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Vers une démocratie Open Source

mercredi 10 octobre 2012 à 16:58

Internet et le monde de l’Open Source deviennent des sources d’inspiration pour de nombreux domaines autres que l’informatique : l’automobile, le bâtiment, le cinéma et même pour concevoir les outils permettant de créer une civilisation à partir de zéro

Pourquoi ne pourrait-on pas utiliser ce genre d’outils et de philosophie pour créer une démocratie réellement participative, en se passant de la langue de bois et des manipulations inhérentes au système actuel pour un système résolument moderne et novateur ?

Voici une présentation TED qui nous présente une idée : et si les gouvernements s’inspiraient des modes de fonctionnement du monde de l’Open Source ?

Une idée qui déplaira probablement aux hommes et femmes politiques qui nous gouvernent, puisque un tel système laisserait bien moins de place aux manipulations d’opinions et autres magouilles dont nous sommes malheureusement habitués…

Via et Image

L’interface du futur capable d’utiliser vos doigts avec précision

mercredi 10 octobre 2012 à 15:04

Microsoft essaie de renouveler le succès du Kinect en inventant encore d’autres interfaces susceptibles d’être utilisées dans un futur proche.

En voici une capable de déterminer les mouvements de vos doigts avec une grande précision !

Encore un peu encombrant, le système portable conçu par Microsoft s’avère incroyablement précis pour déterminer les gestes de la main, mais manque encore de réactivité.

Les exemples d’utilisation de Digits sont tout de même bien prometteurs :-)

Peut-être retrouvera-t-on Digits sur la prochaine console de Microsoft pour remplacer la manette ? ;-)

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Un bureau station de travail combiné avec un grand écran tactile courbé

mercredi 10 octobre 2012 à 11:47

Nombreux sont les concepts à essayer de déterminer quelles seront les interfaces Hommes-Machines de demain, et assez peu de ces produits arrivent à voir le jour et à connaître le succès. Il existe néanmoins quelques exceptions comme avec les manettes de la console de jeu Wii ou le Kinect de Microsoft, mais rares sont les nouvelles interfaces qui apportent quelque chose de plus par rapport aux traditionnels écrans-claviers-souris…

Mais voici un concept qui pourrait s’avérer vraiment prometteur comme bureau de travail, avec un énorme écran tactile courbé pour que vous puissiez profiter de toute la surface de travail de votre bureau !

Le Benddesk tente une approche originale en permettant d’utilisant toute la surface de votre bureau comme interface tactile multitouch, et n’ayez pas peur de péter l’écran en posant une tasse de café brûlant : l’affichage est géré par des projecteurs, ce qui réduit drastiquement le risque d’endommager la surface tactile en s’en servant comme d’une table de travail normale.

Voilà qui me paraît plus prometteur que la table tactile Microsoft Surface qui a fait un gros flop…

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Le point de vue de Gaumont et de l’ALPA à propos du piratage

mardi 9 octobre 2012 à 17:03

Entendu par la mission Lescure (dont le but est de concilier les intérêts des créateurs, des industries culturelles et du public), Nicolas Seydoux (président de Gaumont et président de l’ALPA, l’association de lutte contre la piraterie audiovisuelle) a pu s’exprimer et répondre aux questions de la commission durant 1h30.

Il en ressort une vision intéressante du cinéma français et du piratage, avec certains points de vue que je comprends et d’autres que je ne partage pas.

Je m’en vais vous faire un résumé :

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Je vous recommande de visionner l’intégralité de la rencontre si vous en avez le temps, il est bien difficile de retranscrire l’intégralité d’1h30 de débat en quelques lignes.

Néanmoins, certains points-clés ont émergé de cette audition :

La lutte contre le piratage a réussi à faire baisser le P2P et le Streaming : Mouais

S’il est vrai que la peur d’Hadopi a réussi à faire baisser l’usage du P2P (ce qui n’est dû qu’à une méconnaissance du grand public pour l’immense majorité des cas), en ce qui concerne la lutte contre le visionnage de vidéos en Streaming, Hadopi ou l’ALPA n’est pas pour grand chose dans la baisse des usages. Le principal coup porté à ce moyen de visionner des films et séries a été la fermeture de Megaupload, le leader à son époque, qui n’est absolument pas dû aux actions de l’Hadopi ou de l’ALPA.

S’il est vrai que ces derniers ont lutté pour la fermeture d’Allostreaming, une autre plateforme de Streaming qui a pris de l’ampleur, cela n’a pas empêché les vilains pirates de se reporter sur l’une des nombreuses autres plateformes disponibles, ou d’utiliser des moyens de téléchargement permettant de ne pas être détecté par l’ALPA ou Hadopi.

Un bilan en demi-teinte donc selon moi, puisqu’il ne s’agit que d’un perpétuel jeu de chat et de la souris entre les pirates et les traqueurs de pirates, ces derniers ne pouvant plus arrêter le piratage quoi qu’il en soit.

Hadopi est efficace : Faux

Affirmer que les millions de mails envoyés par Hadopi ont calmé les ardeurs des pirates est bien méconnaître le milieu. Il suffit de discuter avec son entourage immédiat et de se rendre à une manifestation de passionnés des technologies pour se rendre bien compte que les actions d’Hadopi n’ont eu comme seul effet de faire passer tout le monde vers des sites de téléchargement indétectables selon les moyens mis en place, vers des protocoles P2P plus sécurisés et anonymisés, ou vers des solutions de VPN payantes capables de masquer votre véritable adresse IP, et rendant ainsi impossible votre identification.

L’ALPA se félicite d’ailleurs du faible nombre de dossiers amenés devant la justice, arguant que cela est dû à l’efficacité du système mis en place. Permettez-moi d’en douter très fort.

Succès de la lutte contre la diffusion des films avant leur sortie dans le commerce : Vrai

L’ALPA se félicite aussi d’avoir pu contribuer à l’arrestation d’un caméscopeur, filmant des films lors de leur exploitation en salle pour les diffuser sur le Net.

S’il est vrai qu’aucun film Gaumont n’a été diffusé sur Internet avant d’être disponible dans le commerce grâce à ce genre de lutte spectaculaire, les effets du piratage au caméscope sont connus pour n’avoir qu’un très faible impact sur les entrées dans les salles obscures.

Un succès avec assez peu d’impact au final.

On ne peut avoir accès à une offre payante de bon aloi si l’on ne réduit pas le piratage : Faux

Ce raisonnement se tiendrait, si la principale raison de la baisse du piratage aux USA n’était pas due à l’arrivée d’offres légales extrêmement intéressantes pour les consommateurs grâce à Hulu ou Netflix (ce dernier représentant 20% du trafic Internet américain lors des heures de pointe).

La baisse du piratage ne peut être enrayée que grâce à une offre réellement attractive pour les consommateurs.

Le piratage provient de mauvaises habitudes dont les moteurs de recherche et les fournisseurs d’accès à Internet sont directement responsables : Faux

Le piratage s’est généralisé auprès du grand public bien après que les publicités des fournisseurs d’accès aient arrêtés de vanter le téléchargement de films et de musique.

Google aussi fait de nombreux efforts pour tenter de satisfaire les ayant droits, bien qu’il ait été prouvé que cela était de toute manière impossible d’avoir un système fiable de retrait automatique des contenus protégés.

Nicolas Seydoux a un peu râlé sur Google, en affirmant néanmoins que le moteur de recherche essayait sincèrement de répondre à leurs demandes.

Le président de Gaumont cite Apple comme entreprise s’étant améliorée, passant de fournisseur de baladeurs à MP3 piratés à vendeur de culture. Sauf qu’il oublie que les activités d’Apple n’ont absolument rien à voir avec les moteurs de recherche, et qu’il est toujours possible de mettre des MP3 téléchargés frauduleusement dans son iPod… Un exemple assez peu pertinent.

L’arrivée de la TV connectée est la destruction assurée de la création : Faux

L’argument ici soulevé par Nicolas Seydoux est que la TV connectée va supprimer la chronologie des médias, une exception française pour favoriser les entrées en salle avant la sortie sur disque et en téléchargement des films.

Sauf que ce qu’il oublie de dire, c’est que les acteurs de la TV connectée comme Netflix ont bien mis en place une chronologie alors que la loi américaine ne les obligent pas à le faire.

Une sorte de feu de paille selon moi pour justifier le fait que la TV connectée ne sera pas forcément sujette à la législation française obligeant à diffuser un certain pourcentage d’oeuvres françaises.

Gaumont se désole du manque de succès de la plupart des films français : Vrai

Bien que certains films comme Intouchable ou The Artist ramassent des millions au box-office et s’exportent bien, la plupart des films français sont des échecs.

Au-delà de l’aspect purement subjectif d’appréciation d’une oeuvre, vous avez vu la qualité de ce qui sort en salle parfois, et du marketing parfois inexistant pour les promouvoir ?

Je regarde les sorties de la semaine sur Allociné, et je n’ai pas entendu parler d’un seul film français à paraître… Et lorsque Nicolas Seydoux prône la diversité des productions dans le cinéma français, des exemples ridicules comme celui de la Guerre des Boutons (2 films à l’histoire identiques sortis au même moment car le livre est passé dans le domaine public) laissent aussi supposer qu’il serait important de ne pas rejeter la faute du manque de moyens dans le cinéma français sur le piratage, mais aussi sur des décisions parfois totalement ubuesques et des choix artistiques assurés d’un échec certain.

Le raccourcissement de la durée des droits d’auteurs à une durée plus raisonnable signifie la mort du cinéma : Faux

Les dernières questions posées par un membre de la mission Lescure a fait réagir Nicolas Seydoux avec bien plus d’énergie que durant tout l’entretien.

Il a été demandé si cet essor du piratage n’était pas dû à une défiance contre l’image qu’ont les internautes de grandes sociétés de production. Le président de Gaumont réfute, argumentant que de nombreuses personnes vont encore au cinéma, et que s’il y a « des blogueurs qui disent qu’ils n’aiment pas les grands groupes de cinéma, ça ne m’a pas empêché de dormir jusqu’à présent ».

Une vision caricaturale, car ce que reproche surtout un bon nombre de blogueurs justement, c’est la durée outrageusement longue de la protection des droits d’auteur.

La question finale a été justement l’occasion de rappeler qu’à l’origine, le droit d’auteur protégeait les ayant droits pour une durée de 5 ans après la mort de l’auteur, alors qu’aujourd’hui cette durée est de 70 ans.

Le président de Gaumont a nié que ce système apportait une rente à l’industrie du cinéma française (bien qu’il ait cité plusieurs fois durant l’entretien le cas de La Grande Vadrouille) et a affirmé que la réduction de la durée des droits d’auteurs à 3 ans signifierait la mort du cinéma français, l’industrie cinématographique coûtant énormément d’argent.

Bien entendu que 3 ans de protection ne sont pas envisageable ! Monsieur Seydoux a volontairement sorti ce chiffre de son chapeau pour ne pas avoir à affronter une argumentation plus solide. Il est tout à fait normal que des investisseurs puissent s’y retrouver en finançant un film, mais avec une durée de protection de 70 ans après la mort de l’auteur, nous sommes bien dans une situation de rentes.

Il serait plus raisonnable de prendre exemple sur les autres industries, où les brevets n’ont une durée d’utilisation que de 20 ans, ce qui serait largement suffisant pour rendre rentable un film sans abuser des consommateurs.

L’argumentaire du président de Gaumont s’est ensuite embourbé dans un parallèle avec le communisme et le domaine public des oeuvres, une argumentation bien faible qui ne m’a pas convaincu puisqu’elle était complètement déconnectée de la réalité de la demande du public, et même du Parti Pirate.

 

On comprend mieux à la vue de cette entrevue les points d’incompréhension et de désaccords entre l’industrie cinématographique, qui refuse d’écouter certains de ces clients et même les méprise, avec des arguments parfois bien faiblards.

En espérant que la mission Lescure saura séparer le bon grain de l’ivraie…

PS : Personne n’a demandé de compte à l’ALPA quant à une possible surveillance illégale des échanges sur Internet.

Fuite des numéros de téléphone privés sur Facebook

mardi 9 octobre 2012 à 10:53

Il n’y a semble-t-il pas une semaine sans que nous ne soyons tranquille avec nos données personnelles sur le réseau social numéro 1 mondial…

Alors que Facebook continue très insidieusement d’exiger petit à petit un numéro de téléphone pour les comptes Facebook en y allant au compte-goutte pour ne pas provoquer un tollé, voici qu’une nouvelle brèche dans la sécurité du site a été découverte, permettant à n’importe qui de retrouver une personne sur le réseau social à partir de son numéro de téléphone, même si ce dernier a bien été enregistré comme étant privé…

Le problème vient en fait de la confidentialité du numéro de téléphone.

Si vous aviez choisi de ne pas permettre la recherche de votre nom avec votre numéro de téléphone, les paramètres de confidentialité de Facebook ont changé. En effet, il n’est plus possible d’interdire la recherche de votre profil Facebook grâce à votre numéro. Et si le paramètre de confidentialité de votre compte était marqué comme étant privé sur ce point, ils ont été passés à « Tout le monde » par défaut (très logique…) sans prévenir oO

Le seul moyen d’empêcher cette recherche à partir de votre numéro ? Limiter la recherche sur la base du numéro de téléphone à votre seul cercle d’amis, puisqu’il n’est maintenant plus possible d’empêcher cette recherche sur Facebook.

Un lien tiré de la version mobile de Facebook a été trouvé, permettant de retrouver le propriétaire d’un compte Facebook si les paramètres de confidentialité n’ont pas été limités aux seuls amis : https://m.facebook.com/search/?query=LeNuméroDeTéléphone

Ça ne choque personne une entreprise qui modifie unilatéralement ses conditions d’utilisation sans demander la permission à qui que ce soit, qui se permet de passer en public un paramètre qui était marqué comme étant privé, surtout sur une information aussi personnelle qu’un numéro de téléphone ?

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