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Lettre aux députés européens : rejetez la censure de masse

vendredi 12 avril 2019 à 15:19

Hier, La Quadrature du Net a envoyé aux 751 députés européens la lettre traduite ci-dessous.

Nous les appelons à rejeter le règlement de censure terroriste qui, en plus d’être inutile, ouvrira les portes de la censure de masse, conduisant vers la censure politique et la destruction de l’Internet pour lequel nous nous battons. Dans la perspective où le texte ne serait pas entièrement rejeté, nous les appelons à corriger au moins ses pires parties.

Après l’adoption par la commission LIBE de son rapport lundi dernier (lire notre réaction), le règlement sera voté en première lecture par l’ensemble des députés européens ce 17 avril à 17h (voir le projet de calendrier).

Si le Parlement devait adopter le texte, le débat se poursuivrait probablement dans les quelques mois après les élections européennes : le Conseil de l’UE (qui rassemble les gouvernements de tous les États membres) et le Parlement européen devraient chercher un compromis entre le texte adopté par chacun d’eux en première lecture (lire notre réaction au texte adopté par le Conseil en décembre dernier).

Avant cela, rejoignez-nous et contactez les députés européens via notre page de campagne ! (la page existe aussi en allemand et en anglais) La grande majorité des députés n’ont encore jamais vraiment entendu parler de ce texte : chacune de nos voix sera décisive pour façonner leur opinion et les alerter.

Censure Terroriste : rejetez la censure de masse

Chers députés européens,

La semaine prochaine, vous voterez le règlement « relatif à la prévention de la diffusion en ligne de contenus à caractère terroriste ». Ce texte est sur le point d’ouvrir les portes de la censure de masse et sans contrôle, qui conduira (et a déjà conduit) à la censure politique et à la destruction de l’écosystème numérique européen, au profit de Google et Facebook.

Ce règlement n’aidera pas à lutter contre la propagande terroriste : les personnes qui défendent des idéologies meurtrières se réunissent sur des plateformes qui comptent déjà violer et contourner nos lois et qui ne se soumettront jamais aux demandes de retrait. Lorsque leur propagande atteint les autres plateformes, les solutions techniques pour empêcher leur mise en ligne et leur propagation ont déjà démontré être un échec : même Facebook et Google n’ont pas pu arrêter la propagation sur leur plateforme de la vidéo de l’attaque de Christchurch.

Ce règlement ne mènera qu’à promouvoir des solutions techniques dangereuses et inutiles. Les idéologies meurtrières ne peuvent être combattues que par des changements structurels et sociétaux.

Pour l’ensemble de ces raisons, La Quadrature vous appelle à rejeter ce texte.

Dans la perspective où il ne pourrait pas être entièrement rejeté, trois choses devraient au minimum être faites avant le vote final.

1 – Supprimez le délai d’une heure pour retirer les contenus

Seuls les géants du Web ont les capacités humaines et techniques pour retirer « en une heure » des contenus qui leur seraient notifiés. Les plateformes non-lucratives et les petites et moyennes entreprises n’ont pas la capacité de répondre 24h/24 et 7j/7 à ces demandes (car elles n’ont pas de personnel travaillant tous les jours ni 24h/24), ni d’identifier et de retirer les contenus dans un délai si court.

La seule possibilité pour ces acteurs de ne pas se retrouver en violation systématique de ce règlement (et de risquer des lourdes amendes financières) sera de mettre fin à leurs activités ou de retirer tout contenu « problématique » à l’avance en utilisant les outils de filtrage automatique développés par Google et Facebook.

Ces outils mèneront au contournement du juge et à la censure politique. Ils donneront à Google et à Facebook d’immenses pouvoirs économiques, techniques et politiques sur l’écosystème numérique européen. Votre devoir est précisément de protéger cet écosystème contre de tels prédateurs.

La Quadrature du Net vous appelle à adopter tout amendement supprimant ce délai d’ « une heure ».

2 – Exigez que seul un juge puisse ordonner un retrait

La proposition de règlement autoriserait des autorités administratives à ordonner à toute plateforme du Web le retrait d’un contenu qu’elle considérerait comme « terroriste ».

La loi française autorise déjà ce type de mesures, ce qui a permis à la police française d’utiliser le prétexte du « terrorisme » pour censurer des contenus politiques qui n’avaient rien à voir avec le terrorisme (les juges n’ont pu déclarer cette censure comme étant illégale que 1,5 an après l’ordre de retrait). De la même manière, durant ces dernières semaines, le site Internet Archive a listé 550 URLs qu’Europol et la police française lui ont faussement notifiés comme étant de la propagande terroriste.

C’est pourquoi de tels ordres de retrait ne devraient être émis que par un juge, et non aussi par une « autorité administrative fonctionnellement indépendante », comme cela est pourtant permis dans le rapport LIBE. Une telle définition permettrait à la police française, l’OCLCTIC, d’être désignée comme une telle autorité et de poursuivre ses demandes de censure illégales et non contrôlées.

La Quadrature du Net vous appelle à adopter tout amendement qui rendrait obligatoire la décision préalable d’un juge avant tout ordre de retrait.

3 – Respectez l’interdiction des outils automatisés votée par LIBE

Vos collègues de la Commission LIBE ont amendé avec sagesse l’article 6, en refusant que des autorités publiques puissent imposer à des plateformes l’usage d’outils de filtrage automatisé.

Ces outils informatiques, développés par Google et Facebook, ont prouvé leur inutilité face à une propagande humaine organisée, comme celle qui a eu lieu sur leurs plateformes lors de la diffusion de la vidéo de l’attaque de Christchurch. D’un autre côté, ces outils ont également démontré conduire systématiquement à une large censure de contenus parfaitement licites, et ont même nuit à des discours visant à lutter contre ces idéologies meurtrières.

Pour ces raisons, la Commission LIBE a également fait inscrire à l’article 9 l’obligation pour les plateformes de prévoir une vérification humaine avant le retrait de chaque contenu illicite.

La Quadrature du Net vous appelle à rejeter tout amendement qui supprimerait ces garanties nécessaires à nos droits fondamentaux, telles qu’adoptées par la Commission LIBE dans son rapport.

Le Parlement européen valide la censure de masse (Règlement antiterroriste)

lundi 8 avril 2019 à 17:14

La Commission LIBE (pour « Libertés civiles ») vient d’adopter le rapport sur le règlement de censure antiterroriste. Ce rapport sera le texte discuté dans quelques jours par l’ensemble du Parlement européen.

Le texte, tel qu’adopté1Le rapport adopté aujourd’hui n’est pas encore publié mais correspond presque entièrement à ces amendements de compromis.<script type="text/javascript"> jQuery("#footnote_plugin_tooltip_1").tooltip({ tip: "#footnote_plugin_tooltip_text_1", tipClass: "footnote_tooltip", effect: "fade", fadeOutSpeed: 100, predelay: 400, position: "top right", relative: true, offset: [10, 10] });, prévoit qu’une autorité d’un État membre (administrative ou judiciaire) peut obliger n’importe quel acteur de l’Internet à retirer en une heure un contenu qu’elle considère comme terroriste. Cette obligation irréaliste aura pour conséquence la destruction des petites et moyennes plateformes. Elle ne fera que renforcer la domination de Google et Facebook qui travaillent déjà avec les États pour mettre en place une censure de masse sans contrôle – c’est le but même de ce règlement proposé en septembre dernier par la Commission européenne.

Encore une fois, le Parlement européen a prouvé qu’il était incapable de résister à la pression de la Commission européenne et des gouvernements. Après l’adoption de la directive Copyright il y a deux semaines, ce vote est une nouvelle étape, encore plus grave, vers la censure de masse automatisée.

Le prochain vote pourrait être dès la semaine prochaine, durant la dernière session plénière du Parlement européen. Notre combat n’est donc pas fini : la plupart des députés européens ne sont pas encore au courant de ce règlement. Nous devons les appeler dès demain pour leur faire entendre nos arguments.

Visitez notre page dédiée pour les contacter et les convaincre de refuser la censure de masse.

References   [ + ]

1. Le rapport adopté aujourd’hui n’est pas encore publié mais correspond presque entièrement à ces amendements de compromis.
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[Regards] Benjamin Sonntag : « La directive droit d’auteur inscrit dans le droit la censure automatisée »

vendredi 5 avril 2019 à 14:00

La directive droit d’auteur a été adoptée hier au Parlement européen. Avec quelles conséquences ? Une alternative était-elle possible ? Est-elle toujours possible ? Benjamin Sonntag, co-fondateur de Quadrature du Net, est l’invité de la Midinale. […]

« Il faut écouter les citoyens qui se mobilisent et réfléchissent aux enjeux du numérique et des plateformes et qui disent : “vous êtes en train d’apporter une mauvaise réponse à un faux problème”. » […]

http://www.regards.fr/la-midinale/article/benjamin-sonntag-la-directive-droit-d-auteur-inscrit-dans-le-droit-la-censure

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Au nom de la lutte anti-terroriste, l’Europe menace de censurer Internet

vendredi 5 avril 2019 à 12:02

Nous republions la tribune de Marne dans Reporterre.

Depuis les attentats de 2015, la lutte contre le terrorisme est devenue un sujet majeur dans le jeu de la politique. Dans un pays où les élites se plaignent d’une défiance de plus en plus grande du peuple à l’égard des dirigeants et des médias, « le terroriste » représente l’ennemi commun idéal contre lequel se serrer les coudes. Du Parti socialiste au Rassemblement national, une grande partie du spectre politique surfe sur cette vague de peur, entretenue par certains médias généralistes, proposant coup sur coup : déchéance de nationalité, inscription de l’état d’urgence dans le droit commun, fermeture des frontières, interdictions de manifestation, assignations à résidence…

En mai prochain auront lieu les élections européennes, occasion pour ces « antiterroristes » de tous bords de se réveiller et de faire la démonstration de leur capacité à lutter farouchement contre l’insécurité. Emmanuel Macron n’est pas en reste, en poussant une loi européenne de censure de contenus terroristes sur Internet. À la suite de cet appel du pied, la Commission européenne a donc publié en septembre dernier une proposition de règlement — c’est-à-dire une loi directement applicable dans les États membres de l’union — « relatif à la prévention de la diffusion en ligne de contenus à caractère terroriste ». Le texte est actuellement en discussion au Parlement, le vote décisif aura lieu le 1er avril.

Il n’a pas échappé aux Gafam qu’un gigantesque marché de la modération s’ouvrait

Pour atteindre ses objectifs, le règlement prévoit de mobiliser tous les acteurs d’Internet, du petit forum associatif aux gros réseaux sociaux en passant par un média comme Reporterre. Tous devront s’engager dans la bataille contre le terrorisme, et mettre en place des mesures pour censurer automatiquement les fameux « contenus à caractère terroriste  ». Censurer de manière automatique signifie, au choix : développer des méthodes de reconnaissance automatique des contenus terroristes, ce qui est très coûteux (et aléatoire) ; ou avoir recours aux outils de modération que proposeront les Gafam, auxquels il n’a pas échappé qu’un gigantesque marché de la modération s’ouvrait.

Si un acteur ne censure pas un tel contenu, la police ne manquera pas de le lui signaler. Il devra alors retirer ce contenu en moins d’une heure. Cela impose à ces acteurs, souvent des associations ou de petits médias, d’avoir une personne disponible, tous les jours et à toute heure, pour obéir aux ordres de la police.

Autre point frappant dans ce texte, c’est le contournement du juge, normalement seul en mesure de déterminer si un contenu est terroriste ou non. Ici, ce sont les acteurs d’Internet qui sont désignés censeurs officiels. Dans le cas où ils ne seraient pas suffisamment stricts, la police pourra également utiliser son droit de censure. Afin de motiver les acteurs à ne pas être trop laxistes, le règlement prévoit des sanctions pénales et une amende pouvant atteindre jusqu’à 4 % de son chiffre d’affaires mondial à celui qui ne respecterait pas ces obligations.

L’opposition à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, un « acte terroriste » selon la définition européenne

Venons-en au fondement sur lequel nos censeurs doivent s’appuyer pour censurer : il s’agit de la définition d’« infractions terroristes » données par le droit de l’Union européenne. Elle concerne les meurtres ayant pour objectif de terroriser la population mais égrène également une longue liste d’exemples d’« infractions terroristes ». Liste au sein de laquelle le fait de « causer des destructions massives […] à un lieu public ou une propriété privée, susceptible […] de produire des pertes économiques considérables » ou encore de “gravement déstabiliser […] les structures politiques, constitutionnelles, économiques ou sociales fondamentales d’un pays » sont considérés comme autant d’actes terroristes. La simple menace de commettre de tels actes entre également dans la définition.

Dans un contexte où la stratégie globale des dirigeants est d’assimiler toute forme d’opposition à des extrémistes, des casseurs, des haineux et des violents, la figure du terroriste se révèle bien pratique. Nous sommes maintenant bien habitués à entendre parler de terrorisme d’« ultragauche » qui intercepte des lignes de TGV, de terrorisme végane qui vandalise les boucheries, de terrorisme vert qui occupe des centrales nucléaires.

L’occupation de la Zad de Notre-Dame-des-Landes empêchant de construire un aéroport a des conséquences économiques, et c’est une action qui vise à « contraindre indûment des pouvoirs publics ou une organisation internationale à accomplir ou à s’abstenir d’accomplir un acte quelconque », un des buts qui, selon le droit de l’Union européenne, pourrait permettre de qualifier un acte comme terroriste.

En avril 2018, après le retrait du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, les occupants de la Zad étaient régulièrement qualifiés de terroristes sur les plateaux de télévision1Gérard Feldzer, membre de la mission de médiation sur l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, disait par exemple en parlant des actions des occupants toujours présents sur la Zad, « il y a un peu de terrorisme derrière ça ».<script type="text/javascript"> jQuery("#footnote_plugin_tooltip_1").tooltip({ tip: "#footnote_plugin_tooltip_text_1", tipClass: "footnote_tooltip", effect: "fade", fadeOutSpeed: 100, predelay: 400, position: "top right", relative: true, offset: [10, 10] });.

Cette interprétation de la notion de terrorisme peut sembler assez grotesque, pourtant, elle ne l’est pas au regard de la définition de terrorisme du droit de l’Union européenne. En effet l’occupation empêchant de construire cet aéroport a des conséquences économiques, et c’est une action qui vise à « contraindre indûment des pouvoirs publics ou une organisation internationale à accomplir ou à s’abstenir d’accomplir un acte quelconque », un des buts qui, selon le droit de l’Union européenne, pourrait permettre de qualifier un acte comme terroriste.

Ce règlement n’est qu’une partie de la machine à censure politique que construit le gouvernement

Avec une interprétation aussi large de cette définition, un appel à la grève générale ou au boycottage de certains produits pourrait également être considéré comme des « infractions terroristes ».

Après avoir rendu l’opposition politique inacceptable par le langage, elle est rendue illégale par le droit. Ce règlement n’est qu’une partie de la machine à censure politique que construit le gouvernement. La loi dite « anticasseurs » et la loi contre la haine en ligne, actuellement en préparation, sont construites dans la même logique. C’est en interdisant certaines actions politiques et en bridant la liberté d’expression de ses opposants qu’Emmanuel Macron entend garder le pouvoir.

La censure n’est qu’un élément de l’arsenal du pouvoir pour garder le contrôle d’un peuple qui ne le soutient plus. L’autre face de ce système répressif n’est autre que la surveillance. Surveillance et censure sont les deux principaux combats de La Quadrature du Net pour un Internet libre. C’est pourquoi elle appelle aujourd’hui les opposants au pouvoir en place et tous ceux qui veulent préserver un semblant de liberté d’expression sur Internet à appeler les députés européens chargés du texte pour leur demander de s’opposer à ce règlement de censure avant le 1er avril, date du vote en commission. Les numéros des députés et les arguments contre le texte sont sur le site de La Quadrature du Net.

References   [ + ]

1. Gérard Feldzer, membre de la mission de médiation sur l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, disait par exemple en parlant des actions des occupants toujours présents sur la Zad, « il y a un peu de terrorisme derrière ça ».
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[ActuaLitte] Directive droit d’auteur : auteurs, éditeurs, ministère, cette étrange unanimité

vendredi 5 avril 2019 à 12:00

Très attendu ce 26 mars, le vote au Parlement européen de Strasbourg. Une journée historique pour la culture et l’Europe, indiquent les partisans du texte qui a été adopté. Et tout un chacun de saluer une réforme considérée comme équilibrée dans les règles d’utilisation des contenus culturels sur internet… […]

Il ne fallait en revanche pas attendre de la Quadrature du Net qu’elle cautionne l’adoption, et son discours fait douloureusement contrepoint — plus argumenté par ailleurs — aux réjouissances collectives. « Croyant agir au nom de la défense des auteurs et de la liberté de la presse, l’Union européenne vient au contraire de renforcer la dépendance de l’industrie de la culture et de la presse aux géants du Web, Google et Facebook en tête. » […]

https://www.actualitte.com/article/lecture-numerique/directive-droit-d-auteur-auteurs-editeurs-ministere-cette-etrange-unanimite/94035

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