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Ubuntu. Comment mettre à jour Flash dans Chromium #astuce

jeudi 2 mai 2013 à 13:19

NeoSting.net - Ubuntu. Comment mettre à jour Flash dans Chromium

Le plugin Flash d'Adobe n'est plus mis à jour sous Linux. Seul Chrome dispose de la dernière version, mais si vous utilisez Chromium, la version libre de Chrome, pour un système un peu plus libre, ce dernier ne dispose pas de la bonne version du plugin. On peut le voir en tapant chrome://plugins dans la barre d'adresse. Normalement la version du plugin Flash installée dans Chromium est la version 11.2, hors à l'heure où j'écris ces lignes, la version 11.7 est sortie. Pour pouvoir le mettre à jour, il existe une solution qui demande de passer par un dépôt PPA maintenu par Daniel Richard G.

Le nouveau "Pepper" Flash dans ce dépôt est compatible depuis Ubuntu Precise 12.04. Il s'agît du plugin utilisant l'API de "Pepper" dans Google Chrome.

Pour l'installer, ce n'est donc pas très compliqué, il faut juste suivre ces quelques instructions rapides. Tout d'abord, ouvrez un terminal pour ajouter et installer le plugin Pepper Flash.

sudo add-apt-repository ppa:skunk/pepper-flash
sudo apt-get update
sudo apt-get install pepflashplugin-installer

Ensuite, ouvrez ce fichier. Il est normalement préférable d'utiliser gksudo qui demande dans la version 13.04 d'installer gksu, mais ça fonctionne quand même.

sudo gedit /etc/chromium-browser/default

Et à la fin du fichier, ajoutez cette ligne, qui va permettre à Chromium d'aller chercher et d'utiliser Pepper Flash. N'oubliez pas de mettre un point et un espace avant l'adresse du fichier.

. /usr/lib/pepflashplugin-installer/pepflashplayer.sh

20130502-12:57:34-202x63-$N 20130502-12:59:04-254x67-$N

Normalement, il faut éviter d'ajouter plein de dépôts, mais cette fois-ci, il est préférable de le faire. C'est au choix ; soit vous faites confiance à un vieux plugin plus à jour et potentiellement non sécurisé, soit vous faites confiance à Daniel Richard G. qui ne fait qu'aider à télécharger la dernière version du plugin flash. Lorsque vous mettrez à jour votre ordinateur, le plugin flash se mettra à jour aussi automatiquement. C'est ça, la magie de Linux.

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Le World Wide Web a 20 ans et fête le premier site de Tim Berners-lee #actualité

mercredi 1 mai 2013 à 17:05

NeoSting.net - Le World Wide Web a 20 ans et fête le premier site de Tim Berners-lee

Que le temps passe vite. Il y a 20 ans, le 30 avril 1993, le premier site web était affiché publiquement. Réalisé par le britannique et éminent Sir Timothy John Berners-Lee, ce site expliquait les fondamentaux du World Wide Web, qui allait devenir un standard ouvert, grâce à son code source librement téléchargeable.

Tim Berners-Lee était un étudiant en physique à l'université d'Oxford. Il créa son premier ordinateur avec un microprocesseur Motorola 6800 et une vieille télévision. Mais, c'est en grande partie à lui que l'on doit l'invention du World Wide Web en 1989 (avec Robert Cailliau et quelques contributeurs) qui sera à l'origine du succès d'Internet, quelques années plus tard. Aujourd'hui, l'aspect commercial qui s'est logiquement emparé d'Internet menace sa standardisation, notamment par l'inclusion de DRM dans l'un des langages de programmation du web, à savoir l'HTML5.

Sur son site, on peut apprendre que le WorldWideWeb (W3) était une initiative de recherche d'informations hypermédia visant à donner un accès universel à un large univers de documents. Grâce au texte et surtout à la révolution des liens hypertextes dans une page web, les documents devenaient plus facilement accessibles. L'échange d'informations sur le W3 allait devenir lui aussi un standard dans le monde.

Avec le temps, ce site avait disparu mais une copie du site archivée par le CERN était disponible à cette adresse. Pourquoi le CERN ? C'est une Organisation européenne instituée en 1952 pour la recherche nucléaire située à Meyrin près de la frontière franco-suisse à quelques kilomètres de Genève. Dans ses travaux de recherches lancés en 1980, il y était développé le projet ENQUIRE, qui deviendra le protocole HTTP du futur World Wide Web.

Ainsi, pour fêter les 20 ans du WWW, le CERN, qui a donc donné son accord pour rendre public le protocole HTTP et le W3, a remis en ligne le site original, avec son adresse d'origine. Apparemment, le site de Tim Berners-Lee ne serait pas tout à fait la version originale mais une copie privée du site datée de 1992 sur un ordinateur NeXt utilisé comme serveur. Ces ordinateurs avaient été créés, en passant, par la société NeXt, fondée en 1985 par... Steve Jobs. D'après Dan Noyes, le responsable actuel du web au CERN, il existerait une version datée de 1990, mais l'ordinateur l'hébergeant est toujours activement recherché.

Enfin, vous l'aurez sûrement compris : le web n'est pas Internet ; ce n'est qu'une des applications du réseau des réseaux. Internet a été créé en 1962 par un certain Joseph Carl Robnett Licklider pour faciliter les communications entre les chercheurs de la DARPA aux États-Unis. Le premier déploiement d'ordinateurs connectés a été réalisé en 1965.

premiere-photo-web-cernettesPar exemple, en 1979, Usenet, par le biais du protocole UUCP (Unix to Unix Copy Protocol) existait déjà sous la forme de forums. Usenet est seulement devenu accessible depuis Internet grâce à l'utilisation du protocole NNTP (Network News Transfer Protocol) en 1986.

Pour la petite anecdote, la première image mise à disposition du public sur le web fut celle des horribles CERNettes (site officiel), un groupe de musique composé de quatre femmes du CERN, parodiant les activités de leur organisme. La photo a été prise par Silvano de Gennaro (source)

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FinSpy caché derrière un processus nommé Firefox.exe #actualité

mercredi 1 mai 2013 à 12:50

NeoSting.net - FinSpy caché derrière un processus nommé Firefox.exe

Les sociétés mandatées pour espionner les internautes ne reculent devant rien. Pour se rendre un peu plus anonymes (c'est bien raté pour cette fois-ci), elles n'hésitent pas à utiliser et à se cacher derrière des marques réputées, comme celle de Firefox, le navigateur de la fondation Mozilla.

Récemment, c'est la fameuse entreprise d'espionnage britannique "Gamma International (PDF)", notamment révélée par Jean-Marc Mannach pour OWNI, qui s'est amusée à cacher son malware FinSpy (de sa filiale FinFisher) derrière un processus nommé Firefox.exe dans Windows. Ce malware n'affecte pas le navigateur Firefox en lui-même, mais une fois lancé en tâche de fond, ce dernier imite dans le gestionnaire des tâches de Windows, un processus faisant croire qu'il s'agît d'une instance propre à Firefox. Une astuce qui permet à l'internaute de ne pas trop s'inquiéter de la présence de ce malware.

Gamma International profite donc de la confiance des internautes accordée à la fondation Mozilla, gagnée à juste titre, pour salir la marque. Une pratique hélas, récurrente dans le monde du logiciel libre, mais ce malware peut se cacher sous bien d'autres noms de logiciels célèbres, comme le rapporte encore Citizen Lab (PDF).

chrome.exe, avp.exe, iexplore.exe, opera.exe, skype.exe [...]

Mozilla le fait savoir sur son blog (en anglais) et n'est pas très contente. Citizen Lab, à l'origine de cette sombre découverte, a en effet découvert la supercherie en trouvant une instance de FinSpy "cachée" sous le nom firefox.exe. D'après Citizen Lab, cette version du malware FinSpy (doté de serveurs partout dans le monde) ciblerait principalement les activistes a Bahreïn. Cependant, on note quand même que FinFisher est vendu aux gouvernements dans 36 pays, dont voici la liste sans cesse grandissante.

Australie, Autriche, Bahreïn, bangladesh, Brunei, Bulgarie, Canada, République Tchèque, Estonie, Éthiopie, Allemagne, Hongrie, Inde, Indonésie, Japon, Lettonie, Lituanie, Macédoine, Malaisie, Mexique, Mongolie, Pays-Bas, Niger, Pakistan, Panama, Qatar, Roumanie, Serbie, Singapour, Afrique du Sud, Turquie, Turkménistan, Émirats arabes unis, Grande-Bretagne, États-Unis, Vietnam

TheirEyesMap-web

Bon, en même temps, choisir et utiliser Windows, c'est déjà ouvrir une backdoor aux autorités américaines. C'est aussi fort logiquement, la porte ouverte aux vrais spywares qui ne servent pas toujours que la cause des rentes publicitaires faciles, mais aussi celle de l'espionnage pour le contrôle du peuple.

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Les Google Glass sont désormais open-source, mais très limitées #actualité

lundi 29 avril 2013 à 11:49

NeoSting.net - Les Google Glass sont désormais open-source, mais très limitées

Connaissant Google, et sa soif d'informations, on ne pouvait qu’émettre de nombreuses suppositions quant au potentiel révolutionnaire et inclusionniste de ses Google Glass. Mais pour le moment, la technologie n'est pas encore suffisamment miniaturisée pour permettre aux lunettes de Google de suivre. Tout d'abord, d'après Robert Scroble, une vidéo de 6 minutes "seulement", ferait perdre 20% de l'autonomie des lunettes. Donc, après 30 minutes de vidéos, il faudra les rebrancher... Certes, le modèle officiel qui devrait sortir en 2014 connaîtra sûrement des évolutions à ce sujet, mais il faut aussi reconnaître que sur une monture de lunettes, la place pour une batterie à grande autonomie est très restreinte.

Ensuite, et pour éviter dans un premier temps que la batterie ne tombe en moins de 5 minutes, Google a drastiquement réduit les interactions possibles avec son API. Il ne faudra donc pas compter s'en servir comme support natif pour la réalité augmentée. Cela permet aussi à la firme de Mountain View de maîtriser et de se prémunir un peu plus des dangers concernant la vie privée, que peuvent délivrer ces lunettes. On oublie donc la reconnaissance faciale, par exemple. En même temps, le petit écran, réduit lui aussi à son strict minimum à la fois en taille et en affichage est étudié pour ne pas trop en demander non plus à la batterie. De plus, ces lunettes devront être connectées à un smartphone pour profiter de davantage de fonctionnalités (comme l'accès au GPS). Elles ne seraient donc pas encore totalement autonomes, ce qui semble aujourd'hui relativement logique face aux possibilités de l’ingénierie. Apparemment, l'accès au micro et à la camera par les développeurs ne serait pas encore possible non plus.

Enfin, alors que les Lunettes "Glass" ont récemment été "jailbreakées" par Saurik, le créateur du fameux Cydia (le jailbreak de l'iPhone), Google a répondu aussi à cette "attaque" en proposant le code source du kernel (noyau) de ses lunettes. Il faut aussi savoir qu'Android, en version 4.0.4, sert de support logiciel.

Au final, les Google Glass sont plutôt, pour le moment, et probablement encore à leur sortie en 2014, un gadget pour riches. Mais ne parions pas sur cette finalité, le potentiel évolutif est très important, et lorsque la miniaturisation des composants permettra de délivrer encore plus de puissance tout en économisant davantage leur consommation énergétique, les cartes seront à nouveau relancées.

Bien sûr, pour gagner en autonomie, une batterie externe couplée au dispositif sera logiquement commercialisée. Il reste que si l'API est volontairement bridée, l'utilisation des Google Glass se limitera au minimum syndicale. Retenons quand même le streaming en direct sur la tête des gens, et son fort potentiel de réduction de la vie privée. Pour le moment, Google semble vouloir et réussir à au mieux contrôler son système.

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ThePirateBay change de domaine et gèle en Islande #actualité

jeudi 25 avril 2013 à 18:28

NeoSting.net - ThePirateBay change de domaine et gèle en Islande

Après le refus du Groenland d'héberger son nom de domaine, The Pirate Bay a trouvé une nouvelle terre d'accueil, un nouvel Eldorado. En effet, The Pirate Bay vient officiellement de transférer son nom de domaine suédois en .se dans la République d'Islande, ce même pays qui vient de basher VISA pour avoir interrompu illégalement les dons en faveur de Wikileaks.

Pour rappel, l'Islande est classé en 2013, 9ème des pays en faveur de la liberté de la presse par Reporters Sans Frontières, juste devant... la Suède, le premier étant la Finlande. Faut-ol rappeler que la France est classée 37ème ? Mais l'Islande pourrait bien encore améliorer ce résultat, avec une politique de plus en plus favorable à la liberté d'expression.

On espère que la terre de glace de finira pas par geler le bateau Pirate, mais pour suspendre ce nom de domaine, il faudrait d'abord passer par un tribunal islandais, et dans ce cas, The Pirate Bay mettra de nouveau les voiles. Pour le moment, les amarres sont bien ancrées. Rendez-vous donc sur le nouveau quai. The Pirate Bay is Resilient.

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