Perso je ne suis pas convaincu de l’explication. On trouve facilement des contres exemples.
L’explication de ton lien montre d’ailleurs une incohérence : «
Quand on ferme la bouche, la pression de l’air augmente puis se détend en sortant par le petit trou. »
En gros, il se comprime puis se détend. Si la détente refroidit bien, la compression doit le chauffer. Pourquoi l’intérieur de la bouche ne brûle pas (autant que la main sent le froid), dans ce cas ?
J’en avais parlé là :
http://lehollandaisvolant.net/?id=20150221174045 (après le « PS » en bas). J’y donne aussi ma théorie.
Un compression rapide suivie rapidement d’une détente rapide c’est comme si on ne faisait rien du tout : c’est suffisamment brusque pour qu’aucun échange de chaleur n’ait le temps de se faire.
Sans compter que pour que la température puisse être notable, il faut une variation de pression importante. Essayez de gonfler un pneu de vélo à 2 bars : ça ne chauffe pas vraiment. Et pourtant, 2 bars, c’est largement plus que ce que ne peut produire un souffle avec la bouche.
Il faut au moins avoir 7 ou 8 bars sur un pompe à vélo pour sentir l’échauffement (ou le refroidissement, les deux sont équivalents, étant tous les deux des variations de température).
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