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Une publicité Suzuki tournée à Puteaux

jeudi 22 août 2013 à 12:19
BSOfgEcIEAAuKgRUne scène de pub pour la marque automobile japonaise Suzuki a été tournée hier en haut de la rue Monge à Puteaux. Eva a publié une photo sur twitter (ci-contre).

Ce coin de Puteaux a aussi souvent servi de décor pour le cinéma. La rue Monge apparaît dans La Belle Americaine et, dans son prolongement, la rue Charles Lorilleux dans Micmacs à tire-larigot (Wikipédia).

Les feux tricolores de Puteaux, copies de ceux des Champs-Elysées, ne tiennent pas le temps (Choses vues à Puteaux)

lundi 19 août 2013 à 23:07

Tumblr_mrsj0pSfyJ1sb2sgno1_1280Les feux tricolores de Puteaux, des copies de ceux installés sur les Champs-Elysées, ne tiennent pas le temps, note le site "Choses vues à Puteaux".

Leurs bases sont en effet fortement rouillées, comme on peut le voir sur la photo ci-contre. Ces feux n'ont pourtant que quelques années : Ils ont été installés entre 2006 et 2008.

Il s'agit d'un modèle inspiré de celui spécialement créé en 1994 par le désigner et urbanisme Jean-Michel Wilmotte pour le réaménagement des Champs-Elysées.

Visiblement la qualité des copies laisse à désirer. Il s'agissait pourtant du modèle le plus cher du fournisseur... Une habitude à Puteaux de dépenser sans compter.

Le modèle original sur l'avenue des Champs-Elysées :

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La copie putéolienne :

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Sur le chantier de la résidence HLM des Bergères avec le conseiller général EELV Vincent Gazeilles

lundi 19 août 2013 à 22:36
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Lundi 19 août, des membres de l'équipe Puteaux Pour Vous ont accompagné le conseiller général EELV des Hauts-de-Seine Vincent Gazeilles sur le chantier de réhabilitation de la résidence HLM des Bergères sur le haut de Puteaux.

Nous lui montrons l'avancée des travaux et rencontrons des habitants obligés depuis 1 an de vivre sur un chantier "interdit au public" ! Vincent Gazeilles s'est engagé à alerter le préfet des Hauts-de-Seine sur cette situation déplorable.
Les élus de l'opposition ont relayé les réclamations des locataires qui, après avoir subi ce chantier, craignent une augmentation de leurs charges.

(photo : ED, Flickr)

Histoire de Puteaux : en 1789, les Putéoliens réclament moins d'impôts et des élections

lundi 19 août 2013 à 14:33

IMG_5965Nous poursuivons notre Histoire de Puteaux. Nous avions quitté les 600 habitants de Puteaux en 1744 : la paroisse était désormais autonome de Suresnes ; le village agricole se développait doucement. Avançons d'une quarantaine d'années, jusqu'à 1789 et la Révolution Française. Comment les Putéoliens traversent ces bouleversements ?

Fin 1788, placé devant une grave crise politique et économique, le roi Louis XVI convoquent les Etats Généraux pour l'année suivante. Chaque village de France est alors invité à remplir un cahier de doléances. Les Putéoliens participent à cette consultation nationale. Dans leur texte, ils dénoncent la proportion exorbitante des impôts : "Le village de Puteaux, dont le territoire ne contient que 600 arpents, paye 10.200 livres de taille et plus de 3.000 livres de vingtièmes" (Taille et vingtième étaient les 2 impôts directs calculés sur les revenus et les biens fonciers). "Ce poids énorme d'impositions accable les habitants, absorbe tout le fruit de leur sueur et de leurs travaux". Les Putéoliens réclament donc un "impôt unique payé par tous sans distinction et porté au trésor en droiture".

Toujours très soucieux de leur indépendance, ils proposent aussi la création d'une administration municipale : "Qu'il soit établi dans les paroisses un corps municipal élu tous les deux ans par les habitants, à qui on confiera le soin et l'exercice de la police, qui veillera sur les moeurs et prendra connaissance de tous les différends pour les terminer à l'amiable et sans frais".

On connait la suite des évènements. En juin 1789, les Etats généraux se transforment en Assemblée Nationale. En août, l'Assemblée supprime les droits féodaux et en décembre, elle décide la création des communes dotées d'une municipalité élue par ses habitants.

Le 7 février 1790, à 10h du matin, quelques dizaines de Putéoliens se réunissent dans leur église. Par 44 voix sur 77 votants, Guillaume Nézot devient le 1er maire de Puteaux. Par 32 voix sur 52 votants, sont désignés les Notables formant le Conseil Général de la Commune : Pierre-Denis Hutray, Jacques Nezot, Philippe-Joseph Gault, Louis Nézot Père, Michel Gilbert, François Jean, Marius Hennier, Claude Pate, Jacques Nezot fils, François Jean. Pour assister le Maire, 5 membres composant le corps Municipal sont désignés par 50 voix : Guillaume Julien, Antoine Jean, Pierre Nézot, J. Jacques Joachim Martin et Charles-François David. Chacun jure d'être fidèle à la Nation, à la Loi et au Roi.

La Municipalité se réunit chaque semaine, le mercredi à 6h du soir en été et à 3h en hiver, sous peine de 10 sous d'amende pour chaque absent.

Puteaux se dote aussi d'une Garde Nationale sous le commandement de Julien Gohin. Le 4 juillet 1790, le drapeau de la Garde est béni par le curé de la paroisse, Louis-Eustache Noël.

En ces temps agités, aucune situation n'était stable : en novembre 1790, Guillaume Nezot est remplacé par Philippe Gaut, puis en mars 1791 par une autre Nézot (Pierre).

En 1792, la monarchie est abolie et la République proclamée. Le 10 novembre 1793, un arbre de la liberté est planté devant l'église de Puteaux. On brûle le premier drapeau de la Garde Nationale qui arborait des fleurs de lys, signe royal. Un autre drapeau est offert à la commune par le citoyen Gohin.

C'est la période de la Terreur. En 1793, l'église du village est transformée en "Temple de la Raison". On y célébre "l'être suprême", selon la volonté de Robespierre et de la Convention de remplacer la religion catholique par un culte civique et Républicain. Le curé Noël, qui a pourtant juré fidélité à la constitution civile du clergé, est emprisonné, mais "40 concitoyens sont venus réclamer ma liberté, se porter caution de moi et j'ai eu ma délivrance. Mais alors on m'impose la condition de me marier", témoigne le religieux. Le mariage civil a lieu dans l'église de Puteaux. Louis-Eustache Noël épouse Marie-Madeleine Drujon, une veuve de 36 ans qui est venue s'installer dans la commune. Ils adoptent une fillette...

Le 28 juillet 1794, Robespierre est à son tour guillotiné. C'est la fin de la Terreur. Cet évènement a un écho jusqu'à Puteaux : Robespierriste déclarée, Jacqueline Barzan, la meunière de Chantecoq, est retrouvée un matin d'août 1794 pendue à une aile du moulin. Un papier est attaché à sa robe : "Ainsi périssent les ennemis du trône et de la religion". Les contre-révolutionnaires étaient-ils de Puteaux ou d'ailleurs ? Personne n'a jamais retrouvé les meurtriers de la meunière de Puteaux... En juin 1795, à la demande de citoyens putéoliens, l'église est rouverte au culte.

Une nouvelle page s'est tournée dans l'histoire du petit village de Puteaux.

A suivre...

(photo : le moulin de Chantecoq)

A vous la parole : "Comment aller de Puteaux à Courbevoie à vélo en toute sécurité ?"

mercredi 14 août 2013 à 13:54

Dans un A vous la parole, J., une habitante de Puteaux pose la question suivante : "Comment aller de Puteaux à Courbevoie à vélo en toute sécurité ?". Les élus locaux seront priés de répondre rapidement à cette demande de plus en plus fréquente des Putéoliens et des Courbevoisiens :

Ma fille et moi souhaitions nous rendre au Bowling de Courbevoie (place Charras) à vélo.
1ère tentative : passer par l’esplanade.
Après avoir pris « les ascenseurs violets » au niveau de la pharmacie Bellini, de nombreux NOUVEAUX panneaux nous annoncent que l’esplanade est interdite au vélo :

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Cependant, on peut constater de part et d’autre de l’esplanade des parkings vélos …. Curieux tout de même :

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2ème tentative : passer par la route. Seuls deux itinéraires s’offrent à nous.

Soit passer par le souterrain au niveau de la rue de la République et de la rue Paul Lafargue ; soit passer sous la Défense par la route qui va de l’avenue du Général de Gaulle à la place Charras.

Dans les deux cas, nous avons été confrontés à un trafic important, même au mois d’août, ainsi que des travaux bloquant le peu de pistes cyclables que nous avons trouvé.

Le comble, une voiture de policiers qui nous regardait « curieusement » au croisement de la D9 et la N13, parce que nous étions à vélo.

Deux conclusions s’imposent :
-    On ne se ballade pas à vélo tranquillement et en sécurité en été à la Défense,
-    Très peu d’accès entre Puteaux et Courbevoie voire aucun qui ne soit destiné aux vélos.

J.

Il est en effet tout à fait incohérent de consacrer des centaines de millions d'euros au réaménagement de La Défense, avec la création de pistes cyclables sur le boulevard circulaire, sans que soit permis la traversée de l'esplanade aux vélos ! Un collectif pour faire une place au vélo à La Défense existe. Son état des lieux est frappant. Voilà un dossier que l'intercommunalité de Puteaux/Courbevoie et Defacto, l'établissement gestionnaire de La Défense, auraient du résoudre dès leur création. Ils ne le font pas ? Nous le ferons.
Christophe Grébert