Quand on voit comment les téléchargeurs et partageurs de fichiers se font traiter comme les pires voleurs dans certains médias et par des représentants de l’industrie culturelle, en argumentant sur le fait que l’on enlève le pain de la bouche des pauvres artistes, il est bon de regarder ce qu’il en est véritablement sur les revenus que touchent ces derniers sur la musique numérique.

Car les artistes ne touchent quasiment rien de la manne financière de la musique en ligne…

C’est l’Adami qui révèle qu’une chanson écoutée en streaming rapporte 0.0001 € à l’artiste, lorsque son producteur touche 18 fois plus au même moment.

De même qu’une chanson achetée légalement sur iTunes rapporte 0.04 € à l’artiste, son producteur touche encore une fois 19 fois plus sur la vente d’un titre.

Rappelons qu’à l’ère de la musique « physique », où les CD étaient rois, le rapport n’était encore que de 14 fois plus de revenus pour les producteurs lors de la vente d’un CD.

Au passage à l’ère numérique, ces derniers ont donc réussi à payer encore moins les artistes, et à nous faire croire que la mise en place d’une loi comme celle de la Hadopi était dans l’intérêt de ceux qui jouent vraiment la musique et qui la chantent…

Je vous pose donc la question : qui sont les vrais pirates dans cette affaire ? Qui fait de la soustraction frauduleuse de la chose d’autrui ? Les pirates ou les producteurs ?

Je vous en laisse seul juge…

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