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La Quadrature du Net

source: La Quadrature du Net

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[FranceCulture] Internet est-il un bien public ?

mercredi 11 mars 2015 à 13:48

franceculture

Pour sa dernière partie l'équipe de la Grande table, reçoit Philippe Aigrain, pour réfléchir à cette interrogation, informaticien et chercheur, co-fondateur de La Quadrature du Net (association de défense des droits et libertés des citoyens sur Internet), membre parlementaire de la comission de réflexion et de proposition sur le droit et les libertés à l'âge numérique.

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http://www.franceculture.fr/emission-la-grande-table-2eme-partie-interne...

[NextINpact] Rapport Reda : la commission ITRE veut concilier anciens et modernes

mardi 10 mars 2015 à 16:36

Le rapport sur la réforme du droit d’auteur, signé de l’eurodéputée du Parti Pirate Julia Reda, continue son round d’analyses au sein des commissions du Parlement européen. Dernière en date, la commission ITRE (Industrie, recherche et énergie) vient de rendre son projet d’avis sur le sujet. […]

Du côté de la commission de l'industrie, de la recherche et de l'énergie (ITRE, dans le jargon), le souffle se fait chaud et froid. Chaud d’abord, lorsque les eurodéputés applaudissent la vigueur économique du secteur qui emploierait plus de 7 millions de personnes, générant 4,2 % du PIB, malgré cette satanée crise. Froid cependant, lorsque ces mêmes parlementaires appellent à la révision de la directive pour assurer une rémunération appropriée des titulaires de droit et alors que l’environnement technologique est en constante évolution. Cette commission estime tout autant nécessaire de renforcer la position contractuelle des auteurs et des interprètes face aux autres titulaires de droits et aux intermédiaires. Elle reconnaît dans le même temps la réalité d’un marché fragmenté - qui est à l'Europe ce que l'ail est à Dracula - et recommande de recourir aux licences multi territoriales en guise de remède. […]

http://www.nextinpact.com/news/93275-rapport-reda-commission-itre-veut-c...

[UsineDigitale] « La neutralité du Net aux États-Unis pourrait influencer l’Europe », avance Jérémie Zimmermann de la Quadrature du Net

lundi 9 mars 2015 à 11:52

Le cofondateur de la Quadrature du Net se réjouit de la décision de la FCC en faveur de la neutralité du Net, qu’il qualifie de victoire citoyenne. Pour lui, elle pourrait influencer l’Europe, même si la situation est plus complexe sur le Vieux Continent, où les services gérés des opérateurs sont déjà des discriminations qui ne disent pas leur nom. [...]

Jérémie Zimmermann insiste ainsi sur le fait que la décision de la FCC est une victoire citoyenne gagnée de haute lutte, après de longs mois.« Même Barack Obama est intervenu en nommant le lobbyiste en chef de Comcast (câblo-opérateur américain, NDLR) à la tête de la commission. Mais c’est un mouvement citoyen lourd qui les a fait plier. » Jusqu’au point d’orgue qu’il évoque : le présentateur vedette du Last week tonight show de la chaîne HBO, John Oliver a raillé le gouvernement et expliqué avec force plaisanteries le danger contre la neutralité que cette nomination représentait. [...]

Selon Jérémie Zimmermann, le débat européen qui partait de la stricte notion de ne pas restreindre l’accès des utilisateurs à Internet, s’est ainsi désormais déplacé. « Les opérateurs ont fait évoluer leur tactique. Aujourd’hui, leur but c’est d’essayer de faire payer un Google pour la part de bande passante dont il a besoin. Ces priorisations d’un service, y compris sous le nom de services gérés que les opérateurs appellent de leurs vœux, sont simplement des discriminations qui taisent leur nom. » Dans un document adressé au parlement fin 2014, la Quadrature du Net rappelait d’ailleurs ce qu’elle entend par neutralité : « Nous avons besoin de règles européennes claires qui interdisent tout type de discrimination du réseau comme le blocage, le ralentissement ou la discrimination par le prix. »[…]

http://www.usine-digitale.fr/editorial/la-neutralite-du-net-aux-etats-un...

[LeCanardEnchainé] La loi sur le renseignement reste sur l'estomac du Conseil d'État

vendredi 6 mars 2015 à 16:20

L'espionnage en open bar ne passe pas...

Les conseillers d'État digèrent mal le projet de loi qui doit donner aux services de renseignements de nouveaux moyens pour traquer les terroristes. Le Conseil d'État doit rendre son avis sur le texte le 19 mars. D'ores et déjà, plusieurs articles ne passent pas. Notamment ceux qui facilitent le recours - en dehors de tout cadre judiciaire - aux écoutes téléphoniques et à d'autres systèmes de surveillance électronique.

Le projet introduit quand même dans la loi quelques contraintes pour nos barbouzes. Les agents de la DGSE, qui, jusqu'à présent, travaillaient à l'étranger sans aucun cadre légal, devront, en principe, respecter certaines règles. De, même les mesures de surveillance devront tenir compte du « principe de proportionnalité au regard des risques d'atteinte au respect de la vie privée ». En clair, pas question de sortir le marteau-pillon pour choper un moustique ou de mobiliser les grandes oreilles au moindre cancan.

Matchs de catchers

En revanche, d'autres parties du projet de loi se révèlent moins comestibles. Ainsi, le projet transmis pour avis au Conseil d'État donne le droit aux agents de la DGSI, des douanes ou du renseignement militaire de pénétrer, sur autorisation écrite du Premier ministre, dans des domiciles privés ou professionnels pour y poser caméras et micros. Ou d'installer des balises de géolocalisation sur des véhicules.

Poulets et barbouzes auront également le droit d'utiliser des Imsi-catchers, ces engins qui permettent de capter toutes les communications de portables dans un périmètre donné. Les services pourront donc, à l'occasion de la mise sur écoute d'un suspect, intercepter -sans laisser de traces - les conversations de ses voisins. Fussent-ils avocats, journalistes ou politiques...

Jusqu'à présent, ces techniques, beaucoup plus intrusives que les traditionnelles écoutes, ne pouvaient être mises en œuvre que dans un cadre judiciaire et sous le contrôle d'un juge des libertés. Leur usage par des fonctionnaires, sous le seul contrôle du pouvoir politique, inquiète le Conseil d'État.

Pour tenter de le rassurer, le gouvernement a annoncé la création d'une autorité administrative indépendante, composée de cinq hauts magistrats et de quatre parlementaires. Baptisée Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR), elle remplacera l'actuelle commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité, dont les trois membres ne disposent aujourd'hui que de moyens ridicules.

La nouvelle commission devra rendre, sauf dans « certains cas d'urgence », un avis préalable et consultatif sur toutes les demandes d'écoute administrative ou de piégeage des domiciles privés. Elle sera également chargée d'assurer un contrôle a posteriori des opérations.

Tribunal secret

Mais, la plus belle trouvaille du gouvernement, celle qui fait dresser les cheveux sur la tête des juristes, c'est la création d'une « juridiction spécialisée ». Saisi par un citoyen faisant l'objet d'une surveillance, ce tribunal aura le pouvoir d'annuler les autorisations délivrées par le Premier ministre quand celles-ci auront été prises « en méconnaissance de la loi ».

Mais -au nom du secret-défense - ses audiences ne seront pas publique et les avocats n'auront pas le droit de consulter et, donc, de contester les pièces fournies au tribunal par le gouvernement. Mieux : le détail des jugements (voire leur intégralité) restera secret. Le Conseil d'État a tellement de mal à avaler cette farce, qui ne respecte ni le « principe du contradictoire » ni celui de la publicité des débats, qu'il a décidé de proposer une nouvelle version de son cru. Sans doute plus conforme... à la Constitution.

H. L.

http://www.laquadrature.net/files/Canard%20enchain%C3%A9%20_%2020150304%...

[NextINpact] Fleur Pellerin ne compte pas supprimer la Hadopi

jeudi 5 mars 2015 à 19:16

La suppression de la Hadopi n’est toujours pas à l’ordre du jour de la nouvelle ministre de la Culture, Fleur Pellerin. Alors que cette dernière est censée déposer un projet de loi sur la Création dans les prochains mois, la délicate question des compétences de la Haute autorité devrait soigneusement y être évitée.

Interrogée il y a plusieurs mois par les députés Lionel Tardy et Marc Le Fur quant à l’avenir de la Haute autorité, Fleur Pellerin vient de confirmer que « la question du transfert des missions de la Hadopi au Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) n'est plus l'axe prioritaire du gouvernement ». Cette proposition du rapport Lescure, qui avait été reprise par Aurélie Filippetti sans jamais être concrétisée, avait été enterrée par l’ancienne ministre déléguée à l’Économie numérique suite à son arrivée Rue de Valois, en septembre dernier. [...]

http://www.nextinpact.com/news/93128-fleur-pellerin-ne-compte-pas-suppri...