise. Chercher l’erreur !

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