PROJET AUTOBLOG


NeoSting.net

source: NeoSting.net

⇐ retour index

Mise à jour

Mise à jour de la base de données, veuillez patienter...

Six Strikes. Un adolescent puni pour avoir téléchargé illégalement ! #actualité

mardi 21 mai 2013 à 01:51

Le fameux Six Strikes, l'équivalent de la hadopi aux États-Unis mais avec six avertissements, a débuté en février 2013 et les premiers avertissements tombent. Quoi de plus banal ? Une famille a reçu un avertissement mais le père, sachant qu'il n'a rien fait de mal, a découvert que son fils était l'auteur du méfait. Le paternel, dans toute sa splendeur compréhensive a joué le rôle de la pédagogie vue par les Majors : il a puni son fils en lui faisant écrire une lettre destinée aux Ayants-droit dans laquelle il doit s'excuser. Non, ce n'est pas au programme du Six Strikes, mais juste un excès de zèle d'une autorité dont l'adolescent n'a vraiment pas besoin. Le CCI (Center for Copyright Information) crie déjà victoire.

Est-ce une attitude à avoir envers ses enfants pris en flagrant délit de téléchargement illégal ? En ce qui me concerne, même si en France, le cas est un peu différent, si jamais je chope bientôt mes enfants en train de télécharger une œuvre de façon illicite, je sévirai aussi en remettant en question mon éducation envers leurs usages et les bonnes façons de se servir du réseau des réseaux. Les VPNs, FTPs, IRCs et autres Seedbox et services comme put.io, c'est toujours utiles pour se cultiver.

Pourquoi ce comportement déviant à l'encontre des Majors ? Pourquoi au lieu de m'abonner à un service de contournement à 10€, je ne leur achète pas plutôt pour le même prix UNE place au cinéma par mois ? Pour de nombreuses raisons qui sont toujours les mêmes, et en voici deux.

D'abord, la première et certainement l'une des plus importantes : l'absence d'offre légale en streaming pour les films. En France, pays moderne et connecté, s'il en est, on se croirait encore au tiers-monde numérique en ce qui concerne l'accès aux œuvres sous copyright. Pour la musique, c'est moins flagrant, mais le phénomène est toujours présent. Si je ne rechignerai pas à payer UN abonnement Premium à Spotify pour la famille (rappelons en passant que c'est normalement un compte par personne, donc 40€ par mois...), je ne pourrai que les encourager à aller piocher ailleurs pour découvrir des œuvres plus marginales.

Ensuite, la seconde raison et certainement LA plus importante : les prix. Comment un adolescent sans ressources financières, qui en passant, commencera bientôt à connaître le terme "débiteur" sur son compte en banque, peut-il se payer un abonnement ou même une VOD, juste hors de prix ? De plus préférerons-nous rester dans la légalité en se contentant d'UN album musical et d'UNE VOD par mois, alors que pour le même prix, nous pouvons profiter presque de façon illimitée de catalogues en tout genre ? Cela veut-il donc dire que sans ressources financières, personne n'a le droit, selon la vision des Majors, d'accéder à la Culture ? Enfin, les adolescents qui piratent sûrement plus que les autres tranches d'âges, forgent pourtant leurs goûts, leurs passions et donc leurs dépenses à venir, comme jadis, je copiais des cassettes VHS et audio, celles-là même qui aujourd'hui m'incitent à acheter ce que j'aime quand j'en ai les moyens...

Vivre dans un environnement culturel ne peut dépendre uniquement du facteur prix ; c'est un besoin inaliénable qui plus est à l'heure d'Internet, qui permet de se sentir en harmonie avec ses camarades et d'éviter ainsi d'être marginalisé, stigmatisé et rejeté comme l'inculte du quartier. Aucune pédagogie ne pourra corriger ce besoin, et certainement pas une lettre écrite au forcing.La prise de conscience de la valeur marchande d'une œuvre n'arrive qu'avec ses premiers deniers. Enfin, lutter contre le besoin de découvrir les cultures ne peut qu'entraîner une détérioration de son environnement sociale ; encore plus lorsque l'on est jeune.

Pour un peu, j'ai failli être grossier avec ces putains de la Culture.


Six Strikes. Un adolescent puni pour avoir téléchargé illégalement ! est une publication originale sur le blog NeoSting.net
Article sous licence Creative Commons CC-By

flattr this!

TPB AFK, le documentaire gratuit censuré par les Majors #actualité

lundi 20 mai 2013 à 19:02

Du côté du Copyright, il y a de vraies débilités, qui prouvent comme toujours, que les Majors savent abuser de leurs positions dominantes et ce, au mépris même des vrais auteurs indépendants.

Alors que le documentaire TPB AFK, Away from Keyboard a été déployé sous licence Creative Commons par son auteur Simon Klose, des ayants-droit comme LionsGate, mais aussi Viacom, Paramount et la Fox ont demandé au géant de la recherche Google de dé-référencer des liens de son documentaire sur de nombreux sites. La Paramount s'est occupée du domaine forum.warez.ag, par exemple.

On voit effectivement, en cherchant TPB AFK sur Google qu'il existe des plaintes DMCA demandant d'enlever des liens, comme sur pirateproxy.net, un proxy vers TPB. Apparemment, pour le moment, le domaine officiel de The Pirate Bay, thepiratebay.sx n'est pas concerné.

Un problème lié au système automatisé des réclamations, avec un nom comportant les termes h264 et 720p ou 1080p ? Probable, mais Même pas sûr... d'où le besoin de revoir de fond en comble ce système avant qu'il ne soit trop tard. En tout cas, c'est un vrai problème qui montre que les Majors peuvent faire censurer tout ce qu'elles veulent sur la toile, sans risques, même des œuvres libres et gratuites. En même temps, si Google ne s'étaient pas acoquinée avec elles, ce serait peut-être un peu différent, mais maintenant, il est trop tard. La firme de Mountain View a des comptes à rendre pour ne pas les frustrer et pour pouvoir continuer d'avoir des contrats juteux pour ses services de musiques et de vidéos...

Sinon, DuckDuckGo existe aussi comme alternative. Enfin, heureusement, le succès de ce documentaire fait qu'il n'est pas difficile de le trouver partout sur la toile, même sur Google qui propose par exemple ce lien pour le télécharger. Aujourd'hui, le documentaire gratuit à tout de même récolté près de 50.000 dollars.


TPB AFK, le documentaire gratuit censuré par les Majors est une publication originale sur le blog NeoSting.net
Article sous licence Creative Commons CC-By

flattr this!

Linux. Secure-delete, ou comment écraser l'espace libre d'un disque #astuce

lundi 20 mai 2013 à 12:46

Il est toujours possible de récupérer des documents effacés sur un disque, même après plusieurs tentatives de suppressions classiques. Avec linux, il existe un outil quasi natif qui permet de supprimer de façon sécurisée les traces résiduelles d'un disque présentes dans son "espace libre". Ce sont bien ces traces qui servent à recouvrir des données. Cet outil, c'est sfill, dans le paquet secure-delete, que l'on peut, pour la majorité des distributions, installer depuis sa logithèque.

sudo apt-get install secure-delete

Je vais vous donner une astuce, par l'intermédiaire d'un script pour Nautilus, qui permet donc de faire un effacement sécurisé directement depuis ce gestionnaire de fichiers de Gnome. Sachez que si, sur un disque SSD, c'est plutôt rapide, ce n'est pas du tout la même histoire sur des clefs USB ou des disques à rotation mécanique. La procédure peut prendre des heures.

Voici donc le script qu'il faut placer dans le répertoire caché .gnome2/nautilus-scripts dans son dossier personnel. (ctrl+h pour le voir)

#!/bin/sh
 
test -z "$PWD" && exit 1
mkdir -p "$PWD/ECRASEMENT"
trap "rm -rf $PWD/ECRASEMENT" EXIT
 
{ (echo 0
MAX=4000000
FREE="$(df -P "$PWD" | awk '/\// { print $4 }')"
if [ "$FREE" -gt "$MAX" ]; then
    for n in $(seq 0 $((90 / ($FREE / $MAX))) 90); do
        echo "$n"
        FILE="$PWD/ECRASEMENT/$FREE.$n.$$"
        echo "# Écrasement de $FILE"
        dd if=/dev/zero of="$FILE" seek="$MAX" bs=1k count=1
        shred -n 3 "$FILE"
    done
    echo 90
fi
echo "# Écrasement de l'espace libre restant"
RESULT=$(gksu --description "sfill" "sh -c '
sfill -l -l \"$PWD/ECRASEMENT\" &&
sfill -l -l \"$PWD/ECRASEMENT\" &&
sfill -l -l \"$PWD/ECRASEMENT\" || echo ERROR")
test "$RESULT" = "ERROR" && exit 1
rm -rf "$PWD/ECRASEMENT"
echo 100
echo "# Écrasement de l'espace libre terminé avec succès"
) || {
echo "# Une erreur est survenue."
zenity --error \
  --text "Une erreur est survenue pendant l'écrasement de l'espace libre." \
  --title "Écrasement de l'espace libre"
} ; } | zenity --progress --title "Écrasement de l'espace libre"

Une fois créé, le code copié et le fichier enregistré en ".sh", il faut le rendre exécutable. On peut le faire via un clic droit "propriété", onglet "permissions" ou dans un terminal avec la commande

chmod +x .gnome2/nautilus-scripts/Effacer-espace-libre.sh

Redémarrez Nautilus pour que le script puisse apparaître au clic droit.

nautilus -q

L'utilisation de sfill, sinon reste très simple dans un terminal, mais cette méthode ne fonctionne pas très bien avec des partitions en fat32.Préférez donc le script dans Nautilus, qui fonctionne bien.

df # pour avoir une liste des disques connectés dans un terminal
sfill -help # pour connaître les commandes. Par exemple -l deux fois ne fera qu'une passe.
sfill -v -l /media/MACLE # /dev/sda...

Sachez enfin que le mieux reste de le faire depuis un live CD/USB et les disques non montés. Si la sécurité de vos données vous intéressent, je vous conseille d'aller lire le guide d'autodéfense numérique.


Linux. Secure-delete, ou comment écraser l'espace libre d'un disque est une publication originale sur le blog NeoSting.net
Article sous licence Creative Commons CC-By

flattr this!

Logitech propose ses produits (souris) compatibles Linux #actualité

dimanche 19 mai 2013 à 17:10

Voilà qui me fait doucement sourire. Logitech à ouvert une option de recherche pour filtrer et trouver la liste de ses matériels qui sont compatibles avec... Linux. On sent qu'on entre enfin en 2013 chez Logitech et que l'on pense à l'avenir, à moins que l'on essaye juste de le faire croire...

Personnellement, je pense surtout que l'arrivée de Steam y est pour beaucoup, car elle n'a pas apporté que des fausses joies liées aux jeux vidéo sur Linux. C'est en fait tout le secteur, et donc des composants, qui commence doucement à se réveiller et à prendre conscience de l’existence des systèmes d’exploitations alternatifs et libres. Les fabricants de matériels informatiques s'y mettent donc un peu plus sérieusement, comme Dell, qui a récemment lancé sa gamme des Alienware proposée avec Ubuntu.

Voilà donc à quoi s'attendre pour le moment, avec quelques souris, par exemple définies comme officiellement compatibles. Mais surtout, ne cherchons pas les modèles dédiés aux jeux vidéo pour gamers, ni à à trouver des pilotes pour les premières références comme la m185, m187, m105 et m345. En effet, vous aurez noté que ce sont tous des modèles dotés de boutons classiques, et surtout sans superflus. À ce tarif, on n'apprend donc pas grand chose... et heureusement que l'on a pas attendu Logitech pour pouvoir profiter de leurs souris sur Linux...

20130519-17:11:17-1159x653-1

Il reste que maintenant - au lieu de faire semblant, histoire de montrer qu'on est dans la tendance - il serait temps pour le fabricant suisse de développer vraiment des pilotes qui permettent de profiter des boutons supplémentaires comme sur les G700 ou sa dernière évolution, la G700s, par exemple. Car oui, si ces souris sont fantastiques (une fois qu'on a goûté au système d'activation/désactivation de la molette "lisse" on ne peut plus s'en passer), on ne peut toujours utiliser que les boutons classiques communs à toutes les souris.

Aller, encore un (très gros) effort, histoire d'éviter de se foutre de la gueule du monde.


Logitech propose ses produits (souris) compatibles Linux est une publication originale sur le blog NeoSting.net
Article sous licence Creative Commons CC-By

flattr this!

Comment installer VirtualBox par son dépôt avec Ubuntu Linux #astuce

dimanche 19 mai 2013 à 11:44

Une petite astuce pour expliquer comment installer la dernière version de VirtualBox, le logiciel d'Oracle qui sert à créer plusieurs machines virtuelles sur son ordinateur, comme Windows, BSD, OpenSuse, Ubuntu, Debian, etc. Ici, on l'installe en utilisant son dépôt officiel, afin de bénéficier des futures mises à jour automatiquement, sans avoir à le re-télécharger à chaque fois.

À l'heure où j'écris ces lignes, la version actuelle de VirtualBox est en 4.2.12, alors que la version dans la logithèque d'Ubuntu 12.04 est en 4.1. VirtualBox est sinon, à télécharger pour linux ici, et cette page répertorie les différentes valeurs pour son sources.list en fonction de son système d'exploitation. L'exemple ci-dessous concerne donc Ubuntu 12.04 (LTS) Precise Pangolin.

On va donc ouvrir son terminal (ctrl+alt+T). Les 3 commandes suivantes permettent donc d'installer le dépôt d'Oracle dans le sources.list, d'ajouter la clé, et enfin d'installer VirtualBox.

sudo sh -c 'echo "deb http://download.virtualbox.org/virtualbox/debian precise contrib" >> /etc/apt/sources.list'
wget -q http://download.virtualbox.org/virtualbox/debian/oracle_vbox.asc -O- | sudo apt-key add -
sudo apt-get update && sudo apt-get install virtualbox-4.2


Comment installer VirtualBox par son dépôt avec Ubuntu Linux est une publication originale sur le blog NeoSting.net
Article sous licence Creative Commons CC-By

flattr this!