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VIDEO Ses 102 kilos d'or au Luxembourg : Joëlle Ceccaldi-Raynaud nie et veut porter plainte. Chiche ?

jeudi 30 mars 2017 à 12:46

Sans titre

Lors du conseil municipal de Puteaux du mercredi 29 mars 2017, la maire Les Républicains Joëlle Ceccaldi-Raynaud s'est énervée et m'a menacé d'une nouvelle plainte, parce que je l'interrogeai sur ses millions d'euros cachés sur un compte en banque en Luxembourg.

De l'argent provenant de comptes offshore et conservé sous forme de 102 kilos d'or dans ce paradis fiscal.

LIRE MON DOSSIER SUR LES MILLIONS D'EUROS CACHÉS DE JOELLE CECCALDI-RAYNAUD

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VIDEO Face aux questions des Putéoliens, Joëlle Ceccaldi-Raynaud dans le déni et la menace

mercredi 29 mars 2017 à 14:01

Sans titreLors du conseil municipal de Puteaux du 8 mars 2017, j'ai posé une série de questions à Joëlle Ceccaldi-Raynaud. Comme à chaque fois, la maire les Républicains est restée dans le déni, n'assumant aucune erreur et menaçant de procès ceux qui osent la critiquer.

Face en particulier aux témoignages de mères de familles mal logées, elle s'est montrée totalement insensible. Elle n'a en fait rien à dire. Sa seule action politique est l'achat de voix par le clientélisme. Cela aboutit à une inaction sociale et donc à laisser des familles vivre dans des taudis appartenant souvent... à la commune ! VOIR POUR CELA l'enquête sur les taudis de Puteaux.

Rappel des questions posées

- Alors que la moitié de vos élus profitent de logements HLM de grandes surfaces, bien situés et pas chers, et considérant que ces mêmes élus sont pour certains propriétaires, voire multi-propriétaires, ressentez-vous de la honte lorsque vous lisez ces 5 témoignages de mères de famille qui attendent d’urgence un logement social dans notre commune :

  • Je demande un HLM depuis 11 ans. Je suis une mère célibataire d’une fille de 11ans. En ce moment, je vie dans 20m2 à 700 euros. Pas de pension pour ma fille et avec 650 euro de salaire + 360 euros d’aide de la caf pour payer le loyer. Alors..... où est la justice ?
  • Je viens de faire le renouvellement de ma demande de logement social...cela fait 4 ans que j'attends. Je perçois 800€ par mois avec 2 jeunes encore étudiants. Mon loyer actuel est de 650€. Une fois payées toutes les charges, il nous reste 2,98€ chacun par jour pour l’alimentation, le non alimentaire, la pharmacie non remboursable, les transports, les vêtements, les loisirs. Et sans couvertures complémentaire santé.
  • Ma demande de Hlm est renouvelée depuis 2011. Hébergée, je dors sur un matelas que je range tous les matins, avec mes 2 enfants. Je ne comprends pas qu’il n’y ait pas de logement disponible pour ma famille.
  • Nous vivons dans un studio de 20m2 envahi par les champignons. J'ai accouché il y a deux mois. J’ai été obligée d'aller chez mes beaux parents, car pas de logement vacant.
  • Nous demandons un HLM depuis plusieurs années. Nous vivons dans un 38m2 avec un loyer exorbitant de 950€. Nous avons dû vendre certains de nos meubles, afin que notre enfant de 6 mois puisse évoluer sans danger. Avec nos 2 salaires, après toutes les dépenses et factures de la crèche, il ne nous reste plus que 22€/mois pour les imprévus.

- Vos enfants Vincent et Emilie ont été assistants parlementaires et chargés de mission à la mairie. Pour quel montant total et pour quel travail réalisé ?

- Le nouveau directeur de l’OPH de Puteaux occupe un logement de la ville de Puteaux rénové à grands frais. Compte-t-il le rendre ?

- Le journal de 20h de France 2 a révélé le mercredi 1er mars qu’un élu de votre majorité, rémunéré 7.500 euros nets par mois, occupait un logement HLM. Compte-t-il le rendre ?

- Qui occupe actuellement le grand logement duplex situé en haut de la résidence des étudiants, 45 rue des Pavillons ?

- A partir de témoignages d’anciens membres de votre cabinet, nous évaluons à au moins 10.000 euros par mois le montant de vos “frais de bouche” personnels. Comprenez-vous que cette somme soit choquante et comptez-vous la réduire à l’avenir ?


Eloïse :
Avez-vous déjà signé des contrats pour les futurs commerces de l'éco-quartier ? Ce serait vraiment essentiel d'avoir une boulangerie, un médecin ou surtout un dentiste. Ça manque dans le haut de Puteaux. Et vu les grands travaux pour l'éco-quartier, la taxe d'habitation risque-t-elle d'augmenter ?

Jean-Pierre : Comment les finances de Puteaux vont-elles ? L’augmentation des cotisations des activités sportives et autres et la chasse au stationnement irrégulier font penser que les caisses sont vides et que tous les moyens sont bons pour rentrer de l’argent. De plus, la gratuité du stationnement a été supprimée entre 12h et 14h.

Georges : Revoir la propreté des trottoirs (rue Jean Jaurès à partir de la rue des Pavillons) et escaliers d’accès terrasse Bellini qui sont très sales (mégots, chiens, canettes, papiers divers et encombrants mal ramassés…).

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Les questions au maire pour le conseil municipal de Puteaux du mercredi 29 mars

mardi 28 mars 2017 à 14:55

33509112475_d36c8a2cb1_zLe conseil municipal de Puteaux se réunit mercredi 29 mars pour voter le budget 2017 de la commune. A la fin de la séance, je poserai quelques questions au maire :

Peut-on supporter qu’un ex-chef adjoint de la police municipale, devenu depuis responsable de la sécurité de l‘OPH de Puteaux, considère que tenir des propos homophobes et racistes dans un cadre professionnel “dépend du contexte” ?

- Des incendies d’immeubles surviennent très régulièrement dans notre commune. 2 sinistres se sont encore produits la semaine dernière dans les résidences HLM Cartault et Bellini. Combien d’appartements ont été touchées ? Que deviennent les familles évacuées ? Qu’est ce qui est prévu pour leur relogement ? Les installations électriques des résidences vont-elles être notamment vérifiées ?

- “Bientôt une maison de retraite à Puteaux rue Voltaire” titriez-vous dans le Puteaux infos de novembre 2011. Vous annonciez avoir obtenu avec votre fils la création de cet EHPAD et promettiez sa livraison fin 2013. Or, nous sommes 5 ans et demi plus tard et cet établissement est toujours en chantier. Quand serez-vous capable de tenir votre promesse ?

- Vos enfants Vincent Franchi et Emilie Franchi ont été assistants parlementaires. Quelle somme au total ont-ils chacun reçu et pour quel travail réalisé ? Quelles étaient leurs compétences et expériences professionnelles pour obtenir ce travail ?

SI VOUS AVEZ DES QUESTIONS A POSER AU MAIRE, ENVOYEZ-LES MOI : grebert@gmail.com

(photo : chantier Ehpad, rue Voltaire, Puteaux Flickr)

Un maire-adjoint LR de Puteaux jugé pour vol

mardi 28 mars 2017 à 13:06

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Pascal Caumont, adjoint de Joëlle Ceccaldi-Raynaud, la maire Les Républicains de Puteaux, n'était pas présent à son procès ce mardi matin devant le tribunal d'instance. Il était jugé pour le vol de 4.000 euros sur le compte en banque d'un membre de sa famille.

La banque HSBC, qui était également mise en cause par le plaignant, a décidé de se retourner contre l'élu, lui réclamant 3.500 euros de dommages et intérêts. La victime demande 5.000 euros de dommages et intérêts, en plus du remboursement de la somme dérobée.

Le jugement sera rendu le 19 mai.

A LIRE AUSSI : Pascal Caumont, logé en HLM, est propriétaire de 3 logements à Puteaux

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L'ex-chef adjoint de la police municipale de Puteaux jugé pour harcèlement moral

lundi 27 mars 2017 à 20:30

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3 mois de prison avec sursis et 10.000 euros d'amende. C'est la peine réclamée à l'encontre de l'ancien chef adjoint de la police municipale de Puteaux.
Bruno Karsenty était jugé ce lundi par le tribunal de Nanterre pour harcèlement moral, suite à plusieurs plaintes déposées par des membres de la police municipale.

Tout commence après les élections municipales de 2008. La maire de Puteaux, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, veut asseoir pleinement son pouvoir et engage un nouveau chef de la police municipale. Tony Surville est embauché. Mais celui-ci ne vient pas seul : il a ses hommes  (dont son frère notamment) que les témoins qualifient de "gros bras". Bruno Karsenty, le chef adjoint de la PM, aurait alors reçu pour mission de mettre la pression sur quelques membres de l'ancienne équipe, pour faire de la place et faire peur aux autres.

4 policiers municipaux et une ASVP sont sur le bancs des parties civiles. L'un après l'autre, ils passent à la barre pour raconter ce qu'ils ont vécu durant plusieurs années, entre 2009 et 2012 pour les faits jugés.

"Sale gouinasse", "Pédé de bougnoule"

Les policiers témoignent longuement des brimades, moqueries, insultes et menaces physiques dont ils assurent avoir été victimes ou témoins. "C'était un acharnement quotidien, témoigne l'un. Nous étions traités de bons à rien, de larbins, de tas de merde". Parfois les insultes sont homophobes ("sale gouinasse"/"lécheuse de moule" pour qualifier une policière homosexuelle) ou racistes ("Pédé de bougnoule", lancé à un policier d'origine marocaine). Aux insultes s'ajoutent les brimades professionnelles, comme le refus de dates de congés ou le passage du travail de nuit à celui de jour qui entraîne du jour au lendemain une baisse de 30% des revenus.

Une autre fois, un couteau est lancé dans la direction d'un homme. La lame manque de l'atteindre. Ou alors, c'est un geste de coup de boule qui est mimé.

L'ambiance est si délétère dans le commissariat municipal que les arrêts de travail se multiplient, notamment pour dépression. Certains policiers réclament leur mutation et partent effectivement de Puteaux. 

"Avant de porter plainte, nous avons alerté la maire. Mais elle n'a rien fait", témoigne l'une des victimes. "Karsenty est protégé : Mme Ceccaldi est comme sa maman. C'est un ancien garde du corps de Sarkozy". Il faisait en fait auparavant partie de la police municipale de Neuilly. "C'est dommage que le chef de la police et que la maire de Puteaux ne soient pas également jugées", déclare un ex-policier municipal.

Le procès révèle plus largement les méthodes très particulières de Puteaux, comme par exemple l'utilisation de la vidéosurveillance pour "suivre certaines personnes" sur ordre de la hiérarchie. Un fait trop rapidement abordé à la barre.

"C'est un complot, de la jalousie"

Sur les insultes et les moqueries, l'ex-chef adjoint de la police municipale se défend : "C'était une habitude dans le service. Tout le monde se parlait comme ça. On plaisantait". Sur le couteau lancé en direction d'un de ses hommes, il ne se "souvient plus de ça". Face à ces multiples accusations de harcèlement, Bruno Karsenty a une explication : "C'est un complot contre moi. C'est de la jalousie".

Quand la présidente de la 17e chambre correctionnelle du tribunal de Nanterre lui demande s'il trouve normal qu'un policier prononce des insultes homophobes et raciales dans un commissariat, "tout dépend du contexte" lui répond le prévenu.

Ce "management viril n'est pas compatible avec la gestion d'une police municipale" réagit la présidente.

Le procureur affirme de son côté que "cette affaire est un cas d'école du harcèlement moral". Estimant que les faits sont suffisamment "caractérisés", il réclame une sanction de 3 mois de prison avec sursis et 10.000 euros d'amende. Les avocats des parties civiles réclame 8.000 euros de dommages et intérêts pour chacune d'elles.

Face à la perspective de ce procès, Bruno Karsenty avait été exfiltré de la police municipale de Puteaux. Il a été entre-temps embauché par Joëlle Ceccaldi-Raynaud comme responsable de la sécurité à l'office HLM communal... dont le siège se trouve à seulement 20m du commissariat de police municipale. Chaque jour, l'ex-chef de la PM croise donc ses anciens collègues sur le trottoir.

Le tribunal a mis le jugement en délibéré. Il sera rendu le 15 mai.

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