[BD] Le harcèlement de rue - Blog BD - J'aime ça ! - Liens en vrac – Pixel Café - HowTommy | Liens et actu en vrac - Le Hollandais Volant - Les piti liens de Vader
mardi 22 juillet 2014 à 18:37@Vader :
Je réponds à ta question, j’y reprends les principaux points de la BD en expliquant à chaque fois pourquoi j’arrive à partager son point de vu, c’est pour ça que c’est long.
Les vrai problèmes, c’est la seconde image de la BD par exemple. C’est ça : http://jeconnaisunvioleur.tumblr.com/
Ce sont les gens, les filles, les femmes qui s’en prennent plein la gueule pour de vrai, tous les jours.
La BD, au début, écrit ça : « si certains blogs comme « les voix du silence » me semblent très bien […], d’autres en revanche me paraissent malhonnêtes »
⇒ Je suis d’accord avec ça.
Ensuite, quelques passages sur les « techniques de dragues » débiles des machos (insultes « salle pute » etc.). Ça rejoint ça : http://www.legorafi.fr/2014/06/30/il-est-surpris-de-ne-pas-la-seduire-avec-un-sifflement-un-compliment-minable-et-une-serie-dinsultes/
On est d’accord que le Gorafi ironise, et j’espère que leurs lecteurs voient le côté ironique, et voient donc pourquoi ces « dragueurs » sont des abrutis qui mériteraient quelques baffes pour leur apprendre un peu le respect.
Pour moi l’auteur de la BD qui écrit ça va dans le même sens : « Je ne sais pas si ce qui fait le plus pitié est la misère sexuelle et intellectuelle des mecs qui se comportent de la sorte ».
⇒ Je suis d’accord (cf mon § d’au dessus).
Après il commence à se moquer des posts du blog qu’il cite en disant que parfois ça va un peu loin : les femmes (mais ça aurait pu être un noir, un arabe, un vieux, un rmiste…) qui à mon avis hein, poussent le bouchon un peu loin, comme là : «dans la rue, un homme […] me demande l’heure. J’ai fondu en larmes ».
Alors oui, sûrement que certaines femmes craquent à force (je peux le comprendre). Mais quand même : si je demande l’heure à une femme dans la rue, elle appelle les flics disant que je vais la violer ?
Si j’avais vu ça sur le site avec les témoignages en question, j’aurais pensé la même chose « ça y est, demander l’heure = violer ».
C’est ÇA que je commence à trouver ridicule : qu’à force, tout soit mal pris. Demander l’heure, son chemin, où est le resto le plus proche, où se trouve la Rue Untel : c’est mal. Demander à une femme c’est mal, c’est la violer.
⇒ Et visiblement, l’auteur de la BD pense ça aussi : «malgré de bonnes intentions, le fond dessert complètement la cause ».
Il y ajoute le fait que la « harcèlement de rue » est maintenant uniquement la violence sur les femmes. Alors que perso, si je vois un homme bourré qui parle mal à un enfant de 10 ans, je pense que c’est de la violence aussi.
Visiblement je me trompe : l’enfant n’est pas une femme, donc je laisse faire ? Non, je laisserais pas faire, n’en déplaise à certains.
La violence est une violence, qui que soit son auteur ou sa victime, pas juste un homme sur une femme.
⇒ Et là dessus, je suis encore d’accord avec la BD.
Après il sort « les femmes seraient donc les seules à se faire emmerder…[…] » : c’est ce que je dis au dessus. L’amalgame « violence de rue » et « femmes », je le comprend pas.
Il parle du JdG. Là pareil : le JdG n’a — je pense — jamais employé ce terme pour faire chier les femmes ni les féministes.
Il aurait pu dire autre chose s’il aurait voulu rester correcte mais ça ne m’aurait pas choqué perso (je regarde plus le JdG, d’où le conditionnel). C’est un style, c’est tout. Visiblement d’autres (plein de gens) l’ont pris au pied de la lettre. Comme le terme « otage » lors des grèves : beaucoup se fixé sur ce terme alors que je trouve qu’il n’y a pas de quoi (mais c’est ma vision des choses).
Perso, quand l’auteur de la BD dit « l’humour noir transforme les hommes en criminels sexuels » ça me fait le même effet quand un politicien dit « les jeux vidéos transforment les enfants en terroristes ». C’est tout simplement faux.
Et pourtant : est-ce que l’apologie des armes, des tueries, de la guerre dans les jeux vidéos minimise la dangerosité des armes ? de la mort ? des guerres ?
Pour 99% des gens : non. Il subsiste toujours 1% de malades, mais ça ne représente qu’une petite part des gens.
⇒ Ben pour le JdG, je le vois pareil : certains font une crise quand ils entendent le mot viol et disent « ça y est, il décrédibilise les femmes violées » alors que non, pas du tout.
Ensuite, il parle du truc des crocodiles et des vipères, en disant que non tous les hommes ne sont pas des crocodiles, comme toutes les femmes ne sont pas des vipères. Je crois que c’est clair : c’est la vérité. Dire le contraire serait ridicule, et c’est exactement ce qu’il fait : montrer le ridicule d’une situation où les féministe diraient que tous les hommes sont les crocodiles.
Il y ajoute « en mettant une violente agression et une banalité sur le même plan, le projet crocodiles détruit complètement la cohérence de ses propos ».
Et je suis une nouvelle fois d’accord : à force de parle de viol (qui n’en sont pas, comme demander l’heure) alors certaines se font vraiment violer pour de vrai, c’est la vrai victime qui en souffre.
Et il poursuit « sensibiliser la société, OUI. Créer un climat de terreur, NON ».
⇒ Je suis d’accord.
Mais vu que même demander l’heure est vu comme une atteinte, je crois que le climat de terreur est déjà là, et que la société n’est pas du tout sensibilisée.
Et là on se dit merde, oui c’est vrai.
On se dit bravo les extrémistes avec une trop grande gueule qui ont réussis à faire l’inverse de ce qu’ils voulaient faire. De ce que les féministes voulaient faire au début.
⇒ Et je dis bravo aussi, car ils ont effectivement tout pourri un combat qui à la base avait le mérite de faire enfin quelque chose de bien.
(pour être sûr d’être bien compris : mon « bravo » est ironique, hein)
(après il liste des trucs, le pourcentage de violence sur les hommes, par les parents, etc., le pourcentage de SDF hommes… : je passe. Je le vois juste comme une façon de lister le raz-le-bol du climat actuelle « hommes = crocodiles ; alors que femmes = blanche colombes » alors qu’en réalité y a des bon et des cons partout)
Enfin, quand je parle de la toute fin, je visais les photos à la fin, traduisant la phrase d’au dessus « cette minorité de militant(e)s politiques ne représentent ni la femme, ni le féminisme, ils ne représentent qu’eux-mêmes ».
Et encore une fois je suis d’accord : le féminisme est devenu (au même titre que l’anarchisme ou l’écologisme, par exemple) un bord politique extrême, alors que normalement ça devrait être à tout le monde de faire en sorte que tous soient égaux (où que la planète aille mieux, pour l’écologisme), pas juste un groupuscule qui pense pouvoir tout régler.
⇒ Voilà.
Voilà pourquoi je suis plutôt d’accord avec cette BD. Je ne penses pas que ça fasse de moi un macho sexiste, au vu des points que j’ai expliqués.
(bon désolé pour les autres questions de ton post, si tu veux que j’y réponse : email, là ça fait trop long et j’ai autre chose à faire…)
— (permalink)
Je réponds à ta question, j’y reprends les principaux points de la BD en expliquant à chaque fois pourquoi j’arrive à partager son point de vu, c’est pour ça que c’est long.
Les vrai problèmes, c’est la seconde image de la BD par exemple. C’est ça : http://jeconnaisunvioleur.tumblr.com/
Ce sont les gens, les filles, les femmes qui s’en prennent plein la gueule pour de vrai, tous les jours.
La BD, au début, écrit ça : « si certains blogs comme « les voix du silence » me semblent très bien […], d’autres en revanche me paraissent malhonnêtes »
⇒ Je suis d’accord avec ça.
Ensuite, quelques passages sur les « techniques de dragues » débiles des machos (insultes « salle pute » etc.). Ça rejoint ça : http://www.legorafi.fr/2014/06/30/il-est-surpris-de-ne-pas-la-seduire-avec-un-sifflement-un-compliment-minable-et-une-serie-dinsultes/
On est d’accord que le Gorafi ironise, et j’espère que leurs lecteurs voient le côté ironique, et voient donc pourquoi ces « dragueurs » sont des abrutis qui mériteraient quelques baffes pour leur apprendre un peu le respect.
Pour moi l’auteur de la BD qui écrit ça va dans le même sens : « Je ne sais pas si ce qui fait le plus pitié est la misère sexuelle et intellectuelle des mecs qui se comportent de la sorte ».
⇒ Je suis d’accord (cf mon § d’au dessus).
Après il commence à se moquer des posts du blog qu’il cite en disant que parfois ça va un peu loin : les femmes (mais ça aurait pu être un noir, un arabe, un vieux, un rmiste…) qui à mon avis hein, poussent le bouchon un peu loin, comme là : «dans la rue, un homme […] me demande l’heure. J’ai fondu en larmes ».
Alors oui, sûrement que certaines femmes craquent à force (je peux le comprendre). Mais quand même : si je demande l’heure à une femme dans la rue, elle appelle les flics disant que je vais la violer ?
Si j’avais vu ça sur le site avec les témoignages en question, j’aurais pensé la même chose « ça y est, demander l’heure = violer ».
C’est ÇA que je commence à trouver ridicule : qu’à force, tout soit mal pris. Demander l’heure, son chemin, où est le resto le plus proche, où se trouve la Rue Untel : c’est mal. Demander à une femme c’est mal, c’est la violer.
⇒ Et visiblement, l’auteur de la BD pense ça aussi : «malgré de bonnes intentions, le fond dessert complètement la cause ».
Il y ajoute le fait que la « harcèlement de rue » est maintenant uniquement la violence sur les femmes. Alors que perso, si je vois un homme bourré qui parle mal à un enfant de 10 ans, je pense que c’est de la violence aussi.
Visiblement je me trompe : l’enfant n’est pas une femme, donc je laisse faire ? Non, je laisserais pas faire, n’en déplaise à certains.
La violence est une violence, qui que soit son auteur ou sa victime, pas juste un homme sur une femme.
⇒ Et là dessus, je suis encore d’accord avec la BD.
Après il sort « les femmes seraient donc les seules à se faire emmerder…[…] » : c’est ce que je dis au dessus. L’amalgame « violence de rue » et « femmes », je le comprend pas.
Il parle du JdG. Là pareil : le JdG n’a — je pense — jamais employé ce terme pour faire chier les femmes ni les féministes.
Il aurait pu dire autre chose s’il aurait voulu rester correcte mais ça ne m’aurait pas choqué perso (je regarde plus le JdG, d’où le conditionnel). C’est un style, c’est tout. Visiblement d’autres (plein de gens) l’ont pris au pied de la lettre. Comme le terme « otage » lors des grèves : beaucoup se fixé sur ce terme alors que je trouve qu’il n’y a pas de quoi (mais c’est ma vision des choses).
Perso, quand l’auteur de la BD dit « l’humour noir transforme les hommes en criminels sexuels » ça me fait le même effet quand un politicien dit « les jeux vidéos transforment les enfants en terroristes ». C’est tout simplement faux.
Et pourtant : est-ce que l’apologie des armes, des tueries, de la guerre dans les jeux vidéos minimise la dangerosité des armes ? de la mort ? des guerres ?
Pour 99% des gens : non. Il subsiste toujours 1% de malades, mais ça ne représente qu’une petite part des gens.
⇒ Ben pour le JdG, je le vois pareil : certains font une crise quand ils entendent le mot viol et disent « ça y est, il décrédibilise les femmes violées » alors que non, pas du tout.
Ensuite, il parle du truc des crocodiles et des vipères, en disant que non tous les hommes ne sont pas des crocodiles, comme toutes les femmes ne sont pas des vipères. Je crois que c’est clair : c’est la vérité. Dire le contraire serait ridicule, et c’est exactement ce qu’il fait : montrer le ridicule d’une situation où les féministe diraient que tous les hommes sont les crocodiles.
Il y ajoute « en mettant une violente agression et une banalité sur le même plan, le projet crocodiles détruit complètement la cohérence de ses propos ».
Et je suis une nouvelle fois d’accord : à force de parle de viol (qui n’en sont pas, comme demander l’heure) alors certaines se font vraiment violer pour de vrai, c’est la vrai victime qui en souffre.
Et il poursuit « sensibiliser la société, OUI. Créer un climat de terreur, NON ».
⇒ Je suis d’accord.
Mais vu que même demander l’heure est vu comme une atteinte, je crois que le climat de terreur est déjà là, et que la société n’est pas du tout sensibilisée.
Et là on se dit merde, oui c’est vrai.
On se dit bravo les extrémistes avec une trop grande gueule qui ont réussis à faire l’inverse de ce qu’ils voulaient faire. De ce que les féministes voulaient faire au début.
⇒ Et je dis bravo aussi, car ils ont effectivement tout pourri un combat qui à la base avait le mérite de faire enfin quelque chose de bien.
(pour être sûr d’être bien compris : mon « bravo » est ironique, hein)
(après il liste des trucs, le pourcentage de violence sur les hommes, par les parents, etc., le pourcentage de SDF hommes… : je passe. Je le vois juste comme une façon de lister le raz-le-bol du climat actuelle « hommes = crocodiles ; alors que femmes = blanche colombes » alors qu’en réalité y a des bon et des cons partout)
Enfin, quand je parle de la toute fin, je visais les photos à la fin, traduisant la phrase d’au dessus « cette minorité de militant(e)s politiques ne représentent ni la femme, ni le féminisme, ils ne représentent qu’eux-mêmes ».
Et encore une fois je suis d’accord : le féminisme est devenu (au même titre que l’anarchisme ou l’écologisme, par exemple) un bord politique extrême, alors que normalement ça devrait être à tout le monde de faire en sorte que tous soient égaux (où que la planète aille mieux, pour l’écologisme), pas juste un groupuscule qui pense pouvoir tout régler.
⇒ Voilà.
Voilà pourquoi je suis plutôt d’accord avec cette BD. Je ne penses pas que ça fasse de moi un macho sexiste, au vu des points que j’ai expliqués.
(bon désolé pour les autres questions de ton post, si tu veux que j’y réponse : email, là ça fait trop long et j’ai autre chose à faire…)
— (permalink)