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Twitter Music. Un lancement décevant #musique

jeudi 18 avril 2013 à 17:14

NeoSting.net - Twitter Music. Un lancement décevant

Twitter l'aura finalement lancé, ce jeudi 18 avril 2013, son service de musique. Mais pour pouvoir l'utiliser, si vous n'avez pas de compte Spotify, iTunes ou Rdio, vous pouvez déjà passer votre chemin, pour le moment. De plus, et pour couronner le tout, Twitter indique que la France n'est pas encore sur la liste des pays "compatibles". Sinon, ce nouvel espace peut être accédé via l'interface web, mais aussi depuis une application sur l'app-store d'Apple. Pour Android, c'est pour bientôt.

Certes, le catalogue iTunes est immense (on accède à des extraits plutôt brefs), mais il faut obligatoirement relier son compte, avec les autres services de musique pour pouvoir en profiter. On regrettera en tout cas, amèrement que Twitter ne se soit pas mis aussi en relation avec Jamendo, ou même soundcloud (le lecteur est intégré aux tweets, mais pas sûr, sur le mode "découverte") par exemple. On peut aussi clairement oublier Grooveshark, le grand détesté des majors. Du coup, pour faire découvrir des artistes indépendants, on repassera, mais tout espoir est permis puisque d'autres sources seront ajoutées. Écouter et découvrir de la musique sur ce réseau social de micro-blogging n'est donc pas à la portée de tout le monde, mais pouvait-il en être autrement, maintenant que les Majors se sont accaparées le web ? Sinon, le but est de tweeter avec le hashtag #nowplaying et d'ajouter le lien source pour que twitter se transforme en lecteur (avec les services compatibles. Enfin, on peut voir ce qui se partage le plus, histoire d'étouffer davantage les musiciens indépendants.

Il reste pour moi un service lancé en demi-teinte ; c'est qu'il ne faudrait pas offusquer les ayants-droit.

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L'Open Bar de la Défense, l'Open-Source à la française #actualité

jeudi 18 avril 2013 à 14:31

NeoSting.net - L'Open Bar de la Défense, l'Open-Source à la française

Comment voulez-vous que le logiciel libre s'impose en France, notamment comme système d'exploitation, si cette dernière ne fait pas un effort pour l'adopter ? Derrière cette bonne volonté utopique se cache surtout une histoire de gros sous, couplée à une histoire d'habitudes conservatrices. En 2009, le ministère de la Défense avait conclu un contrat "Open Bar" avec Microsoft pour installer son parc informatique avec Windows et ce sans avoir lancé d'appels d'offres. Celui-ci avait été signé pour quatre ans, et aujourd'hui, en 2013, c'est l'heure de le revoir, soit en le reconduisant, soit en l'abandonnant au profit des logiciels libres.

Malheureusement, comme l'avait signalé PC-INpact, le renouvellement semble être prioritaire et en bonne voie d'achèvement. Mais de nombreux problèmes sont liés à cette affaire.

Le premier, c'est qu'encore une fois, aucun appel d'offre n'a été lancé, ce qui prouve encore une fois la volonté de renouveler et surtout d'imposer les logiciels propriétaires. L'hebdomadaire Le Canard Enchaîne rapporte que Patrick Bazin, le directeur central de la Direction interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'information (DIRISI), milite pour la reconduction de ce contrat pour des "contraintes d'interopérabilité entre alliés". Fausse excuse de mauvaise foi, ou méconnaissance et peur du libre ? Les logiciels libres sont par nature interopérables ; l'HTML l'est, LibreOffice l'est avec les formats propriétaires d'Office... Rester sur du logiciel propriétaire, c'est s'enfermer dans des technologies que l'on ne peut maîtriser, c'est devenir dépendant et impuissant face à celui qui le contrôle.

Le second problème, et non des moindres, c'est que Windows déployé à l'étranger, intègre une BackDoor reliée à la National Security Agency (NSA) - oui, même votre PC, comme le rappelle l'APRIL. En effet, et si le Pentagone décidait de bloquer certaines fonctions de Windows par cette backdoor, paralysant l'armée française ? C'est aussi une porte ouverte pour la surveillance généralisée des communications privées. C'est donc donner beaucoup de pouvoirs aux "alliés" au dépends de l'indépendance. Pour sécuriser les informations et les secrets de l'Armée française, on a vu mieux...

Mais quitter Microsoft, ce n'est pas simple. D'abord, il y a ces fameuses habitudes du personnel. Changer pour du logiciel libre demandera de nouvelles formations. Ce n'est pas gratuit et ça demande du temps. Il faut ensuite trouver une alternative libre qui soit intéressante, mais comment le savoir sans appel d'offres ? On l'estime avec une bonne dose de blanco noir. Ensuite, quitter Microsoft, c'est devoir s'acquitter des licences de ses logiciels qui étaient juste louées pour cent euros hors-taxes par poste, comme le veut le contrat rappelé par le vinvinteur dans son enquête sur l’étrange pacte de l’armée française avec Microsoft. Un accord qui aboutira inévitablement vers une atteinte à la sécurité nationale et à un problème de neutralité.

L'APRIL demande d'ailleurs clairement à ce qu'une cure de désintoxication soit entamée, et que la circulaire Ayrault sur l'usage du logiciel libre dans l'administration (document PDF) ne soit pas juste un morceau de papier pour les bonnes consciences.

Mais peut-être plus grave encore, avec cette entente "Open Bar". On note une possible Intelligence avec l'ennemi. Enfin, l'OTAN est là pour servir de rideau. L'Article 411-4 du code pénal stipule ceci :

Le fait d'entretenir des intelligences avec une puissance étrangère, avec une entreprise ou organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou avec leurs agents, en vue de susciter des hostilités ou des actes d'agression contre la France, est puni de trente ans de détention criminelle et de 450 000 euros d'amende.

Est puni des mêmes peines le fait de fournir à une puissance étrangère, à une entreprise ou une organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou à leurs agents les moyens d'entreprendre des hostilités ou d'accomplir des actes d'agression contre la France.

Enfin, pour finir sur une note plus "marrante", ce contrat "Open Bar" n'est même pas signé avec Microsoft France, mais avec Dublin, très peu, voire pas du tout taxant. De l'évasion fiscale, si l'on peut dire.

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Prix et disponibilités des GeeksPhone Peak et Keon (Firefox OS) #matériel

mercredi 17 avril 2013 à 19:33

NeoSting.net - Prix et disponibilités des GeeksPhone Peak et Keon (Firefox OS)

Vous vous souvenez des smartphones GeeksPhone tournant avec Firefox OS ? Les deux premiers modèles vont être très bientôt disponibles sur le store (selon le communiqué officiel, ce sera pour la semaine prochaine), et on connaît désormais leurs prix.

Le Keon, entrée de gamme sera commercialisé à seulement 91 Hors-Taxes. Quant au modèle un peu plus véloce et plus gros, le Peak, celui-ci sera vendu à 149 euros (toujours HT). Voilà qui a de quoi raviver l'entrée de gamme des smartphones, car ces modèles ne seront pas pour autant du "bas de gamme". Firefox OS, c'est l'environnement mobile créé par la fondation Mozilla et basé exclusivement sur des formats ouverts (principalement le HTML5 et le javascript). Autrement dit, je vois ça plutôt comme des smartphones d'avenir au potentiel évolutif considérable, avec une gestion de ses données personnelles ntéressantes. Tout ne sera bien sûr pas parfait dès le début, surtout que Firefox OS n'est pas encore vraiment "fini", mais j'espère que les mises à jours seront faciles à faire. Il serait intéressant que les surcouches "propriétaires" ne viennent pas entacher cet environnement, comme on peut le voir avec Android.

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Kobo Aura HD, la Kindle Paperwhite a sa véritable concurrente #matériel

mercredi 17 avril 2013 à 17:17

NeoSting.net - Kobo Aura HD, la Kindle Paperwhite a sa véritable concurrente

Le monde des liseuses, en ce moment, devient vraiment intéressant. La concurrence à du bon. Après la Kindle Paperwhite d'Amazon, c'est au tour de la société Kobo de sortir sa véritable concurrente, la Kobo Aura HD. Un peu plus grande que la paperwhite (6") avec son écran en 6,8 pouces, la Kobo Aura HD propose à son tour un écran doté d'une technologie de lumière, dite "LightLuxe", qui permet de lire la nuit. Cette technologie s'est largement améliorée par rapport au modèle précédent sur la Kobo Glo.

Tout d'abord, une petite vidéo officielle d'annonce de la Kobo Aura HD, capable, faut-il le rappeler, de lire les epub, contrairement à la liseuse d'amazon.



Voici maintenant une vidéo proposée par le site Goodereader, testant et comparant dans la pénombre, la Kobo Glo avec la toute nouvelle Aura HD (à gauche). On voit bien que la douceur et l'uniformisation de la lumière n'a rien a envier, désormais, à la Kindle Paperwhite. Ce serait, à ce propos intéressant de vraiment comparer les deux, l'une à côté de l'autre, et si je trouve une vidéo faisant cette comparaison, je l'ajouterai ici.



Plutôt véloce avec son processeur 1ghz, elle dispose toujours d'un stockage de 4Go, extensible par carte MicroSD. Surtout, elle dispose d'un écran doté d'une résolution de 1440x1080 avec 265PPP (un record). Enfin, elle est annoncée pour une autonomie de 2 mois pour 30 minutes de lectures par jour. Reste à savoir si, pour les noctambules, cette autonomie ne baissera pas drastiquement. Son prix ? 169 euros. Ça fait envie.

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Bindworx. Paye à la carte tes paragraphes et contenus dans ton ebook #actualité

mercredi 17 avril 2013 à 15:58

NeoSting.net - Bindworx. Paye à la carte tes paragraphes et contenus dans ton ebook

Ça devait forcément arriver un jour ou l'autre ; le livre numérique encore sous-exploité aujourd'hui cherche une solution pour devenir rentable tout en se diversifiant dans son approche. Exit donc, le livre numérique sous la forme "classique", il faut profiter des nouvelles technologies pour proposer un système de contenus plus proche des besoins du lecteur. L'ebook, à la carte, c'est, en substance, ce que propose la société Bindworx, issu du mariage entre Eden Interactive et Trust Media Distribution.

Le concept encore en béta fermée consiste à faire payer des petits bouts de contenus que le lecteur aura choisi, dans le catalogue, pour créer un ebook final. Le client peut donc désormais choisir en payant pour chaque insertion, des images, des vidéos, des musiques, ou des bouts de phrases, de paragraphes et de chapitres, issus de diverses sources. Dans un monde où le droit d'auteur est souverain, je vous laisse imaginer le prix du rendu final, car il faut bien payer les auteurs. Et puis, les contenus protégés par les droits d'auteurs seront aussi verrouillés que difficiles à trouver. "L'imagination n'a pas de limite", peut-on lire sur le site, mais elle en a une : celle de ne pas pouvoir choisir réellement ce que l'on veut ajouter. Enfin, pour compléter le tout et répondre aux besoins des éditeurs de tracer leurs contenus, les livres seront plantés de mouchards afin de savoir par qui, quand et comment leur contenus sont utilisés. Tiens, ça me rappelle quelque chose...

Plymouth Fury 1985Pourrais-je ajouter au livre "Christine" de Stephen King, sorti en 1983, des photos de l'auteur, des extraits de sa fiche sur wikipédia, et même mettre des photos différentes de la belle et démoniaque Plymouth Fury, modèle 1958, sur toutes les pages ? Pourrais-je ajouter la bande originale sonore du film éponyme pour en profiter pendant ma lecture ? Pourrais-je ajouter les scènes du film, à la suite des scènes dans le livre ? Je n'ose à peine imaginer le tarif final, et les négociations qu'il faudrait intenter pour obtenir toutes les autorisations des auteurs.

Bien sûr, Bindworx n'ira pas si loin. Le but est d'inciter les clients à prendre des bouts de paragraphes, de phrases, de chapitres de différentes livres pour en créer un nouveau et récolter, au passage, la monnaie. Fairfe payer plus pour gagner plus, il fallait y penser... Le nouveau livre numérique, qui sera assurément bourré à craquer de DRM, va permettre aux éditeurs de soi-disant trouver un nouveau modèle économique. J'en rigole déjà.

Mais la question que je me pose : qui voudra créer et acheter ça ? Et puis, quels éditeurs accepteront de faire confiance à Bindworx, même sans frais supplémentaires, d'entrer dans ce système ?

Non, sérieusement, "je suis trop vieux pour ces conneries". (Et paf, 0.15€ en moins)

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