PROJET AUTOBLOG


NeoSting.net

source: NeoSting.net

⇐ retour index

Nostalgie. Publicité des consoles PlayStation Sony depuis 1995. #jeuvidéo

lundi 21 octobre 2013 à 15:03

Voilà un bel exemple d'une jolie publicité plutôt créative de la part de Sony. Elle joue principalement sur le thème de l'émotion, et il faut dire que la firme nippone n'avait aucune raison de ne pas en profiter, puisque sa branche jeu vidéo existe depuis 1995, avec la toute première PlayStation. Les joueurs qui ont, comme moi, connu cette époque ne pourront pas rester indifférents.

Bien sûr, cette publicité, sans trop en faire, joue sur la prochaine sortie de la PS4 prévue avant la fin de l'année, mais c'est un moyen idéal pour expliquer que finalement, la PS4 saura aussi marquer les générations de joueurs, qu'ils soient jeunes ou déjà vétérans. Avec un cycle d'environ 5 ans, l'identité d'une console de salon a le temps d'ancrer les émotions et les souvenirs de façon profonde dans nos mémoires. Toutefois, cela ne va pas s'en une culture commerciale respectant les joueurs. Car, si, il est difficile de gagner la confiance, une approche non respectueuse des joueurs et de leurs envies et besoins, peut très vite la faire perdre, et ce n'est pas Microsoft qui me dira le contraire, avec sa Xbox One. À sa décharge, toutefois, la surveillance à outrance de la NSA ne l'a toutefois pas aidée, et quoiqu'elle fasse, désormais, la menace plane. À charge donc pour Sony de ne pas perdre sa crédibilité, et Nintendo l'a très vite compris en respectant aussi au fil des années toutes les jeunes générations.

Pour un peu, on verserait presque une petite larme de nostalgie.


Nostalgie. Publicité des consoles PlayStation Sony depuis 1995. est une publication originale sur le blog NeoSting.net
Article sous licence Creative Commons CC-By

Twitter veut rassurer, envisage l'obésité des données personnelles #actualité

dimanche 20 octobre 2013 à 00:54

Twitter, avec ses 200 millions d'utilisateurs actifs par mois, fait beaucoup parler de lui ces derniers temps. Entre la nouvelle possibilité de recevoir des messages privés de gens que l'on ne suit pas (fonction laissée, heureusement, au choix de l'utilisateur n'ayant pas envie de subir les foudres des spammers), et son entrée en bourse, pour ne citer que les deux actualités les plus populaires du moment, Twitter semble vouloir aussi donner de nouveaux indicateurs pour rassurer ses futurs investisseurs.

Deux nouveaux indicateurs montrent l'envie de la société de ne s'intéresser qu'à ce qui fonctionne.

Vers une application mobile de messagerie instantanée

C'est pour cela que récemment, Twitter a expliqué sa forte motivation de vouloir concurrencer les messageries instantanées sur mobiles ; un secteur qui plaît et rassure surtout les investisseurs et les internautes peu regardant quand il s'agît de protéger leur vie personnelle... Il faut dire quand même que 300 millions d'utilisateurs revendiqués par WhatsApp, ça montre qu'il y a peut-être un intérêt commercial à apporter sa propre solution. Le service concurrent japonais Line est également une cible de choix. Ça tombe bien, on perçoit rapidement un lien direct avec ses fonctions actuelles dans ce secteur.

Vers la suppression de son service "Music"

2013101923:55:06-735x370Toujours dans le but de rassurer ses investisseurs, Twitter va devoir enlever tout ce qui ne rapporte pas, et dans la ligne de mire de la société, on retrouve aujourd'hui son service récemment mis en place, Twitter Music. Alors que ses utilisateurs pouvaient en attendre beaucoup, avouons que le service à envoyé un énorme coup d'épée dans l'eau, la faute à l'unique possibilité d'écouter des petits extraits d'une dizaine de secondes par morceau. C'est peu, et peu ragoûtant. Pour corriger ce problème, Twitter avait fait un partenariat avec Rdio et Spotify, afin de permettre à ses utilisateurs d'écouter les morceaux proposés en entier.

Mais qu'importe, les twittos boudent son approche musicale éphémère et plutôt mal intégrée. D'après une source proche de Twitter, relayée sur AllThingsD, Twitter devrait abandonner rapidement sa branche "music". Ce serait, certainement, l'une des meilleures choses qui puisse lui arriver : arrêter de manger dans la bouche des ayants-droit ne peut qu'aider à ne pas cumuler les tares, comme celle de son entrée en bourse, contre la liberté d'expression et pour la censure.

Vers un nouveau visage ?

Avec ces indicateurs clairs, on comprend vite que Twitter va faire du vide pour mieux remplir ses bourses. Ainsi, il y a fort à parier que les futures pressions financières que Twitter devra assumer, finiront par avoir raison de sa nature actuelle. Un tout autre visage devrait, à l'avenir, montrer de nouvelles dents en or au mordant très saignant ; Twitter deviendra aussi avide que Google en ce qui concerne les données personnelles, mais c'était inéluctable avec son succès.


Twitter veut rassurer, envisage l'obésité des données personnelles est une publication originale sur le blog NeoSting.net
Article sous licence Creative Commons CC-By

Faire un backup complet de son Android avec adb #astuce

vendredi 18 octobre 2013 à 11:13

Voici une petite astuce plutôt rapide pour vous expliquer comment sauvegarder et faire un backup complet de votre smartphone sous Android en étant sous Ubuntu (et ses dérivées). Bien sûr, cela fonctionne aussi sur Linux en règle général, et sur Windows, à la condition d'avoir installé adb (des android-tools). Ça se passe dans un simple terminal à partir d'une seule commande. Ce backup comprend les préférences du système d'exploitation et les applications qui s'y trouvent. Ceci vous permet donc de vous assurer que vous avez une sauvegarde, si jamais vous faites quelques manipulations dans le but de changer ou tester un autre OS mobile, comme Ubuntu Touch, par exemple.

Pour cela, vous devez donc avoir les outils adb.

Au choix, vous pouvez utiliser l'un ou l'autre de ces dépôts PPA. Si vous l'avez déjà fait, bien sûr, passez juste à l'étape suivante. Notez au cas où que android-tools-fastboot est optionnel pour le backup.

# Choisissez le dépo PPA que vous voulez utiliser, pas les deux !
sudo add-apt-repository ppa:phablet-team/tools
sudo add-apt-repository ppa:nilarimogard/webupd8
sudo apt-get update
sudo apt-get install android-tools-adb android-tools-fastboot

Faire un backup complet de son smartphone sous Android avec adb dans un terminal

Une fois adb installé, branchez votre smartphone au PC et activez le mode développeur ainsi que le débogage USB. Si vous êtes déjà root sur une AOKP ou Cyanogenmod, ce n'est pas la peine.

Ouvrez maintenant un terminal, et placez vous dans le répertoire de votre choix. Procédez alors au backup. Un fichier backup.ab sera créé.

cd Documents/
adb backup -apk -shared - all

Votre smartphone vous demandera de confirmer la procédure.

Restaurer un backup avec adb dans un terminal

Pour pouvoir restaurer son système et ses applications, il faudra de nouveau installer une ROM Android, comme la rom-stock, une Cyanogenmod, ou une AOKP. Une fois cela fait, il ne reste plus qu'à lancer cette nouvelle commande pour retrouver tout comme avant...

cd Documents/
adb restore backup.ab


Faire un backup complet de son Android avec adb est une publication originale sur le blog NeoSting.net
Article sous licence Creative Commons CC-By

Ubuntu 13.10 est sortie. La déchéance est en marche. #actualité

jeudi 17 octobre 2013 à 18:52

Vous le savez sûrement déjà, mais aujourd'hui, Canonical a déployé officiellement sa nouvelle version d'Ubuntu, la 13.10 Saucy Salamander. Seulement, avec cette nouvelle version, autant le dire tout de suite : il ne faut pas s'attendre à trouver de véritables nouveautés susceptibles d'intéresser le grand public, hormis une mise à jour du kernel. En fait, cette version, toujours de transition, supportée seulement 9 mois - donc jusqu'à la prochaine version 14.04 qui sera, elle, la LTS succédant à la 12.04 -, commence à véritablement déblayer le terrain, en vue de la préparation pour la 14.04.

Faut-il donc mettre à jour ? Si vous êtes l'heureux possesseur de la 12.04 LTS, je vous conseille de la garder. Pour les autres, amateurs des versions intermédiaires, c'est recommandé, tout simplement parce que les mises à jour de sécurité vont rapidement s'interrompre à partir de janvier prochain. Canonical, depuis la 13.04 a beaucoup changé sa vision du desktop, avec pour cause principale son entrée et la fusion de son système sur le mobile. De plus, plutôt que de continuer sur une belle lancée, Canonical s'est acharnée et a perdu beaucoup de temps à intégrer un système de recherche sponsorisée au sein du Dash de Unity. Résultat : ce n'est plus juste amazon qui est cité, mais bien une cinquante de sites web en tout genre. Canonical espère par cette fonctionnalité remplacer le navigateur afin d'apporter ce que l'utilisateur demande directement dans le dash. Malheureusement, c'est, comme le veut l'expression, "ni fait, ni à faire", car les résultats deviennent juste vraiment bordéliques et quasi illisibles, ou souvent incompréhensibles.

2013101718:02:32-861x395Peut-on imaginer que Canonical va réussir à rattraper le tir perdu ? Il n'y a aucune raison à cela, d'abord parce que les nouvelles fonctionnalités seront rapidement figées pour la 14.04, afin de faire en sorte que cette prochaine LTS soit le moins buggée possible. N'oublions pas qu'elle devra avoir un support à long terme, et que partir sur une base de nouveautés souvent instables n'est pas un choix judicieux.

Normalement, la 13.10 était aussi censée remplacer le serveur d'affichage X, au profit de Mir, mais le greffon de compatibilité, XMir n'est pas prêt. J'ai, pour ma part, beaucoup de mal à voir Mir par défaut, à l'heure actuelle, dans la 14.04, car le développement est très loin d'être en phase de stabilité, même si sur mobile, c'est désormais déployé. Et ce n'est pas en 6 mois que les choses vont s'arranger totalement. Si jamais Canonical arrive à déployer Mir par défaut dans la 14.04, considéré donc comme une nouveauté, la perception entre la 12.04 et la 14.04 va très vite faire changer l'opinion de l'utilisateur quant à la "qualité" de ce système d'exploitation. Il aura d'ailleurs un choc en utilisant le nouveau dash, et ne comprendra pas pourquoi il aura fallu 2 ans pour ça.

Du côté donc de ce système de recherche avancée, on peut filtrer et activer de nombreuses sources, mais les résultats sont vraiment bordéliques et peu ragoûtants.

2013101718:24:43-1599x800

Toutefois, il est à noter que Compiz semble enfin beaucoup plus stable, de l'avis général que j'ai pu lire un peu partout, tout comme le dash et Unity en règle général. Selon mes premières impressions, j'ai beaucoup de mal à voir une réelle différence, avec de trop fréquents "problèmes de logiciels détectés", vraiment pénibles, donnant cette impression d'être dans une alpha.

Il serait vraiment temps pour Canonical d'écouter les avis de ses utilisateurs, avant qu'il ne soit trop tard.

Heureusement, des alternative de qualité existent

En attendant, et heureusement, il existe des dérivées d'Ubuntu qui proposent un environnement plus intéressant que celui, par défaut de Canonical. J'ai très fortement envie de vous encourager à passer à une Linux Mint avec un toujours plus performant Cinnamon, par exemple, sans oublier ElementaryOS, qui propose aussi sa propre vision d'un bon environnement Desktop. Pour les amateurs du système Ubuntu, facile d'utilisation avec avec de très nombreux logiciels populaires, Kubuntu est également une excellente alternative qui n'est d'ailleurs plus reconnue comme une branche "officielle" par Canonical. Mais il faut aimer l'environnement KDE. Bien sûr, Xubuntu, avec l'environnement xfce est aussi très intéressante, car rappelons-le, c'est surtout l'environnement Unity qui est encore et toujours à la peine.

Enfin, pour les plus expérimentés voulant essayer autre-chose et toujours libre, je ne peux que leur recommander de passer sur une archlinux, et pour commencer par une Manjaro. La Rolling Release, c'est souvent un gage de stabilité pour garder un certain bonheur à long terme, mais à l'usage, c'est plus compliqué.


Ubuntu 13.10 est sortie. La déchéance est en marche. est une publication originale sur le blog NeoSting.net
Article sous licence Creative Commons CC-By

Internet au Sommet. Vers une indépendance de l'ICANN ? #actualité

jeudi 17 octobre 2013 à 12:24

Connaissiez-vous cette carte de 2006 représentant l'infrastructure mondiale par 123 serveurs DNS root (ou racine) d'Internet ? En fait, tout Internet repose sur cette infrastructure de serveurs DNS racines, et comme tend à le démontrer Stéphane Bortzmeyer, les DNS ne servent pas uniquement à rediriger un nom de domaine vers une adresse IP ; ce n'est que la partie "visible" et facilement compréhensible du système de gestion des noms de domaine. Comme on peut le voir aussi sur cet article de l'ICANN, et contrairement à ce que l'on dit à ce sujet, il n'y a pas juste 13 serveurs racine situés aux États-Unis, mais bien une redondance par de multiples copies de ces serveurs racines dans le monde entier.

Ce qu'il faut, en revanche, prendre en compte, c'est l'aspect politique et organisationnelle de la gestion de ces serveurs. L'ICANN est la société décisionnelle pour l'attribution d'une majorité de noms de domaines et des numéros sur Internet et c'est cette autorité de régulation de l'Internet qui délivre en pratique un droit de délégation sur la vente des noms de domaines à différentes organisations, comme VeriSign pour les domaines ".com" et ".net" ou l'AFNIC pour le domaine ".fr". Notons quand même que l’ICANN n’a aucun pouvoir sur la racine du DNS. C’est le gouvernement des États-Unis, via l’agence américaine NTIA, qui donne les autorisations. Verisign, pour l'exemple est donc l’opérateur technique, qui les met en œuvre.

Le problème qui se pose depuis quelques années, vient du fait que l'ICANN est une société californienne qui n'arrive pas à gagner son indépendance à cause de ses liens avec le gouvernement américain. L'ICANN a en effet été fondée à la suite d'une directive du département du Commerce des États-Unis, et l'ICANN fonctionne toujours sur la base d'un mémorandum avec ce ministère. Depuis le 30 septembre 2009, date de la fin de son contrat avec le ministère, L'ICANN demande à ne plus être sous la sous tutelle du gouvernement américain, mais l'administration Bush s'y était très fortement opposée. Hors, aujourd'hui, avec les révélations d'Edward Snowden, la confiance des internautes s'est rapidement effritée sur le réseau des réseaux, et notamment envers toutes les sociétés liées de près ou de loin au territoire américain amoureux de la surveillance à outrance.

C'est en ce sens, et précisément sur ce sujet, que le 7 octobre 2013 en Uruguay, un sommet des organisations responsables de la coordination de l'infrastructure technique de l'Internet au niveau mondial a eu lieu. Elles demandent et veulent que la fragmentation de l'Internet ne se fasse plus uniquement au niveau national mais que tous les pays soient placés sur un pied d'égalité.

J'en ai profité pour interroger Stéphane Bortzmeyer, un spécialiste des DNS et de la structure technique d'Internet, à propos de ce sommet. Il office librement sur le blog bortzmeyer.org. Je tiens à le remercier d'avoir bien voulu répondre à ces quelques questions.

Interview de Stéphane Bortzmeyer

Concrètement, quel est votre avis sur la faisabilité de cette récente envie (des dirigeants des organisations responsables de la coordination de l'infrastructure technique de l'Internet au niveau mondial) d'appliquer une certaine décentralisation surtout politique de l'infrastructure pour qu'elle ne dépende plus quasi exclusivement du gouvernement américain ?

Il faut être prudent car rien n'indique qu'il s'agisse d'une vraie volonté et pas simplement d'un effet d'annonce. L'ICANN reçoit toute son autorité d'accords avec le gouvernement des États-Unis. Cela lui laisse la possibilité d'appeler à plus d'internationalisation, mais certainement pas celle de mettre cet appel en pratique.

Concernant des organisations comme l'IETF, elle est partagée entre le désir de prendre ses distances avec les ratiques d'espionnage de la NSA et la crainte de ne pas avoir autant d'influence dans un Internet plus internationalisé (en langage codé à l'IETF, cela se dit « il faut éviter la fragmentation de l'Internet »).

Quelles seraient les solutions envisageables pour que l'ICANN, et au final la structure décisionnelle de la gestion d'Internet, puisse évoluer en prenant en compte les sociétés civiles ?

Je ne suis pas optimiste quant à la possibilité que l'ICANN évolue. Notez aussi qu'elle n'est pas « la structure décisionnelle de la gestion d'Internet ». Elle a un pouvoir pour la gestion de la racine, et pour la régulation des domaines de têtes états-uniens (comme .com) mais cela ne représente pas tout l'Internet. Par exemple, ce n'est pas l'ICANN qui décidera s'il faut utiliser plus ou moins de HTTPS (HTTP sécurisé par la cryptographie) sur le Web, ou qui décide qu'il faut mettre toutes nos données personnelles dans des grands silos toujours gérés aux États-Unis. Il y a bien d'autres acteurs qui décident.

Vilain raccourci de ma part. l'ICANN ne gère en effet pas Internet, mais ses noms de domaine les plus populaires. N'est-il pas trop tard, maintenant que les États-Unis ont la main-mise au niveau mondial que ce soit au niveau commercial et politique pour faire évoluer l'indépendance de l'ICANN ?

C'est très difficile, c'est sûr. Mais, en même temps, c'est de la simple justice. Les révélations d'Edward Snowden ont montré, même aux gens qui essayaient de fermer les yeux, les conséquences d'une centralisation de services essentiels sur le territoire d'un seul gouvernement.

Beaucoup de scepticisme. Vous pensez donc que cette rencontre n'aura pas servi à faire avancer, une fois encore, ce débat, et que le gouvernement américain continuera de gérer cette infrastructure racine mondiale ?

Oui, car on n'a jamais vu l'Empire lâcher volontairement et
pacifiquement ce qu'il détenait. Même si l'ICANN voulait vraiment être
indépendante (ce qui n'est pas le cas, elle sait qu'elle n'en a pas
les moyens), le gouvernement US ne lâcherait pas.

Pour finir, si on peut évoquer la Chine (pour l'exemple) comme indépendante, ne risque-t-on pas de voir plusieurs Internets gérés à la manière d'minitel contrôlé et censuré ?

Oui, c'est un argument de propagande souvent entendu. Actuellement, certaines fonctions importantes sont gérées par un seul gouvernement et dont les pratiques sont inacceptables. Cette crainte d'une « fragmentation » est surtout avancée pour refuser toute évolution.

Des noms de domaine en P2P ?

On se souviendra aussi que Peter Sunde, le co-fondateur de The Pirate Bay avait lancé un appel pour un projet de noms de domaine alternatifs et décentralisés en P2P, dans le but d'essayer de contourner le système de contrôle judiciaire actuel et la censure. La discussion autour de ce projet n'a pas réussi à convaincre à cause de problèmes colossaux à résoudre mentionnés justement par Stéphane Bortzmeyer.


Internet au Sommet. Vers une indépendance de l'ICANN ? est une publication originale sur le blog NeoSting.net
Article sous licence Creative Commons CC-By