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Muzi.ch, un réseau social musical façon Twitter ouvre sa béta #musique

jeudi 4 avril 2013 à 18:11

NeoSting.net - Muzi.ch, un réseau social musical façon Twitter ouvre sa béta

Après deux ans de travail sur son temps libre, Bastien Sevajol vient de lancer son nouveau service de streaming musical en béta sur inscription (oui encore un). Celui-ci vaut vraiment la peine d'être essayé. Ça s'appelle Muzi.ch et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce service web gratuit, dispose pour sa bêta d'une interface vraiment léchée et très agréable à utiliser. Muzi.ch ne propose pas uniquement des playlists affichées en fonction de ses goûts musicaux, mais ajoute également une véritable touche sociale, avec un fonctionnement assez proche de Twitter qui est déjà bien avancé.

L'idée principale derrière Muzi.ch, consiste donc à partager ce que l'on aime avec sa communauté et à taguer au mieux ses morceaux préférés. Comme système de recommandations, Muzi.ch se place donc confortablement en tant que plate-forme d'échange et de découvertes musicales. Il suffit de suivre des utilisateurs ayant les mêmes goûts que les siens et de faire plaisir à ses oreilles et à celles de ses amis. Il est aussi possible de créer des groupes publics ou non afin de suivre un style créé pour l'occasion via un tag ou un nom de groupe ou chanteur. Le partage sur les autres réseaux n'est toutefois pas encore pris en charge mais on peut repartager un titre avec sa communauté. Enfin, un système de commentaire est également disponible pour chaque post et on peut attribuer un point façon "j'aime" ou mettre des titres en favoris. Voilà donc de quoi concurrencer le futur Twitter Music.

Son fonctionnement est sinon basique mais déjà complet pour ce genre de plate-forme. et l'intégration du player de Youtube reste malgré tout majoritaire. Toutefois, des plates-formes comme Jamendo, SoundCloud et Deezer sont également pris en charge. Il est donc à noter que ce réseau social musical reste ici dépendant de ces plates-formes de streaming externes. Peut-être qu'à l'avenir, Bastien fera en sorte de rendre son site compatible avec de simples liens MP3 ou proposera aux artistes d'héberger leurs titres. Le potentiel est clairement là, et les possibilités d'évolutions sont considérables. Enfin, un addon pour Firefox est aussi en cours de création.

Vous pouvez vous inscrire sur Muzi.ch avec le code d'invitation "neosting.net", mais ce n'est pas une obligation.. Difficile, c'est certain, d'être partout, mais c'est par ici pour me suivre.

Talkwalker, un concurrent sérieux et gratuit de Google Alerts #serviceweb

jeudi 4 avril 2013 à 14:08

NeoSting.net - Talkwalker, un concurrent sérieux et gratuit de Google Alerts

Si vous cherchez un bon système d'alertes pour la veille de votre nom ou d'une marque, qui fasse juste ce pourquoi il a été créé, je vous conseille d'essayer Talkwalker.

Loin d'être aussi complet côté social que Mention, ce service remplit toutefois bien son rôle, et peut même s'avérer très pratique, notamment grâce à la possibilité de recevoir ses alertes par flux RSS, une fois l'email d'inscription validé.

Édité par la société Trendiction, une société luxembourgeoise fondée en 2008 et spécialisée dans le crawling, Talkwalker est un service web pour le moment gratuit qui permet donc d'être notifié quand ses mots-clés sont cités. Il a été lancé officiellement le 27 mars 2013. Une API est d'ailleurs prête pour permettre aux entreprises, sur demandes, de créer leurs outils personnalisés, d'analyses avancée des résultats. Talkwalker couvrirait grâce à un algorithme propriétaire plus de 100 millions de sources, incluant forums, blogs, sites de produits, commentaires, Facebook, Twitter, YouTube, 4Square... et possède un système de nettoyage de données pour éviter de fournir des doublons et des spams. Pour les spams, c'est malheureusement pas toujours vrai selon mes premiers résultats.

Les rapports sont sinon suffisants pour le webmaster lambda qui pourra les importer (depuis Google Alerts, par exemple) ou les exporter au format csv. L'avantage, c'est surtout l'absence de téléchargements d'applications parfois lourdes avec une délivrance des alertes par flux RSS et par mails complémentaires. On peut aussi choisir la fréquence de restitution pour éviter d'être inondé. À surveiller donc de près.

Fermeture de Beezik. La faute aux Majors démotivantes #musique

mercredi 3 avril 2013 à 22:05

NeoSting.net - Fermeture de Beezik. La faute aux Majors démotivantes

Beezik, le site faisant partie de l'offre légale et dédié au téléchargement de musiques contre le visionnage de publicités, qui a été fondé en 2009 par Jean Canzoneri, Thomas Pasquet et Jean-Christophe de Launay, va fermer. Beezik couvrait pourtant plus de 8 millions de titres plutôt diversifiés et avait dépassé les 3 millions d'abonnés. C'est encore une offre légale sur un modèle économique différent des modèles classiques qui disparaît.

Mais il faut peut-être relativiser un peu cette fermeture. Il y a aussi la motivation pour les dirigeants de changer de secteur. La société BeeAd propulsant Beezik a en effet fusionné avec eBuzzing en 2012, et les trois technocrates ne s'en cachent pas : ils veulent se tourner vers le business de la vidéo publicitaire, à n'en pas douter plus rentable et surtout moins taxés. En passant, n'ayant plus grand chose à faire dans le secteur musical, ils se sont amusés à tacler de façon très juste les majors, par l'intermédiaire de Pierre Chappaz, CEO d'eBuzzing, pour justifier la fermeture de Beezik, en accusant les Majors de faire payer trop cher l'accès à leurs catalogues, tout en ajoutant que les restrictions géographiques volontairement limitées empêchaient Beezik de s'internationaliser, et donc de se développer.

Les utilisateurs de Beezik, quant à eux devront se diriger sur le site promu par le gouvernement Sarkosyste et Culturalisé par la Ministre Albanel : Deezer. Une application "bête et méchante" propose de créer une Playlist automatique, contenant leurs téléchargements favoris... Une idée gentillette de migration simplifiée dissimulant à peine la volonté des Majors de rassembler tout le monde au même endroit.

Ainsi, derrière toute cette mascarade, il faut surtout retenir la volonté des Majors de limiter - pour mieux contrôler - l'offre légale, en plaçant la barre haute sur l'accès à leurs catalogues. Résultat, les entreprises ne peuvent innover sans s'endetter et aucune offre nouvelle même innovante, voulant proposer une partie du catalogue de ces industriels, ne fera désormais son apparition. Le but est donc atteint et l'offre légale des industriels du divertissement se limite donc à quelques boutiques de ventes classiques (iTunes, 7digital...), et à deux services en streaming (il ne peut en rester qu'un !) : Deezer et Spotify.

Quant aux rares entreprises restantes, qui avaient déjà installé un système, tant bien que mal, légal sont finalement prises à la gorge, à l'effigie de Jiwa et de Beezik, qui doit donc fermer parce que l'entreprise ne peut pas payer les prix exorbitants des catalogues des Majors sans être rentables.

Et, elles se plaignent des vilains pirates ?

StatusNet (Identi.ca) se décentralise vers Pump.io. Essayez-le #serviceweb

mercredi 3 avril 2013 à 17:20

NeoSting.net - StatusNet (Identi.ca) se décentralise vers Pump.io. Essayez-le

C'est ainsi, et pour les plus geeks d'entre-vous, vous devez sûrement savoir que StatusNet, propulsé par Evan Prodromou, et plus connu grâce à la plate-forme Identi.ca, va évoluer. De (très) nombreux changements sont prévus pour rendre le tout toujours plus décentralisé et pour permettre à chacun de mieux gérer ses propres données personnelles sur ses propres serveurs. Mais, ceux qui se sont habitués à utiliser la copie de Twitter vont être, pour le moment et logiquement, partiellement perdus. C'est sous le nom Pump.io que le projet va continuer (pour remplacer StatusNet) en ouvrant plus intelligemment les vannes par des instances décentralisées.

Exit donc désormais la liberté d'expression limitée à 140 caractères, le projet de réseau social ne limitera plus, et propose même déjà un éditeur de texte assez avancé. Pour tout vous dire, après m'être créé mon compte à suivre ici, comme je le dis dans ce premier "pump" public, ce nouveau réseau social (et oui, encore un !) pourrait bien être amené à ressembler et qui sait à remplacer le quasi défunt Diaspora. Les premières ressemblances sont en tout cas déjà là. Ce réseau social décentralisé pourra donc servir de blog personnel, d'agrégateur un peu comme le fait aussi Seenthis car les outils de bases sont prêts.

Après vous être inscrit (pour l'essayer), vous pourrez même déjà synchroniser votre compte Identi.ca grâce à cette passerelle : Pump2Status, si le cœur vous en dit. Une API déjà riche continue de progresser, pour permettre une intégration dans de nouvelles applications évolutives, mais seul le temps permettra à cet énième service de prospérer, derrière les ténors à la censure facile que sont Facebook et Twitter. Il faudrait presque pour cela, c'est certain, un coup d'État numérique mais rien n'est impossible et l'espoir fait vivre. D'ailleurs, ce n'est peut-être pas non plus un hasard si le premier jeu à synchroniser à son compte est un jeu permettant de gérer une... ferme, à effigie d'Open Farm Game.

L'avenir du projet et de identi.ca ?

Je vous avoue tout de même que je reste particulièrement sceptique quant à la propagation au grand public du service, à commencer par un nom manquant déjà l'impact d'une prononciation "commerciale" à grande échelle. Mais rassurez-vous aussi, la copie de Twitter en mode libre ne fermera pas non plus. Identi.ca changera simplement de base pour fonctionner sur pump.io. Il y aura donc deux services de micro-blogging, l'un façon diaspora, et l'autre façon twitter, comme le rappelle Evan.

Qu'importe, et ne boudons surtout pas ce genre d'initiative, se posant en alternative libre aux réseaux sociaux gouvernés par les puissances politiques. Je ne peux enfin que vous conseiller d'aller cet article de Mart-e pour de plus amples informations techniques

ThePiratebay, de nouveau 1er des sites de partage de fichiers #actualité

mercredi 3 avril 2013 à 12:17

NeoSting.net - ThePiratebay, de nouveau 1er des sites de partage de fichiers

Torrentfreak, a récemment fait une petite étude sur le positionnement des sites en utilisant certains outils de mesure d'audience comme Alexa, Compete et Quantcast et est arrivé à la conclusion que le fameux site ThePirateBay était redevenu numéro 1 des sites dédiés aux partages de fichiers, devant les cyberlockers.

Pourtant, en 2011, tout le monde sentait cette vague de l'océan emporter doucement le P2P, déposant en passant, ses "nouvelles" algues ; les Cyberlockers. 4Shared sortait alors grand vainqueur du site faisant le plus de trafic sablonneux dans ce secteur, loin devant ThePirateBay, le moteur de recherche de liens Bittorrent, qui n'était alors plus que 11ème du classement. 4Shared est aujourd'hui à la quatrième place.

Il faut dire que la chasse d'Hollywood et des industriels du divertissement a réussi à imposer leurs lois du copyright et du chantage un peu partout dans les pays civilisés, faisant du partage P2P non-marchand des moussaillons, un acte quasi-criminel et aussi grave qu'un meurtre. Mais, à force de toujours lutter à contre-courant, Hollywood a fait aussi tomber Megaupload, l'un des cyberlockers les plus connus. Bref, MegaUpload a fermé, et le petit monde centralisé des entreprises de stockage et de partage a donc préféré battre en retraite en changeant de nombreux aspects de leurs offres, les rendant bien moins attractives, mais un peu plus à l'abri des tempêtes.

Résultat : alors que l'on croyait que le P2P tirait doucement sa révérence dans les système de partages de fichiers, il semble au contraire, revenir en force et ce, malgré quelques injonctions de pays modernes obligeant leurs FAI à filtrer et à rendre inaccessibles les sites comme TPB, Fenopy, ou encore KickAssTorrents et H33t... Ce dernier est même 3ème au classement des sites générant le plus de trafic, ce qui fait deux sites dédiés au P2P, malgré les filtrages (inutiles). Toujours est-il que dans le top 10, actuellement, la part reste encore équitable avec 5 sites dédiés au protocole Bittorrent, et 5 sites de type cyberlockers.

Actuellement, selon Alexa le top 3 va à ThePirateBay, à la 74ème place mondiale. MediaFire, en tant que cyberlocker, fait de la résistance et se positionne à la 109ème place et KickAssTorrents (P2P), progresse à la 116ème place.

Enfin, la légalisation du partage non-marchand, qui ne nuit pourtant pas aux ventes de produits de divertissements selon quelques études, comme celle récemment financée par l'UE, devrait faire partie du bon sens pour les gouvernances censées représenter le peuple, qui voit de son côté et Internet comme un moyen d'avenir pour accéder et partager la Culture.

Le destroyer va-t-il finir par couler, puisqu'il semble trop vieux pour s'adapter aux courants ?