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Je veux jouer, pas tuer. La NRA impasse et perd. #jeuvidéo

jeudi 27 décembre 2012 à 12:52

NeoSting.net - Je veux jouer, pas tuer. La NRA impasse et perd.

Ça me fera toujours sourire, à quel point la connerie humaine n'a pas de limite, mais ça me fait quand même sourire jaune quand je vois que la folie n'est peut-être pas là où on veut bien nous la montrer.

La NRA (National Rifle Association), ou le puissant lobbie des armes aux États-Unis, vient de montrer dans un communiqué, par l'intermédiaire de Wayne LaPierre, vice-président exécutif, à quel point elle s'est faite avoir à son propre jeu en dénonçant et donnant quelques noms de jeux vidéo qui seraient responsables de la dernière tuerie dans l'école de Newtown. Le jeu vidéo, c'est l'excuse facile, et la NRA cite les fautifs suivants : Bulletstorm, Grand Theft Auto, Mortal Kombat, Splatterhouse et Kindergarten Killers. Non, vous ne rêvez pas, Call of Duty, presque légitime n'y est pas. Medal of Honor ne risque pas non plus d'y être, Magpul et The McMillan Group étant partenaires avec Electronic Arts... Mais on retrouve à la place Mortal Kombat ! C'est sûr qu'on voit souvent dans les infos américaines des enfants victimes de Fatality... Bien sûr, les médias s'emparent à nouveau du sujet comme LePoint et son "permis de tuer". La réponse à été alors radicale grâce à un Tumblr proposé par Yann Leroux : "jouer n'est pas tuer".

Du côté de la NRA, fondée en 1871, on est encore traumatisé par la période des gentils Cow-boys armées de pétards et des vilains indiens armés de flèches. Oui, il y aurait des gens gentils et des gens méchants ! Les deux étant armés aux États-Unis, c'est forcément le gentil qui a raison, mais il ne viendrait pas à l'idée chez ce lobbie surpuissant, tenant sa force du second amendement américain, qu'un gentil puisse un jour devenir un "méchant" pour des raisons simples comme l'exclusion ou le chômage...

La solution pour éviter ces massacres pour la NRA ? Répandre des gardes armés dans toutes les écoles pour répondre à la violence le cas échéant. On se souvient alors du lycée Columbine à Littleton (Colorado) en 1999 qui avait été victime aussi d'une tuerie violente. Un massacre qui avait inspiré le réalisateur Michael Moore, qui incite à voir gratuitement son film Bowling for Columbine. Le problème : ce lycée avait déjà, des gardes armés... Il faut donc pour la NRA armer tout le monde (logique pour une association de promotion des armes) et empêcher tout le monde de jouer à des jeux vidéo et de voir des films violents. Imaginez un peu cet extrême et le monde qui en survivrait... Mais une autre solution, peut-être pire encore, consiste par exemple à pucer tous les élèves.

Pour finir et cibler cette définitivement grosse idiotie, reprenons tous en cœur, un tweet de Maitre Eolas, qui résume parfaitement cette stupidité et qui disait simplement ceci :

Le pire massacre dans une école aux USA a eu lieu à Bath, Michigan. 38 morts. C'était en 1927. Putain de jeux vidéos.

The Story of Mojang, proposé par leurs auteurs sur The Pirate Bay #actualité

lundi 24 décembre 2012 à 14:31

NeoSting.net - The Story of Mojang, proposé par leurs auteurs sur The Pirate Bay

C'est assez rare pour le souligner. La société 2 Player Productions, qui gère notamment Minecraft et participe à d'autres projets de grands studios (Uncharted 3...), a décidé de prendre les devants et de proposer sur The Pirate Bay - en premier - sa dernière œuvre, une vidéo sur l'histoire de Mojang : "The Story of Mojang", le studio à l'origine de MineCraft. Bien sûr, la vidéo est accompagnée d'un message intelligent pour ouvrir le dialogue avec les "pirates".

Comme cette vidéo finira de toute manière par être mise en partage sur le site, les auteurs préfèrent le faire eux-même. Ils savent et ont compris pourquoi le piratage existe : c'est d'abord devenu un mode de vie, mais beaucoup de gens, surtout en ces périodes festives, ne pourront pas se la payer. D'autres voudraient tout simplement voir leur documentaire avant de l'acheter. Le piratage, selon Gabe Newell n'est d'ailleurs qu'un "problème de service", qui est ici utilisé à bon escient.

C'est donc, comme on le répète souvent, un moyen de faire connaître son travail au plus grand nombre, et ça marche. Dans les commentaires sur TPB, on peut y voir de nombreux messages de soutiens et de promesses d'achats. 2 Player Productions rappelle par la même occasion, que sa vidéo est proposée sans DRM dans une version digitale à 8 dollars et en version DVD à 20 dollars. Derrière cette société, on retrouve surtout trois passionnés, trois gus qui se sont même tournés vers Kickstarter pour aider au financement de ce projet qui aura demandé deux ans de travail. Il ne reste plus qu'à leur souhaiter un véritable succès, avec une approche aussi respectueuse.



Voici leur message en anglais.

We wanted to come here first because we knew the movie would end up here eventually, and the best thing to do seemed to be opening a dialogue. Torrents and piracy are a way of life and it probably won't be going anywhere anytime soon. There are many people that want to punish you for that, but we have a more realistic outlook on things.

We've been there. We've all needed to do it at some point. Maybe you don't have the money. Maybe you want to try before you buy. Maybe you're pissed at us for premiering the movie on Xbox Live. These are all fine reasons. But if you feel that piracy is, in Gabe Newell's words, "a service problem," please consider that we are selling DRM free digital downloads that you can watch in whatever manner you please.

We're just three guys trying to make a living doing what we love. We love the world of video games, and we love making it real. If you buy the movie, you support those efforts. The reason we Kickstarted this movie in the first place was that we didn't have enough money to make it ourselves, and even then, we still put A LOT of our own money into it. Not to mention nearly two years of work.

Steam Login, le mode Big Picture de Steam au démarrage d'Ubuntu #jeuvidéo

dimanche 23 décembre 2012 à 16:37

NeoSting.net - Steam Login, le mode Big Picture de Steam au démarrage d'Ubuntu

En voilà une excellente idée que les développeurs de Steam pour Linux devrait suivre de près, voire même intégrer. Thor27 a créé un hack de Steam pour Linux qui permet de se connecter à Steam depuis la session de démarrage d'Ubuntu, sans avoir besoin de passer par l’environnement Unity. Une pratique régulière, par exemple utilisée avec XBMC.

En effet, Steam Login est une application qui va pleinement utiliser le mode Big Picture de Steam. Big Picture, c'est un mode plein écran qui semble d'ailleurs remporter un véritable succès. C'est aussi un mode qui permettra aussi de jouer, via la future console de Valve, prévue, si tout va bien, pour 2013.

Steam Login n'utilise pas Compiz mais l'environnement ultra-léger et donc peu gourmand en ressources, Xfce (Xfwm4). Autrement dit, toutes les ressources de l'ordinateur pour jouer sont conservées ; fini les éventuels ralentissements et pertes de performances causés par l'environnement Unity et son Compositeur, Compiz.

Les joueurs invétérés devraient clairement essayer et jeter un œil à ce hack, même si celui-ci n'est évidemment pas officiel. N'oubliez pas, bien sûr avant, d'installer Steam sur Ubuntu.

Pour l'installer via ce dépôt, qui n'est malheureusement compatible qu'avec la version 12.10 d'Ubuntu, il faut tapoter les quelques lignes habituelles. Toutefois, et heureusement, un fichier .deb sur le dépôt Github, permet de l'installer facilement aussi sur la version 12.04. Pour finir, il est désormais inutile de passer par la version "Hack" de Steam Login, puisque Steam pour Linux est officiellement ouvert en béta à tout le monde. On espère quand même que ce dépôt sera à l'avenir compatible avec la version LTS, nettement plus stable, selon moi, d'Ubuntu.

sudo add-apt-repository ppa:thor27-gmail/steam-desktop
sudo apt-get update
sudo apt-get install steam-login

Pour être complet, voici aussi la liste légère, mais grandissante, des jeux Steam compatibles avec Linux (Disponible aussi là).

La filmographie 2012 US, une cosmologie Intouchable #video

vendredi 21 décembre 2012 à 16:09

NeoSting.net - La filmographie 2012 US, une cosmologie Intouchable

Je rejoins et de loin, Serge Kaganski, dans son article Ciné US, Ups & Downs, faisant une rétrospective des films US de 2012. Cette année, puisqu'il est l'heure de faire un bilan, a été pour moi, quasi post-apocalyptique, et ne peut que laisser une nouvelle place aux années à venir, du moins faut-il l'espérer.

L'indigestion grandissante a été fatale, et peu de films ont réussi à maintenir l'acidité de mon estomac. Lorsqu'il ne s'agissait pas de Blockbusters à peine assumés et polarisés sur des effets visuels qui poutrent une loutre en hibernation, on avait le droit à des comédies post-ado lourdingues et des drames pour les jeunes dépucelées en manque de repères. D'ailleurs, si les films ont manqué à ce point d'impacts et de repères, comment la génération qui les regarde et qui se construit une culture psychologique peut-elle se sentir libérée et utile dans le monde qui les fait rêver et les entoure ?

Oui, il faut donc espérer que l'avenir, et du moins 2013 saura se renouveler et corriger les tirs explosifs ne servant qu'à faire diversions pour soi-disant répondre à la demande du public. Mais, dans un système aujourd'hui uniquement basé sur le profit des multinationales gérant le parc cinématographique américain, l'engrenage risque bien encore de mettre l'accent sur cette vomissante habitude consistant à empêcher des réalisateurs de produire, voire de défendre, des ouvres originales quelque peu philosophiques. Cosmopolis, tout comme peut-être Looper, resteront les trublions de ce chaos, mais auraient mérité une attention plus libérée. Une petite mention aussi pour Killer Joe à retenir. Si la critique est facile et l'Art difficile, on sent bien que cette année, l"Art dans ce secteur a été plutôt servi comme un SDF espérant, la bouteille presque vide à la main et le goulot sur la bouche, que quelques pièces tombent du ciel.

Tout ça pour vous présenter un résumé, réalisé encore par GenRocks de cette filmograhy 2012. On peut y voir la liste des films présentés, avec les quelques extraits musicaux utilisés. rassurez-vous, vous pourrez compter que les programmes télévisuels de cette fin d'année mortelle pour vous achever.



J'en profite pour rajouter Cinema 2012, une autre filmographie de Kees van Dijkhuizen jr. qui a d'ailleurs réalisé différents Mashup, comme celui de Pixar qui est effectivement plus sympathique et - comme toujours de sa part - réussi. (Merci à Yuki Bouygues pour l'info)

Réactiver Unity qui ne se lance plus au démarrage d'Ubuntu. #astuce

vendredi 21 décembre 2012 à 14:32

NeoSting.net - Réactiver Unity qui ne se lance plus au démarrage d'Ubuntu.

Si, comme moi, vous avez fait l'amère expérience d'avoir un écran totalement vierge - si ce n'est juste l'affichage du fond d'écran, lorsque vous avez lancé votre session Ubuntu, sachez que tout n'est pas perdu. C'est juste que l'environnement Unity n'est pas lancé.

Ceci m'est arrivé par le passé, lorsque j'ai installé la version 12.10 d'Ubuntu, et que j'ai fait l'erreur de demander une installation des pilotes propriétaires Ati depuis les paramètres du système.

Pour corriger ce problème, il faut en fait installer CompizConfig-Setting-manager (ccsm) et réactiver le plugin Unity. Bien sûr, il faut le faire depuis un terminal qui n'est plus "accessible". On profitera donc du raccourci clavier CTRL + ALT + F1. N'oubliez pas que pour sortir de ce terminal en plein écran, il faut suivre ce raccourci clavier : CTRL + ALT + F7 (ou F8, parfois)

Installez donc le manager Compiz :

sudo apt-get install compizconfig-settings-manager

Ensuite, tapez ces deux commandes. La première est une demande d'utilisation de la première sortie graphique (sinon, ça ne marche pas), et la seconde va lancer le manager dans lequel vous pourrez activer le plugin Unity.

export DISPLAY=:0
ccsm