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Nouveau conservatoire de Puteaux : les habitants n'en peuvent plus des travaux

jeudi 11 juillet 2013 à 11:36

Le maire de Puteaux s'est engagé à inaugurer en septembre son nouveau "palais" : le conservatoire de la ZAC de Pressencé. Du coup, des dizaines d'ouvriers s'affèrent et tout le quartier - rues Ampère, Pressensé et Voltaire - est sans dessus-dessous. Mais le pire est à venir : la mairie annonce que "pour atténuer les nuisances (sic!) et permettre de diminuer la durée totale du chantier (re-sic!), DES TRAVAUX DE NUIT seront entrepris entre le 29 juillet et le 2 août, puis entre le 26 et 30 août" ! Combien de centaines de milliers d'euros supplémentaires vont coûter ces travaux de nuit, afin que Mme le maire puisse organiser sa fête d'inauguration à temps ?

Une habitante du quartier témoigne sur ces travaux dans A vous la parole :

Voltaire

C'est un capharnaüm insensé. Les rues sont impraticables. Les travaux paralysent tout le quartier.
Une myriade d'ouvriers s'affairent dans tous les sens. J'en ai compté 38 ce matin entre ceux qui refont les rues, ceux qui travaillent sur le chantier du parking et ceux qui sont sur le conservatoire.

Pressense3

C'est inhabituel et cela s'explique par le fait qu'il faut absolument tout faire en même temps avant les vacances pour éviter des effectifs réduits et le risque de ne pas être prêt pour l' inauguration en septembre.

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Les ouvriers du parking travaillent même le samedi. A quel tarifs horaire ? Tout cela après que le chantier du parking soit resté à l'arrêt pendant tous les mois d'hiver, en gros d'octobre 2012 à avril 2013. Comprenne qui pourra.

Parking

J'ajoute pour conclure un "big up" à notre maire pour nous offrir une activité estivale gratuite (en plus de "Puteaux plage") : le mini "Paris-Dakar". Rouler en voiture dans les 3 rues précitées nous donne en effet les mêmes sensations que la traversée de l'Atacama : de la poussiere et les roues qui décollent ! Vraiment, on s'y croirait.

L.

EN SAVOIR PLUS SUR LE CHANTIER DU CONSERVATOIRE DE PUTEAUX

50 familles d'un immeuble HLM de Puteaux vivent depuis 1 ans dans un "chantier interdit au public"

mercredi 10 juillet 2013 à 10:24

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La résidence HLM des Bergères, rue des fusillés de la résistance, sur le haut de Puteaux, est entièrement recouverte d'échafaudages depuis 10 mois. Or, cet immeuble en travaux est habité ! Une cinquantaine de familles subissent un calvaire : ils vivent dans des appartements sans luminosité, dans le bruit du matin jusqu'au soir, dans la poussière qui s'infiltre partout et au milieu des gravats.

Je m'y suis rendu mardi après-midi avec des membres de l'équipe Pour Puteaux, à l'invitation de plusieurs habitants. Ces derniers viennent d'apprendre que le chantier, qui devait s'achever en septembre, est finalement prolongé jusqu'en décembre, voire en février.

"Les personnes âgées souffrent. Elles dépriment", nous dit une jeune femme. "Je ne vois plus rien de ma fenêtre", se plaint une dame âgée, qui tient à me montrer son appartement plongé dans la pénombre, alors qu'à l'extérieur le soleil brille comme jamais. Le filet qui protège l'échafaudage filtre la lumière. Et cela fait près d'un an que ces gens vivent comme ça !Je suis affligé.

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En 2004, le maire de Puteaux Joëlle Ceccaldi-Raynaud annonce aux habitants de la résidence HLM que leur immeuble, construit en 1963, va être démoli dans le cadre de la rénovation de la ZAC des Bergères. L'Office communal devait racheter des maisons dans le quartier pour reloger les locataires, en attendant la construction au même endroit d'un nouvel immeuble dans lequel ils pourraient être relogés s'ils le souhaitaient. Le projet semblait parfait... Sauf qu'il ne s'est jamais réalisé ! En 2009, une fois passée l'élection municipale, le maire décide finalement que les travaux auront lieu... en laissant les habitants sur place ! Elle affirme en effet que ces derniers refusent de quitter des lieux. "C'est faux, on nous a jamais demandé notre avis", nous dit un locataire. Et plusieurs autres confirment.

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Le chantier est important : Il s'agit de refaire totalement les façades côté rue, dans le style néo haussmannien du futur quartier des Bergères, et de créer une nouvelle coursive extérieure côté cour. Mais l'intérieur des logements - datant des années 60 - rien n'est modifié ! "On nous a changé les prises électriques", me raconte une dame. "Ils créent des portes fenêtres et un balcon côté rue, mais ils ont découvert après coup que nous avions le chauffage au sol. Ils ne peuvent donc pas toucher le plancher et la porte fenêtre aura une marche de 25 cm !", me raconte un habitant. Le balcon ne sera donc pas accessible aux personnes ayant des difficultés à se déplacer.

Pour fabriquer cette porte fenêtre, le mur de façade doit être percé. Un coffrage en bois est monté à l'intérieur des appartements :

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Pendant 2 semaines, les habitants vivent avec ce coffrage, pendant que les ouvriers de l'extérieur percent le mur ! La photo ci-dessus est prise depuis l'appartement témoin réalisé au 1er étage de l'immeuble.

A la sortie de notre visite, j'ai la grande surprise de voir arriver vers nous un membre de la direction de l'office HLM de Puteaux accompagné d'un militant local de l'UMP : "Vous êtes sur un chantier interdit au public. Vous n'avez pas le droit d'être ici". La municipalité a été alertée de notre présence et a aussitôt envoyé une délégation très spéciale à notre rencontre. "Madame, si ce chantier est interdit au public, pourquoi dans ce cas une cinquantaine de familles restent logées ici ?". Pas de réponse. Mon interlocutrice bredouille, bafouille et se tait.

Il n'y a rien à dire, sinon s'indigner. Comment peut-on avoir décidé de faire endurer à ces habitants un tel calvaire ? Malheureusement, les travaux vont durer encore des mois. Qu'est ce qui a motivé le maire de Puteaux ? S'agissait-il de faire des économies sur le coût de rénovation d'un immeuble HLM ? De toute façon, c'est un scandale.
Christophe Grébert

(photo : CG et ED, Flickr)

2 anciens dirigeants du Medef de Puteaux condamnés dans une affaire de détournements de fonds

mardi 9 juillet 2013 à 22:16

250px-Logo_du_medefMardi 9 juillet, le tribunal de Nanterre a prononcé des peines de 6 mois et 1 an de prison avec sursis à l'encontre de 2 des 4 ex-membres du Medef de Suresnes - Puteaux - Saint-Cloud, dans une affaire de détournements de fonds au préjudice de l'organisation patronale.

Entre 2006 et 2007, ils ont placé plus d'un million d'euros d'excédents de trésorerie dans un fonds d'investissement géré par une société de gestion d'actifs, Edelweiss Gestion, dans laquelle ils avaient des responsabilités. La valeur de ce fonds a par la suite dégringolé enregistrant des pertes sèches de l'ordre de 600.000 euros.

Jugé pour abus de confiance, l'ancien président du Medef SPSC (Suresnes, Puteaux, Saint-Cloud), JS, a été condamné à douze mois de prison avec sursis assortis d'une interdiction de gérer une association pendant trois ans.

Poursuivi pour recel, l'ex-trésorier du Medef local, SP, a pour sa part écopé d'une peine de six mois d'emprisonnement avec sursis et l'interdiction de gérer pendant deux ans une société ayant vocation à effectuer des placements financiers.

Les deux autres prévenus, qui comparaissaient pour complicité, ont été relaxés.

PLUS D'INFOS SUR LE SUJET

(source : AFP-Europe 1)

Affaire de la résidence des étudiants de Puteaux : je gagne le procès

mardi 9 juillet 2013 à 21:33

8757662182_eed9839359Mardi 9 juillet, le tribunal de Nanterre m'a relaxé dans le 2e volet de l'affaire de la résidence des étudiants de Puteaux dans laquelle la directrice de cabinet du maire UMP occupe un duplex.

En novembre 2011, alors que je rendais visite aux étudiants de cette résidence, j'ai été agressé par l'époux de la directrice de cabinet. J'ai aussitôt raconté ce qui s'était produit sur mon compte twitter et sur mon site MonPuteaux. Cet homme, qui s'était présenté à moi comme ancien commissaire de police de Puteaux, a porté plainte pour diffamation, estimant que mes propos portaient atteinte à son honneur. Les juges n'ont pas suivi et m'ont relaxé.

Tous les détails de l'affaire sont ici : AFFAIRE LOGEMENT BAILLY-LE BARS

Si dans la logique de harcèlement de la municipalité, la directrice de cabinet du maire UMP faisait appel de ce jugement, un nouveau procès aurait lieu devant la cour d'appel de Versailles. Dans ce cas, j'ajouterai au dossier une nouvelle pièce : un extrait du "livre foncier de la ville de Puteaux". Ce document regroupe tous les biens fonciers (terrains, immeubles, logements) de la commune.

Foncier-residence-etudiants

Le livre foncier de la ville de Puteaux donne les éléments suivants pour la résidence des étudiants : "EP" pour établissement public, "48 studios et un logt duplex," sur une parcelle de "287m2".

Le "logement en duplex" est bien intégré à cet "établissement public". La parcelle faisant 287 m2 au sol, ce logement occupant la totalité du 9e étage et la totalité du 10e étage, en retirant les parties communes et techniques, sa surface totale dépasse en réalité de loin 200 m2 que j'avais estimé dans un 1er temps. Nous sommes plutôt proche des 300 m2 !

D'autres questions sans réponse pourront être soulevées lors d'un éventuel procès en appel :

- Quel est le montant de loyer payé par la directrice de cabinet pour ce duplex ? Son avocat - au cours des premiers 2 procès - n'a pas remis en cause mon estimation : 5 euros le m2, soit le même prix payé par les étudiants. Cela veut dire que j'ai vu juste... ou que j'ai surestimé ce prix. Est-ce possible qu'un superbe logement de 300 m2 ait été loué par la ville pour moins de 1.000 euros ?

- Le directeur de cabinet d'un maire n'a pas droit à un logement de fonction. Ce duplex n'est pas un logement de fonction, mais le montant de son loyer inférieur au prix du marché ne constitue-t-il pas un avantage en nature ? Dans ce cas, cet avantage en nature doit être déclaré comme tel aux services fiscaux. Cela est-il fait ?

Retour sur un dimanche ensoleillé et musical sur l'île de Puteaux

mardi 9 juillet 2013 à 10:21
Publié sur le site de Christophe Grébert :

IMG_0133Dimanche après-midi, avec quelques membres de l'équipe Pour Puteaux - Nicole Berlemont, Séverine Zollinger, Brieuc Martin et Eric Deshayes -, nous nous rendons dans le parc Lebaudy sur l'île de Puteaux pour écouter le concert donné au kiosque à musique.

Des concerts y sont offerts chaque dimanche après-midi de juillet. Une initiative qu'il faudrait étendre à d'autres périodes. Le cadre est idéal pour la détente. Du personnel de la médiathèque est là pour proposer la lecture de magazines (pas de livres ?).
Il manque un vendeur de boissons. Le seul point d'eau du parc est insuffisant dès qu'il fait aussi beau et chaud.
Cette balade n'est pas la dernière de notre équipe cet été.

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(photos : ED)