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Un écrivain nous parle du piratage de son livre

lundi 7 janvier 2013 à 09:40

Pirate book

Si la Hadopi et ses supporters mettent souvent en avant le point de vue d’artistes plutôt très à l’aise financièrement, outrés de voir leurs mirobolants revenus fondre comme neige au soleil, il peut être intéressant d’écouter les expériences concrètes d’artistes plus confidentiels, mais qui sont pourtant aussi touchés par le piratage.

Voici donc l’histoire de Thomas Geha, jeune écrivain, touché par le piratage de son livre, qui a entamé le dialogue avec les pirates :

Thomas Geha a eu une démarche très intéressante ici : plutôt que de demander le retrait de son oeuvre du site de partage, il a choisi de discuter avec les pirates pour trouver une solution capable de satisfaire et l’auteur, et les téléchargeurs.

Je pense que le principal problème pour les artistes est l’absence du choix dans la mise en ligne de leur travail : il peut être rageant de voir son oeuvre mise en ligne sans que l’on ne nous ait rien demandé.

N’empêche qu’au final, le bilan est vraisemblablement positif pour notre ami écrivain, avec un livre qui atteignait sa fin de vie remis sur le devant de la scène, et ce juste avant une refonte du texte et une réédition. Le coup de pub provoqué par cette affaire et les dons des téléchargeurs ont montré à monsieur Geha que les modes de consommation ont bien entendu évolué, et que s’il n’est pas réalisable de lutter efficacement contre le piratage, il est par contre tout à fait possible de dialoguer avec les téléchargeurs et d’obtenir gain de cause malgré tout.

Un autre point important a été mis en avant par l’auteur : la différenciation entre les pirates et les téléchargeurs.

Disons, en conclusion, que cette histoire a le mérite de faire réfléchir sur les comportements des internautes lecteurs, qu’elle permet aussi de dissocier ceux qui piratent le livre et ceux qui le téléchargent. Si je reste évidemment blasé sur le fait que mon livre ait été piraté – comme je le disais je n’y pouvais rien et n’y peux toujours rien -, j’ai pu comprendre, mieux saisir, que les modes de consommation sont en pleine mutation, que si le consommateur (ici le lecteur traditionnel) est toujours bel et bien là, il en existe un autre, de plus en plus important, dont les attentes ne sont plus en adéquation avec notre société de consommation actuelle et ses rouages d’un autre temps, antérieurs à l’émergence d’internet, lequel est devenu un véritable outil de vie (donc de consommation).

Encore une autre preuve démontrant que les calculs des acteurs de l’industrie culturelle, estimant qu’un téléchargement = une vente perdue, sont tout simplement faux…

Un grand merci à la Team Alexandriz pour son ouverture et sa compréhension, et pour Thomas Geha d’avoir accepté de partager son expérience avec France Culture :-)

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Un robot qui vomit aide à combattre la gastroentérite

lundi 7 janvier 2013 à 09:13

Vomit

L’une des maladies la plus difficile à combattre risque de vous toucher cet hiver : la fameuse gastroentérite !

Avec un virus mutant différent chaque année, un vaccin inexistant, un risque de contagion très élevé (il s’agit tout simplement du virus le plus contagieux touchant l’humain) et la possibilité d’être touché même si vous êtes en bonne santé physique, il est normal que des scientifiques se soient penchés sur le mode de contagion de cette redoutable maladie…

Et pour simuler la propagation du virus, des chercheurs ont eu l’idée de créer un robot simulant fidèlement… le vomi !

Appelé Larry, the vomiting robot, il est capable d’aider à mieux comprendre comment des personnes n’étant pourtant pas en contact peuvent être infectées par le virus grâce aux particules projetées jusqu’à plus de 3 mètres.

Vous pouvez en avoir un aperçu à 2:43 dans la vidéo suivante :

Désolé de vous avoir mis ce genre d’image en tête pour débuter la semaine. Ne devenez pas trop parano maintenant pour éviter la contagion ^^

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Free et le blocage des pubs : sont-ils devenus complètement fous ?

vendredi 4 janvier 2013 à 09:09

Xavier Niel, founder of French broadband Internet provider Iliad, speaks during a news conference to launch Iliad long-awaited mobile service in Paris

Si vous suivez l’actualité High Tech, vous avez sûrement dû tomber sur cette information : l’opérateur Internet Free a décidé de mettre en place une fonctionnalité de blocage des publicités sur sa Freebox et de l’activer par défaut, ce qui a provoqué la colère de nombreux médias dont les revenus dépendent directement des publicités.

J’ai choisi de ne pas commenter cette actualité à chaud, car je me suis imaginé qu’il pouvait simplement s’agir d’une erreur humaine qui serait corrigée dans la nuit… Mais non, comme à son habitude l’opérateur n’a pas daigné répondre aux questions et critiques sur le sujet et la fonctionnalité est toujours activée par défaut en ce moment.

Je m’en vais donc vous donner mon point de vue sur ce sujet brûlant pour que vous puissiez vous faire votre propre opinion à propos de cette décision aussi radicale que décriée.

Sans publicité, ce blog ne pourra pas exister

Lorsque j’ai décidé en début d’année dernière de me lancer à plein temps sur mes projets de création d’entreprise, il m’a fallu trouver une source de revenus suffisante pour subsister (je dis bien subsister, et non pas me payer !) le temps que mes projets se mettent en place. La mise en place de publicités sur le blog Nikopik, optimisées pour l’audience et surtout non-intrusives (j’insiste sur ce point, car jamais je ne vous imposerai un type de pub que je ne peux moi-même supporter) m’a permis de tenir le coup financièrement durant ces derniers mois.

J’ai donc pu consacrer du temps au blog, à la rédaction des articles, aux recherches d’informations, etc. sans devoir prier chaque soir pour trouver une solution afin de payer mes factures de base…

Sans les publicités ici, que va-t-il se passer ? Je ne serai tout simplement plus en moyen de payer mon loyer. Il va donc falloir que je prenne un travail salarié pour compenser, et je n’aurai que bien peu de temps à consacrer au blog et à mes projets, alors que jusqu’à présent je pouvais en vivre sans profiter honteusement des internautes.

Merci Free.

De quel droit un opérateur peut-il décider de bloquer du contenu arbitrairement et sans en demander la permission ?

Car c’est là un problème de fond : déjà que Free était accusé de laisser pourrir la situation en ce qui concerne les lenteurs intolérables sur Youtube et les services de Google en général, voilà qu’il se permet maintenant de décider de couper les vivres par défaut à tout un business model sur Internet, et ce du jour au lendemain, sans ne serait-ce que prendre la peine de communiquer sur cette décision tout bonnement hallucinante.

Après s’être présenté comme étant un modèle en ce qui concerne la neutralité d’Internet, voilà qu’ils se mettent à bloquer et la publicité, et les outils de mesure d’audience de Google.

Tant qu’à rentrer en guerre avec les géants du Web, pourquoi ne pas bloquer par défaut les accès aux moteurs de recherche et à Facebook ? Eux aussi profitent bien des infrastructures de l’opérateur pour gagner de l’argent non ?

C’est dans ce genre de moment que l’on voit bien la nécessité de légiférer pour garantir aux Français l’accès à un Internet neutre, où rien ne serait filtré par défaut selon le bon vouloir des opérateurs.

Encore merci Free.

Que va-t-il se passer maintenant ?

De mon point de vue c’est très simple : si Free ne fait pas machine arrière d’ici une semaine, je résilie mon abonnement Internet chez eux, et je changerai d’opérateur de téléphonie mobile pour ne plus leur verser un sou.

En tant qu’homme avec un minimum de fierté, je ne peux tolérer que l’on se permette de me couper ma principale source de revenus me permettant de subsister, et ce à cause d’une décision complètement absurde, où l’opérateur est en tort complet. Et je ne peux tolérer de verser le peu d’argent qu’il me reste à une entreprise ayant décidé cela.

Le Ministère déléguée à l’économie numérique a réagi en souhaitant que Free puisse s’expliquer sur ce choix, notamment sur le fait de bloquer par défaut toute publicité.

Une remarque pour les gens qui défendent le fournisseur d’accès qui a osé bloquer du contenu par défaut chez tous ses internautes sans leur demander leur avis :

Bref, je ne sais pas ce qui est passé dans la tête du décisionnaire sur ce coup-là : volonté de promouvoir la neutralité du Net en montrant les possibles dérives ? Pousser le bras de fer avec Google encore plus loin ? Faire un buzz potentiellement très dangereux pour l’opérateur ?

Dans tous les cas, ce n’est pas en ne communiquant pas un mot sur cette décision que Free en ressortira grandi. Vivement que cette affaire se décante !

Non vraiment, merci Free…

Mise à jour : Free a déployé ce matin une modification débloquant les publicités Google, même si vous avez paramétré votre Freebox Révolution pour bloquer les publicités. Un choix curieux de la part du fournisseur d’accès à Internet, qui n’est encore une fois accompagné d’absolument aucun communiqué ni d’explications. Un manque de transparence qui commence à me faire apprécier de moins en moins Free, malgré ses coups de pieds dans la fourmilière qui ont su faire évoluer par le passé la concurrence au niveau des accès à Internet et de la téléphonie mobile…

Starcraft sur Android

jeudi 3 janvier 2013 à 09:40

Starcraft

Ah Starcraft, monument du jeu de stratégie durant des années (et toujours d’actualité malgré l’arrivée de sa suite).

Je ne puis compter les heures que j’ai passé à poutrer du zerg sur mon vieil ordinateur tournant sur Windows 98 ^^

Si vous souhaitez vous aussi revivre cette nostalgie dans les transports en commun ou aux toilettes, voici exactement ce qu’il vous faut : une version de Starcraft tournant sur Android !

Ah ces menus, cette musique, ces bruitages… Je viens de faire un bond de presque 15 ans en arrière :-P

Pour faire tourner Starcraft sur votre Androphone ou votre tablette tactile, vous allez avoir besoin de Winulator, un émulateur Windows 95 et 98 payant pour Android (proposé à 5.99 €). Un investissement qui vous permettra de faire aussi tourner Age of Empires II, Caesar III et Theme Park sur votre gadget.

Plutôt sympathique pour rouiller dans le bus non ? ;-)

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Un système d’exploitation Ubuntu va débarquer sur les smartphones compatibles Android

jeudi 3 janvier 2013 à 09:06

Ubuntu on phonesIl semble bien que 2013 puisse annoncer la revanche de GNU/Linux sur les ordinateurs des particuliers !

En effet, après des décennies de règne de Microsoft, et de petits grignotages de parts de marché d’Apple, le marché de l’informatique grand public semble être de plus en plus lié aux smartphones et aux tablettes tactiles, véritables ordinateurs plus simples à utiliser pour le commun des mortels.

Lorsque Google a lancé Android, basé sur Linux, il a ouvert la voie à l’installation durable du système d’exploitation libre dans l’environnement informatique du grand public.

Et qui dit libre, dit aussi la possibilité pour d’autres systèmes d’exploitation de s’inviter au sein de nos téléphones, tablettes et boîtiers TV… Voici donc que Canonical annonce officiellement l’arrivée en fin d’année de Ubuntu dans une version spécialement dédiée aux smartphones !

Il sera ainsi possible pour les possesseurs de téléphones sous Android d’installer à la place une version d’Ubuntu spéciale téléphone portable, car le système va utiliser les mêmes pilotes et noyaux qu’Android.

Et ce n’est pas tout ! Vous aurez aussi la possibilité de transformer votre smartphone en un véritable ordinateur portable simplement en reliant un clavier, une souris et un écran ! Vous pourrez alors profiter d’Ubuntu dans sa version Desktop comme sur un ordinateur normal.

Ubuntu smartphone desktop

Vous imaginez le potentiel d’une telle combinaison ? :-)

Canonical annonce aussi qu’il est actuellement en discussion avec les fabricants pour vendre des smartphones avec Ubuntu pré-installé. Malheureusement ces terminaux ne devrait pas voir le jour avant la fin de l’année 2013… Mais je rassure les bidouilleurs, une ROM pour le Samsung Galaxy Nexus devrait paraître dans les prochaines semaines pour que vous puissiez vous essayer au prochain système d’exploitation pour téléphone portable qui risque de faire du bruit !

Avec de faible part de marché dans le milieu de la téléphonie mobile, et une bidouillabilité bien moindre, on voit mal comment Microsoft va pouvoir rectifier le tir pour gagner la bataille des systèmes d’exploitation mobiles. L’enjeu est de taille pourtant : le futur de l’informatique sera très probablement mobile, et si les utilisateurs s’habituent à utiliser un système d’exploitation libre et gratuit comme Ubuntu, il va être difficile de les faire revenir sur un ordinateur tournant sur Windows…

Une bonne nouvelle pour les libristes et les utilisateurs en général donc ;-)

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