Ce n'est bien sûr pas une astuce que je recommande de suivre, sauf si vous avez mis en place avant, un système de sauvegarde journalière à la fois de votre base de donnée mais aussi de vos fichiers sur le serveur. Encore que pour vos fichiers, si vous ne faites quasiment pas de changements, vous pouvez vous contenter d'une version récente, sans oublier toutefois que dans le dossier wp-content, il y a votre thème et les nouvelles images postées.

Ceci dit, si vous voulez ne plus vous prendre la tête avec les mises à jour majeures de WordPress, et que vous voulez laisser ce moteur de blog le faire tout seul, c'est désormais possible depuis la version 3.7. Voici ce qu'il faut faire.

Mettez d'abord la ligne suivante dans le fichier "functions.php" de votre thème. Si vous ne le faites pas, WordPress se mettra à jour vers les versions non stables, et ça, c'est un véritable problème sur un site en production. Donc, dans le fichier "functions.php" de votre thème, ajoutez cette ligne pour désactiver les mises à jour non stables.

add_filter( 'allow_dev_auto_core_updates', '__return_false' );

Ensuite, dans le fichier "wp-config.php", ajoutez cette ligne :

define( 'WP_AUTO_UPDATE_CORE', true );

La méthode du plugin personnel

Désactiver les mises à jour non stables dans son thème me paraît être une bonne idée, mais sachez que vous pouvez aussi créer un plugin dans lequel vous mettrez les fonctions primaires de votre thème, et notamment celle-ci. Vous pouvez même de préférence créer un plugin uniquement pour ça. Ainsi, vous pourrez alors désactiver/activer cette fonction à tout moment depuis l'interface d'administration.

Pour cela, créez un fichier nommé par exemple "upgrade.php" que vous mettrez dans le répertoire "upgrade" (dans le dossier wp-content/plugins). Ensuite, ajoutez ces quelques lignes toute simples. Les commentaires sont à personnaliser.

<?php
/*
Plugin Name: Auto-Upgrade de Wordpress
Description: Mise à jour automatique des versions majeures et stables de Wordpress
*/
/* Désactiver les mises à jour automatiques non stables */
add_filter( 'allow_dev_auto_core_updates', '__return_false' );
?>

Sachez que, à l'opposé, je vous avais également proposé de désactiver les mises à jour mineures de WordPress qui sont devenues automatiques depuis la version 3.7.

Automatiser les mises à jour majeures et stables de WordPress est une publication originale sur le blog NeoSting.net
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Je me suis inscrit, il y a aujourd'hui une semaine sur reddit. J'ai partagé 37 liens en 6 jours, principalement dans le subreddit "france", mais aussi dans le reddit international classique. Il y a eu en tout 11 liens dédiés à ce blog, dans le but non seulement de partager les informations que je donne, mais aussi pour permettre à mes lecteurs de réagir avec leur communauté reddit. Pour cela, depuis la page des articles, je proposais un lien en retour vers le site de reddit, comme je le fais également avec Seenthis. Une logique de donnant-donnant que je pensais honnête, surtout je ne vois quasiment jamais un seul site faire un lien de retour de cette manière.

Pourtant, ça ne m'a pas empêché d'être hier, samedi, banni du forum r/france après avoir été qualifié à deux reprises de "spammeur". Étrange conception que le spam chez reddit et de se voir attribuer ce titre, quand il s'agit de partager de l'information. J'aurai dû aussi partagé du nsfw de babes à poil...

Je ne vais pas m'apitoyer sur mon sort, car ça a plutôt tendance à me faire l'effet contraire, et me monter un sourire jusqu'aux oreilles. Pourquoi sourire ? Parce que je ne sais au final absolument pas pourquoi j'ai été banni et que c'est franchement pas la fin du monde. Et malgré une demande à ce sujet, je n'ai reçu aucune information en réponse. Le pire, c'est que j'ai failli donner quelques euros de dons, mais heureusement, j'ai attendu un peu. Trop de liens vers mon blog, alors que je commençais juste à partager un peu tout ce que je trouvais de sympa sur le net ? Ce serait sûrement la seule excuse à peine valable, mais je subodore plutôt une réaction d'un modérateur adolescent boutonneux un peu trop susceptible.

En effet, alors que je recevais pour la seconde fois d'un modérateur différent, un commentaire m'envoyant vers la FAQ contre le "spam", j'ai osé répondre que je trouvais plutôt drôle la conception du spam chez reddit. Apparemment, grosse erreur de choix sur la liberté d'expression.



Pourquoi un tel message sur ce blog ? Parce que je suis encore trop gentil de vous prévenir que le totalitarisme sur ce site, soi-disant proclamant le partage de l'information, et faisant du buzz à tout va avec du nsfw, risque de vous retomber à la figure, si jamais vous partagez un peu trop un site que vous aimez et ce, même si, il ne vous appartient pas. Il faut mettre plein de photos de jeune filles dénudées, ça plaît beaucoup aux boutonneux. Vous voilà prévenus : il faut du lien surtout de nsfw pour survivre, et surtout fermer sa gueule face à la toute puissance des modérateurs.

Bien sûr, ne cherchez plus, j'ai enlevé les permalink sur les articles renvoyant vers leur équivalent reddit car, je n'ai finalement rien à y faire dessus, mais maintenant, je le sais. Par contre, je n'enlève pas le bouton de partage. Si, il vous prend l'idée de tester avec les articles du blog, ce serait drôle qu'à votre tour, vous vous fassiez bannir. Pour ma part, je vais effacer ce compte. À savoir aussi que les forums sont gérés de façon indépendante par des communautés. Mais à mentalité pourrie du sub france...

En tout cas, voici une vingtaine de liens que j'ai partagés.

• Recette d'une baguette de pain
• Les jeunes Britanniques privés de rue? Une haute fonctionnaire britannique s’insurge
• Open Source Software used in PlayStation 4
• Verdict dans l’affaire Google Books : une grande leçon de démocratie ?
• La Ville de Lausanne teste cinq postes de travail sous Linux
• Dix ans de prison pour un pirate informatique lié à Anonymous
• Vidéo. Cyber-surveillance. C'est ça l'Europe ?
• Leur mission: réparer votre Internet cassé par la surveillance
• Vidéo conférence Benjamin Bayart, à télécharger. Les enjeux d'Internet
• Livre numérique : sanction fiscale contre Amazon et Apple
• Vidéo. Alessandro Acquisti: Pourquoi le respect de la vie privée est important
• FrontlineSMS: How to Create a Mobile Newsroom for Disaster Reporting
• US intelligence wants to radically advance facial recognition software
• Wikileaks’ Release Of TPP Chapter On IP Blows Open Secret Trade Negotiation
• The Seattle Police Department Disables Its Mesh Network
• Arnaque climatique
• Quatrième Journée de la presse en ligne
• L'arme anti-NSA de la France, sabordée en 2010 ?
• Font-size, Responsive et Accessibilité : le Bon, la Brute et le Truand
• Explaining Why We Don't Endorse Other Systems

Je vais voir pour vous faire une liste de liens chaque fin de semaine.

Édito. Reddit France m'a banni, mais si je savais vraiment pourquoi ? est une publication originale sur le blog NeoSting.net
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Encore une excellente nouvelle ! Après Numeriklivres, c'est au tour de Publie.net, la société pour la promotion, l'édition et la diffusion de littérature contemporaine, de dé-tatouer tous les livres numériques de son catalogue. Ça demande un peu de temps, mais d'ici une semaine, tout devrait être enlevé.

Publie.net propose donc l’assurance de trouver des livres sans DRM ni watermark. Sans DRM, c'était déjà le cas, mais pas encore sans tatouages, même sous la forme d'un gentil remerciement de dernière page. Une voie légitime que le gouvernement français a même tenté d'aider en voulant qualifier les livres numériques sans DRM, de vrais livres numériques ; des ebooks, sous la forme d'une véritable équivalence aux livres papier.

Situés entre 4 et 7 euros en moyenne pour le format numérique, les livres sont compatibles avec de nombreuses liseuses électroniques. Tous les ingrédients sont donc désormais là pour ne plus se poser de questions et mettre les amoureux de la lecture numérique en confiance. Car il s'agit bien ici d'un jeu de confiance mutuelle et de respect qui s'instaurent, et il n'y a donc plus aucune raison de pirater, ni surtout de culpabiliser, avec la possibilité de devenir un "voleur" par procuration aux yeux de tous, lorsque l'on prête son livre numérique, comme on le ferait naturellement en prêtant un livre papier. Certes, avec le format numérique, le livre est presque toujours copié, plus que "prêté", mais cela amène un dialogue et une véritable prise de conscience, hautement bénéfique qui permet entre autres de faire connaître l'auteur et l'éditeur.

Les partenaires de publie.net sont entre autres la librairie immateriel, le Centre National du Livre, et Ciclic, le réseau du livre et de la littérature en région Centre, par lequel j'ai appris que la Médiathèque Valentin Haüy (soutenue par le ministère de la Culture) souhaitait pour 2014, mettre en place les livres Daisy pour les handicapés dans les bibliothèques publiques.

Publie.net, ce n'est pas uniquement plus de 700 livres numériques en tout genre, c'est aussi du livre papier, avec près d'une centaine de titres. Il faut de plus savoir que pour ces derniers, la plate-forme propose de pouvoir disposer à l'achat et gratuitement de leur équivalence numérique au format epub, bien sûr, toujours sans DRM et sans tatouage.

Quelques informations sur Publie.net

Publie.net a été fondé en 2008 par François Bon et va être repris par Gwen Catalá avant la fin de l’année. Une version 2.0 est en cours. La "maison" a été pensée comme une coopérative d’auteurs et pour les auteurs. Ces derniers touchent 50% des droits avec une ré-évaluation permanente au fil des années. Elle fonctionne sous la forme d'un comité éditorial comprenant à la fois les auteurs, les lecteurs, et le Staff. Gwen s'occupe principalement de la gestion des livres "papier", et Roxane Lecomte de la partie "numérique", graphique et communication. Après la cession, la structure continuera d'évoluer sur tous les plans, qu'ils soient commerciaux, mais aussi éditoriaux, et on pourrait imaginer que les œuvres érotiques trouveront peut-être une nouvelle place. On a hâte de voir ça !

Publie.net enlève les tatouages (watermark) de son catalogue et évolue est une publication originale sur le blog NeoSting.net
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À l'Assemblée Nationale, un amendement intéressant déposé par la députée du Calavdos, Isabelle Attard - expliqué sur son blog, avait été voté avant son passage au Sénat. Ce dernier l'a tout simplement retiré, par un amendement de suppression.

Cet amendement consistait, en partie, à définir ce qu'est un vrai livre numérique, afin d'ajouter une taxe supplémentaire sur les faux livres numériques pour qu'ils n'aient pas la même TVA applicable. Il faut savoir que Depuis le 1er janvier 2012, les livres numériques, quel que soit leur format, bénéficient de l’application d’un taux réduit de TVA.

Cet amendement voulait donc déterminer ce qu'est un vrai livre numérique, assimilé à un livre au format sans DRM, afin de faire la différence avec un faux livre numérique présenté comme un service, à l'effigie de ce que font les libraires comme Apple et Amazon. Ces vendeurs ont en effet la main-mise complète sur ce que vous achetez chez eux. Ils peuvent censurer à leur bon vouloir et surtout au bon vouloir des ayants-droit qui se battent comme des chiffonniers dès qu'un statut de droit doit être modifié. Amazon, comme Apple, leurs donnent raison, et mettent donc en place les moyens nécessaires pour aider ce totalitarisme du copyright. C'est ça ou ne rien avoir au catalogue... Ainsi, quand un livre est quand même mis en vente, ce dernier, suite à des changements de statuts de droit, peut et même doit être retiré du catalogue, mais surtout des bibliothèques du consommateur.

C'est comme si, une police du copyright venait vous reprendre chez vous un livre papier, que vous avez acheté il y a 15 ans, parce que les ayants-droit ont décidé que vous n'aviez plus le droit de le lire. Plutôt insolite, comme situation, mais c'est exactement ce qui se passe avec les "GAFA". Ces géants de la distribution suppriment quand il faut et à distance les livres numériques que vous avez achetés. Les livres de George Orwell, dénonçant le totalitarisme, comme "1984" et "La ferme des animaux" en sont de très bons exemple.

Avec cet amendement, les e-libraires comme Apple et Amazon auraient été obligés de payer ou faire payer une TVA n'ayant pas le même taux de réduction qu'une librairie numérique ne pratiquant pas la vente de livre numérique comme un service. Un livre numérique sans DRM s'apparente mieux à un livre papier que l'on peut disposer de façon classique, et qui permet de pérenniser la Culture. À noter, tout de même, que les livres tatoués que j'apparente de mon avis personnel à un système pire que les DRM, auraient pu bénéficier aussi d'une TVA à taux réduit, ce que je réprouve. En effet, une police du copyright qui vient chez moi écrire mes données personnelles ou même un numéro de tracking sur chaque page de mes livres, j'ai du mal à appeler ça, un vrai livre même si, il est numérique.

Toujours est-il que cette manœuvre allait dans le bon sens, en privilégiant la pérennité de la Culture, au dépend de l'éphémère prônée par les ayants-droit et soutenue par les GAFA pour des raisons commerciales d'arrivistes aux ordres des peureux lobbyistes. Cela aurait pourtant permis aux éditeurs et libraires respectueux, à la fois des auteurs mais aussi des lecteurs, de vendre des vrais livres numériques un peu moins chers que leurs concurrents prônant le service. Mais, ce système anticoncurrentiel ne plaît que peu à la commission européenne, et la France a préféré supprimer cet amendement plutôt que de devoir avoir à répondre d'une amende. Écrire une page blanche semble donc moins risquée, mais je reste persuadé que les petits éditeurs n'ont de toute façon pas besoin de cet aide.

Il faudra donc trouver un autre moyen à la France pour favoriser les éditeurs numériques qui ne prennent pas les consommateurs pour des vaches-à-lait, mais avec la loi du prix unique du livre, on a d'un côté des efforts louables, et de l'autre, des lois aux ordres des ayants-droit. Le lobbyisme des puissants n'a pas fini de marquer ses empreintes sur la tronche du pauvre consommateur dépendant.

La légalité de la Culture dépend un peu plus des droits de l'éphémère est une publication originale sur le blog NeoSting.net
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Brackets est un éditeur de code open-source que l'on peut qualifier d'environnement de développement web. Il avait été créé et propulsé par Adobe en utilisant des technologies web ouvertes comme l'HTML, le Javascript, et le CSS ; exactement comme Firefox OS de la fondation Mozilla. Lâché quelques temps après dans la nature, Brackets a clairement intéressé la communauté qui le maintient et le fait évoluer régulièrement. Le système intégré d'extensions montre qu'il plaît, puisque Brackets dispose d'un bon paquet de modules en tout genre dédiés à la prise en charge de plugins, de thèmes, et à l'ajout de fonctionnalités bien pratiques.

Brackets est clairement un très bon logiciel de surcroît multiplate-forme. Il est disponible pour MAC OSX, GNU/Linux, et Windows et sait se faire oublier en apportant une interface simple et claire. L'une de ses fonctions natives les plus sympathiques consiste à permettre au développeur de tester en live, pour le moment avec les navigateurs Chrome et Chromium, les modifications faites dans son code, même au niveau Javascript. C'est franchement pratique, même si les navigateurs sont dotés, eux aussi, d'outils similaires. Autant vous le dire, Brackets a certainement un bel avenir à se forger devant lui.

Brackets est gratuit, et on peut le télécharger là.. Il vous préviendra lorsque des mises à jour sont disponibles, l'installation restant plus que simple, même sous Linux, et notamment Ubuntu avec une DEB. Mais, si vous voulez l'installer depuis un dépôt, la team webupd8 en propose un (le dépôt). Normalement, le dépôt devrait proposer la dernière version disponible, mais pour le moment, il y a un petit retard qui devrait rapidement être corrigé. Pour Arch Linux, un dépôt AUR existe.

sudo add-apt-repository ppa:webupd8team/brackets
sudo apt-get update
sudo apt-get install brackets

Vous pouvez venir discuter de ce projet sur freenode, et Brackets est sur Github. Enfin, voici le blog officiel pour suivre son actualité, et je vous laisse avec une vidéo montrant son système de développement en temps réel.

Brackets, éditeur de code pour le développement web open-source est une publication originale sur le blog NeoSting.net
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