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Mairie de Puteaux, automne [Flickr]

lundi 14 novembre 2016 à 18:26

Grébert posted a photo:

Mairie de Puteaux, automne

L'hôpital de Neuilly, Courbevoie et Puteaux s'appelle désormais Centre Hospitalier Rives de Seine

lundi 7 novembre 2016 à 14:40

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Les hôpitaux de Puteaux, Neuilly et Courbevoie sont regroupés depuis plusieurs années. Il fallait un nom à ce nouvel ensemble. Ce sera "Centre hospitalier Rives de Seine".

Ce nom est issu d’une consultation organisée l'année dernière auprès des employés de l’hôpital, mais aussi des citoyens.  "Une longue procédure permettant le dépôt du nouveau nom aboutit maintenant à sa mise en œuvre", annonce le centre hospitalier.

Regroupant près de 400 lits, le centre emploie un millier de professionnels médicaux, soignants, logistiques, techniques et administratifs. Il accueille chaque année plus de 17.000 patients en hospitalisation et  42.500 passages aux urgences adultes et pédiatriques. Enfin, plus de 2.000 enfants y sont nés cette année.

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Il y a de moins en moins de logements sociaux à Puteaux

lundi 7 novembre 2016 à 13:51

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Il y avait 29,6% de logements sociaux à Puteaux en 2014. Il n'y en a plus que 29,1% en 2015, soit un demi point de baisse en une année ! Un chiffre publié dans le rapport 2015 de la DRIHL (Direction Régionale et interdépartementale de l'Hébergement et du Logement) sur le logement social dans les Hauts-de-Seine. Ce rapport démontre l'inaction de la municipalité de Puteaux en faveur du droit au logement. 

Il y avait 6.197 logements sociaux à Puteaux en 2014. Il y en 6.178 en 2015, soit 19 logements sociaux de moins. Alors que dans le même temps, le nombre total de logements dans notre ville est passé de 20.936 en 2014 à 21.185 en 2015, soit 249 logements de plus (page 7 du rapport).

LogementQuelques logements sociaux ont tout de même été réalisés à Puteaux : 11 en 2015 et 32 en 2015 (page 11 du rapport), mais leur nombre ne compense pas ceux qui ont été supprimés. Par ailleurs, ces 43 nouveaux logements dits sociaux sont en fait de type PLS, du logement intermédiaire accessible jusqu'à 45.000 euros de ressources annuelles pour un couple et 70.000 euros pour un couple avec 2 enfants (chiffres 2016).

6a00d8341c339153ef01b7c87912df970b-800wiC'est dans un de ces logements PLS que le préfet Gardère, déclarant pourtant 190.000 euros de revenus annuels, a été logé en 2014

Au cours de cette période, Puteaux n'a créé aucun logement social de type PLAI et PLUS destiné aux ménages modestes.

En ce qui concerne la lutte contre l'habitat indigne, la municipalité de Puteaux est aussi absente. Pourtant notre ville est citée dans ce rapport (page 26) : la DRIHL signale plusieurs cas de saturnisme traités à Puteaux en 2015 ! Cette maladie d'un autre temps, et donc les enfants sont les principales victimes, ne devrait plus se rencontrer dans une ville riche comme Puteaux. Elle est le signe d'un habitat ancien et laissé à l'abandon.

HerbergementSur l'hébergement d'urgence, notre ville ne fait rien non plus : Puteaux ne compte aucune place d'hébergement pour les familles se retrouvant à la rue pour une raison ou pour une autre (page 47 du rapport). C'est l'une des rares communes des Hauts-de-Seine à être dans ce cas.

C'est ainsi qu'une femme évacuée par les pompiers d'une immeuble insalubre en feu se retrouve à l'hôtel, parce que la ville de Puteaux, pourtant responsable du relogement en dernier recours, n'a prévu aucune place d'hébergement.

Janine a quitté l'immeuble incendié pour un hôtel de Puteaux

dimanche 6 novembre 2016 à 18:25

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Après l'incendie qui a frappé lundi dernier l'immeuble insalubre dans lequel elle vivait, Janine devait absolument partir de là. Semblant découvrir la situation de cette Putéolienne, le nouveau propriétaire, Vinci Immobilier, a aussitôt offert de la loger temporairement à l'hôtel en attendant qu'un solution pérenne de relogement soit trouvée.

Samedi soir, Janine a donc quitté le 63 rue Jean Jaurès où elle vivait depuis 2005 dans un petit 2 pièces. Privée d'eau depuis des mois et d'électricité depuis 1 semaine, elle a pu enfin dormir au chaud et en sécurité dans un hôtel de Puteaux.

Dimanche, Janine est retournée devant son ancien immeuble (photo). Elle réalise petit à petit que son cauchemar est enfin terminée.

VINCI AFFIRME AVOIR ÉTÉ TROMPÉ PAR L'EX-PROPRIÉTAIRE

Comme l'indique Nadine Jeanne sur son site, un représentant de Vinci Immobilier est venu visiter l'immeuble samedi matin. Il s'est alors rendu compte de la situation dramatique dans laquelle se trouvait Janine. Le promoteur affirme être de bonne foi : l'ancien propriétaire, contre lequel il a engagé une procédure, lui aurait vendu l'immeuble "libre de tout occupant".

Lorsque un immeuble est déclaré en "péril imminent", c'est à dire qu'il est reconnu comme non habitable, comme c'est le cas ici, la loi prévoit que le propriétaire est tenu d’assurer aux occupants un relogement pérenne. Si le propriétaire est défaillant, la mairie a alors le pouvoir de reloger elle-même les occupants et de se retourner ensuite vers le propriétaire pour se faire rembourser les frais engagés avec intérêts.

Le maire de Puteaux aurait donc pu agir depuis des années et contraindre le propriétaire à assurer le relogement de Janine. Il a fallu un incendie, et que l'immeuble menace littéralement de s'effondrer sur ses occupants, pour que les choses bougent. Et elles bougent parce que Vinci, tout nouveau propriétaire, a assumé ses propres responsabilités. La mairie est restée aux abonnés absents...

A LIRE :  Un dossier DALO que les HLM et la mairie de Puteaux (Hauts-de-Seine) refusent de traiter

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Janine, logement insalubre, puteaux [Flickr]

dimanche 6 novembre 2016 à 15:40

Grébert posted a photo:

Janine, logement insalubre, puteaux