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Thunder and lightning

lundi 24 mai 2021 à 19:26

Thomas Pesquet posted a photo:

Thunder and lightning

I know these might not look like spectacular pictures, but they’re incredibly difficult to take. Ever heard the expression “quick as lightning”? So in the same split-second, you have to spot the lightning bolt in a sea of black clouds from 400 km above, aim at this minuscule white dot with your viewfinder and a big 800mm lens, focus (in the dark), and shoot. Needless to say this is impossible unless you figure out another technique… Oh well, maybe looking at the thunder striking the planet from above the massive night clouds doesn’t impress you, but I find it excessively beautiful and menacing, like swimming in deep dark waters at night and wondering what’s below you… Huge respect to Andreas Mogensen who only spent eight days on the ISS but still managed to capture a lightning strike and an even more elusive blue jet erupting upwards from it. His photo (well it was a video still actually) encouraged the "space storm hunter" ASIM facility that is now outside the Columbus module. It is purpose-built to take pictures like this, but they are not so beautiful as they use different wavelengths that are much more interesting and useful to scientists. Also it takes 720 pictures of our planet a minute... continuously, how can we compete with that? Come to think of it, Andreas must be an extremely lucky guy! ;) ASIM is revealing things nobody knew about thunderstorms, explaining new phenomena and discovering new ways of how lightning is interacting with our atmosphere and influencing our climate! www.esa.int/asim

Survolés de nuit, les orages sont spectaculaires, à la fois magnifiques et un peu inquiétants – un peu comme nager de nuit dans des eaux sombres sans savoir ce qui se cache dans les profondeurs... On devine la couverture nuageuse qui recouvre les lumières des villes et donne une texture ouatée au noir du sol, et puis de manière aléatoire, une espèce de boule de lumière s’allume ici et là et dessine les contours du nuage jusqu’ici complètement indistinct dans l’obscurité.
Pendant ma première mission, je n’ai jamais réussi à prendre d’orages en photo de nuit, pour la simple raison que la durée d’un éclair ne donne pas le temps de viser, faire la mise au point et prendre la photo… Cette fois-ci j’ai changé de tactique : je vise une zone d’orages intense avec une mise au point qui devrait être la bonne et je prends les photos au hasard en espérant avoir la chance qu’un éclair claque au moment où j’appuie sur le déclencheur (et que mon exposition et ma mise au point sont correctes). Pour une fois, après 5 minutes de mitraillage, je ne suis pas revenu bredouille de la chasse aux éclairs. Mon collègue et ami Andy Mogensen a quant à lui réussi à photographier des jets bleus jaillissant par-dessus un orage pendant sa mission en 2015, dans le cadre de l’expérience THOR, et a ainsi permis de lever le voile sur un phénomène jusque-là resté très mystérieux. A la suite de son cliché, l’ESA a fait installer l'équipement ASIM sur l’extérieur de la Station, capable de mitrailler les orages (longueurs d'ondes différentes et 720 photos par minute !). On a encore beaucoup à apprendre sur la foudre, notamment comment elle interagit avec notre atmosphère et influence notre climat.

Credits: ESA/NASA–T. Pesquet

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Thunder and lightning

lundi 24 mai 2021 à 19:26

Thomas Pesquet posted a photo:

Thunder and lightning

I know these might not look like spectacular pictures, but they’re incredibly difficult to take. Ever heard the expression “quick as lightning”? So in the same split-second, you have to spot the lightning bolt in a sea of black clouds from 400 km above, aim at this minuscule white dot with your viewfinder and a big 800mm lens, focus (in the dark), and shoot. Needless to say this is impossible unless you figure out another technique… Oh well, maybe looking at the thunder striking the planet from above the massive night clouds doesn’t impress you, but I find it excessively beautiful and menacing, like swimming in deep dark waters at night and wondering what’s below you… Huge respect to Andreas Mogensen who only spent eight days on the ISS but still managed to capture a lightning strike and an even more elusive blue jet erupting upwards from it. His photo (well it was a video still actually) encouraged the "space storm hunter" ASIM facility that is now outside the Columbus module. It is purpose-built to take pictures like this, but they are not so beautiful as they use different wavelengths that are much more interesting and useful to scientists. Also it takes 720 pictures of our planet a minute... continuously, how can we compete with that? Come to think of it, Andreas must be an extremely lucky guy! ;) ASIM is revealing things nobody knew about thunderstorms, explaining new phenomena and discovering new ways of how lightning is interacting with our atmosphere and influencing our climate! www.esa.int/asim

Survolés de nuit, les orages sont spectaculaires, à la fois magnifiques et un peu inquiétants – un peu comme nager de nuit dans des eaux sombres sans savoir ce qui se cache dans les profondeurs... On devine la couverture nuageuse qui recouvre les lumières des villes et donne une texture ouatée au noir du sol, et puis de manière aléatoire, une espèce de boule de lumière s’allume ici et là et dessine les contours du nuage jusqu’ici complètement indistinct dans l’obscurité.
Pendant ma première mission, je n’ai jamais réussi à prendre d’orages en photo de nuit, pour la simple raison que la durée d’un éclair ne donne pas le temps de viser, faire la mise au point et prendre la photo… Cette fois-ci j’ai changé de tactique : je vise une zone d’orages intense avec une mise au point qui devrait être la bonne et je prends les photos au hasard en espérant avoir la chance qu’un éclair claque au moment où j’appuie sur le déclencheur (et que mon exposition et ma mise au point sont correctes). Pour une fois, après 5 minutes de mitraillage, je ne suis pas revenu bredouille de la chasse aux éclairs. Mon collègue et ami Andy Mogensen a quant à lui réussi à photographier des jets bleus jaillissant par-dessus un orage pendant sa mission en 2015, dans le cadre de l’expérience THOR, et a ainsi permis de lever le voile sur un phénomène jusque-là resté très mystérieux. A la suite de son cliché, l’ESA a fait installer l'équipement ASIM sur l’extérieur de la Station, capable de mitrailler les orages (longueurs d'ondes différentes et 720 photos par minute !). On a encore beaucoup à apprendre sur la foudre, notamment comment elle interagit avec notre atmosphère et influence notre climat.

Credits: ESA/NASA–T. Pesquet

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Thunder and lightning

lundi 24 mai 2021 à 19:26

Thomas Pesquet posted a photo:

Thunder and lightning

I know these might not look like spectacular pictures, but they’re incredibly difficult to take. Ever heard the expression “quick as lightning”? So in the same split-second, you have to spot the lightning bolt in a sea of black clouds from 400 km above, aim at this minuscule white dot with your viewfinder and a big 800mm lens, focus (in the dark), and shoot. Needless to say this is impossible unless you figure out another technique… Oh well, maybe looking at the thunder striking the planet from above the massive night clouds doesn’t impress you, but I find it excessively beautiful and menacing, like swimming in deep dark waters at night and wondering what’s below you… Huge respect to Andreas Mogensen who only spent eight days on the ISS but still managed to capture a lightning strike and an even more elusive blue jet erupting upwards from it. His photo (well it was a video still actually) encouraged the "space storm hunter" ASIM facility that is now outside the Columbus module. It is purpose-built to take pictures like this, but they are not so beautiful as they use different wavelengths that are much more interesting and useful to scientists. Also it takes 720 pictures of our planet a minute... continuously, how can we compete with that? Come to think of it, Andreas must be an extremely lucky guy! ;) ASIM is revealing things nobody knew about thunderstorms, explaining new phenomena and discovering new ways of how lightning is interacting with our atmosphere and influencing our climate! www.esa.int/asim

Survolés de nuit, les orages sont spectaculaires, à la fois magnifiques et un peu inquiétants – un peu comme nager de nuit dans des eaux sombres sans savoir ce qui se cache dans les profondeurs... On devine la couverture nuageuse qui recouvre les lumières des villes et donne une texture ouatée au noir du sol, et puis de manière aléatoire, une espèce de boule de lumière s’allume ici et là et dessine les contours du nuage jusqu’ici complètement indistinct dans l’obscurité.
Pendant ma première mission, je n’ai jamais réussi à prendre d’orages en photo de nuit, pour la simple raison que la durée d’un éclair ne donne pas le temps de viser, faire la mise au point et prendre la photo… Cette fois-ci j’ai changé de tactique : je vise une zone d’orages intense avec une mise au point qui devrait être la bonne et je prends les photos au hasard en espérant avoir la chance qu’un éclair claque au moment où j’appuie sur le déclencheur (et que mon exposition et ma mise au point sont correctes). Pour une fois, après 5 minutes de mitraillage, je ne suis pas revenu bredouille de la chasse aux éclairs. Mon collègue et ami Andy Mogensen a quant à lui réussi à photographier des jets bleus jaillissant par-dessus un orage pendant sa mission en 2015, dans le cadre de l’expérience THOR, et a ainsi permis de lever le voile sur un phénomène jusque-là resté très mystérieux. A la suite de son cliché, l’ESA a fait installer l'équipement ASIM sur l’extérieur de la Station, capable de mitrailler les orages (longueurs d'ondes différentes et 720 photos par minute !). On a encore beaucoup à apprendre sur la foudre, notamment comment elle interagit avec notre atmosphère et influence notre climat.

Credits: ESA/NASA–T. Pesquet

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Beast mode

lundi 24 mai 2021 à 14:59

Thomas Pesquet posted a photo:

Beast mode

When we talk about “racks” on Space Station, this is what we mean: contained volumes with a rounded back (that fits against the module shell) and a flat front (facing the inside of the modules). They can contain science equipment (microscopes, freezers and fridges, centrifuges, furnaces, etc etc etc, the list is endless), Space Station systems (water reclamation, carbon dioxide removal, avionics and computers), or simply places to store things. Shane was doing deep maintenance on an air conditioning rack, and yes weightlessness helps manipulating these beasts!

L’intérieur de la Station est organisé en compartiments, du format d’une armoire normande ou d’une cabine téléphonique, au contenu divers et varié – équipements de recherche bien sûr (microscopes, congélateurs, centrifuges, fours et j’en passe), mais aussi des calculateurs, des systèmes de traitement de l’eau ou de l’air, et tous les innombrables équipements nécessaires au bon fonctionnement de l’ISS… ou tout simplement des espaces de rangement. Dans tous les cas, les compartiments ont un fond arrondi, pour épouser la forme courbée de la coque des modules, et un devant plat, correspondant donc à la paroi intérieure. Connaître l'emplacement et le contenu de chaque compartiment et savoir utiliser et réparer les systèmes qu’ils contiennent fait partie de notre entraînement sur Terre, même si très souvent on se repose sur les experts au Centre de contrôle pour nous aider et nous guider. On voit bien ici à quoi ressemble un compartiment une fois tiré de sa cachette ; Shane avait besoin d'accéder à l'ensemble d'un de nos systèmes de climatisation pour une opération de maintenance.

Credits: ESA/NASA–T. Pesquet

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Alicante

lundi 24 mai 2021 à 11:18

Thomas Pesquet posted a photo:

Alicante

Alicante in Valencia, Spain, on the Costa Blanca. Its harbour has a special jetty for the #OceanRace that has started here four times.

Ambiance méditerranéenne avec le sud-est de l’Espagne : le Cap de l’Horta interrompt abruptement une longue plage et passe le relais à la magnifique baie d’Alicante

Credits: ESA/NASA–T. Pesquet

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